Réponse au [texte de Pierre-Yves Thibault->14615]
M. Thibault, en relisant le communiqué officiel du CNJPQ à propos du congrès des jeunes libéraux, je n’y vois aucune proposition concrète. Ce ne sont que des phrases vides de sens ; des phrases électoralistes sans contenu. Un exemple, la déclaration de Mme Martine Leblanc-Constant, porte-parole du Comité régional des jeunes du Parti québécois de l’Estrie : « Rien sur la défense du français. Rien sur le pouvoir d’achat. C’est à se demander si François Beaudry a effectué sa tournée au Québec, en Ontario ou au Texas ! ». Quant à votre présidente Mme Isabelle Fontaine, aucune réaction officielle à propos de la langue française.
Ce que je dénonce, M. Thibault, n’est pas seulement l’inaction du CNJPQ et l’ambiguïté de ses positions, c’est également votre « petite politique » qui est celle de vouloir plaire à tout le monde et à tout prix. Pour une organisation qui se vante de posséder le plus grand nombre de membres de toutes les ailes jeunesses des partis politique au Québec, il semble que votre pouvoir se perde dans les limbes des congrès péquistes.
Peut-être pourriez-vous me dire ce qu’attend le CNJPQ pour contester ces points dans le programme péquiste :
Chapitre 2
2.2.1
D. Apprendre trois langues
- amener les citoyennes et les citoyens québécois à maîtriser non seulement le français et
l’anglais, mais aussi à s’initier à une troisième langue.
2.2.2
D. Reconnaître la contribution des anglophones au projet politique
- mettre de l’avant des mesures pour intégrer la communauté anglophone au projet collectif d’un « Nous » québécois ;
- réaffirmer la garantie de la préservation de leurs droits linguistiques ;
- assurer le maintien de leur patrimoine institutionnel.
Voilà pourquoi ma cible est autant le CNJPQ que les jeunes libéraux ! Quand vous aurez une organisation qui aura le courage d’exiger l’indépendance du Québec dans les hautes instances du PQ, vous aurez mon appui.
Et en réponse à ce que vous croyez être mon objectif, soit la souveraineté, permettez-moi de vous dire que mon objectif est l’Indépendance totale du Québec et non un autonomisme déguisé appelé souveraineté. La seule illusion dont je suis victime en notre époque, c’est la dialectique que votre organisation (PQ) n’a jamais su transformer en véritable stratégie d’État. Une illusion dans laquelle vous avez conditionné des millions de Québécois depuis ces 40 dernières années.
N’étant pas victime de la dialectique, le Parti indépendantiste et le CJPI construisent un parti politique proactif et déterminé à réaliser l’Indépendance du Québec. Le temps que cela prendra demeure entre les mains du peuple Québécois, mais le temps presse…
cjpi@cjpi.org
info@parti-independantiste.org
Érik Poulin
_ Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste
Réponse au texte de Pierre-Yves Thibault
Quarante ans de dialectique
Tribune libre 2008
Érik Poulin23 articles
Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.
Cliquer ici pour plus d'information
Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 août 2008Vous parlez de 40 ans mais c'est 48 ans de combat pour le pays que nous menons depuis 1960. Un congrès ne peut approfondir tous les sujets en 2 jours et il est facile de jouer avec un argument comme le vôtre. Il y en aura d'autres pour continuer la réflexion. Si nous parlons encore français au Québec c'est parce que le combat de la suervivance dure depuis 245 ans, avec la loi 101, contre la domination anglo avec ses tribunaux etc. Il faut reconnaître es mérites des générations passées aulieu de leur lancer la pierre.
Connaître 3, 4 ou 5 langues, il n'y a rien de mieux. Au doctorat il faut lire au moins 3 langues pour s'inscrire. En France on exige la connaissance d'au moins 2 langues et il existe des concentrations en langues au bac. Ça peut relativiser aussi le poid de l,auglais et la remiser au rang de langue de culture. Vous n'aurez plus peur alors de l'assimilation. Il faut reconnaître que le mot ¨maitriser¨ici sonne un peu fort. Connaître aurait mieux désigné la réalité de l'objectif. Tous les peuples dévellopés du monde inscrivent une autre langue au programme du primaire ou en conceetré au secondaire, pourquoi pas le Québec?
