Les sondages confirment qu'une majorité de Québécois (et même de Canadiens) rejettent l'autorité de la monarchie britannique incarnée par le nouveau roi Charles III.
- 56% des Canadiens et 71% des Québécois estiment que ce serait le moment de remettre en question la relation du Canada avec la monarchie britannique. La proportion des Québécois pure souche qui est contre est naturellement plus élevée encore.
Source: https://leger360.com/fr/sondages/tracker-nord-americain-de-leger-16-mars-2023/
- Une motion devrait être adoptée à cet effet, stipulant que le gouvernement québécois appuyé par sa population majoritaire francophone rejette symboliquement cette autorité conquérante n'ayant plus aucune raison d'être.
Les députés de l'Assemblée nationale du Québec peuvent faire adopter toute motion qui reflète la position de la population, et défend ses valeurs et points de vue. Cela envoie un message clair et fort qui affirme nos positions et convictions sur un sujet donné, et encore plus lorsque la motion est adoptée à la majorité, parfois même à l'unanimité, en chambre. Le Parti québécois a même réussi à faire abolir l'obligation du serment d'allégeance au roi d'Angleterre.
Référence: https://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/lexique/motion.html
La reine Victoria couronnée règne de 1837 à 1901
Dans ce cas-ci, cela signifierait entre autres, que le roi Charles III ne serait plus considéré comme le monarque des Québécois, comme notre roi et maître absolu, quoiqu'il nous soit imposé par la constitution. Ce serait une contestation ouverte de ce titre outrancier, une contestation de ce fait.
Cela signifiera que lors des visites officielles de tout membre de la famille royale au Québec, ils seront présentés comme tel, et non comme régnant sur nous. Ils n'auront droit qu'aux égards habituels réservés aux dignitaires étrangers, mais sans plus, sans aucune reconnaissance de leur suprématie sur nous.
Le roi Édouard VII couronné règne de 1901 à 1910
- De plus, la motion affirmera que le Québec veut se désister du Commonwealth, vestige du colonialisme humiliant pour nous.
Soyons assurés qu'une telle motion ne sera pas reconnue par le gouvernement fédéral qui invoquera notre obligation à se conformer à la constitution. Mais elle servira à afficher haut et fort nos couleurs québécoises, et d'autant plus que cela confirme notre différence d'avec le reste du Canada. Il est toujours bon d'affirmer notre spécificité, notre différence irréconciliable avec la vision canadienne des choses.
Le roi George V couronné règne de 1910 à 1936
Le temps est enfin venu: abolissons tout lien d'affiliation avec la Grande-Bretagne, tout rappel de notre sujétion à un pays étranger.
Chaque geste que nous poserons en ce sens est un pas dans la bonne direction. Cette motion en est un de plus.
- Un autre geste utile dans le genre consisterait à retirer tous les monuments, noms de rue et d'édifices, cadres avec photo de sa majesté dans les bâtiments fédéraux comme Postes canada, consacrés aux représentants de la perfide Albion. Toute trace du conquérant qui nous a asservi durant des siècles doit disparaître à jamais.
Le roi George VI couronné règne de 1936 à 1952
- Encore un autre geste émancipateur consisterait à abolir le poste de lieutenant-gouverneur du Québec, qui est le représentant désigné du maître anglais. Quel douloureux et ridicule anachronisme.
- Et il va sans dire que la couronne royale et les armoiries britanniques doivent disparaître de l'Assemblée nationale du Québec où elles trônent ostentatoirement.
En adoptant de telles motions, le message sera clair, cela reviendra à dire: "nous savons que nous sommes encore prisonniers du carcan constitutionnel qui nous soumet à la monarchie britannique, mais nous le rejetons et ferons tout en notre pouvoir pour s'en affranchir". Les esprits ont déjà fait majoritairement cette opération mentale de séparation du joug britannique, il serait logique que les changements requis aux lois suivent.
La reine Élizabeth II couronnée règne de 1952 à 2022
On peut s'attendre à une réaction négative du gouvernement fédéral centralisateur de Justin Trudeau avec sa dictature des juges, et des Canadiens-anglais. Mais une telle réaction est paradoxalement à souhaiter. Pour les Québécois authentiques, cela deviendra une preuve de plus que la fédération canadienne est toujours à notre désavantage et que la seule porte de sortie valable et nécessaire demeure l'indépendance du Québec.
