Un nationaliste convaincu m'a fait part d'un récent article intéressant du journaliste Steve Fortin sur la faillite lamentable du multiculturalisme tel qu'imposé par Pierre-Elliot Trudeau. On sait pertinemment que son intention méprisable était de noyer petit à petit l'identité nationale du Québec pour en signer la perte.
Ce dogme est maintenant rejeté par de plus en plus de pays occidentaux qui reconnaissent enfin leur erreur de jugement (mais accordons-leur le bénéfice du doute, car oui, l'enfer est pavé de bonnes intentions). La Grande-Bretagne, La France, L'Allemagne, les Pays-Bas, l'Autriche, ont tous faits de déclarations en ce sens. En passant, ce sont parmi les pays qui font face aux problèmes les plus graves résultant de cette idéologie insoutenable.

Au Canada, M. Asad Khan a écrit: Trudeau a également incorporé dans la Charte canadienne des droits et libertés la notion que les tribunaux doivent prendre des décisions "de manière compatible avec la préservation et la valorisation du patrimoine multiculturel du Canada." Ainsi, le Canada est devenu un État multiculturel constitutionnel.
Il ajoute: Dans un pays multiculturel où il n'y a pas de notion de culture officielle, cette vacuité représente un énorme obstacle au développement de valeurs communes, de la citoyenneté et d'une identité nationale.
Mais la bonne nouvelle est que de plus en plus de Canadiens contestent cette doctrine nuisible à la préservation de l'identité nationale de chaque peuple.
50% d'entre eux appuieraient même le concept de laïcité.

Une solution consisterait à créer un front commun composé de députés fédéraux québécois et du reste du Canada qui s'allieraient afin de demander l'abolition du multiculturalisme au pays pour qu'il n'ait plus force de loi.
Cela permettrait également de mettre fin à la pratique douteuse de subventionner à coup de millions de dollars les centaines d'organisations multiethniques, une pratique qui revient à les exempter dans les faits de leur devoir d'intégration à la société hôte en leur permettant de conserver et répandre leurs valeurs et modes de vie d'origine, peu importe s'ils jurent avec notre propre idéal de société démocratique moderne.