2011 a été une année de transition

2012 sera l'année de la rénovation ou du naufrage

Ne rien changer, c'est se condamner à disparaître.

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Certains n'aimeront pas le mot« rénovation» mais pour moi 2012, c'est l'occasion de repartir sur de nouvelles bases mais sur le même emplacement : le Québec.
On peut critiquer le flou de la Coalition Avenir Québec mais ce parti, avec sa fusion avec l'ADQ et sa récupération de certains députés péquistes refroidis par rapport à la souveraineté et d'anciens organisateurs du Parti Libéral devenus dépressifs devant les allégations de corruption, devrait inciter les autres partis en lice à revoir leur programme et leur fonctionnement pour faire de la politique autrement. Ce sera l'année des coalitions ou des ententes, sinon on va assister à un raz-de-marée politique ou à tout-le-moins à une montée des eaux importante. Ne rien changer, c'est se condamner à disparaître.
Rénover devant une telle menace, c'est faire un geste d'espoir vers un avenir meilleur. Chercher des coupables ou critiquer ne donne rien, et construire des radeaux (petits partis) ne fera que retarder la noyade. Il faut plutôt rehausser le solage et rendre les murs plus étanches. Au moins, nos signaux d'alarme sont bien installés et plusieurs plans sont en voie d'être terminés. Le problème sera de choisir le meilleur plan. Pourquoi pas en refaire un nouveau avec les idées qui font consensus? Par contre, la manière pour les mettre à exécution reste à inventer.
Souhaitons que la période des fêtes amènera certaines personnes à oublier leurs egos et à mettre de côté leurs ambitions personnelles.
Au début de l'année 2012, il revient à certains sages (et je pense ici à un en particulier) de lancer un appel au ralliement à tous les rescapés des anciens projets de souveraineté ou d'indépendance encore capables d'agir, et à toutes les jeunes brebis temporairement retranchées dans de petits pâturages isolés, de se joindre aux diverses équipes existantes dans le plus grand et le plus beau chantier de rénovation possible, soit celui de parachever les bases de notre pays.
On s'occupera de la finition et de l'ameublement plus tard. L'urgence, c'est se mettre un toit sur la tête et de s'entourer de quatre murs pour se protéger du faux vent de changement qui nous attend .
Quitte à commencer chacun dans son abris pour préparer les pièces mais il faudra bien les rassembler un jour ou l'autre. Pourquoi pas au printemps? Si l'inondation retarde, on sera prêt.
C'est un vieil ouvrier qui vous le dit: ce serait beaucoup plus d'ouvrage de recommencer avec du neuf surtout lorsqu'une bonne partie des ouvriers auront pris leur retraite. Sans compter que la langue de travail risque de changer.
Le succès est toujours le fruit du dernier essai.


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2011

    Je n'ai aucun mérite pour ce slogan; c'est celui de l'Option nationale. La souveraineté; c'est maintenant. Effectivement le PQ attend le grand jour. Ya pas de grand jour à attendre. Nous sommes une nation. Nous avons un territoire, une assemblée nationale, nos institutions, notre langue. Nous n'avons qu'à exercer notre souveraineté maintenant chez-nous. Le pays il existe déjà!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2011

    @Denis Julien
    la souveraineté, cela s’exerce MAINTENANT. (extrait de votre commentaire)
    Je trouve que cela ferait un beau thème de campagne électorale à opposer aux Caquistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2011

    Une élection coûte 80 millons. Une primaire?
    L'idée étant de désigner les candidats souverainistes les plus susceptibles de l'emporter, un sondage (pour chaque circonscription) ferait le travail.
    Pas certain que les petits partis partageraient cette opinion.
    Ils préféreraient négocier!
    J'entrevois alors que QS, ON et le PI exigeraient davantage de circonscriptions que ce que les chiffres des sondages leur accordent. Dites moi que j'ai tort.
    Pour qu'il y ait entente, le PQ devra donc se montrer généreux. Prosaïquement parlant, le PQ soumis au chantage des petits partis se verrait pousser à signer une entente inéquitable pour lui.
    Combien de circonscriptions QS exige? Combien en exige ON? Est-il légitime qu'ils aient de telles exigences? Le PQ devrait-il accepter de faire des concessions? Jusqu'à combien?
    Des questions au coeur du problème.
    Et les tenaces partisans d'une coalition n'en parlent pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2011

    C'est toute la population qui serait conviée à ces primaires pas uniquement les membres de chacun des partis, toute la population. C'est ce que le PS a fait en France pour la première fois,choisir le candidat et ce fut François Holland qui fut déigné. Avons-nous assez confiance dans notre propre peuple? Moi, je fais ce pari que oui!On donne en même temps le goût aux gens d'être pleinement impliqués.

