* Expression popularisée par James Carville, un rédacteur de discours de l’ancien président Clinton, qui avait résumé à elle seule l’essence de la campagne électorale de 1992. Traduction suggérée : « C’est l’économie, imbécile ! »
Lorsqu’on regarde une carte du Canada, on est impressionné par la masse géographique qu’il représente, et il s’en dégage une image de puissance et de majesté qui est très trompeuse. Pour avoir une plus juste perspective de la réalité, il faut réduire cette masse géographique aux dimensions de sa population, de son économie ou de toute autre variable qui nous intéresse, et le Canada apparaît alors pour ce qu’il est véritablement, un croupion greffé au flanc des États-Unis.
Il existe un procédé cartographique, la cartographie anamorphique, qui permet de visualiser le résultat. Ainsi, sur la base de sa population, le Canada dans le monde a l’air de ceci : http://www.worldmapper.org/display.php?selected=2. Le petit filet mince que vous voyez au Nord des États-Unis, c’est le Canada.
Je ne connais pas de moyen plus efficace pour dégonfler l’ego national des Canadiens anglais. Mais il faut reconnaître en toute justice que l’application du procédé au cas du Québec produit des résultats comparables, à la différence près, toutefois, que le Québec ne s’est jamais pris pour un autre.
On comprend dès lors beaucoup mieux le sens de l’intention professée par certaines personnalités politiques canadiennes récemment d’ouvrir le pays à une immigration massive qui ferait passer sa population à plus de 100 millions d’ici à 2100 http://www.theglobeandmail.com/news/politics/fulfilling-lauriers-vision-a-canada-of-100-million/article2104666/.
Heureusement, il ne s’agit que d’un fantasme, car les réalités économiques ont la couenne dure.
Depuis environ 18 mois que je me suis mis à écrire sur ce site, j’ai à plusieurs reprises souligné aux lecteurs le lien qui existait entre l’état de son économie et la capacité du Canada de survivre dans la forme que nous connaissons. Je vous donne ici quelques références non exhaustives
_ http://www.vigile.net/Terminus-Tout-l-monde-descend,
_ http://www.vigile.net/Tel-est-pris-qui-croyait-prendre,
_ http://www.vigile.net/Les-malheurs-de-l-Ontario, etc.
L’aggravation de la situation économique mondiale que nous observons depuis le début de l’été vient encore nous rappeler, si c’était encore nécessaire, à quel point la situation économique canadienne est fragile et combien le Canada a besoin pour sa survie politique d’une croissance régulière pour que le gouvernement fédéral puisse continuer à intervenir comme il le fait pour gommer certaines inégalités qui auraient vite fait de mettre le feu aux poudres s’il fallait qu’elles s’accentuent, notamment en amenant les Canadiens de partout au pays à s’interroger sur les raisons de maintenir en place à Ottawa une infrastructure de redistribution s’il n’y a plus rien à redistribuer.
Ces jours derniers paraissait sur le site du magazine électronique Business Insider un article qui trace pour une rare fois un portrait réaliste de la situation économique canadienne et des menaces qui pèsent sur elle. On notera que cet article, pourtant rédigé par un Canadien, ne paraît pas au Canada où il semble exister une conspiration du silence sur la question. On se demande pourquoi...
Pour le bénéfice des lecteurs de Vigile, j’ai traduit cet article signé Andrew Hepburn et paru en Anglais le 9 septembre sous le titre « Real Estate Bubble And Pricey Commodities Mean Trouble Ahead For Canada's Economy », et le voici :
Une bulle immobilière et des matières premières trop chères annoncent des temps difficiles pour l’économie canadienne
Andrew Hepburn est un analyste économique qui vit à Toronto
Si l’adulation est le prélude à une chute, l’économie canadienne est sur le point de connaître de sérieuses difficultés.
Que ce soit au pays ou à l’étranger, les investisseurs ont pour le Canada les yeux de Chimène.
Pourtant, derrière la façade et les vivats se profilent des menaces à la fois très claires et de plus en plus sérieuses qui risquent d’avoir de graves répercussions sur son économie.
