Pauline Marois - entre urgence et prudence

L'énigme Marois

Et le défi de Mme Marois, c'est de commencer à se comporter comme le futur premier ministre qu'elle veut devenir.


Il est fort possible, à voir les sondages et la profondeur de l'impopularité des libéraux de Jean Charest, que le Parti québécois remporte les prochaines élections et que Pauline Marois devienne ainsi la première femme premier ministre du Québec. Ce n'est pas fait, parce que Mme Marois a une double bataille à mener. Elle doit s'imposer dans son parti et empêcher celui-ci de se lancer dans une surenchère référen...

Défendez-vous, Pauline Marois

Tenez bon Pauline Marois. Tout un électorat vous juge dès à présent. La bataille est déjà commencée.


Le P.Q. est à la croisée des chemins, et toute sa péquisterie (référendaire) est devant un terrifiant dilemme : un troisième référendum, un troisième de la même sorte que les deux premiers, ne PEUT pas être gagné. Et si tenu, malgré tout, il ne DOIT pas être perdu : les conséquences en seraient trop graves… Ce serait un « pensez-y bien ». Évidemment, on peut nier qu’il y ait un dilemme. Les souverainistes n’en serai...

Pauline et la triple malédiction péquiste



J’ai pu m’entretenir quelques minutes avec Mme Marois la semaine dernière. Mon sentiment: j’ai rencontré une femme plus déterminée que jamais. Sur son leadership. Sur la souveraineté. Sur la stratégie qu’elle a choisie. Sur son refus de se laisser bousculer.

Les fédéralistes ont peur

À l'équipe de députés et à Pauline Marois, je dis: tenez bon. Gardez le cap.


Si la réponse du Canada demeure «non», alors les Québécois seront devant un choix très clair. C'est ce que redoutent les fédéralistes québécois qui se retrouveront alors incapables de faire miroiter un illusoire fédéralisme renouvelé. Ce sera, pour reprendre l'expression de l'article 1 du projet de programme du Parti québécois, le «moment approprié» pour tenir un référendum sur la souveraineté.

La mort de l'obsession référendaire

Madame Marois garde le Cap sur l'indépendance


Le Plan Marois, c’est ça : prendre le pouvoir, étape incontournable, pour ensuite utiliser l’État québécois pour se donner des forces.

The illogic of PQ internal dissent



The Charest government is abysmally unpopular and plagued by allegations of scandals. The odds heavily favour the opposition Parti Q...

Étudier quoi?



Paradoxalement, plus les péquistes étudient leur projet, moins ils le définissent clairement. Dans le projet de programme proposé à son parti par Mme Marois, on ne trouve plus un mot sur la forme que prendrait une éventuelle indépendance. Y aurait-il une union monétaire avec le Canada? Un parlement commun? Qu'arriverait-il si les négociations échouaient? Mystère. Devant ce flou considérable, c'est à se demander ce que les experts mandatés par Mme Marois étudieront exactement.

Lettre des 50

Taisez-vous, les enfants!



Imaginez ma surprise quand j'ai vu comment l'intervention des jeunes était reçue. Je m'attendais à ce qu'on leur offre le champagne... ils ont plutôt reçu une douche froide.

Gouvernance souverainiste : fausse représentation ?



Par contre, qu'ils persistent à se dire souverainistes et à la poursuite de l'indépendance, alors qu'ils proposent autre chose, m'embête beaucoup. Si j'étais l'indépendantiste, j'aurais envie de les poursuivre pour fausse représentation, ou pour usurpation de mon identité.

Stratégie: Le Plan Marois

Le difficile changement de paradigme

Pendant que le Canada se définit sans nous, le Plan Marois propose de redéfinir résolument le Québec sans lui.


Ces deux volets du Plan Marois, ajoutés à la volonté d'ouvrir des fronts multiples (2) pour "faire bouger les lignes" (G. Larose), ont le potentiel de créer une dynamique politique évoquant une deuxième Révolution tranquille.

