Un nouveau parti indépendantiste

Un projet mystérieux et fumeux

PI - Parti indépendantiste

On nous claironne la création d'un nouveau parti indépendantiste. Nous
voici donc à trois: PQ, QS, NPI (?). Comme manière de diviser le vote et
nous assurer ainsi de ne jamais arriver au pouvoir, donc de ne jamais faire
l'indépendance, c'est réussi.
Par ailleurs, ce parti, pour le moment, avance une seule idée claire:
faire l'indépendance sans référendum, donc par une élection
référendaire..., ce qui nous ramène au temps où cela était encore admis sur
le plan international, ce qui n'est plus le cas. En principe, ce refus ne
rend pas la chose absolument impossible mais joliment compliquée, très
longue, plutôt coûteuse et aléatoire.
J'ai hâte de voir quels nouveaux trucs nous, indépendantistes, allons
encore bricoler pour nous rendre plus impuissants et plus suicidaires.
Nous aimons tellement le Québec que nous l'aimons à mort. Les fédérastes
ottawesques peuvent, toutes affaires cessantes, ménager leurs efforts et
leur argent, nous allons nous achever tout seuls.
Peut-être suis-je complètement à côté de la plaque, auquel cas
j'apprécierais que les promoteurs de ce nouveau parti nous expliquent en
détail comment réussir ce qui me paraît aussi mystérieux et fumeux, du
moins dans l'état actuel des choses, que le dogme de la
transsubstantiation, malgré mes 45 ans de foi indépendantiste.
Raymond Poulin
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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11 commentaires

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    18 juillet 2007

    Je suis désolé d'apprendre qu'il y a encore des personnes qui n'ont pas compris que le Parti Québecois n’est plus un parti souverainiste et cela depuis longtemps. Il est autant difficile de prendre le contrôle du PQ afin de favoriser la promotion de faire du Québec un pays que d’introduire la souveraineté dans le programme du parti libéral. Les dirigeants n’écoute plus les membres souverainistes du parti et cela depuis longtemps et Pauline vient de le prouver encore une fois. On n’arrive même pas à faire appliquer le programme tel qu’adopter, ils ont des droits de veto sur tout. Alors, cessé de parler de division d'un vote souverainiste avec un Parti qui ne l'est plus.

  • Raymond Poulin Répondre

    16 juillet 2007

    Pour MMe Lachance, de Raymond Poulin. Le 16 juillet à 21:40
    «Les indépendantistes bénéficieront grandement de trouver un lieu où ils pourront ensemble se concerter et passer à l'action.» «...c'est répandre leur message...» Rien à redire à cela, et rien de ce que j'ai mentionné depuis le début de cet échange ne le laisse supposer non plus, il me semble.
    Je n'ai pas non plus suggéré qu'il ne fallait rien faire, j'ai posé des questions et discuté de ce qu'on entendait faire. Lire entre les lignes mène parfois à ne pas lire les lignes.
    En ce qui concerne ce que vous appelez la lenteur de la population, j'ai parlé des «concitoyens encore marqués par ...» et non de tous les concitoyens, sinon il y aurait eu une virgule après "concitoyens". L'absence de virgule après le terme signifie qu'on le caractérise, donc qu'on le limite, par ce qui suit. Le sens n'est forcément pas le même.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2007

    Monsieur Poulin,
    Ayant touché de près la victoire lors du référendum de 1995, nous avons constaté que sous l'égide de Parizeau notre projet a pu progresser largement, preuve qu'une promotion active est porteuse de résultats. Il faut poursuivre notre élan, qui a été brisé par des années d'inaction. Ce n'est pas en le taisant comme s'il était un objet de honte que nous arriverons à obtenir l'adhésion de la population à ce rêve. Ce n'est pas non plus en utilisant le prétexte d'une supposée lenteur de la population (où diable a-t-on déniché cette idée, et selon quelles mesures?), pour ne rien faire qu'on y arrivera. La population est peut-être plus prête qu'on ne le croit. Il faut à tout le moins lui adresser un message pour connaître la réponse qu'elle voudra bien lui accorder. Actuellement, ce message est inexistant.
    Les indépendantistes bénéficieront grandement de trouver un lieu où ils pourront ensemble se concerter, et passer à l'action. Ce que les indépendantistes veulent, depuis le tout début de leur militantisme, jeunes ou vieux, c'est répandre leur message et voir ainsi s'accroître dans la population l'adhésion à leur projet. Actuellement, ils sont muselés.
    Ceux qui veulent se donner un pays doivent d'abord se doter d'un parti politique qui sera à leur image.
    Il me semble qu'il n'y a rien de plus simple et de plus clair.
    Vive la liberté!
    Suzanne Lachance

