Jean-Louis Roy dérape...

Tribune libre 2008

Dans [l`interview de Jean-Louis Roy par Pierre Cayouette->11059], reproduit
par Vigile de "www.lactualite.com" du 7/12/07, à la question: "L`Islam est
il compatible avec les valeurs civiques modernes", Jean-Louis Roy répond
: "La population du Québec qui est adepte de la religion islamique est
extrêmement minoritaire". Si ÇA c`est pas un dérapage contrôlé...
Il ne répond pas à la question et noie le poisson. Dommage que son
interlocuteur, par "délicatesse" sans doute, ne l`ait pas relevé!
Car le musulman qui répond "oui" (sans édulcorer la portée des dites
valeurs, sans les torturer, bien sûr!), est un hérétique qui renie le
Prophète et le caractère divin, sacré, intangible du texte coranique de sa
révélation. Dont la portée se laisserait ratatiner ainsi à la stricte
intimité de la vie privée? Allons donc !
Il ne pouvait répondre "OUI!" et n`a pas osé répondre : "NON!"!
Ce genre de patinage d`intellectuel pontifiant de gauche, malhonnête
par délicatesse , voilà la vraie "dérive" !
Par ailleurs, le "extrêmement " qualifiant le mot minoritaire est
faux. En plus d`être non pertinent : le nombre n`a rien à voir avec les
principes.
Georges-Étienne Cartier
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2008

    Lisez comme il dénonce une chose pour ensuite l'affirmer pour lui faire servir sa cause:
    "Ce n’est pas « nous » et « eux ». Cette distinction, il faut arrêter de la faire."
    Et quelques lignes plus tard:
    "La vérité, c’est que ce sont «eux» qui ont un problème avec «nous»."
    Et puis le reniement national suprême:
    "Une phrase entendue à la commission résume tout : « Nous sommes tous des immigrants. » "

    Il refuse de reconnaître les réseaux d'immigrants. Pourtant ils s'identifient et se "distinguent" eux-mêmes très clairement par leurs Conseils, Congrès et Associations. Il s'objecte que les Québécois fassent de même et puissent enfin former leur propre réseau qui leur ouvrirait les portes du commerce international par une signature bien à eux. Notre identité nationale, autochtone, intimement liée au territoire, à l'histoire sur ce territoire et à notre langue est un bien aussi puissant que celui des "autres" et nous devons absolument se le réapproprier.