Le chef du Parti québécois et prochain premier ministre du Québec Paul Saint-Pierre Plamondon a profité du scandale de l’affaire Haroun Bouazzi pour dénoncer sans détour la tendance ultragauchiste woke caractérisant Québec solidaire qu’il faut combattre et éliminer.
Voici quelques déclarations de son argumentaire explicatif.
« Le wokisme est un mouvement, à proprement dit, antidémocratique, qui refuse le dialogue et qui se sert de l’intimidation et de la désinformation pour imposer son agenda. Et les gens sont tannés, moi le premier. C’est incarné par Québec solidaire dans l’ensemble de son œuvre depuis 10 ans », a lancé M. St-Pierre Plamondon en point de presse à l’Assemblée nationale.
Source : Le wokisme de Québec solidaire
M. Saint-Pierre Plamondon définit le wokisme comme étant « l’introduction de plusieurs concepts de tout acabit », comme le « racisme systémique », « le privilège blanc, l’écriture inclusive, les safe spaces » et « la culture de la cancellation », notamment. Il y ajoute l’usage de « déformation des propos », de « désinformation pour créer un procès d’intention », puis, « l’utilisation des mots racistes, intolérants et phobe pour contraindre l’adversaire au mutisme », et finalement la « victimisation ».
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Comment répondre aux accusations de xénophobie, de racisme
Tel que formulé autrement ailleurs, PSPP estime que nos députés ont réagi sainement contre Bouazzi en raison d’un « ras-le-bol » d’une approche « généralisée » chez Québec solidaire depuis une décennie, qui consiste à « déformer les propos des autres, déformer la réalité pour organiser un procès d’intention », puis lancer une « campagne d’intimidation avec des mots en phobe, raciste, intolérant » pour contraire ses adversaires « au mutisme ».
Source : St-Pierre Plamondon accuse QS d’être woke
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PSPP: «Il y a un ras-le-bol qu'on sent à l'Assemblée nationale et dans la population. Le sujet, ce n'est pas Haroun Bouazzi, c'est le wokisme. C'est cette manière de procéder. Déformer les propos des autres pour signaler sa vertu. Traiter les autres de racistes, de phobes; les insulter pour les intimider et ainsi mieux imposer toutes sortes de concepts fumeux et idéologiques. Et ajoutons la victimisation, qui est aussi un outil largement utilisé par ce mouvement. Et on arrive à un point dans notre société où ce wokisme, cette technique d'intimidation, de victimisation et de déformation des propos des autres, il n'y a plus personne qui veut endurer ça.»
Paul St-Pierre Plamondon
Source: Le sujet, ce n'est pas Haroun Bouazzi, c'est le wokisme
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À l’émission Tout le monde en parle du 24 novembre 2024, PSPP précise à nouveau sa pensée : « le wokisme, c’est une mouvance idéologique qui chercher à imposer des concepts comme le racisme systémique, le privilège blanc, les micro-agressions, les safe spaces, définancer la police pour lutter contre la criminalité, les territoires non cédés, etc. Ce sont des concepts qui sont imposés, et si on s’y oppose, cette mouvance bloque toute possibilité de dialogue. »
Source: Paul St-Pierre Plamondon : pour en finir avec le wokisme
Conclusion personnelle
Être accusé d’être woke est devenu l’insulte suprême à asséner à tous les nuiseurs endoctrinés de bas acabit. Ne nous gênons surtout pas pour s’en servir à bon escient, comme PSPP vient de nous en donner l’exemple avec éclat.
Rappelons que le premier ministre François Legault a été le premier à s'en servir en chambre à l'intention d'un GND mis quasiment K.-O. sur le coup, resté pantois.
Pour le premier ministre Legault, s’opposer à la loi 21 adoptée par le gouvernement caquiste est « un des éléments » qui définit un « woke », surtout quand on affirme que cette loi est discriminatoire. « Pour moi, un woke, c’est quelqu’un qui voit de la discrimination partout », a dit M. Legault.
