Le gouvernement se félicite de ses nouveaux programmes de francisation des immigrants, comme si la partie était gagnée.
Mais il ne faut pas se faire des accroires avec ça. Tout cela n’est que temporaire. Une épée de Damoclès continue de nous pendre au-dessus de la tête.
Car faute d’attachement viscéral à la langue comme c'est le cas pour nous, il est évident que dès que les immigrés allophones seront majoritaires de connivence avec les anglos, ils vireront à l’anglais du jour au lendemain sans hésitation et sans regrets. Ne nous faisons pas la moindre illusion là-dessus.
En effet, dès qu’ils auront atteint le point de bascule des 50%, ils pourront tout se permettre.
Ils posséderont alors la majorité qui leur permettra d'effectuer le renversement vers l'anglais sans même nous demander de permission et se dépêcheront de faire changer la législation à leur avantage. Bye, bye, la loi 96.
Soyons honnêtes: la plupart des immigrants ne veulent pas devenir des Québécois, mais bien des Canadiens. Ils ne sont pas de notre bord en partant. Ils sont venus rejoindre le monde anglo-saxon nord-américain, pas une petite bourgade dans un coin perdu comme le Québec. Ils veulent parler la langue des Canadiens, et non la langue des Québécois.
On peut d'ores et déjà détecter les premiers signes qui démontrent comment peut se manifester ce renversement du français à Montréal, une métropole décidément de plus en plus déquébécisée:
- N’importe qui (et pas seulement le PDG d'Air Canada) peut y vivre sans jamais avoir à prononcer un seul mot de français
- On va vous aborder directement en anglais comme si cela allait de soi
- On s'attend à ce que vous leur répondiez en anglais (speak white). Pour eux, le français, c'est le créole des indigènes lorsqu'ils se parlent entre eux.
- On vous demande d'utiliser l'anglais en prétextant qu'on ne maîtrise pas encore suffisamment la langue française si difficile, et que ce n'est qu'une simple question de politesse à leur égard
- On se montre offusqué si vous refusez de répondre en anglais ou demandez qu'on vous parle en français (c'est vous qui n'êtes pas correct!)
- On sent que certains secteurs appartiennent aux anglos et que d'y entendre parler français déplaira, fera tourner les têtes, ou pire encore
C'est une erreur de dire: il suffit de remplir le pays d'étrangers qu'on forcera à parler français à contrecœur et le tour sera joué. C'est un leurre qui fait bien l'affaire des décideurs pour calmer l'inquiétude justifiée et réelle de la population témoin au quotidien du déclin de la préséance de leur langue. On veut donner l'impression qu'on y voit, qu'on fait quelque chose, mais dans les faits ça ne donnera rien. Tout cela n'est qu'apparence trompeuse, de la poudre jetée aux yeux.
On a pu lire récemment qu'il y une tendance chez l'immigré allophone à parler 3 langues. On peut deviner celle qui prendra le bord à la première occasion... Cela prouve que l'anglais demeure leur priorité et qu'ils s'y préparent. Le français n'est là qu'en attendant de pouvoir s'en débarrasser.
C'est un fait que dans les cours d'école de Montréal remplies d'allophones, c'est l'anglais qu'on y entend.
Si on ne doit compter que sur la bonne volonté d'étrangers indifférents à notre sort pour sauvegarder le français, la partie est perdue d'avance. Le basculement vers l'anglais se fera tôt ou tard lorsqu'ils seront en position de force pour le faire.
Les programmes de francisation sont certes une nécessité absolue, mais ne sont aucunement garants de la pérennité du français à long terme. Ce n'est que du rapiéçage de bas de laine. Pour y arriver, il faudra toujours qu'il y ait une majorité de Québécois natifs pour maintenir la langue vivante et active, et qu'elle demeure la langue de communication prioritaire à tous les niveaux.
Plusieurs mesures viendront renverser la tendance anglicisante.
- Les taux d'immigration doivent être surveillés et plafonnés dans le but de s'assurer que les immigrés ne deviennent jamais majoritaires, ce qui leur permettrait de procéder au renversement tant désiré à notre détriment.
- De plus, il faut limiter le nombre d'allophones qui viennent agrandir une communauté établie ayant adopté exclusivement l'anglais.
- Un moyen pour éviter que les immigrés deviennent majoritaires consisterait à privilégier les travailleurs temporaires qui finissent par retourner chez eux, et à minimiser la régularisation du statut de résidents permanents. ll ne manquera jamais de travailleurs temporaires, du fait que des millions d'entre eux se pressent continuellement à nos portes. Effectuons une saine rotation sélective de ces travailleurs.
- Les étudiants immigrés ou fils d'immigrés n'auront pas accès aux études en anglais.
- Les 3 universités anglophones du Québec devront graduellement se franciser.
- À cela viendra s'ajouter comme il se doit une généreuse politique nataliste, surtout pour le troisième enfant, et réservée à la population de souche il va sans dire, là où est le besoin.
- Enfin, il faudra mettre fin au programme de réunification familiale de vieux parents incapables d'apprendre le français et inintégrables à notre culture, et qui viennent surcharger de surcroît les services sociaux et allonger les listes d'attente pour les soins de santé gratuits à notre détriment.
La langue maternelle française fait partie des éléments fondamentaux de l'identité collective du peuple québécois. La laisser aller à la dérive, à l'abandon, reviendrait à nous amputer d'une partie vitale de nous-mêmes, celle par qui nous pouvons affirmer et exprimer notre raison d'être sur notre terre natale. La laisser s'amoindrir en proportion viendrait précipiter notre déclin comme le souhaite ardemment le gouvernement fédéral qui sait fort bien comment s'y prendre pour arriver à ses fins: par la noyade migratoire sous les flots de mille ethnies non compatibles issues du tiers-monde surpeupleur.
Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir votre réflexion sur le sujet
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé