L'affaire Bellemare - la crise politique

Bellemare had better have some proof



Judges occupy a unique place in society. They must operate at a remove from ordinary life, and ordinary pressures. Any hint that their integrity has been compromised brings not only them but the entire system into grave disrepute. For that reason, we can say with certainty that former justice minister Marc Bellemare has done either a great thing by revealing partisan abuse, or else a terrible thing by smea...

"Tous des pourris"...

Présumés coupables



C'est dire combien les Québécois sont devenus cyniques. S'ils croient Me Bellemare, c'est que ses propos confirment leur perception extrêmement négative de la réalité politique. Dans ce contexte, l'accusateur a toujours raison, peu importe sa crédibilité et la qualité des preuves qu'il met de l'avant.

Alain Dubuc, le petit démolisseur

Le vrai Bellemare?

Si les gens croient Me Bellemare, ce n'est pas parce qu'il est crédible, mais bien davantage parce que le premier ministre ne l'est plus.


Le sondage Angus Reid-La Presse révélait hier que 59% des Québécois croyaient les allégations de Marc Bellemare et qu'à peine 14% croyaient plutôt la version de Jean Charest. Ces chiffres dévastateurs en disent long sur la crise de confiance qui ébranle ce gouvernement. Si les gens croient Me Bellemare, ce n'est pas parce qu'il est crédible, mais bien davantage parce que le premier ministre ne l'est plus. Il ...

MacMillan justifie son intervention auprès de Bellemare



Norman MacMillan Photo: Martin Roy, archives Le Dr...

Le processus est étanche, dit Charest

Hamad affirme n'avoir appris qu'au jour de la décision que sa femme était nommée juge


Mais la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a accusé le premier ministre de dire des demi-vérités: la liste des candidats peut ne pas circuler mais les noms qu'elle contient, eux, peuvent être connus des ministres.

Sous un sac brun

De fil en aiguille, les procureurs remonteront inévitablement dans la filière libérale et sur l’influence des gros collecteurs. Ce sera seulement plus long qu’avec le mandat plus large recherché par les oppositions.


Jean Charest avait mis le bras dans le tordeur mardi en lançant une commission d’enquête sur les nominations des juges; il est déjà aspiré jusqu’à l’épaule. Les partis d’opposition hurlent évidemment leur indignation. Ils voulaient une enquête publique sur le financement du Parti libéral du Québec. Le premier ministre a utilisé une manœuvre de diversion pour faire porter plutôt celle-ci sur les seules nominations de...

Charest nie avoir changé les règles de nomination des juges



Jean Charest a nié catégoriquement avoir changé les règles de nomination des juges, à son arrivée au pouvoir, afin de permettre au conseil des ministres de scruter la courte liste des candidats. Martin Ouellet - Le premier ministre Jean Charest s'est défendu jeudi d'exposer les candidats à la magistrature aux pressions des membres du conseil des ministres. Au terme d'...

Une commission expéditive



Jean Charest vient d'annoncer la création d'une commission d'enquête. Son choix comme président: Michel Bastarache, juge à la retraite de la Cour suprême ...

Charest durement jugé par les Québécois

Le gouvernement Charest glisse de dérapage en dérapage


Le plus récent sondage Angus Reid sur l'opinion publique québécoise dresse un portrait presque assassin du premier ministre Jean Charest. De toute évidence, la population a perdu confiance en lui et en son gouvernement, et réclame des changements. Et ce n'est pas la commission d'enquête sur la nomination des juges, annoncée il y a 48heures, qui réussit à lui sauver la peau. Hier, l'état-major québécois a an...

Le choix du juge



Le PQ n'a peut-être pas tort d'accuser le premier ministre Charest d'avoir «choisi son juge». C'est comme s'il avait calculé que le prestige d'un ancien juge de la Cour suprême compenserait l'étroitesse du mandat qui lui a été confié. À moins que Michel Bastarache n'ait tout simplement été le seul à l'accepter. Il est pour le moins cocasse de confier la présidence d'une enquête sur le processus de nomination de...

