Le Québec est-il prêt à suivre PKP?
Vidéo-entrevue avec Jean-Jacques Nantel, ing.
Peut-on se fier à PKP pour faire l'indépendance?
Est-il réellement ce qu'il semble être?
Le Québec est-il prêt à suivre PKP?
Vidéo-entrevue avec Jean-Jacques Nantel, ing.
Est-il réellement ce qu'il semble être?
Retroussez-vous les manches
Au moment d’écrire ces lignes, le résultat de la course à la direction du Parti québécois n’est pas encore officiellement connu. Il est néanmoins possible de dresser un bilan provisoire de l’exercice. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le parti a une immense besogne à accomplir.
La véritable lutte commence
On l’a dit avant moi : ce sera, dès ce matin, pour Pierre Karl Péladeau, le nouveau chef du PQ, un baptême de feu.
La marche vers le pays a repris
Avec un score de 58% dès le premier tour de scrutin, Pierre-Karl Péladeau a obtenu le mandat fort qu’il souhaitait. On peut même parler d’un appui massif. Et sans ambiguïté. Jamais depuis 20 ans le Parti québécois n’avait parlé aussi clairement d’indépendance. C’est un pari. Car les Québécois semblent avoir décroché depuis un bon moment de la question nationale.
C’est la volonté populaire qui tranchera
Au moment où j'écris ces lignes, le vote pour l'élection d'un nouveau chef au Parti québécois a commencé depuis plus de vingt-quatre heures. En fin de journée, ce vendredi, nous devrions être en mesure de connaître le nom du nouveau dirigeant, à moins que le vote partagé entre les trois candidats empêche que l'un d'eux obtienne la majorité et force la tenue d'un deuxième tour, ce dont je doute.
«À la guerre, l’audace est le plus beau calcul du génie.» - Bonaparte
PKP et le PQ, marié en ce 15 mai 2015? À moins d’une énorme surprise, le mariage sera consommé dès le premier tour. Et quel mariage!
Surtout l’hypocrisie des Libéraux
Pour Pierre Karl Péladeau et le Parti québécois, la vraie joute politique commence dès le dévoilement ce soir des résultats de la course à la chefferie pour un rendez-vous ultime à l’élection générale du 1er octobre 2018.
C’est parti!
Les membres du Parti québécois (PQ) commenceront ce matin à voter pour leur prochain chef, dont l'identité sera dévoilée vendredi soir. Les trois candidats ont dressé le bilan de leur campagne, hier. Et même si Pierre Karl Péladeau reste le grand favori, Alexandre Cloutier et Martine Ouellet gardent espoir de le coiffer au fil d'arrivée.
C’est beaucoup demander aux médias de se départir de certaines légendes urbaines
C’est ce matin que commence le vote pour la chefferie du PQ. Vendredi 21h, très probablement, on saura son identité. On entendra alors beaucoup de poncifs dans les médias à propos de ce parti.
La course à la direction du PQ enfin terminée
La course qui s'achève à la direction du Parti québécois aura constitué «une première étape vers l'indépendance du Québec», a déclaré Pierre Karl Péladeau jeudi soir en lançant un appel au ralliement des péquistes. «Pour réussir cette étape, il faut un mandat clair et fort», a-t-il scandé.
Que les braqués se «débraquent»
Après le vote au PQ, le nouveau leader entamera un travail de longue haleine, mais, dans l’immédiat, ceux qui s’inclineront auront une tâche tout aussi délicate. Le gagnant ne sera pas le seul à devoir démontrer qu’il a l’étoffe d’un chef.
Comment réinventer le Parti québécois
Une course à la direction n’est pas qu’un concours de popularité. C’est aussi une occasion de brasser des idées qui inspireront le parti pendant des années. Voici un échantillon des propositions intéressantes et parfois étonnantes des candidats.
Vive la tarte au sucre!
Bernard Drainville a jeté l’éponge. Ce n’est certainement pas parce que l’homme a la couenne molle.
Pour le bien du PQ
Surprise sur prise. C’était le cas de le dire, mercredi. Une autre, peut-être moins grande pour d’aucun.es, aurait été d’apprendre qu’Alexandre Cloutier était fédéraliste… On peut l’être sans le savoir.
Il faut parfois porter attention à ce qui ne fait pas la manchette...
Dans la longue entrevue qu'il a accordée au journaliste Michel Lacombe, Jacques Parizeau parle de choses très importantes en dehors de ses déclarations chocs sur le PQ.
Pourtant, le parti est en pleine reconstruction, n’en déplaise à monsieur… ou à madame
L’ancien premier ministre Jacques Parizeau porte, encore une fois, un jugement sévère sur le Parti québécois.
