L'effet Radio-Canada/Desmarais 2
Le pays, le PQ et les libéraux
Ça regarde mal pour le pays. Les appuis à l’indépendance ramollissent dangereusement chez les francophones, les premiers sinon les seuls concernés...
L'effet Radio-Canada/Desmarais 2
Ça regarde mal pour le pays. Les appuis à l’indépendance ramollissent dangereusement chez les francophones, les premiers sinon les seuls concernés...
Quel avenir pour le Québec ?
Madame Ferretti a raison de s'inquiéter
Dans le débat qui dure depuis plus de cinquante années, seuls les indépendantistes ont l’obligation de justifier leur but et moyens. Les fédéralistes, d’aucune manière, ne sont appelés à prouver ni le bien-fondé du fédéralisme en fonction de la nation québécoise ni expliquer pourquoi le fédéralisme canadien n’est pas une véritable fédération.
C'est, à quelques variations mineures près, la position de Vigile depuis quatre ans
Le 3 octobre dernier, en pleine campagne électorale fédérale, un rassemblement militant du Bloc québécois avait lieu à l’Astral sur la rue Sainte-Catherine. Des discours puissants et convaincants portés par toutes les couleurs du mouvement indépendantiste donnaient à croire en une réelle renaissance, cristallisée autour du Bloc.
Pendant que PKP « mange ses croûtes », les indépendantistes rongent leur frein et piaffent d'impatience
50 ans de niaisage
« Vous n'êtes pas tannés de mourir bande de caves ? »
À vous, indépendantistes qui écrivez beaucoup, mais que je ne vois jamais dans les réunions et autres manifestations indépendantistes, je demande : « Vous n'êtes pas tannés de mourir bande de caves »
Une affaire de subordination politique
La nouvelle en a surpris plusieurs, mais on se demande bien pourquoi : les jeunes Québécois, à la différence de leurs ainés, réhabilitent la part canadienne de leur identité.
Un peuple né pour être libre
Éditorial
L’élection d’une majorité de balayeurs libéraux va propulser à l’avant-scène le Quécan. Le Québécois oblitéré, refoulé dans l’existence autorisée du multiculturalisme et de la vie en sursis du minoritaire toléré dans son propre pays va redevenir une référence forte.
Un but commun et tout devient possible
Le premier se présente comme un militant de gauche opposé au néo-libéralisme. Le deuxième, aujourd'hui chef du Parti québécois (PQ), a souvent été décrit par des syndicats comme un patron intransigeant.
Les jeunes ne s'investissent que dans l'action
Commémoration du référendum de 1995 oblige, on a beaucoup parlé de la souveraineté depuis une semaine. Il faut dire qu’on en a surtout parlé au passé. On s’est rappelé le deuxième référendum et on l’a examiné sous toutes ses coutures.
À condition de faire preuve de vaillance et d'audace
Il est pénible ce 20e anniversaire du référendum du 30 octobre 1995. Vous avez entendu ce ton, ces formules dramatiques, qui vont du « suicide » à la « honte »? Les souverainistes ont le souvenir douloureux et accusateur. Entre la nostalgie et la nécrologie, est-ce qu’on ne pourrait pas regarder les choses avec un peu plus de respect pour nous-mêmes?
Plus que jamais !
Il y a 20 ans jour pour jour, le Québec feignait d'acquérir son indépendance. A cette occasion, RT France s'est entretenu avec une souverainiste québécoise, spécialiste de l'immigration, qui fait part de son sentiment aujourd'hui.
Je me souviens
Les souverainistes québécois mettent en vente les affiches utilisées par la Coalition du OUI à l'occasion du référendum de 1995 et lancent un mouvement de «convergence» pour préparer «la prochaine fois».
Le dilemme shakespearien : Être ou ne pas être
Vingt ans plus tard, il y a d’une part ceux pour qui c’est réglé et qui voudraient qu’on cesse d’en parler.
Il faudra faire mieux la prochaine fois
Le Québec était prêt à devenir indépendant si le Oui l’avait emporté le soir du 30 octobre 1995.
À quand «le courage de la liberté»?
Ce serait commettre une erreur que de conclure immédiatement à la mort du souverainisme québécois. Le Bloc n’aura que 10 sièges aux Communes – sa voix portera peu –, mais cela ne veut pas dire que le désir de faire du Québec un pays soit irrévocablement anéanti.
Un constat qui manque trop de nuance pour être juste
OPTION NATIONALE
Le constat est dur. Un constat d’échec. Vingt ans après le référendum de 1995 — et quatre jours après le séisme électoral de lundi —, le mouvement indépendantiste se trouve bel et bien dans un « champ de ruines », pour reprendre l’expression de Jacques Parizeau.