Ces menaces ont toutes en commun la surévaluation : des actifs immobiliers, des matières premières, et d’un dollar trop fort pour les manufacturiers exportateurs.
La menace la plus immédiate à la bonne santé de l’économie canadienne est la bulle immobilière. En utilisant les données de L’Association canadienne de l’immeuble, Alexandre Pestov, de la firme Three Bears Research, avait calculé en septembre 2010 que le prix national moyen des maisons avait augmenté 121 % au cours de la décade qui venait de s’écouler.
Selon ses calculs, en tenant compte de l’inflation, cela équivalait à une augmentation de 76 %. Et, bien entendu, le prix moyen des maisons a continué d’augmenter depuis la publication de cette étude.
Bien entendu, tout le monde parle de l’existence d’une bulle immobilière au Canada. Mais ce que tout le monde devrait avoir à l’esprit, ce sont les conséquences de l’éclatement inévitable d’une telle bulle. Le danger, c’est que cette bulle a été financée à crédit, avec le résultat que les ménages canadiens ont un endettement record. Selon les données de Statistique Canada, les engagements hypothécaires personnels atteignaient les 956 milliards à la fin de 2010, soit le double du niveau de 2000.
Les bulles spéculatives sans endettement sont déjà suffisamment néfastes (pensez à la bulle Internet), mais elles sont dérisoires à côté des bulles alimentées par le crédit. C’est l’une des principales conclusions de l’économiste Irving Fisher dont la fameuse étude de 1933 décrit toute la toxicité des effets combinés de l’endettement et de la déflation. En effet, toutes les grandes crises des 100 dernières années, qu’il s’agisse de la Grande Dépression, du Mal japonais ou de la toute récente Grande récession trouvent toutes leurs racines dans le surendettement des particuliers.
Parce que les bulles dans les actifs immobiliers finissent par éclater sans pour autant disparaître, l’éclatement d’une bulle a pour effet d’accroître le fardeau de l’endettement. C’est à cette problématique que faisait allusion le gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney lors de sa récente comparution devant le Sénat lorsqu’il a déclaré : « Le prix des actifs immobiliers peut fluctuer à la hausse ou à la baisse, mais la dette demeure. »
S’agissant de l’immobilier résidentiel, il est donc possible de se retrouver avec une maison dont la valeur est inférieure à celle de l’hypothèque, et la revente de cette propriété aux seules fins de dégager des liquidités a un effet d’entraînement à la baisse sur la valeur de toutes les autres propriétés.
Mais les risques actuels ne sont pas confinés au secteur immobilier. Un bon nombre des investisseurs qui misent sur le Canada et sa monnaie justifient leur optimisme par l’espoir que le prix des matières va continuer à augmenter du fait de la croissance que vont connaître les pays en voie de développement. Cela équivaut à prendre ses désirs pour des réalités.
Le véritable moteur des fortes augmentations du prix des matières premières au cours des dernières années n’a pas été une hausse de la demande mondiale, mais plutôt une poussée spéculative inimaginable sur les marchés. On a tous pu le constater lorsque le prix du baril de pétrole est passé de 147 $ en juillet 2008 à un peu plus de 30 $ au début de 2009, alors que les spéculateurs ont liquidé leurs positions à terme.
Tout comme pour l’immobilier, la situation du marché des matières premières a fait l’objet de nombreux commentaires, sans que, pour autant, la profondeur du problème ne soit reconnue correctement.
Avant la crise financière, la spéculation sur les matières premières empruntait essentiellement la voie des dérivés de crédit. Mais, ce qui n’est souvent pas compris, c’est qu’en plus d’avoir acquis des parts de fonds spécialisés dans les matières premières négociés en bourse, certains spéculateurs ont même effectivement pris livraison physique des matières premières qu’ils achetaient. En effet, les transactions de ce genre se sont multipliées dans la foulée de la crise financière, sans doute en raison de l’imminence appréhendée d’une règlementation visant à restreindre les transactions à terme sur les matières premières aux États-Unis.
