La mort de l'obsession référendaire

Madame Marois garde le Cap sur l'indépendance

Pauline Marois - entre urgence et prudence

Le Plan Marois, les 50, y veulent Labatt! (1).
Que de bêtises dans cette lettre à propos du Plan Marois, publiée par 50 dissidents du PQ. Ces gens prennent la parole pas juste « pour rejeter une idée », ils prennent la parole pour reléguer, bien inconsciemment peut-être, la PQ dans l’opposition pour encore un autre mandat, où, tout aussi bien, donner un autre mandat au PLQ de John James Charest.
Ils nous disent que « Ce «plan Marois», présenté comme une stratégie rompant avec l'attentisme, s'articule autour des mêmes idées que mettait en avant l'ADQ: adoption d'une constitution québécoise, déclaration de revenus unique, rapatriement de pouvoirs en culture, immigration, communications, etc. »
Ils prétendent que cela équivaut à faire « le pari fort hasardeux que les Québécois «prendront goût à la liberté » et nous réfèrent à une étude qui prouvent que « les Québécois continuent de préférer la réforme du fédéralisme canadien à l'indépendance pure et simple du Québec. En effet, 78 % d'entre eux continuent de croire le Canada réformable. ». Fort bien!
Dans la lettre publiée pas Le Devoir, le mot « référendum » n’apparaît pas, mais dans la version originale, mise en ligne par Mathieu Turbide du Journal de Montréal (2), les 50 voulaient voir le PQ « s’engager formellement et sans flou artistique à déclencher un référendum sur la souveraineté du Québec » et déclaraient que « Prendre l’engagement clair de tenir un référendum, c’est la voie normale d’un parti souverainiste qui désire réellement mettre ce projet au cœur de son action politique. »
Encore l’obsession référendaire qui refait surface. Et voyez l'absurdité de leur exigence : Ils affirment que 78% des Québécois voudraient réformer le fédéralisme plutôt que faire l'Indépendance et, malgré cela, les signataires de la lettre exigent qu’on plonge dans un référendum sur l’indépendance??? Malgré les deux échecs précédents. Ils sont suicidaires ou quoi?
Ils ne savent pas qu'un sondage, essentiellement, ça ne mesure que la peur. Et ils ne savent pas que le peuple du Québec, dans sa sagesse proverbiale et son instinct de survivance extraordinaire, a compris que si c'est pour plonger dans une guerre civile, fomentée par le fédéral, ils aiment mieux attendre des circonstances plus propices.
Et quelles sont ces circonstances plus propices?
Ces circonstances, c'est un État du Québec qui aurait bâti un rapport de force plus fort, plus propice à une confrontation avec le fédéral. Un État du Québec en contrôle de son économie, de son territoire, de ses ressources énergétiques.
Les 50 admettront, je l’espère, que la prise du pouvoir par le PQ est le pré-requis indiscutable, soit pour un référendum ou pour une « gouvernance souverainiste ».
Les 50 nous disent que l’ADQ a presque pris le pouvoir avec « adoption d'une constitution québécoise, déclaration de revenus unique, rapatriement de pouvoirs en culture, immigration, communications, etc. »
Eh bien, bravo, si c’est ça, (mais pas juste ça), que la nation veut, donnons-le lui. C’est ça faire de la politique : faire des lois qui correspondent à la volonté du peuple.
Ces personnes, des jeunes nous dit-on, il faut les remettre dans le contexte des années 60. Ils ne se rappellent pas l’histoire de la Révolution Tranquille, parce qu’ils ne l’ont pas vécue.
Que s’est-il passé en 1960? Replaçons-nous dans le contexte. Beaucoup de Québécois disaient « C’est le temps que ça change » (3) et voulaient que ça bouge. Ils en avaient soupé de l’ère de Duplessis. Le PLQ en prend bonne note et présente alors des politiques en conséquence. Les Québécois élisent donc le PLQ de Jean Lesage, un parti, à ce moment-là, porteur de changement. Mais le PLQ n’est pas élu avec une forte majorité.
Le PLQ remporte l’élection avec 51 députés et 51% du vote. L’Union nationale a 43 députés et 47% du vote. Une différence de seulement 99,817 votes sépare les deux partis. Mais l'important, c'est que le PLQ prend le pouvoir et que l'Union Nationale débarrasse.
Or, ces députés du PLQ sont tous des fédéralistes mais ils sont portés par une forte volonté d’utiliser l’État du Québec pour le transformer et le moderniser. Ils savent que seul, l’État peut agir avec envergure. Ils se préparent et décident de confronter l’establishment canadian. La stratégie sera de faire une élection référendaire avec pour seul thème, la nationalisation de l’électricité et comme slogan : Maître chez-nous.
Les Québécois, en voyant les libéraux à l'œuvre et redoublant d'audace, ont pris goût à la liberté parce que leur État les encadrait et les confortait. Le PLQ l’emporte alors avec 63 députés et 56% du vote, contre 31 députés pour l’Union nationale et 31% du vote. Le PLQ triple donc sa majorité de vote avec 304,436 votes de plus que l’Union nationale.
La Révolution Tranquille peut aller de l’avant. Et que se passe-t-il alors? La confrontation avec les trusts anglo-canadiens, la lutte pour moderniser l’État du Québec transforme les acteurs. Une grande partie de ceux-ci deviendra indépendantiste, dont deux joueurs clé : René Lévesque et Jacques Parizeau. Le PLQ se scissionne et donne naissance à un vaste mouvement populaire indépendantiste et à deux référendums sur l’indépendance. Des fédéralistes ont mis sur les rails, sans le vouloir et inconsciemment, la lutte du Québec moderne pour l’Indépendance nationale.
Le Plan Marois, c’est ça : prendre le pouvoir, étape incontournable, pour ensuite utiliser l’État québécois pour se donner des forces.
Se donner des forces en se dotant d’une constitution d’État appuyée par la majorité de la population, prévoyant une clause de rupture, la question de l’abolition de la monarchie par le biais de l’abolition du poste de lieutenant-gouverneur.
Se donner des forces en se dotant d’une constitution d’État appuyée par la majorité de la population, qui définie l'identité québécoise et ses grands principes, dont l'égalité des femmes et la laïcité, et prévoyant une clause de rupture, la question de l’abolition de la monarchie par le biais de l’abolition du poste de lieutenant-gouverneur.
Se donner des forces en reprenant le contrôle des ressources énergétiques du Québec qui sont actuellement sous le contrôle d’un petit club sélect, en assurant l’indépendance énergétique du Québec et en nous transformant en joueur majeur de l’énergie en Amérique du Nord.
Un électrochoc est nécessaire.

