Crise sociale - printemps 2012 - comprendre la crise

Pas de reconnaissance, pas de moratoire



Depuis Victoriaville, nous assistons à une relance du mouvement de grève étudiante qui persiste de façon inédite. Il fallait s’y attendre avec le principe des dernières offres du gouvernement et le climat délétère qui a régné tout au long du conflit. La fin de non-recevoir à l’intransigeance se devait d’être entendue. Dans cette même veine,

Grève étudiante

Charest l’incendiaire porte des accusations de terrorisme

Une décision éminemment politique qui va jeter de l’huile sur le feu


Alors, dans toute cette affaire, il serait grand temps de revenir à de plus justes proportions si l’on veut éviter des dérapages qui, du coup, se mettraient à menacer pour vrai la paix sociale au Québec. Mais il semble que ce ne soit pas du tout l’intention du gouvernement Charest.

JJC - fourberie et médiocrité

La nuit des longues négos: trois acteurs racontent



Réjean Parent en rajoute. «C'était une comédie d'erreurs. J'avais l'impression que Charest avait pris un fusil et avait tiré dans sa chaloupe. C'est comme s'il avait dit aux étudiants: "On vous a fourrés et on est bien contents."»

Un extrémisme destructeur



La démocratie a le droit de se défendre. Elle n’a plus à s’aplatir devant ceux qui la vomissent.

Montrer l'exemple

Un peuple mené par des convictions et des idées dont les prémisses sont fausses


toute dépense pour les québécois causerait immédiatement la banqueroute et tout changement de régime, même insignifiant, est un grave risque qui justifie ouvrir le feu sur des manifestants. Être brave c'est voter corrompu.

Lettre au premier ministre du Québec



Monsieur le premier ministre, Le conflit étudiant dure depuis maintenant 13 semaines et rien n'indique, au moment d'écrire ces lignes, qu'il y a une parcelle de lumière au bout du long tunnel que traversent les étudiants en grève. Ce conflit, que je compare à la crise d'Octobre 1970, par son intensité et son bain de politisation immense, laissera des traces indélébiles. Rappelez-vous, Monsieur le premier min...

Je suis un casseur



On avait rendez-vous au café du coin, tenu par une multinationale bien connue. Deux militants de la CLASSE. L'un en philo, amateur de Goethe et de romantisme allemand. L'autre en sciences po. L'un d'une famille de professionnels, l'autre d'un milieu ouvrier. Il travaille dans Ville-Émard auprès des jeunes pour payer ses études. Pas anarchistes, pas marxistes. Disons pour une social-démocratie plus sociale. Qué...

Le brasier

« Le vent, qui éteint une lumière, allume un brasier » - Beaumarchais


Dans ce texte, nous montrerons que c’est bien mal connaître la mobilisation sociale que d’annoncer le retour à la normale quand les forces sont vives. Nous présenterons les raisons pour lesquelles la grève est loin d’être terminée et pourquoi ceux qui refusent le printemps québécois prennent leur désir pour la réalité.

UNE de Vigile

JJC : fasciste!



"Les régimes fascistes des années 1930 avaient axé leur passion de l’ordre sur des obsessions raciales et identitaires. Ils haïssaient les immigrants, les colorés, les juifs, les homosexuels ou les malades mentaux… en un mot...

Les morts et les vivants

Mais ce gouvernement oublie quelque chose. Quelque chose qui bientôt le perdra. Il oublie que la force morale est bien plus puissante que n’importe quelle force brutale. Qu’elle soit cravatée ou casquée avec une matraque. Ceux qui sont dehors l’ont compris.


Plusieurs d’entres vous m’ont demandé pourquoi je ne m’étais pas encore commis, sur ce blogue, à propos de la grève. Simple. C’est que je n’en n’avais tout simplement pas le temps…fallait que je bosse vingt heures par semaine tout en me tapant des études universitaires à temps plein. Pas le choix. Que voulez-vous? Faut bien que je paye ma BMW 2012, mon iphone 5, mon cannabis qualité A-1 et mes deux tablettes. Je suis u...

Le drapeau blanc



Inquiets pour la sécurité des jeunes qui participent à la grève étudiante, des parents ont eu l'idée originale de lancer le mouvement du «c...

