Cette nouvelle [Union Ontario-Québec->rub794] célébrée en grande pompe cette semaine devrait soulever l'ire de nos politiciens souverainistes. Mais non! Le confort et l'indifférence font maintenant partie de leur quotidien. Personne pour dénoncer ce nouveau fédéralisme décrit par Manon Cornellier du Devoir. Il n'y a que Lise Payette pour évoquer timidement, ce matin, l'inique Acte d'Union de 1840-41.
Il semble bien qu'on ne se souvienne plus du coup de force de l'Acte d'Union du Haut-Canada et du Bas-Canada où le Bas-Canada (Québec) a été forcée, entre autres, de participer au remboursement de la dette du Haut-Canada (Ontario).
Réfléchissons... si nous en sommes encore capables...
L'économie de l'Ontario est au plus mal en raison des difficultés de l'industrie automobile dont elle avait le monopole depuis des décennies. Ce n'est un secret pour qui que ce soit.
Que cherchent les coupe-jarrets ontariens, cette fois-ci ? S'accaparer de l'industrie aérospatiale pour remplacer l'industrie automobile ontarienne? De nos ressources naturelles? De notre électricité? De ce qui va encore bien au Québec?...
Que veut l'Ontario finalement? Nous dépouiller encore une fois, nous appauvrir? Quel coup fourré, avec la complicité du PLQ et de son chef, fédéralistes notoires, nous prépare-t-elle?
Je pose la question...
Marie Mance Vallée
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7 commentaires
Charles Laflamme Répondre
12 juin 2008Me permettez-vous, Madame Vallée, de simplement ajouter ainsi ma signature à votre texte?
LA NAÏVETÉ ET LA CANDEUR N'ONT JAMAIS FAIT PARTIE DE LA SAGESSE LORSQU'IL S'AGIT D'ASSURER LA SURVIE D'UN PEUPLE DANS LA DIGNITÉ.
Archives de Vigile Répondre
7 juin 2008Bonjours Mne. Vallée.
Lorsque le Conseil privé de Londres a cédé le Labrador à Terre-Neuve, une grave erreur de frontière (toujours pas reconnu par le Québec) a été commise.
Aujourd'hui, Terre-Neuve aimerait bien faire passer l'électricité des Chutes Churchill Falls vers les États-Unis ou vers l'Ontario, sans l'assentiment du Québec par un corridor en-dehors de juridiction québécoise, comme l'a déjà suggéré un ministre fédéral conservateur.
On comprend mieux maintenant la déception du Ministre Inter-gouvernemental libéral Benoît Pelletier quand il s'est fait refusé la permission d'inviter la reine Mère d'Angleterre pour la fête du 400e de la Ville de Québec, il aurait tant aimé discuter seul à seul avec la monarque d'un nouveau tracé est-ouest pour le transport de l'électricité et aussi Nord-sud pour un pipeline transportant notre eau vers le sud. L'erreur serait corrigée, au grand bonheur de nos partitionnistes britanniques toujours la main sur le coeur.
Archives de Vigile Répondre
7 juin 2008Que veut l'Ontario: Un partenaire pour faire contrepoids à la monté en puissance des provinces de l'Ouest. J'ai fais un commentaire sur le blogue de M Vastel sur ce thème:
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La semaine passé les provinces de l’Ouest se sont réunies avec les État Américains (Nord Ouest) pour trouver des solutions aux problèmes de circulation à la frontière. Malgré qu”il s’agit là d’un sujet de juridiction fédéral, Ottawa n’était pas invité à la rencontre. La rencontre entre le Québec et l’Ontario s’est fait sur le dos du fédéral. À l’Ouest comme à l’Est, les provinces envois le mëme message: Ottawa n’est plus pertinent dans la gouverne des affaires politiques.
Comme M Vastel l’a bien vu il s’agit de la diminution du pouvoir central et la monté en puissance des provinces. La question qui se pose est, jusqu où ira cette monté du pouvoir de “facto” des provinces et est ce que le fédéral va pouvoir contenir cette nouvelle poussé, si non cela mène à la rupture du cadre de la Constitution de 1982? Une rééquilibrage des forces politiques dans un nouveau statut (constitution). Est ce la fin de l’option souverainiste ou est ce que Charest ouvre la marche qui y mène inexorablement avec cette entente qui enclenche un rapport de force avec Ottawa (souvenez vous du Lac Meech). Rapport de force qui devra être trancher un jour ou l'autre.