  • Raymond Poulin Répondre

    15 juillet 2007

    Réponse à quelques commentaires.
    Je n'aime pas non plus, dans l'ensemble, la position de Mme Marois; je ne suis plus membre du PQ depuis 1981, même si j'ai milité "off-shore" longtemps après et n'ai pas trouvé depuis à quel autre parti j'aurais pu accorder mon suffrage. La seule fois où j'ai voté avec enthousiasme, ce fut sous Parizeau, probablement comme vous tous. Je ne tiens pas particulièrement à tenir le PQ actuel sous respirateur artificiel.
    Je persiste cependant à trouver fumeux un projet qui me semble improvisé dans la colère et où l'on semble monter aux barricades des lors qu'on ne reçoit pas illico une adhésion à pieds joints et les yeux fermés.
    Qu'il se forme un parti d'abord et avant tout consacré à la réalisation de l'indépendance, bien d'accord, et je ne serai pas le dernier à y adhérer. Il me paraît toutefois inquiétant que des questions aussi "basiques" que celles que j'ai soulevées reçoivent en guise de réaction des dénégations outrées qui ne tiennent pas compte des faits.
    Au fait, au plan de la simple arithmétique, une fois retranchés ceux que Mme Lachance nomme les autonomistes/confédéralistes ainsi que les solidaristes qui ne considèrent l'indépendance que comme la cerise sur le gâteau une fois réalisés les lendemains sociaux qui chantent (alors qu'il faudrait justement faire l'inverse), combien, dans la situation actuelle, reste-t-il non pas de membres mais de voteurs potentiels au NPI? Il faut bien regarder la chose en face: combien le Québec, actuellement et depuis assez longtemps, compte-t-il de gens pour qui c'est: l'indépendance réelle, d'abord et avant tout, la véritable sécession, et qui sont prêts, une fois devant l'isoloir, à faire le saut? Selon toutes les études et les sondages, qui ne peuvent certainement pas tous mentir, environ 32%. Cela suffit certainement à ancrer solidement un parti, cela ne suffit pas pour faire l'indépendance aussi rapidement que votre enthousiasme semble le présumer.
    Il y faudra donc un long travail, un travail que, sauf l'équipe de Jacques Parizeau, personne n'a jamais vraiment entrepris et continué. Ce qui nous mène un peu plus loin dans le temps que vous semblez le croire, à moins d'un événement catalyseur toujours possible, et c'est probablement une des raisons, sinon la seule, qui explique au moins une partie de la position actuelle de Pauline Marois. Ce travail d'éducation et de persuasion, aucun parti ne le réussira, par exemple, en accusant de malhonnêteté intellectuelle ceux qui constatent des réalités désagréables à entendre et veulent être raisonnablement certains, avant d'embarquer, qu'on ne rêve pas tout haut. On n'accouchera pas d'un pays en gommant (avec ou sans hargne) des difficultés bien réelles. L'indépendance n'est pas un party entre militants de longue date, c'est un combat qui n'a pas encore, sauf sous M. Parizeau, été mené vraiment sérieusement.
    Je comprends que des militants qui, pendant de nombreuses années, ont sacrifié beaucoup de choses à leur idéal en aient jusque-là du ratiocinage et de la mollesse. Cependant, s'ils refusent d'adopter une stratégie qui tienne compte de la situation et des obstacles, ainsi que de la patience et du respect nécessaires pour convaincre leurs concitoyens encore marqués, quoi qu'on en dise, par le colonialisme qu'ont subi les cerveaux québécois depuis plus de deux siècles, alors le Québec n'arrivera pas à l'indépendance.
    Raymond Poulin

