Constitution québécoise

Fausses excuses de M. Charest

Tribune libre 2008

Selon M. Charest, adopter une la constitution québécoise prendrait des
années de débats, la création d'une assemblée constituante et un
référendum, ce qui serait, selon lui, trop long et trop de travail. Il
préfère donc laisser faire.
M. Charest est plus délicat en cette matière que M. Trudeau avec M.
Chrétien qui en ont adopté une pour tout le Canada en 1982, en moins de
deux, sans assemblée constituante et sans référendum et malgré un vote
unanime et négatif de notre Assemblée Nationale qui n'en voulait pas.
Est-ce que M. Charest, full-fédéraliste mur-à-mur et champion du NON, se
rappelle de ça ? Il a probablement peur de faire peur au ROC avec une
constitution québécoise et passer lui-même, à leurs yeux, pour un vilain
séparatisssss en participant à l'élaboration et à l'adoption une
constitution québécoise ? Le PQ en a déjà un modèle de prêt et l'ADQ aussi
puisqu'il a ça dans son programme.
M. Dumont serait mieux de tendre la main à Mme Marois à la place de la
tendre à M. Charest s'il veut des résultats. Si M. Dumont attend M. Charest
et l'unanimité de notre Assemblée nationale pour adopter des changements
"un peu délicats" au Québec, il va attendre le PLQ longtemps.
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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2008

    M. Bousquet,
    Lorsqu’il s’agit de guerre ce n’est pas la même chose que de s’en prendre à une population qui ne se défend pas.
    Deuxièmement, ce n’est pas moi qui affirme ces choses, ce sont deux historiens qui en savent beaucoup plus que vous et moi sur cette période. Si vous doutez de leur compétences, vous devriez leurs demander qu’ils révisent leur ouvrage avec vos très savantes opinions.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l’Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2008

    M. Guy Le Sieur me demande de me renseigner avant d'écrire des ÉNORMITÉS comme : Nous n'avons pas été tendres envers les indiens.
    Ma réponse : Les fait d'armes des colons français contre les Indiens sont listés dans notre histoire. Madeleine de Verchères et Dollard des Ormeaux ont guerroyé contre les Iroquois. Il y a eu des expédition de représailles aussi mais je ne veux pas déterrer ça.
    Je n'a pas comparé ce que nous avons fait aux indiens avec ce que les Anglais nous ont fait. J'ai voulu souligner que, quand un peuple était vainqueur d'un autre, en ce temps-là, il ne le ménageait pas et l'asservissait (la loi du plus fort).
    Vous affirmez, sans rire, que les français dont nous déscendons, grands colonisateurs en Orient et en Afrique, qui ont participé à la traite des esclaves, étaient plus humains que les anglais qui nous ont envahis avec les peuples qu'ils colonisaient ?
    Mon idée est de ne pas nous pomper inutilement avec le passé comme ces couples qui se font des reproches genre : Tu m'as fait beaucoup de peine en 1964, je ne l'oublierai jamais. Regardons vers le futur un peu s.v.p.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2008

    « J’ai trouvé très intéressante votre liste de viols anglais du peuple francophone d’Amérique même si je les connaissais assez bien. J’aimerais souligner, comme vous le savez sans doute, que nous n’avons pas été toujours très tendres envers nos indiens non plus M.Boivin. C’était la façon de faire du temps. Si on avait gagné contre les Anglais, ils y auraient goûté, je vous en passe un papier ! » M. Bousquet.
    Pardon ? C’est un réflexe de colonisé que d’excuser les nombreux viols des Britanniques et des Canadians envers les Acadiens en disant qu’on a fait subir le même sort aux Amérindiens. En plus du fait que ce n’est pas vrai. M. Bousquet, je vous suggère fortement de lire l’Histoire de l’Amérique française d’Havard et Vidal. Sa lecture vous apprendra que la relation entre les Canadiens, les Français et les Amérindiens était basée sur des pactes, des ententes, et un fort taux de métissage. Du côté des Britanniques des colonies de la Nouvelle-Angleterre, c’était plus la négation de l’existence de l’autre, les Amérindiens s’entend, qui était la base de la relation. Je tiens aussi à vous rappeler que le génocide amérindien par ces mêmes Britanniques et plus tard les Yankees est une cause directe de la chute de la Nouvelle-France. Havard et Vidal citent une vieille Amérindienne de l’une des tribus des basses terres du Mississippi après le viol de leur territoire par les Yankees : « Avant il y avait les Amérindiens et les Français, ensuite les Blancs sont arrivés ».
    M. Bousquet, avant d'écrire des énormités de la sorte, renseignez-vous donc !
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique française