Le test du réel

« Chaque fois, le gouvernement fédéral aura deux options : répondre aux demandes du Québec ou risquer un ressac avec le PQ au pouvoir, prêt à tenir un référendum sur la souveraineté. » De quoi M. Parizeau se plaint-il au juste ?


En juin 2009, les réflexions à voix haute de Jacques Parizeau sur l'utilité de la crise politique comme moyen de faire monter la fièvre souverainiste avaient mis du piquant dans la campagne à l'élection partielle dans Rivière-du-Loup. Dans cette circonscription exclusivement francophone où il présentait le meilleur candidat possible, le Parti québécois aurait dû l'emporter. La défaite de Paul Crête avait été doul...

Serrer les rangs



Sous pression, Mme Marois fait donc une concession: la "réactualisation" de quelques études sur la souveraineté demandée par M. Parizeau. Mais c'est une bien petite concession en l'absence d'un véritable débat sur la question de fond: à quoi servira le pouvoir pour le PQ?

Avenir du Québec

Gouverner en souverainiste et faire l'indépendance

Le Québec doit progresser grâce à des gains réels de liberté et non pas par des crises, des humiliations et des échecs.


Il n'y a pas de doute possible: le Parti québécois est souverainiste, plus que jamais. Désormais, l'ère du «tout ou rien» est terminée. Nous entrons maintenant dans celle du «toujours plus». C'est le chemin le plus direct vers l'indépendance.

Le SPQ Libre propose une bonification du Plan Marois



Les membres du SPQ Libre réaffirment leur accord avec l’article premier du programme qui proclame que « le Parti Québécois a pour objectif premier de réaliser la souveraineté du Québec à la suite d’une consultation populaire par référendum tenu au moment jugé approprié par le gouvernement ». Cependant, le SPQ Libre trouve trop timide l’objectif du « Plan Marois » qui se contente de chercher à « acquérir toujours plus de pouvoirs et de moyens pour le Québec » et trop centré exclusivement sur l’action de l’aile parlementaire du parti.

La marche vers l'indépendance, c'est plus difficile que la subordination. WOW, quelle découverte. Alors, soumettons-nous. Comme des Tanguy. O Canada! O zabris! Il y a de la mollesse dans le pantalon!

Plan Marois pour l'indépendance

La leçon écossaise

Les jeunes souverainistes pensent que le fédéralisme canadien n'a rien à offrir au Québec et que la Constitution canadienne est irréformable. Or, la marche vers l'indépendance est encore bien pire.


Jean-François Landry - Un groupe de [50 jeunes souverainistes->32100] dénonce l'autonomisme de Pauline Marois emprunté à l'ADQ. Selon eux, le PQ ne peut négocier de bonne foi avec Ottawa puisque son objectif premier est de réaliser l'indépendance et qu'aucun gouvernement canadien ne voudra négocier le couteau sur la gorge. La position des jeunes souverainistes déçus est donc logique, mais radicale....

Parti québécois

La recette de la souveraineté



La contestation par un groupe de jeunes souverainistes du concept de «gouvernance souverainiste» a été reçue par le Parti québécois comme un geste «irrespectueux». Irrespectueux envers quoi, envers qui? Envers Pauline Marois qui a attaché son nom à ce concept? Il y a là un début de fronde qui rejoint de fait l'autorité même de la chef péquiste. Elle sait maintenant qu'elle ne peut, comme tous ses prédécesseurs, comp...

Avenir du Québec : un problème mal posé

Plus le temps passe, plus je désespère de voir avancer la cause de la souveraineté du Québec, qui me tient tant à cœur.


Membre du Parti québécois depuis sa fondation en 1968, j'ai longuement milité au sein du parti à divers titres, notamment comme président de l'exécutif de circonscription de Kamouraska-Témiscouata pendant quelques années. Plus le temps passe, plus je désespère de voir avancer la cause de la souveraineté du Québec, qui me tient tant à cœur. Depuis une trop longue période en effet, la majorité des membres qui s'e...