  • Frédéric Picard Répondre

    15 juillet 2007

    Je crois que beaucoup a été dit, suite à cet article. On ne peut pas vous reprocher, monsieur Poulin, d'avoir peur des débats !
    Cependant, j'aimerais m'attarder sur ce fameux concept de "reconnaissance internationale". Le concept de reconnaissance internationale repose sur le concept que les nations étrangères reconnaitront le Québec. Point final.
    Le reste se fera par le truchement de relations diplomatiques, de jeux de coulisses et d'échanges de bons procédés. L'aspect "démocratique" n'est qu'une surface et cache une réalité beaucoup plus complexe.
    La plupart des pays ayants fait leur indépendance, depuis les 30 ou 40 dernières années étaient indépendants "de facto", avant de devenir indépendants "de jure" via un référendum. À chaque fois, les gens ont voté pour l'indépendance, afin de ne pas perdre les avantages d'un gouvernement national.
    Nous devons donc briser nos chaines "de facto", puis, par après, faire ce qu'il faut pour être reconnus. C'est seulement libéré de toutes entraves qu'un peuple peut aspirer à la liberté.
    Le nouveau parti indépendantiste (vous le baptisez NPI) aura ce programme national. Ce que le PQ s'est toujours refusé.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2007

    Monsieur Poulin,
    En toute honnêteté, il vous faudrait avouer que Pauline Marois a qualifié de suicidaires et marginaux les indépendantistes déterminés, dont ceux qui veulent ainsi se donner un nouveau parti. Elle pense probablement qu'il s'agit d'une bonne chose que ces gens quittent. D'ailleurs, Boisclair ne disait pas autrement lorsqu'il a dit qu'il n'avait pas besoin d'eux pour se faire élire. Pauline ne le dit pas aussi crûment, mais elle le pense, et élaborera ses stratégies en les ignorant.
    Ainsi, loin d'être mytérieux, ce projet est très clair. Il est temps que cesse la cohabitation forcée des indépendantistes et autonomistes/confédéralistes. Il permettra aux indépendantistes d'avoir un véhicule dont l'objectif sera d'une clarté lumineuse. Le projet fumeux dont vous parlez fait plutôt référence à cette stratégie qui a été celle du PQ de se servir du rêve indépendantiste afin de donner le pouvoir à des carriéristes qui l'ont abondamment utilisé, en se servant de prétextes fallacieux pour ne pas le réaliser.
    Suzanne Lachance

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2007

    Monsieur Poulin
    Monsieur Poulin,
    Je suis «tanné», au triple carré, de me faire dire que la création d'un parti indépendantiste va diviser le vote des indépendantistes.
    Le PQ, n'étant pas indépendantiste, les indépendantistes votent pour lui, tout simplement parce qu'ils ne peuvent voter libéral, NPD, ADQ. Quant à Québec Solidaire, rien de précis dans leur plate-forme électorale. Je ne peux voter pour lui. Que me reste-t-il comme choix? Appuyer un parti qui n'est pas indépendantiste. Il vaut mieux alors voter pour la compétence, indépendamment des partis politiques.
    En fondant un parti indépendantiste, les indépendantistes, ceux qui sont certains de l'être, n'auront pas le choix de lui manifester son appui. Les autres, les péquistes de tradition, continueront à appuyer leur parti confédéraliste. La preuve historique est maintenant faite: ce parti ne peut conduire le Québec à son indépendance.
    Le futur parti indépendantiste ne divisera rien. Il rassemblera. Il rassemblera qui? Les indépendantistes dispersés, à gauche et à droite, dans l'ADQ, un peu dans le PQ, et certains au Parti libéral du Québec.
    Nestor Turcotte
    Matane

