PI - Parti indépendantiste

PI - trop tôt

Le recul, voire la marginalisation de la cause de l'indépendance sont mis en jeu.


Éric Tremblay soutenait apparemment André Boisclair avant-hier, Normand Perry soutenait Pauline Marois avec enthousiasme hier et des participants à ce forum nous annoncent avoir pris conscience après trente ans que le Parti québécois n'est pas un parti indépendantiste. Du même souffle on évoque Pierre Bourgault qui, après avoir fait sans doute bien des choses utiles, a fini sa carrière en vendant ses talents à Radio-Ca...

En plein coeur de la cible



Afin que la nation québécoise puisse finalement se prendre en mains, le mouvement indépendantiste national doit cesser d’imaginer des stratégies extérieures à l’arène politique contre-productives (mouvement populaire, lobby indépendantiste, lutte dans le maquis, etc.). Sans parti résolument engagé à gouverner pour l’indépendance, les énergies déployées par le mouvement national seront dépensées pour rien. L’indépendance du Québec ne peut advenir qu’à la condition qu’une nouvelle locomotive politique puisse enfin nous amener vers notre destination finale. Hors de la politique, point de salut.

Pour un nouveau parti

M. Verrier se trompe ici, puisqu'il n'y a pas, actuellement, de parti indépendantiste au Québec


J'aimerais réagir à un texte de Gilles Verrier titré : ["La formation d’un parti est contre-productive"->7868] texte daté du 25 juillet 2005. Dans ce texte M. Verrier affirme qu'à son avis: "il y a suffisamment de partis politiques pour représenter la diversité des courants d’opinion de la société québécoise". Il ajoute également que: "L’indépendance est une option constitutionnelle légitime au Québec et acce...

Gouverner pour la nation

Les trois soussignés proposent la création d'un parti indépendantiste qui vise essentiellement à gouverner pour faire l'indépendance du Québec et en fonction de ses priorités nationales.


Gouverner pour faire l'indépendance : - Faire l'indépendance une fois élu à la majorité des sièges, dans les règles du régime parlementaire québécois (déclaration d'indépendance, adoption d'une Constitution d'État indépendant provisoire, etc.). Gouverner en fonction des priorités nationales, dont : - L'intégration citoyenne : p. ex., établissement d'une citoyenneté qu...

Cessez l'alarmisme !



Depuis son accession au poste de chef du Parti québécois, Pauline Marois a établi de nouvelles balises pour le parti. Une de celles-ci, soit la mise de côté de l'échéancier référendaire, sème une étrange controverse au sein du mouvement indépendantiste. On voit même des intellectuels de renom tirer à boulets rouges sur le plan de Mme Marois, clamant que celle-ci est opportuniste et qu'elle veut transformer un pa...

La formation d’un parti est contre-productive

Il faut recréer la coalition nationale


Il faut donner crédit à Pauline Marois pour son honnêteté. Elle fera pour la souveraineté ce qu’ont fait ses prédécesseurs mais avec plus de transparence. Elle a raison. Le PQ en tant que tel est prisonnier d’obligations et de responsabilités provinciales et il peut difficilement s’en libérer. Ce que semble souhaiter Mme Marois dans ses récents discours c’est que d’autres forces prennent la relève d’une cause qu’elle s...

PQ - discorde et dérision

Vous parliez de ‘déraillement’ ? J’opterais plutôt pour la déroute totale.


[Monsieur Gervais->7689], Quel plaisir de lire votre intervention au sujet de l’attentisme ayant maintenant droit de cité au Parti Québécois. Pour un, je croirais me mirer dans vos propos. Mes nombreuses réflexions depuis ‘l’affaire Hérouxville’, appelée désormais le ‘syndrome Hérouxville’ m’a convaincu que l’action du conseiller André Drouin représente en fait l’inconscient collectif d’une majorité de québécois. Le...

Solidaire du PQ

Pour appuyer le texte de M. Raymond Poulin


Vous avez raison. Nos amis qui vous répliquent ces jours-ci pensent que l'indépendance est à portée du parti qui osera affirmer dans son programme une volonté ferme de la réaliser. Pour eux, le peuple québécois est entravé par les seules hésitations des leaders indépendantistes péquistes qui répugnent à parler de l'indépendance par opportunisme électotal. C'est apparamment leur seule grande explication pour le fa...