  • Antoine Dubé Répondre

    19 décembre 2011

    L'idée de soumettre tous les candidats des partis d'une coalition dans une même investiture est louable mais si cela se faisait, ce serait le plus souvent à l'avantage du parti qui compte le plus de membres. Je crois qu'il faudrait plutôt compter sur une négociation entre les responsables des partis au plan national si l'on veut que les plus petits partis aient une certaine chance d'avoir des candidats. Une liste pré-établie comme en France.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2011

    Vous avez le goût de la coalition souverainiste les amis, très bien!
    Voici un exemple concret de coalition, la COALITION SOUVERAINETÉ QUÉBEC.
    On convoque nos concitoyens, tous nos concitoyens, aux premières primaires pour choisir le candidat ou la candidate qui portera les couleurs de cette coalition pour baiser Legault et Charest.
    Par exemple, dans Lotbinière, à la salle paroissiale, un dimanche de 10 heures à 17 heures. Le bulletin contient quatre candidats, celui du PQ, celui de QS, celui de l'Option nationale et celui de l'ADQ qui reste fidèle à son parti. Celui ou celle qui sortira gagant ou gagnante sera celui ou celle qui portera les couleurs de la COALITION SOUVERAINETÉ QUÉBEC.
    Trouvez-vous cela intéressant comme idée?

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2011

    Le PQ attire 18% de l'électorat alors il doit avoir un peu d'humilité.La locomotive, ce sera la nécessaire et urgente coalition de nos forces en arrière d'un programme d'état digne de ce nom ce que préconise Luc Archambault.
    Pour l'instant et en attendant, moi, je milite dans l'ON parce qu'au niveau de la gouvernance, Aussant a un discours plus inspirant et plus rafraîchissant que celui du PQ-Marois et c'est parfaitement le droit aussi des gens qui sont inspirés plutôt par QS.
    Les péquistes, j'ai un conseil d'ami à vous faire: ''Cessez de nous éteindre et de tout vouloir contrôler!'' Chacun milite où il se sent à l'aise et utile.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2011

    Que ceux qui voient une planche de salut dans une coalition de souverainistes se rappelle que le Parti Québécois fut originalement, je vous le donne en mille, une coalition de souverainistes!
    Puisse les boudeurs optionationalistes, solidaires, péistes et indépendants mettre leurs priorité à la bonne place et joindre le gros des forces rassemblés au Parti Québécois.
    Nul besoin de réinventer la roue.

  • François Ricard Répondre

    18 décembre 2011

    Si nous voulons, en quelques mois, nous nous serons donné un nouveau navire, avec de nouveaux gréements et un nouveau capitaine.
    Mais il faut y travailler maintenant. Il faut travailler au ralliement de toutes nos forces.Le ralliement National qui pourrait englober le PQ, l'ON, Le PI et autres.Avec une primaire pour choisir le chef.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 décembre 2011

    Monsieur Lemay!
    Je vous invite à vous ressaisir. Il est faux de prétendre que les jeunes sont passés à autres choses. Ca, c'est le discours habile des fédéralistes et des médias sous leur contrôle, tous les médias.
    Si vous aviez été présents au Théâtre National vendredi de la semaine dernière à la première assemblée publique de l'Option nationale, vous auriez vu plus de 550 personnes réunies dont la moyenne d'âge se situait entre 20 et 35 ans qui manifestaient de façon bruyante et festive pour le pays.
    Les jeunes sont encore là monsieur Lemay, actif et joyeux mais vous avez raison, le discours a changé. Aussant est une homme positif et il parle de l'indépendance national au présent, non pas au passé et non plus au futur, surtout pas au futur.
    Il a réussi à y greffer les préoccupations des jeunes d'aujourd'hui telles que l'environnement le contrôle de nos richesses naturelles, l'accès aux études supérieurs pour toutes et tous, les transports en commun et surtout, que la souveraineté, cela s'exerce MAINTENANT.
    Lorsque les péquistes disent en coeur:''On veut un pays!'' Aussant leurs répond:''Il est là le pays, reconnaissons le et agissons en conséquences!''Il faut que le Québec fasse son LIT et faire sont LIT; C'est que nous- mêmes, nous nous conduisions en boss de notre territoire MAINTENANT. Que nous nous conduisions en nation que nous sommes.
    Je reviens aux jeunes. Ils sont partout sur le terrain. Ils sont dans le RRQ. Ils sont dans les cellules indépendantistes à l'UQUAM. Ils écrivent dans VIGILE.net. Soyez attentif monsieur Lemay. Les jeunes sont avec nous mais autrement!