Rome ne s’est pas faite en un jour
La voix de Jacques Parizeau porte. Réfléchis et pesés, ses mots ont le rare don d’être lourds de sens. À la fois complexe et limpide, sa pensée est habitée d’un sens de l’État et de l’intérêt public qui ne court plus nos coulisses du pouvoir.
Un résultat qui ne pouvait pas être meilleur sans chef
Le Parti québécois l'a emporté dans Richelieu, mais avec quelque 700 voix de majorité seulement. La Coalition avenir Québec l'a chauffé de près. Au point de lui faire vivre une vraie frayeur politique à certains moments de la soirée, lundi.
Un grand coup de barre s'impose
Il y a deux manières de comprendre les résultats de l’élection partielle dans Richelieu. D’abord, on peut se dire que le PQ l’a emporté. Ce qui est formellement vrai. Richelieu était un comté péquiste et il le demeure. On peut aussi dire qu’il a failli perdre, que la CAQ est passée à deux doigts de l’emporter.
L'obsession «référendiste datiste»
LA RÉPLIQUE › RÉFÉRENDUM
En septembre, j’ai proposé une nouvelle démarche, à la fois claire et transparente, pour mener le Québec à son indépendance dans le premier mandat d’un prochain gouvernement du Parti québécois. Une nouvelle approche qui repose essentiellement sur trois axes : se rassembler, se préparer et se mobiliser. Pour gagner, la prochaine fois.
Les pêcheurs de lune
INITIATIVE POPULAIRE
Ça recommence. Encore les conditions gagnantes, encore le moment opportun. Encore et encore reporter à plus loin la tenue d’un référendum sur la souveraineté sous des prétextes que l’on ne veut pas voir ou avouer.
Rassembler pour diviser
«Contrairement à Pauline Marois qui s’y refusait, la plupart des candidats à sa succession reconnaissent l’incontournable nécessité de «rassembler» les souverainistes sous un projet commun. Qu’ils soient orphelins politiques, à Québec solidaire (QS) ou chez Option nationale (ON).»
Les porte-parole de Québec solidaire et d’Option nationale, Françoise David et Sol Zanetti, accueillent comme une bouffée d’air frais l’appel au « rassemblement » des forces indépendantistes lancé par la députée péquiste de Joliette, Véronique Hivon.
L’appel à la concertation de la députée péquiste Véronique Hivon réjouit QS et ON
Au mieux, réinventer la roue. Au pire, se mettre des bâtons dans les roues, pour le plus grand bonheur des fédéralistes
Réunis en conseil national à Montréal, les militants du Parti québécois ont adopté cette fin de semaine une série de mesures concernant la participation politique des Québécois ainsi que le renforcement des institutions démocratiques. Les délégués ont ainsi entériné une proposition visant à permettre la tenue de référendums d'initiative populaire (RIP).
Pas besoin d’un sondage pour savoir ça!
Pour les Québécois, il n'est ni à droite ni à gauche. C'est la souveraineté du Québec qui est la marque de commerce de Pierre Karl Péladeau. Et avec «PKP» à sa tête, le PQ prendrait une nette avance devant les libéraux de Philippe Couillard, observe le plus récent sondage de la maison CROP.
Le défi de sortir des vieux réflexes
C’est sous le signe de l’arrogance et du triomphalisme que Philippe Couillard se réjouissait du «cadeau» que représentait à ses yeux la «radicalisation» des candidat(e)s à la direction du Parti québécois sur l’enjeu de la souveraineté.
PKP occupe toute la place
Le mariage paraît parfait: dimanche dernier, le président du Parti québécois, Raymond Archambault, annonçait que sa formation politique produira un nouvel argumentaire en faveur de la souveraineté - «un énième», ont tout de suite raillé certains. Mais avançons dans la semaine.
Une question de promotion
Si les jeunes ne voient pas l’intérêt de l’indépendance, c’est que personne ne l’a défendue convenablement et fièrement auprès d’eux
L'éditorialiste Antoine Robitaille faisait état cette semaine du manque de renouvellement dans l’électorat péquiste. En effet, de nombreux sondages montrent que les jeunes se détachent de ce parti. Un phénomène qui préoccupe, à juste titre, les autorités du Parti québécois.
Remettre le dentifrice dans le tube
Dimanche, à la sortie du conseil national, le message du Parti québécois était clair: prière de ne plus nous déranger avec la «mécanique» référendaire. Or, remettre le dentifrice référendaire dans le tube risque d’être un brin compliqué.
Un piège dont il est possible de sortir
Qu’ils le veuillent ou non, les péquistes se sont eux-mêmes piégés dans la mécanique référendaire il y a 40 ans, quand ils ont écarté le scénario de l’élection référendaire. Tant que l’élection d’un gouvernement péquiste entraînait automatiquement l’indépendance, la question de la date ne se posait pas. Le problème est que cela s’est traduit par des récoltes faméliques de sept et six sièges aux élections de 1970 et 1973.