Affirmation nationale

Pour une motion québécoise rejetant la suprématie de la monarchie britannique

Abolissons tout lien d'affiliation avec la Grande-Bretagne

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Tribune libre

Les sondages confirment qu'une majorité de Québécois (et même de Canadiens) rejettent l'autorité de la monarchie britannique incarnée par le nouveau roi Charles III.



  • 56% des Canadiens et 71% des Québécois estiment que ce serait le moment de remettre en question la relation du Canada avec la monarchie britannique. La proportion des Québécois pure souche qui est contre est naturellement plus élevée encore.


Source: https://leger360.com/fr/sondages/tracker-nord-americain-de-leger-16-mars-2023/




  • Une motion devrait être adoptée à cet effet, stipulant que le gouvernement québécois appuyé par sa population majoritaire francophone rejette symboliquement cette autorité conquérante n'ayant plus aucune raison d'être.


Les députés de l'Assemblée nationale du Québec peuvent faire adopter toute motion qui reflète la position de la population, et défend ses valeurs et points de vue. Cela envoie un message clair et fort qui affirme nos positions et convictions sur un sujet donné, et encore plus lorsque la motion est adoptée à la majorité, parfois même à l'unanimité, en chambre. Le Parti québécois a même réussi à faire abolir l'obligation du serment d'allégeance au roi d'Angleterre.


Référence: https://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/lexique/motion.html



La reine Victoria couronnée règne de 1837 à 1901


 


Dans ce cas-ci, cela signifierait entre autres, que le roi Charles III ne serait plus considéré comme le monarque des Québécois, comme notre roi et maître absolu, quoiqu'il nous soit imposé par la constitution. Ce serait une contestation ouverte de ce titre outrancier, une contestation de ce fait.


Cela signifiera que lors des visites officielles de tout membre de la famille royale au Québec, ils seront présentés comme tel, et non comme régnant sur nous. Ils n'auront droit qu'aux égards habituels réservés aux dignitaires étrangers, mais sans plus, sans aucune reconnaissance de leur suprématie sur nous.



Le roi Édouard VII couronné règne de 1901 à 1910


 



  • De plus, la motion affirmera que le Québec veut se désister du Commonwealth, vestige du colonialisme humiliant pour nous.


Soyons assurés qu'une telle motion ne sera pas reconnue par le gouvernement fédéral qui invoquera notre obligation à se conformer à la constitution. Mais elle servira à afficher haut et fort nos couleurs québécoises, et d'autant plus que cela confirme notre différence d'avec le reste du Canada. Il est toujours bon d'affirmer notre spécificité, notre différence irréconciliable avec la vision canadienne des choses.



Le roi George V couronné règne de 1910 à 1936


 


Le temps est enfin venu: abolissons tout lien d'affiliation avec la Grande-Bretagne, tout rappel de notre sujétion à un pays étranger.


Chaque geste que nous poserons en ce sens est un pas dans la bonne direction. Cette motion en est un de plus.



  • Un autre geste utile dans le genre consisterait à retirer tous les monuments, noms de rue et d'édifices, cadres avec photo de sa majesté dans les bâtiments fédéraux comme Postes canada, consacrés aux représentants de la perfide Albion. Toute trace du conquérant qui nous a asservi durant des siècles doit disparaître à jamais.



Le roi George VI couronné règne de 1936 à 1952


 



  • Encore un autre geste émancipateur consisterait à abolir le poste de lieutenant-gouverneur du Québec, qui est le représentant désigné du maître anglais. Quel douloureux et ridicule anachronisme.

  • Et il va sans dire que la couronne royale et les armoiries britanniques doivent disparaître de l'Assemblée nationale du Québec où elles trônent ostentatoirement.


En adoptant de telles motions, le message sera clair, cela reviendra à dire: "nous savons que nous sommes encore prisonniers du carcan constitutionnel qui nous soumet à la monarchie britannique, mais nous le rejetons et ferons tout en notre pouvoir pour s'en affranchir". Les esprits ont déjà fait majoritairement cette opération mentale de séparation du joug britannique, il serait logique que les changements requis aux lois suivent.