Bastarache n'élargira pas le mandat de la commission

Jean Charest réclame 700 000$ à Marc Bellemare


La nomination de Michel Bastarache et la création de la commission n’ont pas calmé les oppositions qui ont dénoncé vertement le geste du gouv...

Nomination des juges: Charest a changé la donne

Le titulaire de la Justice est maintenant exposé aux pressions politiques


À son arrivée au pouvoir, Jean Charest a modifié la procédure de nomination des juges en permettant au Conseil des ministres d'avoir accès à la liste des candidats. Le ministre de la Justice, qui gardait cette liste pour lui auparavant, est maintenant exposé aux pressions politiques de ses collègues.

Enquête Bastarache - Déjà limitée



L'enquête que présidera l'ex-juge Michel Bastarache ne sera pas la première étape qui mènerait enfin à un regard plus large sur le lien entre le financement des partis politiques et certaines pratiques douteuses. Elle a d'abord pour but de river le clou à Marc Bellemare puisque les poursuites ne suffisent pas à la tâche. Le gouvernement Charest n'a pourtant que ses pratiques à blâmer pour expliquer le bourbier dan...

Michel Bastarache: des liens très étroits avec la famille libérale



La nomination de Michel Bastarache a soulevé chez moi des interrogations, naturelles en ces temps de corruption apparaissant au grand jour. Il apparaît que cet ex-juge de la cour suprême, appelé à enquêter sur des cas de nominations de juges entachées de graves soupçons de partisanerie, n'est lui-même absolument pas exempt de tout soupçon, c'est le moins que je puisse dire. Jugez-en par vous même, à la lumière des in...

D'une république de bananes à l'autre

Ce lien de confiance, ici, a été fortement ébranlé depuis quelques mois. Et ce n'est pas en tentant de noyer le poisson que Jean Charest le rétablira. Au contraire.


Depuis Haïti, où j'ai passé la dernière semaine, j'avoue avoir suivi avec un sourire en coin l'«affaire Bellemare». C'est juste avant de monter dans l'avion que j'ai appris que Jean Charest ordonnait la tenue d'une enquête publique sur la nomination des juges au Québec. D'une république de bananes à une autre, je ne serai pas trop dépaysé à mon retour, ai-je pensé. J'exagère, bien sûr. La gangrène de la co...

Sondage exclusif

Les Québécois derrière Bellemare

Un sondage Agence QMI-Léger Marketing démontre à nouveau que le premier ministre Charest a perdu la confiance du public.


Rémi Nadeau - Près de 7 Québécois sur 10 croient que l’ex-ministre Marc Bellemare a bel et bien informé le premier ministr...

Le syndrome du gentil poussinot

Bref, M. Charest invite à regarder l'arbre, plutôt que la forêt.


Jean-Simon Gagné - (Québec) Plus les rumeurs de scandale deviennent tenaces, plus le premier ministre Jean Charest se réfugie dans un monde digne d'une série pour enfants. On pense à l'optimisme grossièrement exagéré d'un Bob le bricoleur. Ou au bonheur de pacotille qui suintait des épisodes de Passe-Partout. Dans le Québec imaginaire de M. Charest, tout le monde il est beau, tout le mo...

Affaire Bellemare - Enquête bidon

Il faudrait, il faut, une enquête globale qui aurait pour coeur le financement des partis et les convoitises qui en découlent dans des secteurs qui, on le sait maintenant, dépassent celui de la construction.


Il n'y a que le premier ministre qui réussisse à rester serein dans le climat délétère qui règne présentement au Québec. Partout où les citoyens peuvent s'exprimer, la colère est le maître mot, attisée lundi par les déclarations de Marc Bellemare, nourrie de plus belle hier avec l'esquive choisie par Jean Charest pour se tirer de ce nouveau mauvais pas. Qui donc croit-il leurrer? Le gouvernement a choisi son camp...