Pour prendre un exemple particulièrement, la FED américaine annonce dans un rapport que la banque JP Morgan Chase détenait au 30 juin 2011 pour plus de 21 milliards $ d’actifs physiques. Il faut ajouter à ceux-ci les actifs détenus par d’autres banques d’investissement, négociants de matières premières, fonds négociés en bourse et fonds de couverture. Il est donc assez facile de voir comment acteurs financiers ont transformé pour le pire un marché d’abord prévu pour la consommation, et non pour le placement.
Le dernier grand problème du Canada est la force de sa monnaie. Avec le baril de pétrole encore tout récemment à 100 $ et avec des prix élevés pour les métaux et le grain, on aurait pu s’attendre à ce qu’un exportateur de matières premières aussi important que le Canada serait en mesure de dégager d’importants surplus de sa balance commerciale, mais ce n’est pas le cas. Malgré des prix de matières premières très élevés, les surplus attendus se sont métamorphosés en déficits.
Oubliez ses origines françaises et britanniques, le Canada semble actuellement atteint d’un grave cas de la “maladie hollandaise”, une condition économique dans laquelle une monnaie en hausse a pour effet de miner la compétitivité de son pays émetteur et l’empêcher d’exporter. Les gains enregistrés à Bay Street et dans les sables bitumineux font pendant au déclin des manufacturiers exportateurs à travers le pays.
Rien ne pouvait mieux illustrer cette réalité que cet article paru sur Bloomberg en 2010 qui indiquait que les usines n’employaient plus désormais que 10 % de la main d’oeuvre canadienne, le niveau le plus bas depuis 1976. De plus, l’article notait que la proportion des exportations du Canada vers les États-Unis était la plus faible depuis 1982. Le surplus commercial du Canada avec les États-Unis est passé de 11,7 milliards $ qu’il était en 2005 à 3,6 % en juin de cette année. Ce n’est pas uniquement à cause de la Chine, car comme le souligne un rapport de TD Economics daté du mois d’avril, « Le Canada se tire beaucoup plus mal que d’autres pays des changements dans la composition du déficit commercial des États-Unis ». Il s’agit d’une indication que le dollar canadien y est également pour quelque chose.
Dans la foulée de la crise financière, une prétention canadienne démesurée est apparue. Avec la dégringolade de son voisin américain, le précédemment très modeste Canada se croit désormais solide comme le roc dans un univers économique en proie à la turbulence. Les Conservateurs se sont vantés de la performance économique du Canada dans des messages publicitaires diffusés pendant la dernière campagne électorale fédérale, et les étrangers considèrent d’un bon oeil ce Canada en apparence solide qui se montre si responsable sur le plan budgétaire.
Pour couronner le tout, un conseiller municipal de Toronto, Doug Ford, a récemment présenté au ministre des Finances Jim Flaherty une fausse ceinture de vainqueur du championnat mondial des ministres des Finances. On ne peut imaginer pire provocation du sort que celle-là.
Il pourrait être tentant de croire comme le font certains économistes que le Canada affiche « toute la stabilité d’un château fort », mais un examen réaliste de l’économie canadienne démontre que ce château est en partie bâti sur du sable et qu’il a été construit à crédit. À moins que les actifs immobiliers et le prix des matières premières ne continuent de défier les lois de la gravité, la bonne fortune du Canada risque donc de connaître une fin très douloureuse.
Et malheureusement, le marché des actions canadiennes est trop insuffisamment diversifié. Au 1er septembre, les secteurs de l’énergie, des matières premières et des services financiers comptaient pour un colossal 78,83 % dans l’indice composé S&P TSX. »
Il est toujours gratifiant pour un auteur de trouver dans les écrits des autres une confirmation de son propos. Je ne serais cependant jamais allé jusqu’à prétendre, comme le fait subtilement l’auteur de cet article, que le Canada est comme la grenouille de la fable qui pense devenir aussi grosse que le boeuf.
Nous qui connaissons la fin de la fable savons qu’à force de se gonfler, la grenouille en éclata. Le Canada n’en est plus très loin, et les Québécois devraient en prendre conscience. Prêts, pas prêts, l’indépendance s’en vient, et il serait regrettable qu’à force de nous chercher des puces et de nous examiner le nombril, nous ne soyons pas prêts lorsque l’heure arrivera.
