L'affaire de la CDP - les réformes

Holà au risque



Michael Sabia a pris de nouvelles mesures pour réduire l'exposition au risque excessif de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). On ne peut que s'en réjouir. Mardi, le président et chef de la direction a annoncé que la Caisse se retirait du domaine des prêts hypothécaires subordonnés, des investissements évidemment plus risqués que les hypothèques de premier rang. L'étranglement du crédit et l'écla...

La Caisse réduit le risque immobilier

La valeur comptable des placements a fondu de 5,7 milliards en six mois


La Caisse de dépôt et placement du Québec a annoncé hier des changements significatifs d'ordre organisationnel et stratégique pour «repositionner son groupe immobilier» en misant sur une gestion plus prudente. Les changements comprennent la cessation d'investissements dans les prêts immobiliers les plus risqués, soit les prêts «mezzanine», remboursés après les autres prêts et créances lorsque l'emprunteur ne peut plus ...

Grand ménage à la Caisse de dépôt



Michel Munger et Francis Vailles - (Montréal) Michael Sabia a mis moins de deux mois pour lancer une re...

Le terrain de jeu comptable

Les normes comptables canadiennes changeront pour les normes internationales IFRS à partir de 2011, rejoignant ainsi plus de 100 pays incluant ceux de l'Union européenne.


Contrairement à une croyance populaire voulant que les informations comptables soit précises, objectives et dénuées de toute incertitude...

Droit de regard souhaitable



L'AMF, qui réglemente le secteur financier, devrait avoir droit de regard et de recommandation concernant la Caisse, surtout maintenant que toutes les lumières sur le tableau de bord se sont allumées en même temps. Cela aurait au moins le mérite d'assurer aux 25 déposants, qui représentent l'ensemble des Québécois, que la Caisse applique dans ses opérations et politiques des règles généralement reconnues.

Le Vérificateur doit s'en mêler



La Caisse a eu des résultats financiers déplorables : un rendement négatif de 25% impliquant une perte de 39,8 milliards, dont 3,4 milliards dans ses placements en PCAA. Parallèlement, elle a vécu au cours de 2008 le départ prématuré de deux présidents. Récemment, les actions prises pour nommer un nouveau président ont soulevé une très vive controverse. L’avenir de la Caisse est encore matière à préoccupation. Trois grandes questions se posent.

De Bourassa à Mulroney?



Des libéraux craignent même que si Jean Charest ne retrouve pas bientôt le Robert Bourassa en lui, il pourrait se diriger vers une fin à la Mulroney. Avec une popularité au plancher et impossible à remonter. Même par un successeur.

Retour à 2003

L'épisode renforce l'impression que le premier ministre, redevenu majoritaire, a décidé comme après son élection en 2003 de faire à sa tête, peu importe ce que pensent les Québécois (qui croit les sondages de toute façon?), les médias (M. Charest s'en moque) et même les militants libéraux.


M. Sabia a été rencontré puis choisi par un comité de quatre membres du conseil d'administration dont deux avaient été nommés à peine quelques jours plus tôt. Rarement aura-t-on vu un poste aussi important attribué de manière aussi expéditive et amateure.

Mascarade

Souvenir périssable de la Caisse


Des candidats intéressants, il y en avait à la pelletée pour ce job. Et ceux-ci auraient relevé le défi si tant est qu'on leur aurait donné l'occasion de faire valoir leur candidature. Mais on ne les a pas rencontrés. Pis, dans certains cas, ils n'ont même pas reçu un accusé de réception!

Oui, patron!.... Mais la loi dit que... OUI PATRON!!! C'est Charest qui a eu le dernier mot! OUI PATRON!!! Mais pourquoi se cache-t-il, lui devenu si puissant?...

La Caisse de Charest



Contrairement à l'esprit de la nouvelle loi de 2004 - loi pourtant rédigée par le présent gouvernement - ce n'est pas le conseil d'administration qui a choisi M. Sabia, mais le premier ministre. Le CA n'a fait qu'avaliser ce choix à l'issue d'un simulacre de sélection.