Pourquoi le Plan Marois est-il une nécessité absolue? Parce que des révélations récentes nous ont amené à conclure que le mouvement souverainiste presqu’en entier s’est bercé d’illusions depuis pratiquement ses tous débuts.
En effet, Jean-Claude Leclerc, dans un article du journal Le Devoir (4), intitulé Les dessous d’Octobre 1970 - L’armée sera la vraie gardienne de l’unité nationale, nous apprend que Jocelyne Bourgon, la plus haute fonctionnaire du Canada, a déclaré au Globe and Mail, au moment de quitter son poste au Conseil privé (le Ministère du Premier Ministre) et en parlant du référendum québécois qu’Ottawa faillit perdre en 1995, que : «I think that people do not know what was the state of readiness, and that’s the way it should be.»
Ça veut dire que, gagne, gagne pas, en 1995, le fédéral était prêt à utiliser l'armée contre le peuple québécois, parce que le rapport de force n'était pas au rendez-vous. Ils auraient été jusqu’à la partition pour réduire le Québec à une peau de chagrin.
NB : un rapport de force peut être politique ou militaire. Et nous n’avions ni l’un ni l’autre.
De plus, Jean-François Lisée, dans son blogue du 28 octobre 2010 (5), nous explique que Jean Chrétien n’avait jamais eu l’intention de respecter une victoire du OUI au référendum de 1995. Dans The Way It Works, ses mémoires publiés en 2006, le conseiller de Chrétien, Eddie Goldenberg révèle que la stratégie de Chrétien était la suivante : « Faisons tout ce qu’on peut faire pour gagner cette semaine. Si on perd quand même, cela ne m’empêchera pas d’affirmer que la question était trop ambiguë pour être prise comme un mandat de se séparer. »
Donc, le premier ministre avait déjà décidé qu’il ne reconnaîtrait pas la légitimité d’une victoire du OUI. Il l’a affirmé en privé à plusieurs proches, il le confirmera au lendemain du vote, déclarant qu’il aurait « défendu la Constitution », qui ne prévoit pas de sécession possible. Il le redit dans ses propres mémoires. Et il utilisera l’armée pour maintenir « l’unité nationale ».