La reine Élizabeth II couronnée règne de 1952 à 2022


On peut s'attendre à une réaction négative du gouvernement fédéral centralisateur de Justin Trudeau avec sa dictature des juges, et des Canadiens-anglais. Mais une telle réaction est paradoxalement à souhaiter. Pour les Québécois authentiques, cela deviendra une preuve de plus que la fédération canadienne est toujours à notre désavantage et que la seule porte de sortie valable et nécessaire demeure l'indépendance du Québec.


Le roi Charles III couronné dont le règne a commencé en 2023


Charles III, né le 14 novembre 1948 au palais de Buckingham, est le roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ainsi que de quatorze autres États souverains, appelés royaumes du Commonwealth, et de leurs territoires et dépendances, depuis le 8 septembre 2022.


Ce n'est pas le roi Charles III qui doit être considéré comme notre souverain, mais plutôt le peuple du Québec qui deviendra lui-même souverain un de ces jours prochains, et finalement maître chez soi.



Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet.


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Réjean Labrie879 articles

  • 1 529 951

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 875 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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8 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    11 février 2024

    Qui l'eût cru? Après l'abolition réussie du serment au roi d'Angleterre au Québec, les choses commencent à brasser dans le même sens à Ottawa la fédéraliste et humble sujette de sa Majesté le roi Charles III.


    Après l’Assemblée nationale du Québec, le serment au roi pourrait-il devenir optionnel à la Chambre des communes canadienne aussi? Le ministre fédéral François-Philippe Champagne est le seul à appuyer ouvertement la démarche en ce sens d’un collègue libéral.


    «Je pense que l’idée de donner le choix aux gens, c’est une bonne idée», a candidement déclaré le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, mardi matin.


    Après le Bloc Québécois l’année dernière, le député libéral acadien René Arseneault s’est saisi de la question et a accouché d’un projet de loi pour rendre le serment au roi optionnel.


    Le serment qu’il propose aux députés qui entrent en fonction pourrait être: «Moi, A. B., je jure que j’exercerai mes fonctions dans l’intérêt supérieur du Canada et dans le respect de sa Constitution.» 


    «L’idée de donner le choix, c’est intéressant. Pourquoi pas?» a réitéré M. Champagne, pressé par les journalistes sur la question.


    Source: Fini, le serment obligatoire au roi à Ottawa? «Une bonne idée», dit Champagne


    Chez nous au Québec, la prochaine étape logique demeure une motion québécoise rejetant la suprématie de la monarchie britannique.


    Abolissons définitivement tout lien d'affiliation avec la Grande-Bretagne.


    Histoire : Les drapeaux du Québec


    Vive le Québec libre!


  • Réjean Labrie Répondre

    30 juin 2023

    Un sondage mené en juin 2023 confirme les arguments de mon article:


    Selon une majorité absolue de Québécois,

    dont une majorité relative de non-francophones,

    LE POUVOIR SOUVERAIN AU QUÉBEC DEVRAIT ÉCHOIR AU PEUPLE,

    ET NON AU ROI.



    « Les répondants ne font pas barrage à l’idée de république, en particulier à celle d’une république du Québec qui remplace la monarchie actuelle ou à l’adoption d’une constitution du Québec à teneur républicaine, bien au contraire. Cependant, plutôt neuve et inusitée dans le débat public, l’idée de république n’a pas fait encore le plein de ses appuis, qui pourraient croître, si d’aventure l’on se mettait à mieux l’expliquer et à l’illustrer […]. En somme, c’est une belle inconnue qui a du potentiel. » – Marc Chevrier, professeur de science politique.



    Dans la foulée de l’abolition du serment royal à l’Assemblée nationale, et devant l’essor de nouveaux mouvements républicains à travers le Commonwealth, l’IRAI dévoile aujourd’hui un sondage sans précédent sur l’adhésion du public québécois à l’idée de « république ». Réalisée par la firme Léger et analysée par le professeur Marc Chevrier de l’Université du Québec à Montréal, cette enquête a été menée du 16 au 19 juin auprès de 1 003 personnes. Les résultats dénotent, d’une part, une volonté claire chez les Québécois et Québécoises d’en finir avec la monarchie canadienne et ses symboles, et d’autre part, une appétence significative pour que le Québec se constitue en une république.