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2008

    Non, non, M. Boivin, je n'ai jamais été en colère contre vous, au contraire, j'apprécie vos arguments assez modérés et le ton de vos interventions. Je m'élève même assez souvent contre les indépendantistes qui insultent d'autres Québécois parce qu'ils ne partagent pas leur option constitutionnelle.
    J'ai trouvé très intéressante votre liste de viols anglais du peuple francophone d'Amérique même si je les connaissais assez bien. J'aimerais souligner, comme vous le savez sans doute, que nous n'avons pas été toujours très tendres envers nos indiens non plus M.Boivin. C'était la façon de faire du temps. Si on avait gagné contre les Anglais, ils y auraient goûté, je vous en passe un papier !
    Je comprend votre idée, que j'ai longtemps partagé, de dire qu'on se sépare du ROC pour commencer et, seulement ensuite, on peut signer librement les traités que l'on veut avec lui et/ou d'autres pays mais...est-ce que les Québécois vont acheter cette idée là ? Je ne crois pas, c'est principalement une peur économique qui devrait freiner les élans nationalistes québécois à moins que le Québec confie à un référendum, une question sur une vraie confédération avec tout ce qui serait confié à l'organisme central canadien comme la monnaie et ce qui serait conservé au nouvel État québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    Monsieur Bousquet, par expérience, lors de discussions précédentes que j'ai pues avoir avec vous, j'ai remarqué que vous m'appeliez toujours monsieur Boivin et ce jusqu'à ce que la teneur de mes propos vous mette en colère, où , alors à ce moment-là, vous commenciez à m'appeler monsieur Gaston Boivin, comme pour me souligner que vous n'en êtiez pas content.
    Ceci dit, je regrette de vous avoir irrité, car tel n'était pas le but de ma dernière intervention. Elle visait plutôt à me dissocier des propos que vous avez vous-même tenus relativement à la création d'une véritable Confédération entre un Québec devenu souverain et le Canada et à vous exprimer la répulsion qu'un tel projet suscitait chez moi.
    SI vous relisez mon texte attentivement, vous devriez être en mesure de conclure que je connais la différence entre une Fédération et une Confédération lorsque j'ajoute après le mot "Confédération" les mots "fut-ce une véritable"( Pour votre information, j'ai quelques notions puisque je suis un ancien avocat à la retraite, ancien parce que lorsque je l'ai prise, j'ai alors démissionné du Tableau de L'Ordre pour ne plus avoir à payer la cotisation y inhérente). Par conséquent il n'y a aucune erreur de ma part et ma position ne repose donc pas sur une prétendue telle erreur de ma part.
    En ce qui concerne le viol, il repose sur une absence de consentement et j'anticipais que vous pouviez comprendre cette image car jamais notre peuple n'a donné son consentement au "British North America Act", puisqu'on ne l'a jamais consulté à ce propos, tout s'étant fait en cantimini entre hommes d'affaires intéressés personnellement, dont et surtout Georges-Etienne Cartier pour le Québec, qui, d'ailleurs n'avait comme représentants aux conférences de Charlottetown(septembre 1864) et de Québec(octobre 1864) que 8 des des 35 délégués qui y ont participé, à savoir 4 anglophones et 4 francophones(Cartier, Hector Langevin,Jean-Charles Chapais et Étienne Taché ). Ultérieurement, Terre-Neuve, en 1948 ou 1949, après que sa population ait été consultée à deux reprises à ce sujet, est entrée dans la Confédération, après avoir recu en prime, toujours sans notre consentement ni celui de nos représentants parlementaires d'ailleurs, le Labrador qui était notre propriété en vertu du British America Act et de ses amendements et qui ne pouvait, en vertu des mêmes documents, être ni cédé ni transféré sans notre consentement, ce à quoi le gouvernement fédéral et le Consel privé ont illégalement passé outre: Encore une absence de consentement! De mêment en fut-il en 1982 pour le rapatriement de la Constitution, cet Acte Constitutionel de 1982, à lequel nous n'avons jamais encore consenti et que l'on nous applique depuis lors comme si nous étions l'objet d'une tutelle! Je vous ai donné ici l'exemple de quelques absences de consentement relatifs à la Confédération canadienne et à sa Constitution. Mais relisez attentivement notre histoire et vous verrez que depuis l'arrivée du conquérant anglais, notre peuple n'a pas vraiment eu le loisir de consentir à grand chose et qu'on a presque toujours procédé contre sa volonté: les exemples abondent, mais je m'en permettrai d'en citer quelques autres: l'Union du Bas et Haut-Canada qui annulait notre majorité et son pouvoir et son influence conséquents et qui, au contraire, accordait de ce fait une importance et une influence accrue indue et injustifiée à la minorité anglophone du Québec; l'assumation par nous de la dette importante du Haut-Canada alos que celle du Bas-Canada était,pour ainsi dire,inexistante; la pendaison de Louis Riel; la Conscription... etc. (j'en passe bien d'autres et des non moins plus importants).
