400e - une affaire canadian ?

Qui a laissé faire "ça"?

On est où, là? Dans un bordel de troisième ordre?

Tribune libre 2008


Le sous-spectacle monstrueux qui a donné le coup d'envoi aux fêtes du
400ième de Québec, hélas! n'a pas été organisé par les fédéraux mais par
des Québécois dont la plupart, par-dessus le marché, sont ou se prétendent
indépendantistes, par exemple Denis Bouchard.
Les responsables de la ville de Québec savaient ou ignoraient ce qui se
préparait. S'ils l'ignoraient, ils dénoncent leur incompétence et leur
indifférence. S'ils le savaient, ils avouent leur turpitude. À ce point,
l'absence de goût et de dignité n'a pas d'autre nom.
Les représentants du gouvernement québécois? Idem, mais ajoutons-y
l'accusation de trahison objective.
La majorité des artistes qui s'y sont prêtés sont ou se prétendent
indépendantistes. Or aucun n'a refusé sa participation, encore moins
dénoncé cette sous-médiocrité même pas à la hauteur d'un club pourri de la
"Main" montréalaise.
On remplace le PDG? C'est la moindre des choses, mais que fait-on de
cette engeance qui a prêté la main à une telle abjection nationale?
A-t-on entendu quelque part des clameurs de la part du Parti québécois ou
du Bloc québécois?
A-t-on entendu quelque part la moraline de l'ADQ?
A-t-on vu le Premier sinistre du Québec déchirer sa chemise ou, à défaut,
un de ses sous-fifres déchirer sa chemise ou son chemisier?
On est où, là? Dans un bordel de troisième ordre?
Nous n'avons même pas besoin des fédéraux pour nous traîner dans la fange,
les nôtres y suffisent amplement. Quand on vous le disait que nous étions
capables de nous arranger tout seuls!
Raymond Poulin
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2008

    Lorsque Denis Bouchard nous parle de l'apport de la communauté anglophone pour justifier la présence d'une chanson dans cette langue lors du spectacle du 31, permettez-moi de lui dire que cet apport est la conquête de 1759 où on a brûlé toutes les fermes de nos ancêtres situées sur la côte sud, on a violé, blessé et torturé le peuple de la Nouvelle-France. Les historiens s'accordent pour dire que la moitié de la population est décédée durant cette triste période de notre histoire.Cela monsieur Denis Bouchard, ça s'appelle en 2008, un génocide. Où une décennie avant , on déportait le peuple acadien. Aujourd'hui cette infamie se nommerait: nettoyage ethnique.
    Ah! oui monsieur Bouchard, on va en parler de l'apport de la communauté anglophone du Québec. Parlez-en aux marins de la Gaspésie qui se sont fait systématiquement exploités par les employeurs anglophones sans scrupule qui leurs achetaient leur poisson pour presque rien. Parlez-en aux gens de St-Henri et du faubourg à la mélasse dans le bas de la ville à Montréal où nos ancêtres francophones travaillaient comme des bêtes de somme dans des usines crasseuses et qui finissaient par y laisser leur santé et leur vie. Ces mêmes ''anglo'' qui qui vivaient comme des rois dans leurs maisons de Westmount construites à même le sang de nos frères. Parlez-en du grand apport de la communauté anglo-québécoise, aux gens de Thetford-mines qui mourraient d'amiantose dans les mines de leur région.
    Vous êtes un révisionniste monsieur Bouchard!
    Denis Julien Lotbinière