Célébrons notre identité collective bien à nous

Comme les Acadiens, les Québécois de souche méritent leur propre fête exclusive

qui leur est refusée actuellement

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Tribune libre

Comme les Acadiens, les Québécois de souche mériteraient leur propre fête exclusive, qu'ils n'ont pas actuellement, et qu'on leur refuse. Ils ne peuvent célébrer la fierté d'être le peuple fondateur de la nation, et d'avoir traversé les générations avec succès.


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Récemment, je regardais comme à chaque 15 août le spectacle enlevant de la Fête des Acadiens diffusé à Radio-Canada. J'ai fini par me dire: "quels chanceux ces cousins acadiens, qui ont droit à leur propre fête, alors que nous les Québécois de souche, n'en avons pas".


Une foule regardant un spectacle.


En effet, la Saint-Jean-Baptiste est devenue la célébration exhibitionniste d'un pêle-mêle de minorités, d'ethnies, de races, de LGBTQ+, de travestis, de rappeurs hyper-tatoués, d'indiens, où on ne nous fait plus tenir qu'un rôle accessoire. Même le discours patriotique de l'événement est devenu un salmigondis wokiste diversitaire édulcoré au possible.



À cette fête des Acadiens diffusée à la télé, il n'y avait sur scène que des artistes acadiens pure laine, pur accent. Lorsque ce fut au tour d'une troupe de jeunes danseuses traditionnelles d'entrer en scène, toutes les 15 étaient acadiennes; pas une Noire, pas une asiatique, pas d'autres ethnies, que de véritables petites Acadiennes authentiques, talentueuses et dynamiques. C'était tellement beau à voir. C'est précisément pour cela que ça nous prendrait au Québec une fête rien que pour nous, pour qu'on se reconnaisse dans les artistes sur scène, qui sont le reflet ce que nous sommes.


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Oui, à cette fête des Acadiens, on n'apercevait dans la foule compacte, joyeuse et festive que des Acadiens pure laine, pur accent, qui se fêtaient les uns les autres, qui s'étaient réunis tous ensemble pour célébrer leur identité collective. C'est pour cela que ça nous prendrait au Québec une grande fête rien que pour nous, pour qu'on se reconnaisse, pour qu'on se trouve beaux, pour affirmer notre caractère distinct, pour qu'on se dise qu'on s'aime comme on est, pour qu'on soit fiers d'être différents des autres, animés par le désir de demeurer à notre propre image. Bref, pour qu'on se dise: "une chance qu'on s'a".


Peut être une image de 3 personnes et foule


D'autres pourraient y assister en tant que spectateurs, bien sûr: anglos, allos, immigrés, mais avec la compréhension que ce jour-là, c'est Nous qui sommes fêtés en cette occasion, et qu'eux sont des observateurs extérieurs invités, qu'ils ne font pas partie de l'identité collective québécoise de souche, ni du peuple fondateur de l'endroit où ils vivent. Les bâtisseurs, les défricheurs, les transmetteurs de notre culture depuis 500 ans, c'est rien que Nous, à travers 15 générations. Gloire et honneur à la nation québécoise qui est la nôtre!


À lire: Pour un panthéon des grands Québécois du quotidien


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Nous les Québécois de souche méritons notre propre grande fête réservée juste pour nous, comme les Acadiens le 15 août, comme les Irlandais le 17 mars, comme tous les autres peuples dignes de ce nom en fait.


À lire: La race-ethnie-nation québécoise de souche tricotée serrée, c'est bien Nous!


Peut être une image de 4 personnes, foule et texte


Dans un premier temps, les organisations nationalistes seraient toutes désignées pour mettre sur pied cet événement annuel et piloter le projet à bon port, si jamais le gouvernement se montrait trop frileux à l'idée (on sait qu'il doit toujours se soumettre au politiquement correct par faiblesse). Mais au bout d'un certain temps, il faut s'attendre à ce qu'un gouvernement d'allégeance nationaliste en accepte le bien-fondé et la nécessité, et qu'il finisse par contribuer au financement des festivités.


À lire: Qu'est-ce qu'avoir l'esprit nationaliste?   en 30 situations concrètes et inspirantes



Commençons par déterminer la date la plus propice. Tiens, pourquoi pas faire du 23 juin la grande fête juste pour Nous en premier? Et le lendemain le 24, ce sera au tour de la fête élargie à tout le monde. Nous + Eux.


Plus de 100 000 personnes ont lu ce texte nationaliste: Les Québécois de souche ne sont pas des descendants d'immigrants


et: Les Québécois de souche sont loin de n'être que des immigrants    LE PEUPLE FONDATEUR DE LA NATION, C'EST NOUS


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À lire: Comment manifester concrètement son amour du pays



Soyons fiers d'être de bons et authentiques Québécois de souche bien enracinés sur leur sol natal. Nous venons de loin dans le temps et nous irons plus loin encore. L'avenir nous appartient.


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Nous sommes nés Québécois, nous sommes d'ici, nous sommes chez nous.


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Fièrement.


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Note: cliquez sur les termes surlignés en bleu pour approfondir davantage votre réflexion sur le sujet



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Réjean Labrie879 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 875 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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