    Comment appelez-vous monsieur Bousquet la déportation des Acadiens, qui, en ce qui me concerne, ont la même origine que la nôtre: La Nouvelle-France! Près de 9,000 d'entre eux ont péri dans cette aventure. Leurs terres, les plus riches à l'époque, ont été confisquées(volées) ainsi que tous leurs biens( bétails nombreux et diversifiés, habitations et constructions, argent, bijoux, souvenirs et autres).Ils ont été embarqués comme du bétail dans les cales de navire surpeuplées, les familles parfois séparées, en proie à un immense chagrin et à une très grande détresse. 1)Ils ont d'abord( première vague de déportation(1755-57) été conduits dans certaines villes des colonies anglaises, le long de la côte atlantique, dont certaines refusèrent de les accueillir et où ils restaient ainsi alors prisonniers dans les cales des bateaux en rade, certains durant un mois, plusieurs en mourrant("en Pensylvanie, les survivants sont séparés,les adultes mis à la disposition de riches propriétaires terriens qui les traitent comme leurs esclaves, les enfants étant assimilés de force dans des familles d'accueil"( cf: Géo Histoire, numéro spécial, du Québec à la Louisianne, sur les traces des Français D'Amérique, La longue marche du "Grand Dérangement", pages 114-115). Les autres, qui n'avaient pu ainsi trouver une terre d'accueil et qui survécurent au traitement cruel qu'on leur avait ainsi fait subir, virent finalement les bateaux, où ils étaient entassés, reprendre la mer pour être dirigés vers l'Angleterre(plusieurs centaines périrent durant la traversée, notamment lorsqu'un ou deux bateaux coulèrent, corps et biens étant engloutis par la mer, où ils furent mis en prison à leur arrivée à titre de prisonniers de guerre, ce qui était une nouvelle injustice et aberration car ils n'avaient point fait la guerre à l'Angleterre. Au bout de 7 ans ceux, qui n'y étant point décédés, étaient libérés et rejoignirent alors la France. 2) La seconde vague de déportation(1758-62) fut dirigée vers la France, plus précisement vers Saint-Malo et Nantes( la moitiée d'entre eux( des 3500) qu'ils étaient au départ) ne survécurent pas au voyage) et, de là, plusieurs allèrent s'établir, entre 1763-1766, aux îles Malouines. 3) Après 1763, îl y eût une migration des Acadiens qui avaient été déportés dans les colonies anglaises le long de L'Atlantique, certains se dirigèrent vers Québec, d'autres vers les Antilles(a) à Saint-Domingue,(la petite soeur d'Haiti) en 1764 à partir des Côtes de L'Atlantique et ,en 1771, à partir de la Louisianne, (b) en Martinique en 1763 à partir de la côte atlantique, (c) à Cayenne en 1763, à partir tant de la côte atlantique que de Nantes, (d) vers la Louisianne à partir à la fois de la côte atlantique(1766) que de Nantes(1785).Il est à noter qu'entre la première et la deuxième déportation, certains réussirent à se sauver de leur lieu de déportation sur la côte de l'Atlantique et réussirent à se rendre à pieds soit à Québec pour certains et en Acadie pour d'autres, dont certains, parmis eux, furent redéportés une seconde fois. Il est également à noter que certains Acadiens évitèrent la déportation en se sauvant dans la forêt Gaspésienne où ils furent protégés et survécurent grâce à l'aide et à la générosité des indiens Micmacs. Ce sont ceux-là qui, plus tard, s'installèrent dans ce qui allait devenir Maria et Carleton. Évidemment en s'installant, ils avaient nommés autrement ces endroits et je me souviens que l'un s'appelait "Tracadie". Le gouverneur, Carleton, qui se rendit en vacances en ces lieux avec son épouse, Maria, les trouva si agréables qu'ils s'en prit d'affection et en nomma l'un de son nom "Carleton", et l'autre du nom de "Maria", son épouse(encore là, il y eut absence de consultation et de consentements de leurs habitants). Avouez, monsieur Bousquet, que l'histoire des Acadiens est assez pénible et qu'elle se rapproche pour l'horreur de celles de bien d'autres peuples martyrs que la population mondiale connaît mieux parce qu'elles avait numériquement une ampleur plus grande et parce qu'elle a beaucoup plus été médiatisée. Avouez également qu'ils n'ont jamais donné leur consentement à leur déplacement malsain, à leur martyr, en un mot à la tragédie dont ils ont été les victimes innocentes, et qu'au surplus, jamais, ils n'ont été dédommagés, eux ou leurs descendants, pour les torts qu'on leur a volontairement, injustement, et illégament causés. Il est par ailleurs probable que si l'on n'avait pas été aussi nombreux et que, s'ils n'avaient pas eu besoin de nous pour survivre d'abord et ensuite pour éventuellement se protéger des colonies américaines en mal d'indépendance et d'expansion que, nous, les Canadiens, nous aurions connu le même triste sort, sauf rébellion de notre part.
    Monsieur Bousquet, je n'ai jamais été en colère, mais comme j' ai une très bonne connaissance de notre histoire(de la Nouvelle-France) et comme elle fait partie de ce que je suis, je l'assume, étant hors de question que je la balaie du revers de la main en me disant:"Cela fait tellement longtemps toute cette histoire, passons donc à autre chose!"

