De plus en plus de gens sont d'avis que les droits acquis des anglos devraient être réévalués à la baisse. Plusieurs d'entre eux sont périmés, désuets. Il doivent être révisés. Ils n'ont plus aucune raison d'être, aucune justification. Ils n'ont duré que trop longtemps. N'est-il grand temps que ça change enfin?
Ce sont des droits de conquérants, et ils ne sont plus nos maîtres.
Qu'ils comprennent que le temps des privilèges usurpés et des traitements de faveur par déférence est enfin révolu.
Ne serait-il pas indiqué qu'ils quittent pour leur Canada afin de diminuer leur influence nocive sur l'anglicisation des nouveaux arrivants, ce qui se répercute grandement dans le choix des les allophones qui cherchent par tous les moyens à opter pour l'anglais?
Ici, c'est chez nous, celui des Québécois authentiques, celui du peuple fondateur historique.
Si un anglophone (ou un allophone au demeurant) n'est pas capable de vivre en français au Québec ou refuse de le faire, il n'est tout simplement pas là où il devrait être, c'est-à dire dans le reste du Canada anglophone, parmi les siens.
Si le Québec sera toujours trop français pour eux, ne devraient-ils pas logiquement le quitter ? Si tel est leur choix, on ne les retiendra pas.
9 mesures pour rétablir les choses:
- Le gouvernement québécois ne doit offrir l'ensemble de ses services qu'en français uniquement. Cela inclue tous les ministères et sociétés d'état: Revenu-Québec, éducation, hôpitaux, justice, aide sociale, SAAQ, RAMQ, CNSST, RAQ, Hydro-Québec, CSSNT, et les autres.
- Vous téléphonez parce que vous avez un problème avec Hydro-Québec? Service en français seulement. Ce sera la directive officielle pour toutes les sociétés d'état.
- Les parents dont l'un est anglo peuvent envoyer l'enfant s'angliciser à l'école anglaise. Un non-sens au Québec. À abolir.
- Les commissions scolaires anglaises doivent être fusionnées avec les commissions francophones et gérées dans le sens de toujours plus de francisation.
- On pourrait envisager que les jeunes anglos suivent les mêmes cours de français que les francos et soient tenus d'obtenir la note de passage, et que leurs cours d'anglais soient réduits à la même part que les cours d'anglais chez les francos.
- Les mairies de municipalités anglophones vont être dissoutes pour être incorporées à des municipalités francophones voisines qui vont les phagocyter.
- Tout l'affichage public ne sera qu'en français seulement. Aucune autre langue permise en plus petit caractère.
- Dans les commerces et restaurants, les employés seront tenus d'aborder les clients et de pouvoir fournir le service en français. Sachons se faire respecter chez nous.
- Aucun emploi ne devra exiger la connaissance de l'anglais à moins d'une justification expresse démontrable.
Lesdits droits des anglophones, ne seraient-ils pas plutôt des privilèges qui conduisent à l’anglicisation des Québécois, et à celle des francophones hors du Québec, déjà très avancée ?
Le Québec doit ressembler au monde des Québécois, pas au monde des anglos. Et leur monde à eux est dans le "Rest of Canada". Qu'ils le comprennent enfin et songent à s'établir là où ils se sentiront vraiment chez eux. Plusieurs d'entre eux l'avaient d'ailleurs compris lors du dernier référendum et n'avaient pas attendu le résultat pour déménager en Ontario.
Si ces anglos se sentent lésés et poussent les hauts cris, faisons-leur comprendre que dans le reste du Canada ils ne se sentiront plus ainsi.
Si ce changement d'attitude, cette abolition des droits acquis, peuvent contribuer à ce que les anglos et allophones récalcitrants songent à quitter le Québec plus vite, eh bien, l'objectif aura été atteint.
Posons-nous la question: les Québécois peuvent-ils décider ensemble qu'ils n'acceptent plus d'unilingues anglais comme le pdg d'Air Canada Michael Rousseau qui se vantait de pouvoir vivre au Québec uniquement en anglais? On pourrait même dire que ça irait dans l'esprit de la loi 96. C'est un premier pas pour leur faire comprendre comment cela doit se passer ici. Si c’est un choix démocratique et majoritaire de la population, c'est légitime.
N'est-il pas inconcevable que le Québec de demain en vienne à contenir encore plus d'anglophones et plus d'allophones ayant opté pour l'anglais? Il faut que les anglos comprennent et acceptent qu'il ne doit pas en être ainsi. Des mesures en ce sens sont donc plus que nécessaires et justifiées, peu importe les protestations. On ne peut plus laisser aller les choses sans réagir.
La présence excessive d’anglos fait en sorte que les allophones continueront d’éprouver une attirance irrésistible pour l’anglais. Ces derniers veulent parler la langue canadienne, pas la langue québécoise. Les faire diminuer en nombre contribuera efficacement au maintien du français, qui doit demeurer une priorité.
Plus que jamais, les anglos doivent sentir sur eux une pression de tous les instants.
Un Québec avec moins d'anglos sera plus québécois, plus près de nous, plus à notre image, moins disparate et discordant, et par conséquent un meilleur endroit où vivre ensemble. Un chez soi comme nous le voulons, comme nous méritons de l’avoir.
À lire: À Montréal, pour entendre moins d'anglais, ça va prendre moins d'anglos
Source des principaux graphiques: Le français en perte de vitesse au Québec
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