Marois doit partir

Si le Parti Québécois aspire à prendre le pouvoir et à réaliser l’indépendance, il lui faudra trouver des solutions à la fois au problème Marois et améliorer son plan de match en faveur de l’indépendance.


Quand le malade vivote sur le respirateur artificiel et que tout espoir de guérison a été écarté, il faut parfois agir d’une manière humaine et le débrancher. C’est ce à quoi aspire réellement

Pauline Marois et la souveraineté

Le geste des «50» est jugé irrespectueux

«S'ils prennent leur carte [de membre] et veulent débattre, ils peuvent le faire»


Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, s'est dissocié de cette initiative du groupe des 50, parmi lesquels on trouve au moins deux anciens présidents du Forum jeunesse du Bloc québécois (FJBQ).

Les mots ne suffisent pas



Avec des conseils politiques comme ceux que M. Yannick Proulx a produits dans Le Devoir du mardi 2 novembre, pas surprenant que Lucien Bouchard et Bernard Landry n'aient rien fait d'emballant à propos de la souveraineté. S'il avait suffi de "prendre la bâton du pèlerin" pour convaincre une majorité de la population de la nécessaire souveraineté politique pour le Québec, ça ferait longtemps que celui-ci serait in...

À force de prendre les Québécois pour des débiles, les nationalpostistes en arrivent à penser idiot!

Separatists fight over best way to ruin the country

The current PQ troubles are nothing new. Quebec nationalism has been an idea at war with itself for 40 years.


It has always attempted to sell its followers on its ability to achieve two diametrically opposed outcomes at the same time — insisting that it can win Quebec freedom from Ottawa’s control, while at the same time maintaining Quebec’s transfers and other subsidies from Canadian taxpayers.

PQ : distinguer débat d'idées et leadership



Décidément, la panique semble gagner le Parti québécois à la suite des propos de la députée Lisette Lapointe et des anciens premiers ministres Landry et Parizeau sur la promotion de la souveraineté. Ce qui est malheureux, c'est qu'on ne distingue pas les débats d'idées et la question du leadership. Ce qui est remis en cause ici, ce n'est pas le leadership de Pauline Marois, mais la volonté (ou la capacité) du p...

Les jeunes caribous



M. Facal connaît trop bien Mme Marois pour penser qu'elle se lancera tête baissée dans un référendum perdant. Mais il sait aussi que les éléments les plus pressés du PQ la forceront à garder la porte ouverte et il craint non sans raison que la société québécoise tout entière soit condamnée à demeurer sur un qui-vive paralysant.

50 signataires

Transformer le rêve en projet



Depuis sa fondation en 1968, le Parti québécois a été un parti de débats, un parti de réflexion qui a vécu pour et par ses idées. C'est dans cette même tradition, 40 ans plus tard, que no...

50 militants contre «l'autonomisme» de Marois

De jeunes péquistes et bloquistes semoncent la chef du PQ dans une lettre ouverte


Québec — La «gouvernance souverainiste» de Pauline Marois, c'est l'«autonomisme» de Mario Dumont «sous un autre label», s'indignent 50 jeunes militants péqui...

Lettre ouverte sur l'avenir de Marois: Duceppe freine des jeunes bloquistes



Denis Lessard (Québec) Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, met tout son poids pour freiner l'enthousiasme de jeunes bloquistes qui contestent dans une lettre rendue publique ce matin l'approche de Pauline Marois pour accéder à la souveraineté. Ainsi, son chef de cabinet, François Leblanc, a sans détour demandé au groupe associé a...

Du projet au réel

Le temps reconquis

« S'il fallait attendre la perfection pour agir... » René Lévesque


Texte publié dans Le Devoir du lundi 1 novembre 2010 *** Dans le débat qui se réanime présentement sur la question de l’avenir du Québec, nous sommes tous d'accord sur le principal : la langue française, la dignité...