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    A Monsieur Boivin,
    Bravo! Il faudrait vous multiplier par un million d'exemplaires.
    On aurait moins de frileux, de peureux, et j'en passe.
    L'indépendance, c'est d'abord le refus de toute négociation. On négocie debout. D'Égal à Égal. On a essayé ça deux fois, de négocier en voulant se libérer, avec les résultats que l'on connaît.
    On ne doit pas refaire après ce qu'on aura eu le courage de voter démocratiquement.
    Pierre B.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    M. Gaston Boivin écrit : «pas question d’aller la galvauder dans une autre Confédération, fut-ce une véritable.»
    M. Boivin, vous faites encore l'erreur de croire que ce que nous avons est une confédération. Nous ne pouvons pas avoir une autre confédération quand nous n'en avons jamais eu, même si on appelle ça comme ça depuis 1867. Nous avons obtenu une fédération. Comme le dirait le père de Bush : READ MY LIPS : FÉDÉRATION. Même si ce mot ressemble à l'autre mot CONFÉDÉRATION, l'un est le contraire de l'autre.
    Si on ne sait pas la signification des mots comme il faut, on ne peut pas tenir une conversation utile.
    Tant qu'au fait que les Québécois se seraient fait violer par le ROC, quand c'est arrivé, je devais être endormi, parce que je ne m'en suis pas apperçu sauf qu'avant 1960, on ne prenait pas trop notre place dans l'économie. Nos ancêtres se sont fait fait envahir et coloniser mais pas violer "sauf pour la période de nos patriotes de 1837/38" comme certains peuples qui ont subi des génocides. C'est maintenant fini, faut penser calmement, sereinement, pas en femmes violées, M. Boivin...me semble bien parce que la colère n'est pas trop bonne conseillère.