Du désenchantement jusqu'à la révolte

Les trois partis d'opposition ont remis en question, hier, la nomination de Michael Sabia à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).


Selon lui, les gouvernements ont pris la «mauvaise habitude» de confier la direction des grandes décisions économiques à des banquiers et à des financiers. «Il est temps de mettre fin à ce culte des affairistes dont M. Sabia, issu de Bay Street, est l'un des plus tristes exemples», a soutenu M. Khadir dans le communiqué de QS.

Michael Sabia, vraiment?



Difficile de ne pas s'étonner du choix du nouveau président et chef de la direction de la Caisse de dépôt. De toute évidence, l'homme n'a pas peur des tempêtes, aussi parfaites soient-elles. Michael Sabia arrive aux commandes des opérations d'une Caisse de dépôt naviguant en eaux troubles sans gouvernail, dans des fonctions les plus difficiles à exercer au Québec, sachant qu'il ferait l'unanimité contre lui. M. Sabia a...

Un choix qui suscite beaucoup de scepticisme

Selon lui (B. Landry), il aurait plutôt fallu choisir «quelqu'un qui aurait passé sa vie dans la culture socioéconomique québécoise, qui épouse le modèle québécois» pour diriger «la plus grande institution financière du Québec, avec toute la symbolique qu'elle représente».


Alexandre Shields - Les réactions étaient généralement mitigées hier à la suite de la nomination de Michael Sabia à titre de président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec. On se dit à la fois sceptique quant à sa capacité de faire face à la musique et étonné par la rapidité de la désignation de ce dernier comme dirigeant du «bas de laine» des Québécois. L'ancien prem...

Michael Sabia hérite du casse-tête de la Caisse

Ses priorités: la réévaluation de la gestion du risque et la révision de la stratégie de placement


La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui a semé l'émoi avec une perte de 40 milliards en 2008, a de nouveau secoué les milieux financiers hier et rompu avec l'habitude de se donner des patrons spécialisés en haute finance en offrant sa présidence ...

Vendredi 13 à la Caisse ou le «bas de laine» détricotté?

la Caisse ira jouer de plus en plus les avoirs des Québécois à l'extérieur du Québec et du Canada.


C'est vraiment vendredi 13 pour la Caisse de dépôt et placement! http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/services-f...

Les intouchables

Y a-t-il un gouvernement dans la salle? Où est passé tout ce beau discours sur l'"écoute" de la population?


Mais au-delà de la rhétorique, on sent que face à la crise, la population est fatiguée de sentir une telle absence de leadership et d'imputabilité. De fait, la nature abhorrant le vide, la société civile et ses leaders d'opinion prennent de plus en plus le relais. Ce sont eux qui ont mis fin à la saga des plaines d'Abraham et qui se sont mobilisés contre le gouvernement Harper au point où ils l'ont empêché d'avoir sa majorité. Et ce sont encore eux qui exigent des réponses sur la Caisse et montent au front contre l'arnaque des partenariats public-privé pour le CHUM.

A nous de choisir!

Les gouvernements du Mensonge ou de la Vérité? De l'Ombre ou de la Lumière?


Entre-nous, dites-moi : le croyez-vous Jean Charest, vous, quand il parle? Le sentez-vous vrai? L’imaginez-vous libre? Ce « Johnny cache-cache », qui disparaît, au besoin et au gré de ses faiseurs, le temps que nous, peuple parfois un petit peu incommodant, revenions de nos indignations et oublions les faits? Et Dieu sait que nous en revenons vite de nos indignations! Elles s'épuisent rapidement. Ou nous épuisent? Et l...

"Un vaste débat public s’impose en même temps que cette commission"

Le grand remue-méninges

À l’attentisme du gouvernement Charest, il faut répondre par un grand remue-méninges.