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2007

    L'ordinateur de M. Poulin me semble écrire la vérité sur la prudence nécessaire ici.
    M. Perry est presque rendu à la solution de M. Louis Bernard sauf que ce dernier veut un référendum juste après une victoire du parti souverainiste parce qu'il pourait avoir pris le pouvoir avec seulement 30 % des votes ce qui serait trop peu pour déclarer la souveraineté du Québec.
    Si le parti souverainiste minoritaire voudrait un vote sur la souveraineté du Québec, il se ferait battre à l'Assemblée Nationale et s'il était majoritaire, il pourrait le gagner sauf que le ROC pourrait contester la chose et les autres pays ne seraient pas trop enclins à le reconnaître.
    Faudrait que M. Perry attende le résultat de la prochaine élection provinciale pour voir comment Mme. Marois va s'y débrouiller. Si elle perd, elle ne va pas diriger le PQ très longtemps. C'est là que ceux qui voient les choses autrement vont pouvoir mieux se manifester au PQ. PATIENCE, TOUT VIENT À POINT À CEUX QUI SAVENT ATTENDRE...GÉNÉRALEMENT.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2007

    Monsieur Poulin,
    « On nous claironne la création d’un nouveau parti indépendantiste, écrivez-vous. Nous voici donc à trois : PQ, QS, NPI ( ?). Comme manière de diviser le vote et nous assurer ainsi de ne jamais arriver au pouvoir, donc de ne jamais faire l’indépendance, c’est réussi.»
    Parce qu'avec le PQ au pouvoir, vous pensez qu'on arrive à l'indépendance, Monsieur Poulin ?! Voyons donc : quatre fois au pouvoir, le PQ, et il n'est même pas foutu aujourd'hui de présenter à la population ne serait-ce qu'un plan d'action pour y arriver. De surcroît, il se refuse d'avance à gouverner en fonction de l'objectif programmatique qu'il prétend poursuivre : ni référendum ni politiques nationales en vue. Souverainiste sans l'être, le PQ. La transsubstantiation que vous avez le comique d'invoquer est un mystère que le Parti québécois a élucidé depuis longtemps et qu'il pratique même avec maestria : transformation d'un programme d'indépendance en adhésion au statu quo de dépendance ! « J’apprécierais, écrivez-vous encore, que les promoteurs de ce nouveau parti nous expliquent en détail comment réussir ? » Le nouveau parti en formation sait au moins une chose : que pour réussir, il faut entreprendre. Et, si vous vous la posiez, votre question, à propos de l'équipe Marois, vous auriez une réponse très claire sur la façon de ne rien faire pour promouvoir et réaliser la souveraineté. Tenez vous donc à ce que nous, les indépendantistes, comme vous dites, nous contentions du néant comme stratégie ?! La volonté du PQ de ne rien faire pour promouvoir et réaliser la souveraineté est amplement suffisant pour qu'on se détourne de ce parti, ce qu'ont fait des milliers d'indépendantistes au cours des dernières années. La division du mouvement indépendantiste, elle est là, Monsieur Poulin. Les promoteurs d'un nouveau parti ne la créent pas, ils la constatent, comme vous, et proposent d'y remédier.
    Richard Gervais --- 15 juillet 2007