  • Gaston Boivin Répondre

    22 mai 2008

    Monsieur Bousquet, je veux bien vous donner mon appui pour une alliance entre les partis pour l'avènement d'une Constitution québécoise valable et respectueuse tant pour la majorité que pour ses autres composantes, mais ne comptez jamais sur moi pour appuyer votre rengaine relative à la création d'une véritable Confédération entre états souverains, à savoir entre le Québec et le Canada. Je ne mange pas de ce pain-là!
    Une fois que nous aurons acquis notre souverainneté, à savoir notre indépendance, nous l'aurons acquise assez chèrement, au prix de tant de sacrifices, qu'il n'est pas question d'aller la galvauder dans une autre Confédération, fut-ce une véritable.
    Je suis bien prêt, après avoir obtenu notre indépendance, à respecter désormais notre ancien conquérant et bourreau, mais ne me demandez plus d'accepter que notre nation couche avec celui qui, jadis, l'a violée,... quand bien même, cette fois-ci, ce serait de consentement: Il y a des choses sur lesquelles, dans notre intérêt, il est préférable de faire une croix.
    Après l'indépendance, s'il le désire, signer des accords pontuels, des ententes avec le Canada,....OUI,... comme avec n'importe lequel autre pays... Pour le reste, point à la ligne!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    M. Pierre B. que je ne trouve pas du tout ridicule,
    C'est moi qui préconise une vraie confédération canadienne qui procurerait la souveraineté souhaitée au Québec parce que je crois que c'est la seule solution qui me semble vendable à une majorité suffisante de Québécois.
    Je ne suis pas un dirigeant du PQ ni de l'ADQ. Le PQ veut la souveraineté-association ou la souveraineté pure et l'ADQ, l'autonomie du Québec dans le Canada fédéral. Ces partis peuvent encore évoluer dans le temps. Je leur souhaite de réussir une coalition pour faire avancer le Québec en attendant l'évolution des mentalités jusqu'à ce qu'une solution constitutionnelle concrète, approuvée par le PQ et l'ADQ, si possible, soit sur la table, pas un rêve utopique qui va simplement perpétuer le statu-quo.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    Je ne commencerai pas en écrivant: Monsieur Bousquet dit...etc.... mais il le dit quand même. Je trouve tellement ridicule de commencer un commentaire en citant un extrait d'un intervenant....hors parfois de son contexte.
    Le PQ est donc confédéraliste. L'ADQ itou. Le BLoc aussi. Ce ne sont pas des partis indépendantistes. Ils ne veulent pas l'indépendance du Québec. Enfin, c'est clair: M. Bousquet est un souverainiste-associationiste . Lisons: fédéralisme renouvelé. Voir le livre de Michel Vastel, Bernard Landry, Le grand dérangeant, page 428.
    Bourassa avait proposé une formule à Bruxelles. Il n'a pas osé poser la question que l'on connaît et qui est une copie conforme de la question de 1995.
    Il a dit lui-même pourquoi il ne l'avait pas fait: le Canada anglais aurait dit NON à sa proposition. En lui disant non, il lui restait deux choix: le statut quo ou l'indépendance. Il n'a pas bougé. Parce qu'il ne voulait pas faire l'indépendance. C'est cependant lui qui a amené le Québec aux portes de l'indépendance. S'il avait bougé, le Québec serait aujourd'hui INDÉPENDANT.
    M. Bousquet espère où Landry, Bourassa, Boisclair Bouchard, ont échoué. Il reste Pauline. Mais, elle, on en parle pas. Elle est rendue aussi loin que l'affirmationniste de Pierre- Marc Johnson. C'est ce qu'on appelle avancer en reculant.
    Bonne chance M. Bousquet avec votre Confédération «canadian». Maintenant on sait deux choses: vous n'êtes pas indépendantiste; vous êtes un confédéraliste-péquisto-bloquiste. Et je m'en réjouis !
    Pierre B.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    Je respecte vos convictions monsieur Blais et votre ferveur indépendantiste qui est aussi la mienne, de même que votre parti, qui n'est pas le mien (parce qu'il veut faire le pays sans exiger 50% des votes exprimés + un et parce qu'il ne se contente plus d'être critique à l'égard des autres personnes qui travaillent ailleurs que dans ses strutures pour arriver à l'avènement du pays mais parce qu'il en est devenu accusateur, méprisant et absolument non-rassembleur). Ceci dit, je souhaiterais parfois, dans l'intérêt national(notamment en cas d'urgence, de crise, ou de péril pour la nation) vous voir être moins dogmatique: J'ai comme l'impression, parfois, que vous seriez disposé, au cas d'incendie du parlement québécois, de le laisser brûler sous prétexte que tous ceux qui y siègent ne sont pas assez indépendantistes à votre goût!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    22 mai 2008