Intégrer toutes ses minorités est aussi l'objectif de tout pays. Presque tous les pays ont des minorités culturelles historiques -des italophones , germanophones etc. - et les traitent avec considération avec des programmes spéciaux dans les écoles. On les considère comme des richesses culturelles nationales. Supprimer tous les droits historiques des anglos et des cris par exemple c'est devenir inhumain et encourir le blâme de l'ONU qui surveille les droits des minorités à travers le monde. Le Canada est très mal jugé à cet effet. Pourquoi faire aux autres ce qu'on déplore du Canada? Les anglos francophiles comme certains de mes amis militent pour le pays parfois et resteront avec nous dans le pays. Nous les aimons. Ils ont déjà leurs institutions, vous voudriez les leur enlever au lieu de laisser évoluer les choses en douceur et au besoin?
Dites-nous comment vous traitez ces questions de communautés historiques - je ne parle pas des immigrants ici- dans le PI magique avec votre .6% du vote. Vos choix sont émotifs et erronés. La question du pays est sensible, je veux bien mais il faut laisser fermenter vos idées avant de faire un choix définitif sinon vous plongez dans l'illusion. Aucun chef de parti ne rencontre l'unanimité sauf le dictateur. Il faut discerner eet distinguer entre le détail et les grands objectifs. La querelle pour des chiures de mouche mènent à la division et au statu quo. Pas de pureté culturelle ou raciale, c'est ridicule.
Archives de Vigile Répondre
8 août 2008Difficile de trouver plus éclatante confirmation que le discours dassimilation se fait surtout en français. On jurerais qu'il a été composé par le Quebec Community Groups Network puis adapté spécialement par le PQ pour être mieux ingurgité par les Québécois.
Mais de quelle communauté anglophone parlent'ils ? Est-ce que les anglophones du Québec forment une communauté ? Les Cris anglophones de la Baie James forment une communauté avec les juifs hassidiques anglophones d'Outremont ?
Pourtant "Quebec Community Groups Network" le dit bien: RÉSEAU (anglophone) des Groupes Communautaires du Québec. Alors que veut bien dire une reconnaissance des "anglophones" au "projet politique" ?
Pourquoi devoir réaffirmer les droits inscrits dans la constitution ? Comment le réaffirmer autrement qu'en signant c'elle de 82 ? Ou bien serait-ce plutôt les droits de plus que nous leurs accordons audelà de ce que la constitution nous oblige et dont même le ROC n'offre pas à sa minorité francophone ?
C'est celà le nouveau PQ ?
C'est toute une déclaration que c'elle-là ! Si c'était bien une communauté québécoise de Québécois anglophones, alors ils seraient déjà intégrés ! Sinon, ils sont un Groupe de Communautés anglophones dont le projet collectif est déjà intégré au "Nous" de la majorité canadian et non pas québécois.
Le PQ n'arrive qu'à dénationaliser les francophones, mais part en croisade pour nationaliser les anglophones !!
Wow! Quelqu'un peut me nommer une institution au Québec qui se termine par "français" ou "française" ?
Je crois qu'il n'y a que Mouvement Montréal Français et il ne reçois pas un sous de l'État !!
Le PQ a complètement assimilé le discours de propagande fédéraliste anglo-saxon et est devenu un agent d'assimilation des Québécois, en français.
Il veut nous convaincre que les institutions anglophones du Québec ne sont là que pour la protection de la langue et qu'elles sont donc à ce point compatibles à la nation québécoise qu'elles devraient y êtres intégrés tout en maintenant leur état institutionel distinct. Donc, si ce ne sont pas les institutions, c'est leur contenu anglo-saxon qui sera intégré dans les institutions francophones et ces dernières qui devrons apprendre l'anglais pour l'assimiler et enfin former un "Nous" au projet politique commun, anglo-saxon.
Une seule et même "communauté".
N'était-ce pas une proposition déjà mise de l'avant sur le site du PQ, d'une version anglaise du site ?
Ils seraient déjà dans le processus d'ajuster le discours français au discours destiné aux anglophones.
Parti Québécois / Quebecker Party
The end of the two solitudes.
Des institutions strictement anglophones et des institutions bilingues ou trilingue. Un seul contenu, anglo-saxon.