    Ainsi, 65% des personnes sondées se montrent favorables à ce que le pouvoir souverain au Québec, qui ressortit à la Couronne, soit détenu par le peuple québécois (74% chez les francophones). Fait notable, cette opinion est partagée par une majorité relative de non-francophones (41% pour, 32% contre, 27% d’indécis). De même, l’idée qu’on supprime le budget consenti au lieutenant-gouverneur, qui recueille 71% de réponses positives dans l’ensemble (79% chez les francophones), emporte la faveur de 47 % des non-francophones, contre 28%. Par ailleurs, 53% des répondants et répondantes pensent que le lieutenant-gouverneur devrait être remplacé par un président élu par la population.


    Quant à la perspective que le Québec devienne une république en remplacement de la monarchie constitutionnelle actuelle, 45 % des membres du panel se disent d’accord, 33% étant en défaveur, avec 22% d’indécis. Chez les francophones, le niveau d’appui à cette proposition s’élève à 54%, contre seulement 24%. En outre, 48% des répondants et répondantes se montrent sympathiques à l’idée que le Québec se dote d’une constitution fondée sur les principes d’une république, contre 31%. Cette mesure suscite l’adhésion d’une majorité absolue de francophones, avec 56%.


    D’autres questions visaient à sonder le sentiment général de la population vis-à-vis de certains symboles :



    • abolition du serment au roi pour les députés (67%) • abolition du serment au roi pour les nouveaux Québécois (64%)

    • retrait des symboles royaux dans les armoiries du Québec (58%) • adoption d’un hymne national du Québec (50% pour, 35% contre)

    • adoption du drapeau des Patriotes comme emblème officiel, en plus du fleurdelysé (36% pour, 32% contre, 32% d’indécis).


    Enfin, signe que le public québécois se montre ouvert à en savoir davantage sur les tenants et aboutissants du républicanisme, une majorité relative importante de 48% contre 24% souhaite que l’on réserve une plus grande place aux défenseurs de cette idée dans l’enseignement de l’histoire nationale.


    Pour le président de l’IRAI, le professeur Daniel Turp,



    « Cette enquête apporte un éclairage nouveau sur la question de l’avenir politique et constitutionnel du Québec qui, jusqu’ici, s’est surtout posée sous l’angle de la souveraineté de l’État – de la Couronne du Canada et du Québec. Or, dans une perspective républicaine, c’est le peuple qui jouit du pouvoir souverain et constituant, et non le roi ou ses « conseillers » parlementaires. Voilà une idée qui, de toute évidence, séduit les Québécois et les Québécoises qui, en raison de la nature monarchique de notre système politique, n’ont jamais pu définir en toute liberté les paramètres fondamentaux de leur contrat social. »



    Source: Sondage


  • Réjean Labrie Répondre

    16 juin 2023

    Un autre grand geste d'affirmation nationale qui est à notre portée:


    Exiger que le Canada soit renommé le Canada-Québec, par respect pour les 2 nations majoritaires qui forment le pays.



    On part du même principe que l’appellation Terre-Neuve-et-Labrador, accentuée pour souligner les 2 entités réunies. Outre-Atlantique, il existe toujours le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. C’est une appellation qui a toujours cours.



    Nous devons nous affirmer et insister pour être reconnus à travers ce qui deviendra le nouveau nom officiel du pays : le Canada-Québec, ou encore le Canada-et-Québec.



    Cela s’apparenterait au cas de la Bosnie-Herzégovine . Bien qu'en français on dise couramment « Bosnie-Herzégovine », la traduction littérale du bosnien Bosna i Hercegovina est « Bosnie-et-Herzégovine » (avec un « et » que l'on retrouve dans la plupart des autres langues). Le pays unit ainsi deux régions historiques, sans rapport avec les entités autonomes actuelles, et n'est pas réductible à une Bosnie à laquelle on accolerait un adjectif. On obéirait alors au même principe d’attribution en renommant le pays Canada-Québec ou Canada-et-Québec, pour reconnaître l’importance et l’égalité des 2 peuples fondateurs historiques.



