Montréal, St-Pierre, le 30 novembre 2010
Avec les récents événements en Asie, le spectre d’une guerre mondiale est de plus en plus prévisible. L’incident diplomatique entre la Chine et le Japon ainsi que la reprise des hostilités entre la Corée du Nord et la Corée du Sud laisse entrevoir une série d’événements qui mettra en jeu la paix mondiale.
Nous croyons donc qu’il faut développer l’expertise du pétrole au Québec, et ce, le plus tôt possible. Le Québec doit être prêt à toutes éventualités pour son avenir. Nous devons en tant que peuple faire ce choix de société autant pour notre protection que pour notre génération.
Nous parlons ici autant de l’expertise nationale que privée, car le temps presse. Le gouvernement à Québec doit faire les premiers pas qui nous permettront d’assurer notre sécurité énergétique à court terme. L’exploitation du pétrole doit commencer.
Érik Poulin
L’exploitation du pétrole, une nécessité pour le Québec
Tribune libre
Érik Poulin23 articles
Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.
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Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
3 décembre 2010Oui, beaucoup de $ dans le golfe. Bernard Landry avait imaginé de l'exploiter sur le modèle économique de Norsk Hydro, la société d'état norvégienne. (49% au privé et 51% aux Norvégiens). Dans cette perspective, Hydro Québec avait d'ailleurs mis en branle une section pétrole et gaz. Mais quand notre bon JJ Charest a pris le pouvoir, il s'est empressé de vendre les droits et l'expertise hydroquébécois au privé, avec le gaz de la plaine du Saint-Laurent en prime.
Bref, les Québécois continueront de faire des chèques aux sociétés gazières et pétrolières, mais cette fois pour payer le gaz et le pétrole pompés chez eux. Ca doit être ça «l'occasion historique» dont a parlé Normandeau. Vous vous rappelez de l'histoire millénaire du plat de lentilles?
Archives de Vigile Répondre
2 décembre 2010Le litre vient de monter à 1,20$....
Y'a au moins 2 milliards de baril de pétrole qui dorment dans Old Harry et que TN s'apprête à nous voler.
Présentement le baril est à 85$, mais dès que la crise va se dissiper, il va péter le 100 facile pour atteindre 150$ un an ou deux après.
A 150$ le baril (mettons 2014, au moment où l'on pourrait commencer à l'exploiter) c'est la somme colossale de 300 milliards qui dort là. De quoi payer le BS pendant 100 ans au Québec! Ou l'Éducation pendant 20 ans!
Ca c'est à part du pétrole schisme qui se trouve à l'Ile Anticosti.
C'est à part de tout le reste: gaz de schiste dans la vallée du St-Laurent, or en Abitibi (on est rendu à 1300$ l'once, 4 fois le prix de l'an 2000), uranium à Sept-Iles, Diamants dans le grand nord. My Québec is rich. Mais il n'y a aucun plan de match. C'est tout croche.
Les amis libéraux sont sur les gaz de schiste, le reste est laissé aux Red necks de l'Ouest.
Nous faudrait une sorte de Chavez, mais avec une tête sur les épaules.
Archives de Vigile Répondre
2 décembre 2010Tout cela doit évidemment être analysé en fonction de l'effort à investir, du gain possible pour le Québec, et des alternatives possibles au pétrole à considérer.
Par principe d'économie et de la concentration de l'effort, il faut identifier correctement où doit se porter notre effort.
- Quelles sont les estimés des réserves qui peuvent être extraite. Sont-elles significatives en regard de la consommation du Québec.
- Quel est le taux d'extraction que l'on peux espérer avoir et à quel coût par baril ? En fait plus précisément, en équivalent énergie, quel est le ratio énergie extrait / énergie investi que l'on peux espérer ?
Tout cela dépendra de la géologie et des conditions climatique dans le Golfe du Saint-Laurent, qui n'est pas le Golfe du Mexique.