La disjonction d’une injonction



Le collège Montmorency, comme plusieurs autres collèges, est sous le coup d’une injonction pour forcer la reprise des cours pour certains étudiants désireux de sauver leur session. Cela va à l’encontre de la majorité démocratique, mais c’est la loi, donc nous devons la respecter. Le hic, c’est que cette injonction permet, de façon illimitée, à d’autres étudiants de s’ajouter à la liste de base et le juge les a...

Théorie du chaos

Le libéralisme sauvage, la lutte des classes primaire, l’idéologie gauchiste et droitiste et le discours doctrinaire sont des artefacts d’une société en voie de disparition.


Mais de quoi nos jours et nos nuits étaient-ils remplis avant que nos rues soient envahies par des étudiants ? De quoi parlions-nous au temps d’avant la colère, les revendications, les débats et les affrontements idéologiques autour du thème de l’éducation ? Nous ennuyions-nous avant la violence, les émeutes, les déploiements policiers avec gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc et toute la panoplie des casseurs ...

Conflit étudiant

Le Far West



Alors, c’est ça aussi le Québec ? La disgrâce de la violence gratuite, la brutalité qui dérange, la casse qu’aucune colère ni injustice ne peuvent expliquer ? L’absence de règlement dans le conflit étudiant a permis le déploiement au grand jour d’une branche anarchique dont l’objectif est précisément de déranger l’ordre social. La scène doit lui être retirée. L'imprévisible continue jour après jour de se jouer...

Paternalisme, fascisme jovialiste. "Et ces malheureux prolos ne demandent qu'une chose: la sainte paix". Et s'ils demandaient aussi LA JUSTICE!!! Et tout contestataire-qui-dérange-la-paix-payante est un "criminel". "L'idéologie, quelle qu'elle soit en l'occurrence, n'est qu'une affaire de relations publiques. Une chanson pour la galerie." Eh ben, quelle culture politique! Les partisans de la loi et de l'ordre seraient donc sans-idéologie, sans culture?... Larve de larbin!

Métro, chaos, prolos



Hier matin, Jean Charest n'a pas personnellement souffert du sabotage du métro. Stephen Harper non plus. Ni le président de la Banque mondiale ni la reine d'Angleterre. Ceux qui en ont arraché sont les centaines de milliers de prolétaires (revenu du marché médian disponible en 2009: 19 400$) qui font tout ce qu'ils peuvent pour que la société fonctionne à peu près correctement. Qui utilisent le transport en commu...

La MDS maladie incurable

l'idéologie de droite porte dans ses gènes le profond mépris des masses et la suprématie d'une élite inflexible puissante et étroite d'esprit


MDS : Maudite Droite Sale Que l'on parle d'attentats dans le métro, de grèves étudiantes ou de toutes formes de frondes sociales, tout ces évènements liés à l'écoeurement des citoyens ont presque tous un point commun, où que ce soit sur terre. Ces manifestations se produisent sous les gouvernes politiques de droite et, a fortiori, d'extrême droite. C'est normal car l'idéologie de droite porte dans ses gèn...

Lorsque la violence devient manipulation

La matraque, la violence et les innocents

Ses auteurs n'en sont que plus ignobles et ses victimes plus nobles.


La violence qui a marqué les évènements des derniers jours, particulièrement celle, à Victoriaville, a de quoi soulever bien des questions. Il est facile, au premier abord, d’en rendre responsable les étudiants qui s’objectent, depuis plusieurs semaines, à l’augm...

Brutalité policière à Victoriaville

Embuscade et légitime défense

C’est une véritable embuscade que la Sûreté du Québec a tendue aux manifestants, vendredi le 4 mai dernier à Victoriaville


APRiT de SLB (Association de Protection des Riverains et du Territoire de St-Louis-de-Blandford) *ÉDITORIAL* C’est une véritable embuscade que la Sûreté du Québec a tendue aux manifestants, vendredi le 4 mai dernier à Victoriaville. Les barrières métalliques, attachées par des liens en plastique et placées en triangle à moins de deux mètres de l’entrée de l’Hôtel le Victorin, où se tenait le congrès du Parti ...

Émeute à Victo

Des citoyens indignés de la brutalité policière

« Une indignation et une rage, voilà ce que je retiens de la soirée de vendredi, mais surtout, une grande admiration pour le courage démontré par les jeunes »


Claude Thibodeau - Mar...