    Lisez la suite en cliquant ici: Exiger que le Canada soit renommé le Canada-Québec


  • Réjean Labrie Répondre

    16 juin 2023

    Un autre geste rassembleur qui pourrait être posé par nous tous:


    Pour une cérémonie citoyenne annuelle et publique du serment de loyauté à la nation québécoise


    Par affirmation de notre identité collective.



    Cela ne serait-il pas beau et bien de mettre sur pied une cérémonie citoyenne annuelle et publique qui permettrait à chacun de prêter serment de loyauté à la nation québécoise, et qui s’adresserait à l’ensemble de la population?


    Cette célébration solennelle serait une invitation à se regrouper tous ensemble pour prononcer à voix haute le serment adapté aux citoyens.



    Cela pourrait ressembler à ceci :


    « Je, (nom du citoyen), déclare sous serment que je serai loyal envers le peuple du Québec et que j'exercerai mes devoirs de citoyen avec honnêteté et justice dans le respect de la constitution du Québec ».



    Pour la suite du texte, cliquez ici: Pour une cérémonie citoyenne annuelle et publique du serment de loyauté à la nation québécoise



  • Réjean Labrie Répondre

    16 juin 2023

    Dans le même ordre d'idées émancipatrices, il y aurait ceci:


    UN COUP D'ÉCLAT NATIONALISTE DE LA PART TOUS LES PARTIS


    Qu’on permette aux autres députés de renier leur serment au roi pour le remplacer par le serment à la nation québécoise comme l'a fait le PQ



    À lire ici: Qu’on permette aux autres députés de renier leur serment au roi



  • Réjean Labrie Répondre

    6 mai 2023

    Le sondage Abacus Data encore plus récent révèle que le rejet de la monarchie s'accentue.


    2 Canadiens sur 3 la rejette maintenant (64%).


    Au Québec, c'est encore mieux. 82% des gens, 4 sur 5, voteraient pour éliminer la monarchie au Canada.


    Que notre gouvernement profite de cet appui pour rompre tous les liens de sujétion à la Grande-Bretagne.


    Contactez votre député.


    Commençons par nous libérer de la Grande-Bretagne d'abord, puis du Canada ensuite.



    Nous sommes sur le chemin de la liberté.



  • Réjean Labrie Répondre

    6 mai 2023

    Conformément à mon habitude, j'ai fait parvenir cet article à une sélection de journalistes et partis politiques, dont Québec solidaire.


    Quelques jour après sa publication, M. Sol Zanetti a fait adopter une motion qui va dans le même sens que mon article, en reprenant 2 des éléments suggérés.



    M. Zanetti écrit sur sa page Facebook: Le jeudi 4 mai 2023, deux jours avant le couronnement du nouveau roi de l’EMPIRE sous-galactique, les sénateurs et sénatrices du Québec ont voté à l’unanimité une motion affirmant leur insoumission.


    Source: pour lire le texte de la motion au complet tel qu'adoptée, cliquez ici: Insoumission   et descendez jusqu'au jeudi 4 mai 2023.


    On ne saura jamais si mon article a eu un quelconque effet incitatif pour déclencher cette motion, mais ça fait quand même un petit velours de le croire!


  • Luc Archambault Répondre

    5 mai 2023


    Ce n'est pas le roi Charles III qui doit être considéré comme notre souverain, mais plutôt le peuple du Québec qui deviendra lui-même souverain un de ces jours prochains, et finalement maître chez soi.



    Le Souverain c'est Le Peuple


    En tout respect, Le Peuple Souverain du Québec EST Souverain. Il l'est par définition démocratique. Il n'a pas vocation a devenir Souverain, il l'EST déjà ! Et, c'est parce que Le Peuple EST Souverain, qu'il a droit démocratique de fonder l'État qu'il désire fonde selon son bon plaisir Souverain et pas celui d'un autre que lui. Quand Le Peuple fonde un État, il le fait parce qu'il EST Souverain.