Le roi Charles III couronné dont le règne a commencé en 2023
Charles III, né le 14 novembre 1948 au palais de Buckingham, est le roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ainsi que de quatorze autres États souverains, appelés royaumes du Commonwealth, et de leurs territoires et dépendances, depuis le 8 septembre 2022.
Ce n'est pas le roi Charles III qui doit être considéré comme notre souverain, mais plutôt le peuple du Québec qui deviendra lui-même souverain un de ces jours prochains, et finalement maître chez soi.
Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet.
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3 commentaires
Réjean Labrie Répondre
6 mai 2023Le sondage Abacus Data encore plus récent révèle que le rejet de la monarchie s'accentue.
2 Canadiens sur 3 la rejette maintenant (64%).
Au Québec, c'est encore mieux. 82% des gens, 4 sur 5, voteraient pour éliminer la monarchie au Canada.
Que notre gouvernement profite de cet appui pour rompre tous les liens de sujétion à la Grande-Bretagne.
Contactez votre député.
Commençons par nous libérer de la Grande-Bretagne d'abord, puis du Canada ensuite.
Nous sommes sur le chemin de la liberté.
Réjean Labrie Répondre
6 mai 2023Fidèle à mon habitude, j'ai fait parvenir cet article à une sélection de journalistes et partis politiques, dont Québec solidaire.
Quelques jour après sa publication, M. Sol Zanetti a fait adopter une motion qui va dans le même sens que mon article, en reprenant 2 des éléments suggérés.
M. Zanetti écrit sur sa page Facebook: Le jeudi 4 mai 2023, deux jours avant le couronnement du nouveau roi de l’EMPIRE sous-galactique, les sénateurs et sénatrices du Québec ont voté à l’unanimité une motion affirmant leur insoumission.
Source: pour lire le texte de la motion au complet tel qu'adoptée, cliquez ici: Insoumission
On ne saura jamais si mon article a eu un quelconque effet incitatif pour déclencher cette motion, mais ça fait quand même un petit velours de le croire!
Luc Archambault Répondre
5 mai 2023Le Souverain c'est Le Peuple
En tout respect, Le Peuple Souverain du Québec EST Souverain. Il l'est par définition démocratique. Il n'a pas vocation a devenir Souverain, il l'EST déjà ! Et, c'est parce que Le Peuple EST Souverain, qu'il a droit démocratique de fonder l'État qu'il désire fonde selon son bon plaisir Souverain et pas celui d'un autre que lui. Quand Le Peuple fonde un État, il le fait parce qu'il EST Souverain.
Ce n'est pas l'État qui fonde Le Peuple Souverain. C'est l'exacte contraire. C'est Le Peuple qui FONDE l'État Souverain du Peuple. Le Peuple a pouvoir de fonder tel État Souverain, parce qu'il EST le seul habilité à le faire et il le fait parce qu'il EST Souverain ; à défaut, il ne pourrait pas fonder un État Souverain.
Le Peuple Souverain fonde l'État Souverain qui est le sien quand, et seulement quand il approuve les Actes constituants de l'État qui s'applique à son territoire national, et jamais aussi directement et clairement que par plébiscite ( référendum ayant force de loi ), comme en Australie depuis 1901, en Norvège depuis 1905, en Islande depuis 1918, au Chili depuis 1925, en Irlande depuis 1937, en France depuis 1946 et ensuite dans mains pays issue de le démentèlement de l'Empire français en Afrique... etc.. et comme tout dernièrement sous Assemblée constituante en Tunisie en 2011 et sous référendum à Cuba en 2019. Liste sommaire des États diposant d'Actes constituants validé par Le Peuple jamais aussi directement et clairement que par référendum.
Ce qui n'est pas Souverain c'est l'État du Québec, qui n'a de valeur juridique que de par les Actes constituants ILLÉGITIMES du Royaume de la Couronne usurpatrice AUTOCRATE canado-brit créée unilatéralement de toutes pièces absentes en 1982.
NOUS sommes Le Peuple Souverain du Québec
Au Royaume-Uni, Le Souverain du Royaume-Uni, est l'incarnation personnelle et charnelle de la Souveraineté des peuples du Royaume-Uni. Du moins tant et aussi longtemps que Le Peuple y consent. Il n'y consent pas ni en Irlande du Nord, ni en Écosse.