Penser le Québec

La trappe aux morts-vivants

La mise en scène politique des libéraux : un film d’horreur


Il ne reste à souhaiter que ce film d’horreur se termine par la décomposition de l’entente et que les manifestants marchent, sans perdre trop de membres, jusqu’à la victoire finale.

Réponse à Lucien Bouchard

Oui, la société québécoise fait face à un choix assez simple : se taire puis s’écraser devant la corruption, le gaspillage et le mépris, ou se tenir debout devant l’injustice.


Oui, la société québécoise fait face à un choix assez simple : se taire puis s'écraser devant la corruption, le gaspillage et le mépris, ou se tenir debout devant l'injustice. Vous demandez aux étudiants de se prosterner face à un gouvernement qui ne les a jamais écoutés. Ils vous répondront qu'ils se tiendront debout. Vous leur demandez de payer leur part pour redresser les finances publiques, ils vous répondront que ...

L'instrumentalisation électoraliste du chaos social provoqué.

La faute des autres



Vendredi soir, pendant que les manifestations les plus violentes depuis des décennies se déroulaient à l’extérieur de l’hôtel où étaient enfermés les délégués au conseil général du PLQ, le premier Charest accusait Pauline Marois de ne pas avoir le sens des responsabilités qui est nécessaire pour gouverner le Québec. Mme Marois a peut-être manqué de jugement politique en adoptant le carré rouge, qu’il était faci...

Par quel mystère les Québécois en arrivent-ils à faire confiance à un si "remarquable démuni"?!

Un travail policier « remarquable » dans les circonstances, affirme Charest

Les policiers de la Sûreté du Québec ont dû recourir à des gaz lacrymogènes pour contenir les manifestants à Victoriaville.


Robert Dutrisac , Marco Bélair-Cirino - Le travail de la Sûreté du Québec c...

Événements de Victoriaville : stratégies de la police et des casseurs



Il ne suffit pas de dénoncer la répression policière, mais il faut aussi mettre fin, à celle, plus insidieuse, des casseurs ! Cela me paraît d’autant plus important que, s’il advenait que les étudiants se soient “fait passer un sapin” avec l’“entente” survenue entre le gouvernement et leurs associations, la mobilisation serait loin d’être terminée, et le climat encore plus tendu !

Policier soi-disant blessé samedi à Victoriaville

Quelle mise en scène montée samedi à Victoriaville, tout le monde a mordu

Machiavel ne va pas à la cheville de Patapouf


Tout d'abord, on laisse le bruit se propager que le parti libéral tiendrait son meeting non pas à Montréal mais bien dans une petite ville isolée de Victoriaville. Cela n'en fallait pas plus pour attirer les étudiants dans un piège pour faire une belle mise en scène.

Quand une oligarchie intellectuellement peu douée, mais s'estimant très rusée, et surtout ayant une très haute opinion d'elle-même, s'efforce d'expliquer-voiler ses traquenards, elle s'embourbe dans des mots creux qui trahissent sa médiocrité et se retournent contre elle sous formes d'accusations et d'aveux! Ou encore, comme le dit le larbin [Alain Dubuc->http://www.vigile.net/L-erreur-liberale]: "Mais Jean Charest n’est pas à l’aise sur ce terrain qui n’est pas le sien. La ministre Line Beauchamp n’a pas l’agilité intellectuelle nécessaire.".- Vigile

Durée du conflit

Charest blâme les étudiants

«On a fait tous les efforts nécessaires», a soutenu Jean Charest au sujet de la gestion par son gouvernement de la crise étudiante.


Les électeurs trancheront



L'entente conclue samedi entre le gouvernement et les associations étudiantes reporte d'un an l'impact de l'augmentation ...

C’est sur cet étudiant qu’on a tiré

Un étudiant du Cégep de Saint-Laurent, membre très actif de l’Association étudiante, a été grièvement blessé en fin de semaine à Victoriaville, il a perdu un oeil et souffre d’un traumatisme crânien.


Un étudiant du Cégep de Saint-Laurent, membre très actif de l’Association étudiante, a été grièvement blessé en fin de semaine à Victoriaville, il a perdu un oeil et souffre d’un traumatisme crânien. Il aurait vraisemblablement été victime d’une balle de caoutchouc tirée par la police [N.D.L.R. : Cette information n’a pas été confirmée]. J’ai eu le trop bref bonheur d’enseigner la littérature à ce jeune homme p...