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9 commentaires
Archives de Vigile Répondre
15 septembre 2011Monsieur Le Hir vous savez pourquoi je demandais à Md Marois de ne pas parler de la Souveraineté ? Il fallait une raison motrice capable de rallier assez de monde pour pouvoir gagner ce référendu.
Maintenant nous avons cette raison La magouille Quand la Présidente du Syndicat de la Fonction public demande aux citoyens de se révolter connte cet abus de pouvoir ?
payer 4 milliards de dollars par année pendant qu'on ne peut plus se payer des médecins, des employés capables de faire ou remplir des emplois, y a de quoi à s'interroger
si on veut pas tous se trouver gros gens comme devant
Souverainstement Votre
le
Archives de Vigile Répondre
13 septembre 2011C'est moi qui avait passé a Monsieur Le Hir la référence sur l'article qu'il a traduit en francais.
Je ne sais si l'on doit se réjouir de la perspective de voir le Canada se déliter...car les conséquences économiques pour l'industrie québécoise et pour la population seront terribles (40 % des exportations vers l'Ontario) sans compter l'endettement des ménages...On peut bien sûr supposer ou souhaiter (?) bâtir sur un champ de ruines.
On peut toujours espérer que la population québécoise choisira ce moment pour mettre en place un projet libérateur mais il n'y a aucune garantie que cette voie sera choisie et bien d'autres avenues sont possibles (dérives autoritaires ou proto-facistes) et l'histoire est déjà pleine de ces aventures...
Archives de Vigile Répondre
13 septembre 2011Comme vous, je crois effectivement que les conditions objectives nous sont de plus en plus favorables, c'est-à-dire, pour la création d'un nouveau pays du Québec. Par contre, je ne crois pas que cela se fera "automatiquement". Comme militants indépendantistes, nous devons être prêts et organisés. Cela signifie qu'il faut faire la différence entre le réaménagement du pouvoir à l'intérieur du futur Canada, nouvel état des États-Unis ?, et l'indépendance du Québec, tout court.
Archives de Vigile Répondre
13 septembre 2011En tout cas monsieur Le Hir, le Canada ne semble pas sur la bonne voie d'après cet article:
"ÉCART ENTRE RICHES ET PAUVRES: LE CANADA AU 4E RANG
La Presse Canadienne . les affaires.com . 13-09-2011 (modifié le 13-09-2011 à 13:20)
Tags : Canada, Économie, États-Unis
L'écart entre le revenu des plus riches et celui des plus pauvres a augmenté plus rapidement au Canada qu'aux États-Unis depuis le milieu des années 1990, d'après une étude du Conference Board.
En fait, le groupe de recherche affirme que le Canada possède désormais le quatrième plus important écart entre les revenus parmi les membres d'un groupe de 17 économies développées.
La disparité entre les revenus a augmenté dans dix des pays examinés, avec les augmentations les plus rapides en Suède, en Finlande et au Danemark.
Le Canada est le quatrième sur la liste. Son indice Gini, une formule complexe qui mesure les différences de revenu par rapport à une distribution parfaitement égale, a augmenté de 9,2 pour cent pour s'établir à 0,320.
En comparaison, les États-Unis possèdent le plus important écart entre les revenus du groupe, avec un indice Gini de 0,378.
Le Conference Board note que l'indice canadien le classe avec les pays considérés comme possédant un écart de revenus médian.
Un indice au-dessus de 0,4 désigne des niveaux élevés d'inégalités de revenu.
Le Conference Board soutient que la disparité entre les revenus a augmenté pour 71 pour cent de la population mondiale."
http://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/cart-entre-riches-et-pauvres-le-canada-au-4e-rang/534800
Stéphane Russell Répondre
13 septembre 2011Nous arrivons aux même conclusions. Quelle que soit l'angle dont on l'aborde, le Canada (l'ANB) est un espace stratégique plus qu'une nation, tout comme son prédécesseur la Nouvelle-France. Et il s'effondrera de la même façon, douloureusement, il n'en restera que des miettes. Veut-on revivre tout ça? Moi je préfère me retirer avant.
