L’enfer du PQ, c’est le PLQ

Tribune libre

L’enfer des nationalistes, c’est l’absence d’un projet réel de la part d’une opposition. La dernière session parlementaire aura encore laissé entrevoir le vide programmatique du PQ aux nationalistes qui ne souhaitent qu’avoir un pays.
Un Parlement qui ne sert qu’à dénoncer
Nous avons eu droit qu’à une opposition « syndicale » ne faisant que dénoncer tout au long des travaux. Aucun projet de loi emballant démontrant que le PQ pourrait devenir le prochain gouvernement. Rien pour les étudiants qui attendait un message clair de la part du PQ à propos de l’augmentation des droits de scolarité.
Un moindre mal
On ne veut pas d’un autre gouvernement impuissant sur la question nationale. On ne veut pas un moindre mal de la part d’un PQ provincial. On veut entendre parler de l’avenir de ce pays. On veut entendre parler d’une vraie stratégie d’État.
La chasse aux contrats
La chasse à la corruption qui n’aura que dégradé l’image du Québec et de son parlement. Une chasse qui aurait pu tout autant se faire en dehors du parlement avec les journalistes sans que le parlement ne devienne une institution montré du doigt.
Le Parlement n’est pas la dénonciation mais bien une institution qui peut démontrer aux citoyens que le système de loi fonctionne correctement. La plus forte opposition élue de l’histoire pour quoi?
Érik Poulin

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Érik Poulin23 articles

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Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    11 décembre 2010

    M. Poulin,
    Comme je le disais à M. Payne, tant que nous n’aurons pas recouvré notre conscience nationale et aussi une notion forte –incarnée ici– du bien commun, nous ne pourrons rien faire de constructif : nous resterons des impuissants, des pantins faisant, comme vous le montrez si bien, le jeu de l’ennemi. Or, l'indépendance seule ne peut nous apporter ce surcroît de conscience dont nous avons si cruellement besoin. Au contraire, l’indépendance du Québec d’aujourd’hui, de celui de la québécitude, ne pourrait qu’accentuer notre dénationalisation en donnant plus de pouvoir, plus d’emprise à nos pires ennemis. Nous contrôler d’Ottawa ou de Québec, c’est égal pour eux…
    Essayez donc de vous extirper du simplisme et des préjugés des Boomers, essayez de voir plus loin, essayer de renouer avec la pensée et l’action politique de vos ancêtres, car ce n’est pas rien. Elles nous auront permis de croître pendant plus de 200 ans, et aussi parce que nous en sommes le fruit !
    RCdB