En plein coeur de la cible

PI - Parti indépendantiste

À l’heure de la mondialisation et des débats sur la diversité culturelle,
l’État du Québec doit être indépendant afin que notre identité nationale,
notre langue française et notre culture unique dans le monde puissent non
seulement perdurer dans le temps, mais s’affirmer comme un modèle pour tous
les peuples soumis à une autorité politique étrangère. Le statut de
minoritaire empêche la pleine liberté politique, économique et culturelle
nécessaire à la préservation de ce que nous sommes et au développement du
plein potentiel du Québec.
En effet, le consentement à l’impuissance devant les assauts répétés
d’Ottawa contre la nation québécoise doit cesser. Nous devons exprimer
notre volonté de puissance en déclarant l’indépendance du Québec à la suite
d’une victoire électorale à majorité de sièges. Sinon, nous nous dirigeons
inéluctablement vers une folklorisation du peuple québécois. Si ce dernier
ne réalise pas son indépendance politique, il ne sera pas le premier, ni le
dernier peuple minoritaire à connaître un tel destin, faute de ne pas avoir
su se libérer à temps de la domination d’une nation étrangère.
Nous avons donc le choix entre une survivance niaise ou le plein contrôle
de notre avenir national. Nous avons le choix entre une obéissance stérile
à un régime étranger qui nous enferme et menace notre identité collective
ou l’expression d’une volonté d’émancipation qui nous permettra enfin
d’entrer en relation, sur une base d’égalité, avec toutes les nations
libres de ce monde.
La liberté nécessite une grande responsabilité. Nous devons l’assumer. Le
devoir nous appelle. Le peuple québécois a su résister à 247 ans de
colonialisme anglo-saxon canadien. Le temps de la libération nationale
approche. Ne ratons pas à nouveau notre rendez-vous avec l’Histoire. Pour
ce faire, puisque le PQ démissionnaire refuse de mener le combat à terme,
le mouvement indépendantiste national doit participer à la construction
d’une nouvelle direction politique, la locomotive du futur PI.
Par ailleurs, plusieurs indépendantistes croient à tort qu’en donnant le
pouvoir à l’ADQ, Mario Dumont réalisera l’indépendance après s’être cassé
la figure sur le mur de la maison canadienne. C’est miser bien gros sur un
chef politique qui ressemble plus à un illusionniste opportuniste qu’à un
véritable libérateur du peuple québécois. Nous sommes tellement désemparés,
que nous refusons d’admettre, malgré de nombreuses déclarations publiques
de sa part, que quoiqu’il advienne de son projet politique, Dumont, comme
son mentor Bourassa à une autre époque, n’a aucunement l’intention de
réaliser l’indépendance du Québec, mais bien de tenter de réformer la
fédération canadienne, dont Trudeau s’est assuré qu’elle soit irréformable
lors du rapatriement unilatéral de la Constitution de 1982. Dumont joue
l’autonomisme afin de concrétiser ses ambitions personnelles. Point final.
Afin que la nation québécoise puisse finalement se prendre en mains, le
mouvement indépendantiste national doit cesser d’imaginer des stratégies
extérieures à l’arène politique contre-productives (mouvement populaire,
lobby indépendantiste, lutte dans le maquis, etc.). Sans parti résolument
engagé à gouverner pour l’indépendance, les énergies déployées par le
mouvement national seront dépensées pour rien. L’indépendance du Québec ne
peut advenir qu’à la condition qu’une nouvelle locomotive politique puisse
enfin nous amener vers notre destination finale. Hors de la politique,
point de salut. Ce combat pour l’indépendance ne peut produire ses fruits
que si l’ensemble du mouvement indépendantiste se responsabilise en
participant à la construction d’un nouveau véhicule politique qui prendra
le relais de 40 ans de péquisme. Sinon, l’attentisme finira par détruire
notre idéal. Le PQ nous a menés jusqu’ici avec plus ou moins de succès. Il
est temps de délaisser ce véhicule usé pour un parti qui nous ressemblera,
nous rassemblera et nous mènera vers la victoire finale.
Enfin, plutôt que de perdre leur temps à militer au sein de partis (PQ,
ADQ et QS) qui ne veulent pas gouverner pour l’indépendance, les
indépendantistes auraient avantage à se joindre au futur PI qui leur
permettra de déployer leurs volonté créatrice et force libératrice.
Il n’y a rien de plus efficace lorsque l’on veut atteindre un objectif
fixé qu’une flèche dont la trajectoire en ligne droite vise le cœur de la
cible.
Avec le PI, nous l’aurons notre pays.
Éric Tremblay

Militant pré-fondateur du PI
« Nous ne voulons pas être une province « pas comme les autres », nous
voulons être un pays comme les autres. » - Pierre Bourgault
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Les écrits de Monsieur Tremblay sont certes d'une franchise exemplaire en faveur de la Patrie. D'un style direct et sans ambiguïté : enfin, enfin de l'air frais en ces temps d'attentisme dans la société civile... C'est prometteur quoi !
    Toutefois, pour ma part, il est incontournable que les groupes indépendantistes accordent leur soutien au PI tout en gardant leur autonomie.
    Patrie, Famille, Justice !

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 juillet 2007

    Le mépris qui démotive.
    Lord Durham eut pitié des Canadiens-français marginalisés et proposa de les assimiler au peuple anglais et leur fournir un statut supérieur.
    L’Empire Britannique sut toujours agir « en gentleman » dans ses colonies. Au lieu d’y installer d’arrogants gouverneurs anglais, on choisissait les notables en vue dans la population visée (agents de dénationalisation), on leur donnait un titre bien rémunéré et on en faisait la courroie de transmission des ordres assimilateurs. Le Canada n’y fit pas exception : on utilisa beaucoup de P.M. canadiens-français pour remettre le Québec à sa place (province comme les autres, multi-culturalisme). S’ils abusaient de leurs pouvoirs, on pouvait s’en laver les mains en répétant : Le scandale est toujours francophone! Le meilleur exemple récent , le scandale de commandites (corrompre les québécois avec leur propre argent). Le peuple Canadian n’y a jamais vu autre chose qu’une magouille française…
    Le mépris n’a qu’un temps! Nous laisserons-nous piétiner encore longtemps comme francophones?