Pour un Québec révolutionnaire

Sans esprit, sans un tel esprit, le mouvement indépendantiste sera toujours en quête de sens, il lui faut trouver le sens de son projet dans le dépassement


Ce qui manque au Québec, ce n’est pas un parti indépendantiste, mais bien un leader capable d’incarner le pays. Les politiques ont rarement cette vertue, le plus souvent, ce sont des hommes et des femmes de seconde main. Ce n’est pas dire qu’ils n’ont pas leur place, mais, de toute évidence, Nehru n’était pas Gandhi, et Françoise David n’est pas Jeanne d’Arc! Ce qu’il faut au Québec, c’est un homme qui soit capa...

Incarner l'indépendance

L’électoralisme péquiste agit comme un éteignoir envers les forces vives indépendantistes


Loin de diviser les indépendantistes, ce parti favorisera le rassemblement de tous ceux dont la confiance a été trahie par l’attentisme et l’étapisme des dirigeants péquistes. Ce sont ces derniers qui ont divisé le mouvement indépendantiste par leur refus d’agir pour le pays.

Un nouveau parti indépendantiste

Un projet mystérieux et fumeux



On nous claironne la création d'un nouveau parti indépendantiste. Nous voici donc à trois: PQ, QS, NPI (?). Comme manière de diviser le vote et nous assurer ainsi de ne jamais arriver au pouvoir, donc de ne jamais faire l'indépendance, c'est réussi. Par ailleurs, ce parti, pour le moment, avance une seule idée claire: faire l'indépendance sans référendum, donc par une élection référendaire..., ce qui nous ram...

Ne plus attendre après l'attentisme

Pour un nouveau parti indépendantiste

L'arrivée de Mme Marois aux commandes, loin de rétablir le Parti québécois dans le rôle de locomotive du souverainisme, consacre au contraire son déraillement définitif.


Le mouvement national doit en prendre acte. Le PQ ne dirige plus de facto la lutte pour l'avènement d'un Québec indépendant. Il ne fait qu'en occuper le créneau par imposture.

Pour un parti résolument et définitivement indépendantiste !

Notre lutte est avant tout d’ordre ontologique, celui de notre existence dans le Monde


[Monsieur Gervais->7689], À l’instar d’Éric Tremblay et de Normand Perry, vous cernez avec ô combien d’acuité ce qui mènera, à court ou à moyen terme, le Parti québécois à sa perte, soit la démission de son rôle de formation politique révolutionnaire au profit d’une logique banalement électoraliste. En choisissant, à partir de 1974, de se positionner sur l’axe gauche-droite (mis à part l’épisode Parizeau), du coup, ...

Le PQ : une imposture éventée

La conviction de la direction péquiste est qu’on peut au fond rêver d’indépendance mais pas la faire.


(...) « Ne serait-il pas plus sage pour les vrais souverainistes du PQ d’en prendre le contrôle plutôt que de fonder un nouveau parti. » La réponse est non, ce ne serait pas plus sage, pour deux raisons : parce que cela a été tenté (et l’est encore) et parce que ce parti ne bougera de toute façon que sous la pression extérieure. Le projet d’un nouveau parti indépendantiste ne sort pas de la tête de quelques militant...

L’autonomisme, Censeur de l’indépendance



Quand on reste trop collé à son discours, on ne convainc que ses propres partisans. C’est le constat affligeant que font les souverainistes, médusés devant l’ardoise magique qui fait maintenant la fortune de l’ADQ. Les Péquistes qui veulent la souveraineté du Québec sans rompre avec le Canada sont de nouveau tentés de normaliser leur option, en l’assimilant au courant autonomiste traditionnel. De leur point de ...

PQ-Pauline

Le cycle référendaire de 1995 vient d’être refermé

Il importe plutôt de profiter de cette période grise pour l’idée d’indépendance pour encourager les Québécois à "brûler" la cartouche Mario Dumont.


De toutes façons, le Parti Québécois n’a aucune chance de revenir au gouvernement et, même s’il réussissait à le faire, il ne pourrait, au mieux, que contribuer à renforcer le scepticisme ou l’ambiguïté des électeurs à l’égard de la nécessité de faire l’indépendance ou, au pire, discréditer pour très longtemps l’idée de souveraineté.