Comment peut-on exprimer plus clairement qu’il est illusoire de penser que 50% + 1 de petits papiers dans les urnes entrainera le changement de statut pour lequel nous combattons. Gagner un référendum, c'est une chose, mais gagner le statut d'un État indépendant, c'est une autre "game".
Des constitutionalistes ont déjà expliqué cela et ont déjà fourni de plusieurs exemples dont l’Australie de l’Ouest en 1934-35, la Nouvelle-Écosse en 1868-69. Théorie et pratique de la souveraineté du peuple québécois (6).
Heureusement, certains parmi nous y ont vu plus clair. Gérald Larose en est un. En 2008, il a présenté un plan d’une lucidité exemplaire. On l’a nommé le Plan Larose (7). Il faut absolument le visionner pour comprendre où va le Parti Québécois sous le leadership de madame Marois.
Un autre l’a compris très rapidement. Il s’agit de Jean-Claude Pomerleau qui dès janvier 2008, signalait dans le journal Le Devoir (8) que madame Marois avait adhéré au Plan Larose qui par le fait même devenait le Plan Marois : une stratégie pour bâtir un rapport de force face au Fédéral, pour redonner de la substance à l’État du Québec et pour préparer la confrontation dans les meilleures conditions possibles, tout en évitant la violence de l’armée fédérale.
Ceci expliquant cela, ne cherchez pas plus loin la source de la campagne actuelle pour se débarrasser du leadership et de la ligne politique de madame Marois. Celle-ci, dans la tourmente de la semaine passée, a d'ailleurs fait face au vent de manière exemplaire. Elle ne bronchera pas devant le spin des médias ou l'opinion publique téléguidée par Desmarais.
Rhéal Mathieu
(1) http://www.youtube.com/watch?v=_K8wBxLwekc
(2) http://blogues.canoe.ca/impots/general/la-lettre-des-dissidents-du-pq/
(3) http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/revolution-tranquille/revolution-tranquille.html
(4) http://www.ledevoir.com/politique/quebec/309901/les-dessous-d-octobre-1970-l-armee-sera-la-vraie-gardienne-de-l-unite-nationale
(5) http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/referendum-les-15-ans-du-grand-mensonge/4984/
(6) http://www.vigile.net/Theorie-et-pratique-de-la
(7) http://video.google.fr/videoplay?docid=-5964693339976922865 (voir de 6:42 à 25:03)
(8) http://www.ledevoir.com/non-classe/172217/libre-opinion-pauline-l-important-c-est-larose

Squared

Rhéal Mathieu73 articles

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Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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22 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2010

