Pour tous les députés sans exception.
Selon un sondage internet Canoë tenu entre le 4 et le 7 mai 2007 et après que plus de 20,400 personnes eurent répondu à la question " Le poste de lieutenant-gouverneur devrait-il être aboli au Québec ? " : 94% des répondants avaient dit oui.
Normalement les parlementaires sont là pour répondre aux désirs et aspirations de la société. La population du Québec est beaucoup plus évoluée que ses dirigeants sur certains points. Pourquoi nos élus sont-ils si loin derrière? Ne devraient-ils pas être plutôt à l’avant-garde ?
Pour le moment la volonté populaire continue d’être mise en échec !
Et que penser de la constitution canadienne, qui, depuis 1982 exige le consensus de toutes les provinces et du fédéral, en plus de référendum de certaines provinces, pour s`amender. C`est devenu pratiquement impossible de modifier certains aspects de cette constitution canadienne et donc d`abolir le poste de Lieutenant-gouverneur.
Il y a ici un sérieux blocage qui risque fortement de se retourner contre les fédéraux qui l’ont institués. Croyant garrotter le Québec, ils se sont, eux-mêmes, mis une chaîne avec l’amendement constitutionnel qui est en train de devenir extrêmement lourde à porter. D’autant plus que cette constitution n’est toujours pas signé par le Québec.
Constitutionnellement nous ne faisons plus partie du Canada depuis 1982.
Et personne ne voit comment il sera possible de dénouer l’impasse, l’imbroglio.
Cela laisse un pouvoir de négociation très appréciable pour le Québec. Ceux qui se gaussent de ne vouloir que les plus hauts intérêts du Québec seront-ils à la hauteur de cet enjeu pour l’avenir du Québec ? Comment sauront-ils naviguer subtilement dans ce maelström ?
Mieux vaudrait faire le choix de l’indépendance. Que de simplifications bénéfiques !
Puisque le Québec n'a jamais signé cette constitution canadienne, pourquoi ne rédigerait-il pas la sienne propre, quitte à ce qu`elle demeure une simple formule d`intention sur certaines dispositions pour le moment. Cette constitution québécoise permettrait de signifier nos volontés collectives et de faire évoluer considérablement la société ainsi que la vie politique au Québec. Je suis de ceux qui approuvaient l`initiative constitutionnelle de monsieur Daniel Turp et suis extrêmement déçu devant l`attitude des parlementaires qui, pour une bonne part, étaient en faveur d`une constitution du Québec, il y a quelques temps encore. Parfois je comprends les gens qui se lassent de la politique.
Le régime républicain, après l`abolition de la monarchie au Québec, nous siérait beaucoup mieux et le Canada anglais, avec son "fair play" légendaire, acceptera de bonne grâce, j`en suis convaincu, cette nouvelle orientation pour notre nation.
La quasi totalité des partis politiques au Québec, y compris monsieur l’ex-ministre libéral des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, désiraient cette avancée constitutionnelle.
Qu`attendent les députés de l`Assemblée nationale pour faire ainsi évoluer politiquement notre Nation, récemment reconnue par les gouvernements canadien et québécois et ses partis d`opposition ?
Les urgences ne sont pas seulement économiques. Et l’emphase sur l’économique ne doit pas servir à aveugler la nation face à d’autres priorités.
Nos parlementaires doivent en arriver à réformer non seulement nos institutions économiques, mais aussi, en même temps, nos institutions politiques. Sinon la réforme sera boiteuse.
A part cela, le parlementarisme britannique s’accommode bien des débats juridiques. Peut-être faut-il explorer cette voie ?
Oui bien sûr, les gouvernements actuels seront durs à convaincre.
Alain Raby
Saint-Jean-Port-Joli
La réforme des institutions économiques doit être accompagnée de la réforme des institutions politiques
Tribune libre 2008
Alain Raby118 articles
Né à Mont Saint Michel, Qc
Bac en pédagogie - Hull
Maîtrise en Relations Internationales.
University of the Americas - Mexique 1971
Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval
Enseignant à Saint-Claude, Manitoba
Glob...
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Né à Mont Saint Michel, Qc
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Maîtrise en Relations Internationales.
University of the Americas - Mexique 1971
Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval
Enseignant à Saint-Claude, Manitoba
Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil
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