Une autre réalité encore plus criante, c'est la création de méga-blocs économiques. L'Union européenne, la Russie et la Chine, l'Inde, le Moyen-Orient, tous à leur façon viennent ébranler l'ordre des temps. Il me semble que dans ce contexte, les USA auront un besoin grandissant de contrôle sur l'Amérique du Nord pour assurer leur place. Quelle place restera-t-il dans tout ça pour un Canada uni, incapable de garantir à lui seul la sécurité de ses frontières, en particulier ses grand espaces nordiques?
Et c'est sans parler de ressources naturelles.
Un Québec indépendant se faufilera beaucoup mieux parce qu'il est beaucoup moins stratégique, à condition de se tourner vers l'Atlantique et de rassurer son voisin qu'il ne se laissera pas utilisé contre lui. Il faudra donc garantir la neutralité complète, à l'image de la Suisse, et démontrer qu'on est en mesure de se défendre contre quiconque voudrait en faire son marche-pied. Je ne vois pas quoi d'autre. Il serait important aussi de bâtir des équipements exaltants accompagnés d'une symbolique vertueuse à Québec, pour rallier et gagner la confiance de la population. Mais avec le cafouillage des dernières années, sera-t-on prêt à temps pour assurer effectivement cette souveraineté, ou seront nous condamné au mieux à finir en république de bananes, ou pire en autre Louisiane américaine?
Marcel Haché Répondre
12 septembre 2011Quelle superbe analyse, M. Le Hir.
Je crois aussi que l’indépendance est toute proche. Comme notre capitale Québec ne peut pas compter sur un Bay street québécois pour l’avertir et l’inciter à retirer à temps ses billes financières, économiques et sociales, nos billes politiques surtout, Nous sommes présentement sans défense. Ce ne sont pas les inconscients qui Nous gouvernent qui penseront à Nous protéger.
Et, en effet, « pendant ce temps »… les indépendantistes, certains indépendantistes, consentent de fait à passer leur tour.Et pourquoi ?
Et pour quoi ?
@ Richard Le Hir Répondre
12 septembre 2011Réponse @ Henri Marineau
M. Marineau,
Sans vouloir vous froisser, je crois que vous n'avez pas bien compris mon texte.
J'écris "Prêts, pas prêts, l'indépendance s'en vient"
Si j'écris cela, c'est justement parce que je pense qu'elle pourrait nous tomber dessus sans crier gare, que nous soyons prêts ou non.
Pour ce qui est puces et du nombril, je réfère tout simplement au temps que nous perdons à nous chicaner entre nous au lieu de nous préparer à la faire au lieu de la subir
Richard Le Hir
Archives de Vigile Répondre
12 septembre 2011Course à la chefferie du NPD
Les qualités requises pour succéder à Jack Layton exigeront de la part d’un postulant provenant du Québec à tout le moins; l’incompréhension de notre langue, être absent durant la campagne à la chefferie, aimer jouer dans les casinos de Las Vegas, posséder une carte de membre de partis à tendance indépendantiste est un atout non négligeable.
Un candidat arborant une moustache avec un grand sourire et une canne sera rejeté, ce serait déloyal envers les autres postulants.
Henri Marineau Répondre
12 septembre 2011Vous dites:
« Prêts, pas prêts, l’indépendance s’en vient, et il serait regrettable qu’à force de nous chercher des puces et de nous examiner le nombril, nous ne soyons pas prêts lorsque l’heure arrivera. »
Comme des millions de Québécois, je souhaite vivement que l'indépendance s'en vienne...Toutefois, vous ajoutez qu'il faudrait arrêter de "nous chercher des puces et de nous examiner le nombril"!
À quoi réfère ces allusions qui, d'entrée de jeu, laisse voir que l'indépendance n'est pas pour demain! Si, comme vous l'exprimez, "L'indépendance s'en vient", peut-être serait-il opportun que vous nous disiez ce que vous entendez par la recherche de puces et l'examen de nombril si vous désirez nous convaincre que l'indépendance s'en vient!