Pour se faire une idée de ce qui se met en place (rapports de forces entre les provinces et Ottawa)) il faut avoir des notions de géopolitique 101: 1=La politique est affaire d’INTÉRËT, de RAPPORT de FORCE, et d’EFFECTIVITÉ; 2= Les provinces sont des ÉTATS NATURELS et Ottawa est une ÉTAT ARBITRAIRE . La croissance des états naturels leur procure des capacités étatiques qui les amènent à vouloir remplacer l’état arbitraire (1). L’état naturel défend son intérêt et établit des rapports de forces pour y arriver, si le rapport de force est favorable la politique devient effective. La question qui se pose en définitive c’est ou irait l’appui du peuple (souverain) dans le rapport de force entre l’état naturel et arbitraire.
Pour en avoir une idée, demandez vous ou est allé l’appui des citoyens de Terre Neuve quand Danny Willam a établit un bras de fer avec Ottawa: M Williams fut élu avec 70% d’appuis. Et ou iraient les appuis des albertains dans un conflit ouvert avec Ottawa pensez vous ?. Avec la monté en puissance des provinces de l'Ouest (Hausse des cours du Pétrole), ces tensions géopolitiques internes seront exacerbées à un point tel que le Gouvernement centrale ne pourra les contenir (La révolution se produit quand elle ne peut être contenu par les institutions du statut quo: Robert Steele). Cette nouvelle donne stratégique ne peut être qu’une bonne nouvelle pour la cause souverainiste: Il y a des fissures dans le mur du ROC et elles deviendront des brèches par les quelles le Québec pourra sortir de la Constitution de 1982, qui ne résistera pas à ces tensions. Charest, le fin finaud ouvre la voie à un scénario qui mène au contraire de ce qu'il souhaite (Il répète en cela le scénario pour sauver l'unité canadienne qu'était Meech au départ, on sait comment cela s'est terminer); la différence c"est que cette fois ci les autres provinces ne formeront plus un mur avec Ottawa pour contenir la volonté d'émancipation du Québec: Il y a des fissures dans le mur de ROC … Un bon match à suivre, mais n’oublier pas vos notes de géopolitique 101.
(1)http://www.laliberation.org/index.php/Categorie-Geopolitique/L-implosion-du-Canada.html
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2008Cher M. Bousquet,
Je sais fort bien faire la différence entre une confédération et une fédération.
Et je ne crois pas plus au succès d'une fédération, même avec la meilleure volonté du monde.
Et je crois que la confusion a été entrenue pour des questions électorales. Ainsi tout le monde était contents.
Et vogue la galère jusqu'au 26 mars 2007.
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2008Vous ne pouvez pas devenir une "reconfédérationiste" parce que nous n'avons jamais eu de confédération politique canadienne "même si le Canada affirme le contraire" sauf pour la Confédération des syndicats nationaux et la Confédération des Caisses populaires Desjardins. Le Canada est une FÉDÉRATION DEPUIS 1867.
On ne peut donc pas se reconfédérer quand nous n'avons jamais été confédéré...logique.
Je tente, ici et là, avec beaucoup de difficulté, d'expliquer ces 2 mots : confédération et fédération qui sont 2 réalités très très différentes.
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2008Malgré tous mes défauts, M. Bousquet, je ne suis pas encore devenue une « reconfédéraliste ».
Et les coupe-jarrets orangistes de Toronto et de Bay Street sont déjà à l'oeuvre pour instrumentaliser cette Union Ontario-Québec 2008. Et je vous laisse deviner qui sortira gagnant de cette épreuve.
C'est pourquoi, je dis « Danger! »
Archives de Vigile Répondre
6 juin 2008Vous posez la question : «Que veut l’Ontario finalement ? Nous dépouiller encore une fois, nous appauvrir ? Quel coup fourré, avec la complicité du PLQ et de son chef, fédéralistes notoires, nous prépare-t-elle ?»
Ma réponse : Ça sent la méfiance exagérée. Faut pas tomber dans la crainte des fédéralistes qui seraient tous des voleurs.
Nous faisons encore partie de cette fédération et ne devons pas ignorer les autres provinces par peur de se faire avoir. Je comprend que nos "premiers" en ont profité pour parler de respecter Kyoto, de transport et d'échanges inter-provinciaux...pas trop de mal à ça.
Ce n'est pas d'un nouveau fédéralisme que nous avons besoin mais d'un État souverain dans une vraie confédération pour assurer la pérennité de notre économie, de notre culture et de la langue française.