  • Luc Archambault Répondre

    18 décembre 2011

    Cette réaction de F. Lemay exprime bien le sentiment des découragés démissionnaires qui ne se déplacent plus pour voter ou qui votent n'importe quoi, par dépit.
    Voilà donc sur quoi il nous faut agir. Sur l'idée que le rêve a été détruit ; que rien ne pourra succéder à cette destruction ; que rien ne sera en mesure de le réaliser ce rêve déçu.
    Il faut AGIR sur le fatalisme, l'impuissance, l'incapacité
    Et il ne s'agit pas de réifier le rêve, de le pomper de manière volontariste et morale, mais bien de sortir du rêve.
    Il faut cesser de rêver, il faut se réveiller, s'éveiller. Il faut s'occuper de la réalité, des VRAIES AFFAIRES, de toutes les VRAIES AFFAIRES DÉMOCRATIQUES.
    C'est ce que prétend le tandem SIROIS/Legault, sauf qu'il se met la tête dans le sable quant au RÉEL DÉMOCRATIQUE. Il prévoit IGNORER un pan essentiel de la RÉALITÉ DÉMOCRATIQUE, à savoir, DISPOSER d'un État dont les Actes constituants sont APPROUVÉS par le PEUPLE SOUVERAIN que nous sommes sur NOTRE sol et sous-sol national du Québec.
    Il faut cesser de s'occuper du rêve, mais aussi donc de l'avenir rêvé. C'est de TOUTE la RÉALITÉ dont il faut s'occuper, non pas de l'AVENIR comme le prétend la FAUSSE Coalition AVENIR du Québec.
    Il nous faut donc cesser de nous occuper de l'État à venir, cesser d'être dans l'abstraction que représente un projet d'État à venir, insaisissable, fuyant et toujours reporté puisqu'il est menacé de représailles par des forces impériales soi-disant omnipuissantes.
    Il nous faut nous occuper du présent et du RÉEL. Nous occuper de l'État RÉEL et CONCRET du Québec/Canada qui NIE la primauté de la SOUVERAINETÉ DÉMOCRATIQUE de ce peuple. Il n'y a d'État DÉMOCRATIQUE que lorsque les Actes constituants qui gouvernent le gouvernement qui gouverne le peuple SONT APPROUVÉS par le peuple. La minorité activiste canadianisatrice est INCAPABLE d'obtenir ce OUI du Québec à la Constitution s'appliquant RÉELLEMENT au Québec.
    Les TIGRES de PAPIER arbitraires !
    L'État voyou ACTUEL du Canada est sans-papiers ! Ses Actes constituants ne sont pas endossés par LE PEUPLE ! Il s'agit donc d'un État de DICTATURE autocrate UNILATÉRALE et ARBITRAIRE irresponsable. Il n'y a de gouvernement RESPONSABLE que dans un État RESPONSABLE comme l'a observé il y a déjà 144 ans Louis-Joseph Papineau dans ses déclarations constituantes de 1837 et 1867. Il serait temps d'appeler ce peuple à trancher pour INVALIDER un tel État. Ce que nous n'avons jamais fait.
    Il faut s'occuper du présent, du concret, de l'État bien concret actuel
    Il se trouve que cet État du Québec/Canada n'est pas une démocratie mais une dictature. Ils se trouvent que les jeunes comme les vieux aspirent à vivre dans une VRAIE démocratie. Ils estiment avec raison partout dans les « démocraties » occidentales avoir été floué par une démocratie prise en otage par une ploutocratie occulte qui gouverne en sous-mains. Ils estiment être le 99% en faveur d'une démocratie à 100%.
    Ici, la démocratie n'a pas été prise en otage comme ailleurs, elle n'existent tout simplement pas puisque les Actes constituants de l'État ne sont pas approuvés par le peuple. Aucun référendum n'a été tenu pour obtenir le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Si le 99% peut AGIR pour mettre fin à la prise d'otage démocratique partout dans le monde soi-disant « démocratique », si les peuples sous dictature peuvent la RENVERSER, NOUS POUVONS nous aussi AGIR pour renverser la dictature canadianisatrice afin de mettre en place dans la foulée une DÉMOCRATIE @ 100%
    Les jeunes sont prêts à se commettre...
    ...les vieux aussi, ils l'ont fait en 2011 et continueront à le faire en 2012. La déception n'a pas sa place, elle n'est que l'indice d'un manque de prise avec la réalité. Le monde a bougé en 2011. Ailleurs et ici-même. Les Québécois,es veulent du changement. Ils et elles l'ont démontré le 2 mai. Ce qui a provoqué l'effondrement de nos certitudes anciennes et provoqué l'éclatement des forces du changement ratatinées à la plus simple expression et au plus bas dénominateur commun.
