Ne pas se laisser influencer par la propagande anti-Brexit
À peine rentré du G7 de Biarritz, le Premier ministre du Royaume-Uni s'est attiré les foudres des bien-pensants européistes en décidant de suspendre le Parlement britannique jusqu'au 14 octobre prochain. Il aurait commis un crime de lèse-majesté contraire à l'idéologie européiste dominante dont les tenants ont, à l'envi, tenté de diaboliser Boris Johnson, coupable de vouloir mettre en œuvre une décision votée souverainement par le peuple britannique. Dès lors, le tonnerre médiatique a pris la forme d'un concours d'hyperboles - aussi ridicules que témoignant d'une certaine ignorance - qui a rythmé le spectacle médiatique. Johnson, devenu "petit dictateur au petit pied", a commis "un coup d'État" "contraire à l'esprit de la Constitution", alors qu'il n'y a pas formellement de Constitution écrite outre-Manche. Dans le monde de la post-vérité, on a bien le droit de s'arranger avec le réel pour le modifier à sa guise...