    Si Duceppe n'est pas à la tête du PQ d'ici le congrès national du printemps; l'ADQ formera un gouvernement minoritaire avec Legault à sa tète et Joseph Facal comme ministre sénior avec 33% des votes exprimés.Pourquoi donc cette prédiction?
    Tout simplement parce que la droite nationaliste ne veut pas voter pour Marois et qu'elle pourrait voter PQ si Duceppe dirigeait les troupes en raison du leadership fort qu'il exerce au BLOC. Seul la personnalité de Duceppe peut permettre la recréation de la coalition arc-en-ciel que fut jadis le PQ.
    Plusieurs personnes de droite me l'ont confirmé, ils seraient prêts à voter pour le PQ-Duceppe pas le PQ-Marois.
    Le danger est réel! L'ADQ-Legault menace de rééditer la rentrée de 30 députés adéquistes à l'Assemblée Nationale ce qui équivaudrait à 5 années de surplace voir de recul comme sous Lucien Bouchard.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2010

    Ce qui peut aider à nous calmer sur la personnalité de Gilles Duceppe (qui n'est pas un Dieu), c'est de suivre sa tournée actuelle en Europe. Voir le communiqué du Bloc daté du 10 nov. :
    http://www.blocquebecois.org/bloc.aspx?bloc=73a0c8fc-ac9d-449c-9862-8a0830f26fdf
    Extrait:
    « Le désir de fonder un nouveau pays n'est d'ailleurs pas du tout contradictoire avec celui de former de grands ensembles comme l'Europe. Au cours de mon séjour en Europe, je me rendrai en Catalogne et en Écosse à la rencontre de deux nations qui, comme le Québec, cherchent à avoir une plus grande emprise sur leur destin politique. Au 21e siècle, ce désir des nations démocratiques de définir elles-mêmes leur avenir s'inscrit généralement dans un contexte d'ouverture. Comme le disait Boutros Boutros Ghali, l'ancien secrétaire général des Nations Unies, il existe deux grands courants dans le monde : un premier courant qui a amené de plus en plus de nations à choisir la souveraineté politique, à créer leur propre pays, comme ce fut le cas en Europe au cours des dernières décennies, et un deuxième courant qui voit la construction de grands ensembles politiques constitués de pays souverains, l'Europe en étant le prototype. Mais pour appartenir à un grand ensemble, encore faut-il exister », a énoncé le chef du Bloc Québécois.
    « Or, toutes les conditions sont réunies pour que dans les prochaines années la question du statut politique du Québec soit de nouveau posée. Pour le moment, rien ne peut se produire, puisque le gouvernement du Québec est dirigé par un parti fédéraliste. Cependant, tous les sondages des derniers mois indiquent que si des élections générales étaient tenues, le Parti Québécois obtiendrait une solide majorité gouvernementale. Il existe donc une forte probabilité que le Parti Québécois reprenne le pouvoir à Québec aux prochaines élections. Alors, tout redeviendra possible », a expliqué Gilles Duceppe.
    « D'ici à ce que le Québec soit prêt, la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, a l'intention de former un gouvernement qui n'hésitera pas à faire valoir les points de vue du Québec auprès du gouvernement fédéral sur les questions névralgiques et à faire avancer le Québec vers la souveraineté. Le Bloc Québécois et le Parti Québécois travaillent main dans la main, nous à Ottawa et eux à Québec. D'ici aux prochaines élections québécoises, nous avons l'intention de préparer au maximum le projet souverainiste. Ensemble, nous allons tout faire pour que le Québec devienne un pays souverain », a conclu Gilles Duceppe.
    Dans le cadre de sa tournée européenne qui aura lieu du 7 au 16 novembre, accompagné de son porte-parole en matière d'affaires étrangères, Jean Dorion, le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, se rendra à Paris, Strasbourg, Vimy, Barcelone, Londres et Édimbourg.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2010

    Marois doit renoncer à son plan sinon elle passera pour une quêteuse et une quémandeuse!La nation québécois n'a rien à négocier sur son territoire. Elle est souveraine alors faisons en sorte qu'elle l'exerce sa souveraineté.Donnons lui en les moyens! Cap sur l'indépendance!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2010