    Ce n'est pas l'État qui fonde Le Peuple Souverain. C'est l'exacte contraire. C'est Le Peuple qui FONDE l'État Souverain du Peuple. Le Peuple a pouvoir de fonder tel État Souverain, parce qu'il EST le seul habilité à le faire et il le fait parce qu'il EST Souverain ; à défaut, il ne pourrait pas fonder un État Souverain.


    Le Peuple Souverain fonde l'État Souverain qui est le sien quand, et seulement quand il approuve les Actes constituants de l'État qui s'applique à son territoire national, et jamais aussi directement et clairement que par plébiscite ( référendum ayant force de loi ), comme en Australie depuis 1901, en Norvège depuis 1905, en Islande depuis 1918, au Chili depuis 1925, en Irlande depuis 1937, en France depuis 1946 et ensuite dans mains pays issue de le démentèlement de l'Empire français en Afrique... etc.. et comme tout dernièrement sous Assemblée constituante en Tunisie en 2011 et sous référendum à Cuba en 2019. Liste sommaire des États diposant d'Actes constituants validé par Le Peuple jamais aussi directement et clairement que par référendum.


    Ce qui n'est pas Souverain c'est l'État du Québec, qui n'a de valeur juridique que de par les Actes constituants ILLÉGITIMES du Royaume de la Couronne usurpatrice AUTOCRATE canado-brit créée unilatéralement de toutes pièces absentes en 1982.


    NOUS sommes Le Peuple Souverain du Québec


    Au Royaume-Uni, Le Souverain du Royaume-Uni, est l'incarnation personnelle et charnelle de la Souveraineté des peuples du Royaume-Uni. Du moins tant et aussi longtemps que Le Peuple y consent. Il n'y consent pas ni en Irlande du Nord, ni en Écosse.


    Au Québec, Le Souverain de la Couronne canado-brit ne saurait prétendre INCARNER la Souveraineté du Peupel puisqu'il n'a jamais obtenu le clair OUI du Peuple comme l'exige la loi dite de la Clarté canadian.


    Un motion de l'ANQ | Assemblée nationale du Québec pourrait l'affirmer.



    Le Souverain de la Couronne canado-brit n'est pas la charnelle et personnelle incarnation de la Souveraineté du Peuple Souverain du Québec. Il ne saurait prétendre l'être ni être Souverain des Québécois,es.


    Il n'est Souverain de rien au Canada qui ne soit démocratiquement validé par Le Peuple puisque JAMAIS les Actes constituants des États qui se sont succédés sans rupture ici depuis la Conquête n'ont été VALIDÉS par Les Peuples du Canada, à savoir, les Peuples des Premières nations, Le Peuple Souverain du Québec, Le Peuple Souverain d'Acadie, et Le Peuple Souverain d'origine neufrancienne vivant partout ailleurs au Canada, et Le Peuple Souverain canadian.



    Aucun de ces Peuples Souverains n'a eu l'occasion de dire OUI aux Actes constituants ILLÉGITIMES du Royaume de la Couronne usurpatrice canado-brit. Ce qui fait de cette Couronne ILLÉGITIME celle d'un ÉTAT voyou autocrate sans aucune validité démocratique. Ce qu'a rejeté unanimement la députation du Québec siégeant à l'ANQ | Assemblée nationale du Québec en 1982.


    Et comme le disait Robert Bourassa dans un célèbre discours prononcé â l'ANQ le 22 juin 1990


    « M. le Président, le Canada anglais doit

    comprendre d’une façon très claire que,

    quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le

    Québec
    est, aujourd’hui et pour toujours,

    une société distincte, libre et capable d’assumer

    son destin et son développement
    . »


    Source : Assemblée nationale du Québec, Journal des

    débats, 22 juin 1990, p. 4134.


    Cela inclut le fait que Le Peuple Souverain du Québec est libre et capable de dire OUI ou NON aux Actes constituants qui s'IMPOSENT sans son clair OUI à son territoire national du Québec et sans rupture depuis la Conquête d'une partie de la Nouvelle-France de l'Acadie partitionnée en 1713.