L'indépendance libérée de son carcan fédéraliste
MOUVEMENT SOUVERAINISTE
Il y aura 20 ans demain, Lucien Bouchard était sacré «négociateur» d’une éventuelle entente Québec-Canada
Il y a 20 ans, la campagne référendaire battait son plein. Lucien Bouchard devenait officiellement le négociateur en chef du partenariat Québec-Canada qui serait proposé au Canada au lendemain d’un Oui. C’était un 7 octobre 1995. Chef de l’opposition officielle à Ottawa, il quittait la Chambre des communes et venait diriger la campagne sur le terrain. Jacques Parizeau lui passait le flambeau lors d’un grand rassemblement à l’Université de Montréal.
Qu'à cela ne tienne
Normalement, je n’esquive pas les sujets sensibles, mais il y en a certains qui vous font sortir de vos gonds. Au cours d’une décennie de commentaires dans ce journal, je n’ai jamais osé aborder la souveraineté québécoise parce que, franchement, j’avais peur de me retrouver dans un bourbier sans issue avec de nouveaux ennemis contre lesquels je ne saurais pas me défendre.
Ce pessimisme qui nous tue
Admirateur du général de Gaulle et de Jacques Parizeau, l’historien Éric Bédard, à qui l’on doit notamment L’histoire du Québec pour les nuls, n’a jamais caché ses convictions indépendantistes.
Non seulement l'indépendance est-elle une idée moderne, mais c'est le seul moyen de redonner à la démocratie ses... lettres de noblesse !
La montée des nationalistes atteste la modernité de la question souverainiste, selon le Bloc
Alors que les partis indépendantistes ont remporté une victoire en Catalogne, le chef bloquiste, Gilles Duceppe, a rappelé qu’au Canada, les chefs des autres partis ont souvent affirmé que la souveraineté du Québec était un débat dépassé, d’une autre époque.
Le jeu est en pleine reconfiguration
SOUVERAINETÉ
Québec n’est pas Ottawa, mais annoncer que le Parti québécois entame une ligne droite vers la souveraineté alors même que le Bloc québécois pique du nez dans la campagne électorale fédérale en cours peut sembler bien paradoxal. Ou pas. Après tout, il est question de recentrer des forces qui, oui, existent encore... mais sous quelle bannière au juste ?
Vers l'unité pour l'indépendance
Entendre Pierre Karl Péladeau annoncer la fin du monopole péquiste sur la souveraineté était assurément rafraîchissant. Aucun de ses prédécesseurs n’avait encore voulu reconnaître ouvertement la fin d’une hégémonie qui est depuis longtemps chose du passé.
«Ça nous appartient»
Même s'il se donne trois ans pour définir le projet d'indépendance du Québec, Pierre Karl Péladeau prévoit qu'un Québec souverain réclamerait sa part des actifs fédéraux.
Pour ce qui est de la dette, voir [http://vigile.quebec/Si-les-conclusions-de-cette-etude->http://vigile.quebec/Si-les-conclusions-de-cette-etude]
En contrepartie, les Québécois devront rembourser leur part de la dette
Après avoir contribué à hauteur de «centaines de milliards de dollars» à la construction du Canada, les Québécois n’abandonneront pas la fédération canadienne les mains vides, a averti le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.
«Opter pour le NPD, le PLC ou le PCC c’est voter pour notre impuissance politique»
Ou de l'absurdité du vote soi-disant «stratégique»
Je connais peu de nations qui refusent de s'autogouverner elles-mêmes. Rien de plus normal que de voir à ses propres affaires et de prendre ses propres décisions quant à la conduite de son destin, surtout qu'un peuple comme celui du Québec - il l'a déjà prouvé à maintes reprises par plusieurs de ses réalisations - a tous les outils et des atouts exceptionnels pour non seulement accéder, mais aussi pour briller au sein du concert des nations.
Les raisons de l'espoir
La publication du remarquable livre de Jacques Beauchemin La souveraineté en héritage (Boréal, 2015) est un événement majeur de notre vie intellectuelle.
Ça lui a pris du temps à comprendre
Étonnante confession que celle de Jacques Beauchemin, telle que rapportée dans l’entrevue qu’il a donnée au Devoir le 8 juin : le projet de souveraineté n’aboutissant pas, il se dit fatigué, il n’écrira plus sur le Québec, il a tout dit…
Tant que l'indépendance n'est pas faite, le seul partage possible est celui des frustrations des uns et des autres
IDÉES
J'ai lu avec intérêt le dernier essai de Jacques Beauchemin, La souveraineté en héritage. Dans ces pages, Beauchemin constate l’étendue d’une fatigue parmi les forces indépendantistes au Québec.
Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage...
Le Bloc québécois a lancé samedi à Rimouski une campagne permanente pour l’indépendance du Québec.
Une bonne idée
Dans son admirable allocution lors des funérailles de Monsieur Parizeau, Jean-Martin Aussant a déclaré que « s’il est une chose que son départ devrait amener, c’est la fin des exils, de tous les exils.