Pour mieux voir l’avenir, il faut bien comprendre ce qui a fait notre présent. Au mélange toxique du néo-libéralisme et de la dissolution de l’intérêt national dans la soumission aux dieux du marché, il faut opposer une révision audacieuse des façons dont nous pouvons réaliser notre plein potentiel. Et cela commence par l’effort de nous penser en dehors du cadre canadian et des moyens qu’il nous laisse. Il faut arrêter de voir l’avenir comme un appendice du budget d’Ottawa, de ses choix énergétiques, industriels, sociaux, culturels, etc.

À lire absolument

Le véritable enjeu : le démantèlement de la Caisse de dépôt

On aura beau tourner autour du pot, la question du rôle de la Caisse et de son avenir est posée et il faut y répondre clairement en montrant les enjeux tant économiques que politiques en cause.


C'est ce triple rôle de la Caisse - préserver l'indépendance d'action du gouvernement, promouvoir l'économie du Québec et être un instrument d'émancipation dans la perspective de la souveraineté du Québec - qui en fait la cible des milieux financiers et des fédéralistes. (...) Soulignons que la volonté exprimée par le gouvernement et ses alliés fédéralistes d'empêcher la Caisse de s'ingérer dans l'économie du Québec va à contre-sens du courant actuel en faveur d'une intervention musclée des gouvernements dans l'économie.

Québec

La Caisse de dépôt et de placement (CDPQ) en perspective



Texte publié dans Le Devoir du samedi 7 mars 2009 sous le titre "La Caisse de dépôt doit d'abord servir ses membres" Au cours des prochains mois, la Caisse de dépôt et de placement (CDPQ) sera l'objet de suggestions pour réviser les attentes à son égard, peut-être aussi son mode de fonctionnement. A...

Un ex-mandarin nommé président du conseil de la Caisse



Robert Tessier - Photo: Robert Mailloux, Archives La Presse ...

Une caisse ou trois?



Robert Dutrisac - Le mauvais rendement de la Caisse de dépôt ramène à l'ordre du jour des critiques incisives sur son organisation. Trop grosse, la Caisse? Sans contrepoids, ni concurrence? «Quarante milliards, c'est beaucoup d'argent pour sept millions de pauvres», a lancé cette semaine Léon Courville, qui n'en est pas à ses premiers propos cinglants. Mais pour cet ancien dirigeant de la Banque Nat...

Quel remède pour la Caisse de dépôt?

Après une perte de 40 milliards, des correctifs doivent être apportés


Robert Dutrisac - La Caisse de dépôt et placement du Québec vient d'essuyer la pire perte de son histoire, soit 40 milliards dont 10 milliards qui s'expliquent difficilement. Plusieurs voix s'élèvent pour réclamer que toute la lumière soit...

Les mêmes débats sur la Caisse



Le mandat de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP), au moment de sa création en 1965, est de faire fructifier l'actif sous gestion et de contribuer au développement économique du Québec. Elle devra faire en sorte, d'une part, que ses déposants (caisses de retraite et régimes d'assurances) obtiennent les meilleurs rendements financiers possibles et, d'autre part, que ses investissements et placements co...

Bas de laine, pécule pour spéculer ou levier de développement? - Que faire de la Caisse en temps de crise?



Les assises de la crise remontent à 2004, le gouvernement Charest, réagissant à ce qui était perçu comme de l'ingérence politique dans l'activité de la Caisse et à la mauvaise gouvernance qui en résultait, a revu et corrigé le mandat de l'institution en lui demandant une chose: rendement, rendement et rendement. Le syllogisme de l'efficience des marchés financiers adopté par Henri-Paul Rousseau reprenait une idée véh...

Caisse de dépôt: le capitaine ou le bateau?

Réplique - Comment M. Courville peut-il conclure que la Caisse de dépôt est trop grosse à partir de quelques exemples d'erreurs. Où est la rigueur dans cet exposé?


l’histoire de la Caisse est parsemée de sérieux revers que l’on a occultés. Son destin est intimement relié à la personne qui la dirige ; nous argumentons qu’une gouvernance déficiente confère au président un pouvoir disproportionné qui fut une source de désastres et d’excès disproportionnés.