    Mais une telle motion est superfaitatoire... Ce qu'il faut, c'est un élire un gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale MAJORITAIRE qui expédie les affaires courantes cependant que l'ANQ | Assemblée nationale du Québec adopte 2 Actes constituants primordiaux de manière à mettre Le Peuple au pouvoir au SOMMET de l'État qui s'applique à SON territoire national du Québec. Pour l'heure, c'est l'État de clair déni démocratique canadian qui s'applique illégitimement.



    Je prétends qu'il faut, toutes choses égales par ailleurs, imiter de Gaulle qui a refusé en juin 1940 de participer à la collaboration et ce, pour respecter la DÉMOCRATIE et donc aussi, la Souveraineté constituante et politique du Peuple, et ce, contre le fascisme autocrate de l'envahisseur/occupant et contre l'État d'exception auto-proclamé de clair déni démocratique AUTOCRATE collabo de PÉTAIN/Laval. Il faut donc refuser de gouverner Le Peuple en vertu d'une loi constituante canadian autoproclamée qui n'a jamais obtenu le clair et libre OUI des Québécois,es comme l'exige sa propre loi dite de la Clarté.


    RENVERSER le fardeau de la preuve


    On refuse de gouverner Le Peuple même en formant un gouvernement quand on forme une gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale qui ne fait qu'expédier les affaires courantes cependant qu'il convoque l'ANQ | Assemblée nationale du Québec afin d'y déposer deux projets de Loi CONSTITUANTS qui changent la donne puisqu'ils respectent pour une fois la Souveraineté constituante et politique du Peuple en lui donnant l'occasion de se prononcer sous plébiscite ( référendum ayant force de loi ), non seulement sur l'État abstrait à venir, perpétuellement à venir, mais aussi et surtout sur l'État concret illégitime de l'usurpatrice Couronne du Royaume canado-brit créé de toutes pièces absentes en 1982 pour le Proclamer INVALIDE au Québec, ce qui le fait s'effondrer au Québec, en soi et à la face du Monde libre. Ce qui change tout quant à la règle de l'ingérence dans les affaires internes d'un État. Il n'y a pas une telle chose que l'ingérence dans les affaires internes d'un État quand Le Peuple se prononce démocratiquement sous la supervision de pays tiers et de l'ONU contre le fait qu'un État quel qu'il soit s'IMPOSE sur SON territoire national.



    Dès lors que l'ANQ adopte ses deux Actes constituants devant prendre effet dès après l'obtention d'un clair double OUI du Peuple ( 50%+1 voix ). L'État du Canada n'a plus droit démocratique de s'IMPOSER au Québec et s'applique la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec. Primordiale dans le sens d'Acte premier, mais aussi dans le sens de ce qui est essentiel pour fonctionner et être viable le temps que Le Peuple dispose de ce qui aura été hérité de 310 d'occupation de la Nouvelle-France partitionnée en Acadie par la Couronne autocrate britannique aujourd'hui et sans-rupture canado-brit, et ce, lors d'un large processus constituant populaire afin de rédiger démocratiquement les Actes constituants de la Première République du Peuple Souverain du Québec devant obtenir le clair OUI démocratique plébiscitaire du Peuple non sans comporter une clause de désuétude et d'invalidité après 75 ans et exigeant la tenue d'une nouvelle réécriture populaire après 60 ans, et ce, afin que les nouvelles générations soient parties prenantes de la démocratie constituante de l'État qui est aussi le leur.



    Cf : mon oeuvre d'art public commandée par le maire Jean-Paul L'Allier et réalisée en 2000 pour honorer l'Institut canadien qui a défendu la culture et les droits du Peuple Souverain du Québec à majorité d'origine neufrancienne et intitulée NOUS SOMMMES UN PEUPLE, parvis de ce qui est aujourd'hui La Maison de la littérature, rue St-Stanislas dans le Vieux-Québec.


    Bas-relief sur le mur de pierre su parvis | 5 plaques de bronze gravées | 2 sculptures de bronze