    Agiter au Canada anglais le spectre du chantage et des menaces n'est pas la bonne façon des se faire respecter. Cela ne fonctionnera pas et est indigne de la nation québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2010

    On a appris dans le journal Le Soleil d'avant hier que les militants de l'association du Pq de Lévis demandent que Marois renoncent à son plan. Enfin des gens courageux qui exercent une des règles essentielles de la démocratie et j'ai nommé la dissidence. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça dans le Pq.
    Maintenant, je vais vous expliquer pourquoi Marois est dans le champs avec son plan. Elle est dans le champs parce que Duceppe nous dit depuis plus de 20 ans que le Canada- anglais n'est pas du tout intéressé à négocier quelque pouvoir que ce soit avec le Québec. C'est une fin de non recevoir point final! Mais surtout parce que la souveraineté; ça ne se négocie pas, ça s'exerce par une décision politique clairement exprimée comme une déclaration d'indépendance par l'Assemblée Nationale du Québec. La négociation se fait sur la dette, les avoirs fédéraux en sol québécois etc...pas sur régime politique que la nation québécoise désire. Les deux questions référendaires de 80 et 95 étaient claires à ce chapitre.
    On ne peut accepter ce plan qui est un net recul et sur le fond et au niveau de la stratégie.C'est la négation même de de l'âme du Pq et de son article 1. La souveraineté qui était un objectif, un projet politique emballant et qui a mobilisé des milliers de militants est devenu un épouvantail à moineaux qu'on va brandir au Canada anglais afin d'obtenir des grenailles. Ils ne marcheront pas dans ce chantage politique.Je vous avertis d'avance! Marois déshonore 40 années de militance indépendantiste afin d'adopter une stratégie de bébé gâté indigne du Québec.Donne-moi tous les pouvoirs dans les domaines de la langue, de l'immigration etc...ou sinon je fais un référendum et vous pensez honnêtement qu'ils vont marcher dans cette combine non mais? Pour respecter les autres;il faut commencer par soi-même! Les fédéraux nous prendront au sérieux le jour où on se tiendra debout!Être sérieux, c'est de mettre résolument le cap sur l'indépendance nationale et cela, c'est non négociable!
    J'ai été délégué au Congrès national du Pq de 2005.Nous avons travaillé fort pendant trois jours pour élaborer un programme progressiste exceptionnel, programme oriuenté sur le développement durable, l'écologie, le pacifisme et les énergies vertes. Je vous invite à lire le dernier numéro du journal LES AFFAIRES.(Semaine du 6 au 12 novembre 2010) Marois y était de passage. Je suis époustouflé!Elle rencontrait les gens du journal en question. C'est très instructif. On réalise que ce n'est pas du tout le discours social-démocrate qu'elle sert à ses propres militants lors des rencontres et conseils nationaux.Il y aune double discours! On y apprend entre autre, qu'un gouvernement du Pq exploiterait le gaz et le pétrole.Ayoe les énergies vertes!On y apprend que les universités doivent être plus au service du privé. Lisez l'article et vous allez être convaincu que Marois s'est essuyé le postérieur avec le programme du Pq de 2010. Pierre Cloutier le dit depuis des lustres et il a raison.
    Pour toutes ces raisons, je persiste et signe. Il est urgent que Duceppe débarque au Québec!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2010

    Je suis indépendantiste, et parfois je désespère de la lenteur et de la détermination de notre marche vers l'indépendance. Je n'abandonne par contre jamais car je sais qu'il n'y a pas d'autres issues possibles pour notre suvie et notre émancipation collective et nationale.
    Tant qu'au plan Marois, je suis porté à lui faire confiance car il nous faut rebâtir un puissant rapport de force si nous voulons nous préparer convenablement pour le combat décisif pour notre liberté nationale. Je crois que madame Marois a l'honnêteté et la combativité nécessaires pour mener à bien ces luttes à venir.
    Ne nous divisons pas car c'est ce que souhaite les ennemis de la liberté du Québec. Montrons leur que nous sommes capables de cohésion et resserrons les rangs.
    Ensemble et unis nous pouvons!
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2010