Crise politique au Québec

Le doigt dans le tordeur

L’édifice de corruption du gouvernement libéral est sur le point de s’écrouler


À ce stade-ci, l’hypothèse la plus vraisemblable pour justifier le comportement de Bellemare, c’est qu’il a compris que tout l’édifice de corruption du gouvernement libéral était sur le point de s’écrouler.

Pauvre Jean...

Tout innocent peut être un coupable qui s'ignore


Quelqu’un, dans un article publié sur ce site, a affirmé que Jean Charest, sur le plan de la moralité publique, était allé plus loin que Duplessis, ce qu’on prétend avéré. En effet, gratifier un électeur influent dans son rang, sa paroisse ou son village d’un réfrigérateur ou de trois tonnes de gravier est sans aucun doute plus bénin que de lui offrir un poste rémunérateur, un siège de juge peut-être, une prime de 35%...

Bellemare fait bouger Charest

Une enquête publique se limitera au processus de nomination des juges


Hier, Radio-Canada révélait qu'une nouvelle source «gravitant depuis très longtemps autour du monde du travail et de l'appareil gouvernemental» avait corroboré les dires de M. Bellemare sur le financement du PLQ et sur le trafic d'influence visant la nomination des juges.

Un bon spectacle... inutile



(Québec) Il n'y a qu'un objectif derrière la décision gouvernementale de créer une commission d'enquête sur la nomination des juges et ce n'est pas la réputation de la magistrature. C'est de démontrer que Marc Bellemare a tort. En traînant son ancien ministre de la Justice devant cette commission d'enquête, Jean Charest lui accorde l'immunité qu'il exigeait, mais il limite la recherche à un domaine où le go...

Le mystère Bellemare

Si la démarche de Marc Bellemare n’est pas facile à comprendre, celle du premier ministre ne l’est pas non plus.


Il n'est pas simple de suivre le cheminement de Me Marc Bellemare au sujet des prétendues irrégularités dans le financement du PLQ et dans la nomination des juges. Selon ses dires aujourd'hui, ces irrégularités l'ont tellement «dégoûté» de la vie politique qu'il a démissionné un an après son élection. Pourtant, au moment d'annoncer cette démission, il avait exposé longuement les raisons de sa désillusion... sans...

Diversion et nominations

Pourquoi déclencher une enquête, et publique en plus, parce qu'un vague ex-procureur général dénonce deux nominations et demie? Pour parler d'autre chose. Plus tard.


C'est évidemment une diversion que cette commission d'enquête sur la nomination des juges. Elle a l'avantage de renvoyer à plus tard le témoignage de Marc Bellemare. Et aussi de mettre sur le même pied les libéraux et les péquistes: les deux partis ont nommé des juges en préférant parfois le lien politique à l'excellence du candidat. Mais était-ce le sujet? Bien sûr que non. La nomination sous influence de deux...

Jean Charest à l’épicentre du séisme

La crédibilité des deux acteurs est au centre du jeu


Un ancien ministre de la Justice vient d’impliquer directement le premier ministre sur deux plans: 1) réception de sommes irrégulières pour le financement électoral du PLQ; 2) trafic d’influence dans la nomination de trois juges. Il ne s’agit pas d’un nouvel épisode dans le scandale de la corruption dans la construction. Il s’agit d’un nouveau séisme, sans précédent dans l’histoire moderne du Québec. L’ex-ministr...

C'est trop peu

Et que le premier ministre ne se méprenne pas. Ce dernier épisode constitue une crise politique. Une vraie.


En réaction aux allégations de son ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare, le premier ministre

L'ex-ministre Bellemare lance sa bombe

Il affirme avoir été forcé de nommer des juges sous la pression de contributeurs du PLQ


« M. Charest et son gouvernement n’auront d’autre choix que de démissionner et de se soumettre au jugement du peuple en déclenchant des élections » - Françoise David