    Maintenant qu'est volé en éclat la politique de l'évitement mise de l'avant par le BlocPQ, peut surgir une politique de l'engagement DÉMOCRATIQUE qui ROMPT avec la gouvernance collabo et qui s'ENGAGE à APPELER ce peuple à USER de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables d'INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Ce qui fait s'effondrer la prétention démocratique canadianisatrice. La FAUSSE démocratie DOIT faire place à une DÉMOCRATIE @ 100%, c'est dans l'ère du temps. Loin de l'IMPUISSANCE démissionnaire, c'est la PUISSANCE démocratique de la MAJORITÉ qui prend le dessus. Contre la minorité activiste ploutocratique des IMPUISSANTS qui sont INCAPABLES d'obtenir le clair OUI des Québécois,es. Contre la bande d'IMPUISSANTS et d'INCAPABLES qui aspirent à gouverner ce peuple en lui disant qu'ils sont INCAPABLES de faire quoi que ce soit contre la DICTATURE.
    Il faut prendre la partie inverse de la PUISSANCE DÉMOCRATIQUE. Le PEUPLE n'attend que ça, que nos élites politiques lui donnent l'occasion d'USER avec envergure et puissance de ses PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES capables de mettre à genoux toutes les dictatures INCAPABLES d'obtenir le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Il n'y aura de naufrage que si nous CHOISISSONS de DÉMISSIONNER
    2012 sera un naufrage que si l'on décide de rester à l'écart. C'est une question de choix ! Non pas d'émotion !
    Si on CHOISIT de REFUSER de se COMMETTRE en 2012 au nom du 99% que NOUS SOMMES, pour que, NOUS, le PEUPLE, nous puissions NOUS PRONONCER en faveur d'une DÉMOCRATIE @ 100% ; si on fait le CHOIX de ne pas contrer toutes les dictatures de ce monde ; si on ne fait pas LE CHOIX de contrer la prise d'otage perpétrée contre les États démocratiques de ce monde, 2012 OUI, sera l'année du naufrage de la DÉMOCRATIE.
    Ce n'est pas une question de déception. OUI, on peut être déçu, mais quand la DÉCEPTION impose sa dictature sur NOS choix, il ne faut pas se plaindre d'être déçu.
    Pour cela, il faut cesser de rêver et il faut CHOISIR de s'occuper du PRÉSENT et de la RÉALITÉ, non pas de l'avenir.
    L'avenir n'est qu'à l'avenant de ce que nous FAISONS présentement. Si nous ne faisons rien MAINTENANT ; si nous acceptons de baisser les bras, sous tous prétextes, y compris la déception ; si nous refusons de faire l'UNION de nos forces DÉMOCRATIQUES, l'avenir sera à l'avenant.
    Il faut cesser d'agir en enfant gâté qui boude parce qu'il n'obtient pas ce qu'il veut du premier coup. Il faut agir en adulte RESPONSABLE, sur le PRÉSENT. Il faut se réveiller et s'occuper de la RÉALITÉ, non pas vivre dans le rêve et la déception de n'y être toujours pas, dans le rêve.
    Le RÉEL POLITIQUE des VRAIES AFFAIRES démocratiques
    La réalité politique est subordonnée à l'AVEUGLEMENT PARTISAN. Au refus de faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple. Ce refus doit être enfoncé. Taper sur l'un pour valoriser l'autre ne peut que provoquer le naufrage. Aucune force isolée ne peut parvenir à faire l'UNION de nos forces. Aucune force ISOLÉE ne peut prendre le pouvoir et AGIR avec ENVERGURE et PUISSANCE. Cet AGIR nécessaire en force seul capable de RENVERSER la dictature qui s'impose ici durablement depuis 252 ans.
    Pour une VRAIE et MULTIPATITE COALITION NATIONALE-Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    18 décembre 2011

    Ça nous aura pris 40 ans a détruire le rêve de René Levesque et de toute une génération . Demander à une autre génération de réécrire l' histoire et faire renaitre ce même rêve en peu de temps, ne me semble pas réaliste. Nous vivons dans un autre monde et nos jeunes ne sont pas prêts à faire les sacrifices. Ils nous disent: vous avez eu la chance et ne l' avez pas pris. J'ai été de la première vague, je n' y crois plus, comme beaucoup de gens de mon âge, trop déçu.