    Et bien oui monsieur ''O'' et tuti frutti!
    C'est de ce discours que le peuple en a ras-le-pon-pon! Ne vous en déplaise; le mot cul figure au dictionnaire Robert à la page 435. Je regrette mais le mot postérieur ne me convient pas.Moi,je préfère appeler un chat, un chat. C'est comme les soeurs grises qui nous faisait dire la lettre que plutôt que q.
    Duceppe nous démontrera qu'il a les qualités d'un véritable chef d'état en cessant sa comédie et en débarquant au Pq pour y faire le grand ménage du printemps. Ce qui signifie en sortir tous les opportunistes et carriéristes qui rêvent de se promener en limousine, de se goinfrer dans les restaurants du Vieux-Québec et de pouvoir bénéficier d'une retraite doré aux frais du demi-état que nous sommes.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2010

    Et D.J. récidive dans le langage imprudent: "Charest va sortir le pied au cul !"...
    Pour ça, il ne faut pas répudier la chef juste avant la campagne électorale, et proposer de la remplacer par celui qu'on vient de traiter de ch... avec tant de délicatesse.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2010

    Vous avez raison monsieur Rhéaume. Si j'étais un fédéraliste, je serais très inquiet.Ca va brasser bientôt au Québec. La pourriture commence à sortir de toutes parts. Tantôt Laval, tantôt Mascouche, tantôt Terrebonne et ce n'est pas terminé, ça commence! Charest va sortir le pied au cul!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2010

    Fort intéressant, merci de cette analyse si fine.
    On demanda à Aristote un jour : ''À quel moment l'être humain est-il le plus humain, le plus dans son être, quand est-il le plus lui-même ?''
    Au grand étonnement de l'étudiant que j'étais et auquel Louis-Marie Régis o.p., aristotélicien laurentien s'il en fut, relatait cette anecdote antique, le grand Aristote répondit : ''Dans son regard vers Dieu''. ? ! ? !
    Il me fallut bien des efforts pour comprendre le sens de la réponse du maître athénien que Thomas d'Aquin au Moyen Âge baptisa pour chasser le païen de cette pensée grecque et en faire la pensée occidentale et chrétienne jusqu'au Concile Vatican II.
    ARistote n'a pas dit que l'HOomme était le plus homme lorsqu'il entrait ''en Dieu'' mais dans le regard que l'on porte vers lui''. L'humanité est donc du côté humain des choses. Ce qui est déjà pas mal...
    C'est donc la tension, si on peut dire, que l'humain est le plus lui-même. L'élan ou encore la poussée, l'effort et la volonté.
    Pour obtenir le OUI le plus large possible, soit lors d'un référendum ou même lors d'une élection générale dotée d'une coalition souverainiste, électorale et parlementaire, l'important c'est que le mouvement prenne forme maintenant, , qu'il s'organise, qu'il rassemble. Il faut savoir où on va sans faire de streap tease qui exciterait nos ennemis...
    Ce n est pas vrai de dire que les gens savent ce qui ne marche pas avec Ottawa. Première erreur. C'est à recommencer constamment, Chaque jour apporte sa pelletée de troubles d'Ottawa et ainsi se fait la pédagogie quotidienne contre le Canada. C'est ainsi qu on convainc les gens. Je le fais sans arrêt depuis 1964,
    Pauline Marois et le mouvement indépendantiste dans son ensemble seront encore plus forts en avril prochain.
    Les vraies affaires ont commencé.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2010