Source: Legault traite Nadeau-Dubois de «woke» en plein Salon bleu
Ne nous laissons plus marcher sur les pieds par personne en tant que peuple fondateur, à plus forte raison par ceux qui ne sont même pas nés ici.
Wokes, ingérence étrangère, manifestants pro-hamas, entrisme islamique, école Bedford, Bouazzi et cie, tous des ennemis patentés de la nation québécoise et de la direction que nous voulons donner à notre société.
La solution : exclusion, expulsion.
Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir votre réflexion sur le sujet
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4 commentaires
François Champoux Répondre
26 novembre 2024Et bien d'autres choses en plus que la bonne écriture d'un patronyme...
François Champoux, Trois-Rivières
Sylvio Le Blanc Répondre
25 novembre 2024M. Labrie,
Il est heureux que vous appréciiez Paul St-Pierre Plamondon, mais il faudra apprendre maintenant à bien écrire son patronyme. Je compte sur vous.
Sylvio Le Blanc
Réjean Labrie Répondre
27 novembre 2024C'est l'heure de la capsule du bon français.
Saint ou St?
Voyons ce que recommande l'Office de la langue française québécoise: Abréviation de saint, sainte L’adjectif saint, et la forme au féminin sainte, ne s’abrège généralement pas lorsqu’il fait partie d’un nom propre.
Dans un nom de lieu: L’adjectif saint, ou sainte, s’écrit en toutes lettres dans les noms géographiques. En cas de nécessité absolue, son abréviation (St, Ste ou St, Ste) est tolérée dans les noms de voies de communication.
4 exemples donnés par l'Office:
Saint‑Georges
Sainte‑Thérèse
le Saint‑Laurent
3456, boul. St‑François-Xavier Est
Dans un nom de famille: Dans les noms de famille, le mot Saint ou Sainte ne s’abrège que si l’abréviation figure bien dans la graphie officielle du nom de famille (c’est-à-dire celle qui est consignée dans les registres de l’état civil). En principe, ou si on ne connaît pas la graphie officielle du nom de la personne en question, ces mots s’écrivent en toutes lettres.
2 autres exemples donnés par l'Office:
Monsieur Simon Saint‑Pierre
Mme Anne Sainte‑Marie
Dans le monde anglophone très porté sur les abréviations, on utilise plus souvent St que Saint. Donc, si on veut souligner l'approche française, le mot au complet doit être privilégié.
Dans le cas de M. St-Pierre Plamondon, on peut supposer que sa famille avait subi l'anglicisation typique de l'époque et utilisé l'abréviation à l'anglaise, par ignorance des règles françaises, comme bien d'autres d'entre nous l'avons fait. Pour réparer cette regrettable erreur, ce serait tout à son honneur de retourner au respect de la langue française et des recommandations de l'Office québécois de la langue française. Ce serait une façon de plus de montrer qu'on peut se libérer de l'influence nocive de la langue anglaise dans notre milieu. St-Pierre Plamondon deviendra alors Saint-Pierre Plamondon, épelé comme il aurait dû toujours l'être.
C'est la même chose pour le mot Québec. Il doit toujours être épelé au complet. Le Québec ne doit jamais être raccourci, diminué, réduit, abrégé. Il doit resplendir de tout son long.
On n'écrit pas: 321, avenue de l'Orme, Amos (Qc)
On écrit: 321, avenue de l'Orme, Amos (Québec)
Source: Vitrine linguistique Office québécois de la langue française
Ayons à coeur de franciser tout ce qu'on peut franciser, incluant l'ortographe de nos patronymes. C'est un geste d'affirmation positive collectif. Chacun peut faire sa part.
Bonne journée à tous!
Sylvio Le Blanc Répondre
30 novembre 2024M. Labrie, vous êtes con ou quoi ? Le nom « Paul St-Pierre Plamondon » ne peut être modifié d'aucune manière.