    Me Pierre,
    "So What?"
    Et vous alors, êtes-vous en mesure de confronter aujourd'hui même à l'Assemblée nationale le Cerbère mandaté par Harper pour bloquer toutes les rondelles que les indépendantistes se doivent de lancer pour scorer durant cette septième partie de la coupe Stanley?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    D'accord avec vous M. Boivin qui écrivez : «le moment m’apparaît spécialement bien choisi pour rallier à ce projet une majorité de députés de l’Assemblée Nationale pour enfin doter le Québec d’une Constitution, et ce à l’avantage de toutes les composantes de la nation.»
    Pour mieux réussir ça, faudrait téléphoner ou écrire, par courrier électronique, à son député de comté pour l'inciter à pousser sur ce projet de constitution québécoise. Je l'ai déjà fait pour le mien qui est adéquiste
    On se rappelle que M. Benoît Pelletier, ministre des affaires intergouvernementales et de la francophonie Libéral et député de Chapleau a toujours été en faveur d'adopter une constitution pour le Québec mais son parti doit le freiner assez fortement.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    M. Pierre B. m'écrit : «Mario peut bien tendre la main à Pauline. Ils sont dans le même bateau confédéraliste. C’est la preuve que le PQ n’est plus indépendantiste.»
    Si on se fie au passé, ils ne sont pas dans le même bateau puisque ces 2 chefs passent plus de temps à se dénigrer qu'à critiquer le gouvernement Charest.
    Si le Québec réussissait à se négocier, avec une bonne majorité de Québécois qui le supporterait, une vraie confédération, nous devrions être bien satisfaits ensemble parce qu'une confédération est formée par de États SOUVERAINS qui sont l'autorité suprême et l'État central, en est le subordonné pour seulement les affaires que les États ont choisi de lui confier (le contraire de la fédération actuelle).
    D'autres provinces canadiennes pourraient bien être intéressées par ce genre d'arrangements qui s'approcherait un peu de l'Union européenne. Ça assurerait mieux la pérennité du français au Québec qui ne serait plus uune province et de la culture de sa majorité.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2008

    Mario peut bien tendre la main à Pauline.
    Ils sont dans le même bateau confédéraliste. C'est la preuve que le PQ n'est plus indépendantiste.
    Pierre B.

  • Gaston Boivin Répondre

    22 mai 2008

    Monsieur Bousquet, moi qui, généralement, a beaucoup de réserves à la lecture de vos textes, je dois cette fois-ci avouer que je suis entièrement d'accord avec ce que vous affirmez aujourd'hui. Au surplus, vu la conjoncture, et plus particulièrement, me semble-t-il, ce cadeau empoissonné que recevra officiellement aujourd'hui le gouvernement Charest, stratégiquement, pour l'en empêcher d'en faire une utilisation abusive pour la majorité, la perspective que vous envisagez m'apparaît la seule valable afin de sauvegarder les intérêts de la nation québécoise et, par ailleurs, le moment m'apparaît spécialement bien choisi pour rallier à ce projet une majorité de députés de l'Assemblée Nationale pour enfin doter le Québec d'une Constitution, et ce à l'avantage de toutes les composantes de la nation.