Au Québec, Le Souverain de la Couronne canado-brit ne saurait prétendre INCARNER la Souveraineté du Peupel puisqu'il n'a jamais obtenu le clair OUI du Peuple comme l'exige la loi dite de la Clarté canadian.
Un motion de l'ANQ | Assemblée nationale du Québec pourrait l'affirmer.
Mais une telle motion est superfaitatoire... Ce qu'il faut, c'est un élire un gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale MAJORITAIRE qui expédie les affaires courantes cependant que l'ANQ | Assemblée nationale du Québec adopte 2 Actes constituants primordiaux de manière à mettre Le Peuple au pouvoir au SOMMET de l'État qui s'applique à SON territoire national du Québec. Pour l'heure, c'est l'État de clair déni démocratique canadian qui s'applique illégitimement.
Je prétends qu'il faut, toutes choses égales par ailleurs, imiter de Gaulle qui a refusé en juin 1940 de participer à la collaboration et ce, pour respecter la DÉMOCRATIE et donc aussi, la Souveraineté constituante et politique du Peuple, et ce, contre le fascisme autocrate de l'envahisseur/occupant et contre l'État d'exception auto-proclamé de clair déni démocratique AUTOCRATE collabo de PÉTAIN/Laval. Il faut donc refuser de gouverner Le Peuple en vertu d'une loi constituante canadian autoproclamée qui n'a jamais obtenu le clair et libre OUI des Québécois,es comme l'exige sa propre loi dite de la Clarté.
RENVERSER le fardeau de la preuve
On refuse de gouverner Le Peuple même en formant un gouvernement quand on forme une gouvernement de LIBÉRATION démocratique nationale qui ne fait qu'expédier les affaires courantes cependant qu'il convoque l'ANQ | Assemblée nationale du Québec afin d'y déposer deux projets de Loi CONSTITUANTS qui changent la donne puisqu'ils respectent pour une fois la Souveraineté constituante et politique du Peuple en lui donnant l'occasion de se prononcer sous plébiscite ( référendum ayant force de loi ), non seulement sur l'État abstrait à venir, perpétuellement à venir, mais aussi et surtout sur l'État concret illégitime de l'usurpatrice Couronne du Royaume canado-brit créé de toutes pièces absentes en 1982 pour le Proclamer INVALIDE au Québec, ce qui le fait s'effondrer au Québec, en soi et à la face du Monde libre. Ce qui change tout quant à la règle de l'ingérence dans les affaires internes d'un État. Il n'y a pas une telle chose que l'ingérence dans les affaires internes d'un État quand Le Peuple se prononce démocratiquement sous la supervision de pays tiers et de l'ONU contre le fait qu'un État quel qu'il soit s'IMPOSE sur SON territoire national.
Dès lors que l'ANQ adopte ses deux Actes constituants devant prendre effet dès après l'obtention d'un clair double OUI du Peuple ( 50%+1 voix ). L'État du Canada n'a plus droit démocratique de s'IMPOSER au Québec et s'applique la Constitution primordiale de la République démocratique du Peuple Souverain du Québec. Primordiale dans le sens d'Acte premier, mais aussi dans le sens de ce qui est essentiel pour fonctionner et être viable le temps que Le Peuple dispose de ce qui aura été hérité de 310 d'occupation de la Nouvelle-France partitionnée en Acadie par la Couronne autocrate britannique aujourd'hui et sans-rupture canado-brit, et ce, lors d'un large processus constituant populaire afin de rédiger démocratiquement les Actes constituants de la Première République du Peuple Souverain du Québec devant obtenir le clair OUI démocratique plébiscitaire du Peuple non sans comporter une clause de désuétude et d'invalidité après 75 ans et exigeant la tenue d'une nouvelle réécriture populaire après 60 ans, et ce, afin que les nouvelles générations soient parties prenantes de la démocratie constituante de l'État qui est aussi le leur.
Cf : mon oeuvre d'art public commandée par le maire Jean-Paul L'Allier et réalisée en 2000 pour honorer l'Institut canadien qui a défendu la culture et les droits du Peuple Souverain du Québec à majorité d'origine neufrancienne et intitulée NOUS SOMMMES UN PEUPLE, parvis de ce qui est aujourd'hui La Maison de la littérature, rue St-Stanislas dans le Vieux-Québec.
Bas-relief sur le mur de pierre su parvis | 5 plaques de bronze gravées | 2 sculptures de bronze
