La présente vidéo-entrevue, qui a été réalisée à l'air libre dans un parc multiculturel de Montréal, par un vidéaste de YouTube (Stupit), a pour sujet la venue de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti Québécois.

PKP est-il vraiment l'homme qui nous mènera à l'indépendance?
Quel est son intérêt dans l'affaire?
Usera-t-il de son influence médiatique de façon indue?
Le Québec est-il prêt à le suivre?
Le Québec est-il mûr pour l'indépendance?

Toutes ces questions sont abordées dans une atmosphère détendue dans cette vidéo.

Bon visionnement,

Jean-Jacques Nantel, ing.

Voici le résumé écrit de cette vidéo:

Puisque PKP est un milliardaire qui est habitué à découvrir les affaires payantes et à s'y consacrer, sa récente élection à la tête du Parti Québécois donne beaucoup de crédibilité à l'idée que je défends dans les 45 vidéos que j'ai publiées sur Youtube (tapez ¨Québec-Canada vidéo 45) à l'effet que l'indépendance sera une affaire payante.

Comme tous nos patriotes, PKP a réalisé que le Québec continuerait à être un pays anormalement pauvre s'il restait dans la fédération canadienne; c'est-à-dire sous le contrôle artificiel d'un autre peuple. Puisque aucun pays ayant accédé à l'indépendance n'a reculé, il est clair que le Québec sortira lui aussi gagnant de l'opération.

La venue de PKP nous assure que, pour la première fois, l'indépendance du Québec sera traitée, non plus seulement du point de vue de la culture ou de la protection de la langue française, mais également d'un point de vue économique. Cela fera toute la différence puisque PKP a promis de s'attaquer aux principaux arguments de nos fédéralistes qui sont tous basés sur des peurs de mendiants; par exemple l'idée qu'on ¨va perdre la péréquation¨.

PKP a déjà commencé son travail de critique économique du système puisqu'il est le premier leader indépendantiste à avoir osé dire une évidence; à savoir qu'après l'indépendance, les Canadiens anglais devraient payer des frais de passage dans notre voie maritime, exactement comme cela se fait dans tous les pays de passage qui, comme le Québec, contrôle un corridor stratégique de l'importance de la vallée du Saint-Laurent.

La principale raison pour laquelle on peut faire confiance au patriotisme et à la sincérité foncière de PKP, c'est que sa venue en politique lui a coûté de l'argent, notamment lors de la vente obligée de sa chaîne de journaux au Canada anglais. Le simple fait que lui et sa conjointe, Julie Snyder, soient l'objet d'attaques vicieuses dans les media fédéralistes donnent une idée de la peur qu'ils suscitent chez l'ennemi.

PKP et Julie Snyder représentent le «couple présidentiel», les Kennedy, d'un futur Québec souverain. Notre devoir patriotique à tous est donc de les appuyer sans réserve en mettant de côté nos préventions contre l'ancien comportement de patron de PKP à l'époque où il gérait son entreprise géante.