    Oui... "gens francs et non-rongés par la langue de bois et la rectitude politique"... mais après ces injustices, d'autres aussi en ont subi sans se laisser écraser: pensons à celui qui aurait pu choisir souvent d'abandonner mais qui joue le jeu de la guerre et se rallie toujours dans les moments critiques, l'increvable Patrick Bourgeois.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    L'indélicatesse; c'est la façon désolante et irrespectueuse avec laquelle on traite les plus loyaux d'entre nous. Je pense à Pierre Bourgault, Yves Michaud, Michel Chartrand, Pierre Falardeau et combien d'autres qui avaient le seul tort d'être des gens francs et non-rongés par la langue de bois et la rectitude politique. C'est ce qui a fini par engendrer le fameux cynisme à l'égard des politiciens.Le peuple le sent d'instinct lorsqu'on est faux et fourbe.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    Impatient, D.J. échappe une indélicatesse: "Si Duceppe continue de faire semblant que tout va bien madame la marquise ; il démontrera lui-même qu’ils est un..."
    Attendons seulement 24 heures pour entendre ce diplomate déployer en France et au Royaume-Uni l'état de notre soumission dans le cadre du Canada... danger d'extinction faute d'indépendance.
    Mais il faut faire attention, comme deux porc-épics faisant l'amour.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    Je tiens à m'excuser pour la faute de français.On devait lire: ''Il aura manqué sa chance!''

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    De 1994 à 2003; nous étions au pouvoir et avons fait de la belle merde sans que l'option progresse d'un iota. Alors lorsqu'on me parle de l'importance de prendre le pouvoir, il est légitime de ma part que je me questionne et me pose la question suivante: '' Pour faire quoi avec?''
    Probablement pour continuer à tourner en rond!
    J'achève de lire le livre L'AFFAIRE MICHAUD de Gaston Deschênes et me dit: ''Lorsqu'on a eu des salopards comme ça dans notre propre clan. Je parle des députés du PQ qui crucifièrent Michaud et qui siègent encore en 2010 à l'Assemblée nationale. Lorsqu'on a de pareils amis; on ne peut se permettre d'avoir des ennemis!''
    Je tiens à les nommer: Les Boisclair, Boulerice, Simard,François Legault, Joseph Facal, c'est à vomir!
    Je tiens à citer monsieur Michaud lui-même à la page 157 du livre de Deschênes: ''...dans un état avancé d'ébriété parlementaire, sans avoir lu préalabrement les propos en question. Les cinq années de bouchardisme ont laissé la souveraineté en jachère, le Parti québécois en déshérence et la députation ministérielle muette et sourde.'' ET CA CONTINUE!
    Je vais vous les exposer les conditions gagnantes de l'indépendanvce nationale:
    Bye bye Marois!
    Duceppe à la tête des troupes avant le Congrès national du printemps 2011.
    Le retour en force de l'article 1 du programme du PQ.
    Un agenda bien établi comme en 1988 lors du retours de monsieur Parizeau à la direction du parti.
    Établir un pont solide avec des progressistes de la communauté aglo-québécoise afin de les associer à notre projet de pays et j'ai nommé des gens comme Thomas Mulcair et Julius Gray.
    Si Duceppe continue de faire semblant que tout va bien madame la marquise; il démontrera lui-même qu'ils est un chieux- en- culotte et qu'il ne mérite pas notre confiance. Il aura manquer sa chance!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    La flamme de l’indépendance.
    http://mediamanager.oc3.generationflash.com/client_utils/_resize_picture_portal.php?member=cp&w=581&h=392&img=051_8571_205411.jpg

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    Comme nous tous, Monsieur D.J. désespère du démantèlement accéléré de la culture française du Québec par le Canadian JJC, et il s'impatiente dans cette question: "Que prévoit Marois à ce chapitre ? "
    Se faire élire d'abord... peut-être???? (accent de la Sagouine)