Les Québécois se sont donné un parti indépendantiste pour faire l’indépendance, pas pour se faire demander s’ils la veulent



[Éric Tremblay a raison->7469] : « L’instrumentalisation de la cause indépendantiste pour la recherche du pouvoir va se poursuivre sous l’ère Marois. » Le Parti québécois, sous Marois, parasite encore et toujours l’aspiration nationale des Québécois au lieu de l’incarner dans des actions politiques conséquentes et de la canaliser vers l’indépendance. Espérer quelque chose de l’arrivée de Mme Marois à la tête du PQ, c’e...

PQ-Pauline

Occuper le vide

Il m'apparait cependant très important de créer un mouvement politique, indépendant de tout parti politique, EN PREMIER LIEU


(...) Je crois, plus que jamais, qu'un nouveau parti indépendantiste SOLIDE doit voir le jour. C'est mon opinion et ça semble être l'opinion de beaucoup de gens sur ce forum. Cependant, les émotions sont bien mauvaises conseillères. C'est pourquoi mon cerf-volant repose dans mon portefeuille, intact. Pour l'instant. Ce serait une erreur de créer un nouveau parti indépendantiste immédiatement. Il aurait pour conséque...

Ce qu’il nous manque c’est un état-major souverainiste



Avec Pauline Marois, la renonciation à lutter pour l’indépendance devient transparente. Ce parti ne peut prétendre définir la « démarche » vers un objectif pour lequel il ne combat pas. Avec le PQ, on a vu glisser la lutte pour la souveraineté à une lutte pour un référendum. Revenons au fondamental. Ce pourquoi nous nous battons ce n’est pas une démarche, c’est une cause, la grande cause de l’indépendance. La démar...

Agir pour le pays



Depuis trop longtemps le Parti Québécois, contaminé par le dogme référendaire, nous a conditionnés à penser l’indépendance dans le cadre des limites imposées par l’ordre constitutionnel canadien dont on veut se débarrasser. Ainsi, nous en sommes venus à croire, à tort, que pour réussir l’indépendance, nous devions obligatoirement négocier les modalités de transition de notre statut de province à celui de pays avec...

Si ce parti n'est pas capable de se renouveler...

La souveraineté ou rien


Je ne peux pas croire que ces récentes sorties n'engendrent pas une certaine consternation dans les rangs péquistes. Et pas seulement chez les célèbres '' purs-et-durs ''.

Lettre (ouverte) à Pauline Marois

Une force politique indépendantiste va se construire en opposition au PQ


Texte publié dans Le Devoir du 12 juillet 2007, sous le titre "Lettre à Pauline Marois - Pour que le PQ retrouve sa substance" *** Madame, Le 15 mai dernier je m’étais enthousiasmé en entendant l’intégral de votre discours, alors que vous annonciez votre entrée dans la course à la chefferie du PQ. J’ai exprimé cet enthousiasme en une chronique spéciale publiée le jour même sur la tribune de Vi...

PQ-Pauline : des odeurs d’attentisme et d’affirmationnisme

Les indépendantistes voteront de moins en moins pour un PQ qui ne propose rien de plus qu’un programme de gestion provinciale.


L’instrumentalisation de la cause indépendantiste pour la recherche du pouvoir va se poursuivre sous l’ère Marois. Le nouveau chef attendra que le peuple réclame la tenue d’un référendum. Le dogme référendaire se perpétue sans être soumis à un échéancier précis.

Post mortem

Si le Québec a la maturité politique requise, un parti indépendantiste républicain post-national émergera des cendres du PQ.


La nécessaire quoique tardive démission d'André Boisclair comme chef du Parti québécois ne règlera rien. Le mouvement indépendantiste n'a pas tant besoin d'un nouveau chef que d'un nouveau parti. On ne rénove pas sur les cendres du World Trade Center. On rebâtit. À coups de purges débilitantes, d'amateurisme consommé, et de sabotage intellectuel, le fossoyeur du PQ laisse derrière lui un champ de ruines où maraud...

De la souveraineté à l'indépendance du Québec, un juste retour des choses



Le recul actuel est un mal pour un bien. L'abcès couvait depuis trop longtemps. La défaite électorale récente du Parti Québécois et sa relégation au troisième rang des partis politiques québécois force le jeu. A chacun de mettre ses culottes et de prendre ses décisions. L'ère des tergiversations est maintenant terminée.