  • Raymond Poulin Répondre

    15 juillet 2007

    Merci de votre réponse, M. Perry.
    La position du NPI est en effet claire, honnête et légitime, cela ne fait aucun doute. En revanche, il ne suffit pas — je pense que nous ne pouvons qu'être d'accord là-dessus — de porter le parti au pouvoir, encore faut-il qu'il y accède avec une majorité absolue pour prétendre faire l'indépendance. Quant à la reconnaissance internationale, elle ne suivra pas à moins d'un résultat témoignant d'une majorité non seulement absolue mais substantielle, ce qui constitue également un "must" pour le règlement rapide des actifs avec Ottawa et le transfert des dossiers. Le bon droit, les bonnes intentions et la confiance sont insuffisants, vous le savez ou devriez le savoir.
    Connaissant la tendance actuelle de l'appui à l'indépendance, on peut supposer qu'il faudra probablement plus d'une victoire électorale pour satisfaire à ces conditions, d'autant plus que le PQ ne se suicidera pas demain matin parce que le NPI existera, de sorte que, oui, il y aura vrisemblablement division du vote pour un bout de temps. Ce qui nous ramène probablement au problème actuel (indépendance par référendum "éloigné").
    Par ailleurs, les citoyens, même indépendantistes, appuient rarement un parti pour une unique raison; en général, ils veulent tout de même s'assurer que l'État continue de fonctionner correctement en attendant la réalisation de l'unique mission qu'il se serait donnée. Il faudra donc un parti non seulement crédible quant à sa détermination, son honnêteté et sa transparence, ce qui existe déjà, mais pouvant aussi présenter plusieurs candidats ayant suffisamment d'expérience et d'expertise reconnues pour être perçus comme membres éventuels d'un Conseil des ministres solide, ce qui suppose qu'il puisse compter rapidement sur quelques "têtes d'affiche" et pas seulement sur des militants aguerris. C'est certainement une possibilité dont je e puis douter par avance, mais elle doit se matérialiser très rapidement. On semble s'être lancé dans la fondation d'un parti avant même de compter sur quelques "locomotives", sinon on s'en serait servi pour mousser le projet. Bon, cela s'est déjà fait auparavant, par exemple lors de la formation du RIN et même du RN, mais il aura fallu attendre la venue de politiques déjà connus pour que la réception par les citoyens "ordinaires" les transforme en voteurs.
    Quant à la tonalité de votre réaction ("crois ou meurs") à mon message, elle ne me choque nullement sur le plan personnel, mais si c'est ainsi que vous entendez discuter avec la population en général, je crains que le démarrage connaisse des problèmes d'embrayage.
    Raymond Poulin

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2007

    L'argument de la division du vote (au risque de me répéter) dans l'état actuel des choses au PQ, est d'une futilité qui frise la malhonnêteté intellectuelle.
    Quel est donc cet état actuel des choses ?
    Depuis le discours très clair (on ne pourra jamais lui en faire reproche par ailleurs) de Pauline Marois le 26 juin dernier, le PQ rejette pour au moins une décennie et peut-être davantage, le moyen qu'il s'était donné jusqu'à maintenant d'accéder à l'indépendance du Québec : le sacro-saint référendum. Rien d’autre n’est proposé, ni élection référendaire, ni élection décisionnelle, ni déclaration d’indépendance une fois le pouvoir gagné par une élection, rien, niet, zéro et néant !
    Le problème est que le concept de référendum étant tellement en symbiose avec la question de la souveraineté en soit au PQ, fait en sorte qu'en rejetant l'un, l'autre ne peut faire autrement que suivre.
    Et d'où vient cette notion que l'accès au statut de pays souverain par un moyen autre que le strict référendum ne sera pas reconnu au plan international ?
    Nommez-nous s.v.p. monsieur des pays qui ont clairement exprimé la volonté de ne jamais vouloir reconnaître le statut de pays indépendant à un peuple qui aurait choisi l'accès à cette indépendance autrement que par un référendum, avez-vous des exemples ? Si oui, nommez-les avec dates s.v.p., si non, il vaut mieux vous tourner la langue sept fois avant de redire une chose semblable.
    J'affirme que l'idée de la division du vote est chose révolue. L'arrivé d'un véritable parti indépendantiste au Québec, s'inspirant en son essence du RIN, va canaliser le vote indépendantiste vers son efficience optimale. En votant pour ce parti politique, les gens sauront, par un programme clair avec échéancier précis, sur quoi ils votent, avec l’assurance morale que ce parti va réaliser en toute transparence ce qu’il aura énoncé dans son programme et sa plate-forme électorale. Et si les gens ne veulent pas de l’indépendance du Québec, qu’ils ne votent pas pour nous. C’est pas plus compliqué que ça !