  • Fernand Lachaine Répondre

    8 novembre 2010

    Il faut absolument que madame Marois garde le cap. Même si des légers accommodements peuvent être apportés il est primordial que son plan continue à être mis en œuvre.
    Il est aussi important qu'elle n'en dévoile pas les détails car nous pouvons clairement voir que le camp ennemi incluant tous les médias n'attendent que ça.
    On a qu'a écouter et lire !
    Madame Marois fait très bien son travail.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    Que faites-vous de l'urgence de la situation linguistique à Montréal?
    Je me trouvais à Montréal pour le colloque annuel de l'Association des Naturopathes Agréés du Québec. Sur les 6 exposants, 4 affichaient exclusivement en anglais dans leur kiosque et toute leur littérature était en anglais. Nous étions au coeur du Montréal français, à l'Institut d'Hôtellerie du Québec sur Saint-Denis à deux pas du carré Saint-Louis et de la maison de feu Gérald Godin. J'aurais crié!
    L'année dernière, la même chose à Trois-Rivières où j'ai même entendu un chiropraticien traduire pour le représentant d'une compagnie de Toronto, Trois-rivières par Tree-Rivers. J'étais médusé!
    L'anglais progresse partout au Québec et il est urgent d'agir. Que prévoit Marois à ce chapitre?
    JE SUIS DÉCOURAGÉ!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    Le retour à l'obsession référendaire prouve que le plan Marois n'est pas assez substantiel.
    Un plan audacieux rassemblerait tout le monde.
    Même Françoise David le constate :
    http://www.vigile.net/Le-plan-Marois-neglige-l-essentiel
    Mais, David fait la même faute dans sa proposition, puisqu'elle néglige l'essentiel du pouvoir médiatique de l'ennemi à contrôler l'opinion publique.
    Il faut donc avant d'entreprendre des consultations sur une constitution s'assurer d'avoir un média national. Voilà un geste d'audace essentiel. Il faut un Télé Québec bien financé et muni d'une salle de nouvelles nationale. Seulement alors pouvons-nous entreprendre une consultation publique. Il faudra utiliser la clause dérogatoire.
    P.S. Le nouveau look "de droite" de Mme David lui va beaucoup mieux. :-)

  • Nicole Hébert Répondre

    8 novembre 2010

    M. Mathieu,
    Si j'étais Jean Charest, j'aurais peur de vous encore plus qu'il ne le fait. Et si j'étais Pauline Marois, je vous compterais comme l'une de mes cartes d'atout, car vous venez sûrement d'ouvrir les yeux de plusieurs qui n'avaient pas encore compris où elle - et sa gang, mais elle comme chef d'abord - s'en vont et à quel point ce plan est intelligent! et obstinément convaincu. Et oui, de plus, il est sage - n'en déplaise à Lisette Lapointe - de garder le Référendum à sa place: un instrument à utiliser au moment opportun, Point. Et oui, de plus, Pauline Marois se conduit comme une chef solide dans les tourmentes de toutes sortes auxquelles on la soumet. J'espère qu'ouvrir enfin les yeux sur ces évidences sera le fait de plusieurs qui interviennent ici. Quant à moi, comme je l'ai fait avec le dernier texte de M. Pomerleau et l'opinion, claire aussi et généreuse, de Jacques Léonard dont personne ne peut douter des convictions indépendantistes, je fais suivre ce texte-lumière à tous ceux et celles que je tâche sans relâche de contaminer.
    Mes salutations souveraines,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2010

    M. Mathieu,
    Voilà où votre talent pourrait être mieux connu du grand public. Faire ressortir le contraste entre la brutalité ouverte de ce Canada envers sa minorité menaçante et la finesse stratégique, la prudence nécessaire de la souris dans le lit de l'éléphant.
    Votre point apporte de la crédibilité à l'approche Marois en l'associant à la lucidité de Larose. Et il est toujours nécessaire de rappeler la véritable haine contre nous exprimée sans vergogne par les Chrétien, J. Pelletier et leur bureau servile aux assimilateurs inconditionnels.