Ça commence drôlement à ressembler au 11 septembre au Québec. Vous vous souvenez de la tour no7 qui tombe sur elle -même pour rien. VOus vous souvenez des tours jumelles, un et deux, qui tombent comme une démolition contrôlée comme le no 7? Vous vous souvenez du petit trou laissé par une soi disant 757 qui aurait frappé le pentagone et que dire de l'avion de ligne dont on n'a jamais retrouvé les ailes, la queue ou des sièges en plein Pennsylvanie?
Au Québec on apprend. On apprend tellement bien comment se moquer de la démocratie et de la population qu'on utilise aujourd'hui des méthodes digne des plus grandes tricheries de l'histoire moderne.
Avez-vous vu vendredi comment mettre l'opinion publique de son bord en une minute pour justifier toute la violence dont on fait preuve les forces de l'ordre?
Tout d'abord, on laisse le bruit se propager que le parti libéral tiendrait son meeting non pas à Montréal mais bien dans une petite ville isolée de Victoriaville. Cela n'en fallait pas plus pour attirer les étudiants dans un piège pour faire une belle mise en scène.

Ensuite ce que l'on voit ou qu'on a pas très bien vu car on ne le voit qu'une fois à RDI c'est qu'il y a un policier non protégé qui descend rapidement au milieu des manifestants en douce et s'étend sur un homme déjà au sol. Pourquoi? On ne sait pas. Ce qu'on voit par la suite serait des méchants hommes en noirs et masqués qui s'approchent du policier pour le frapper. On voit de grands gestes mais il ne semble pas que cet assault de plusieurs hommes en noir effrait les autres policiers d'intervention armés jusqu'aux dents car ils n'interviennent pas. Ils regardent leur collègue se faire soi-disant tabasser tranquillement. Ensuite tout à coup sans que personne n'intervienne, ils s'en vont en courant et l'un d'eux donne trois petits coups de bâton qui n'auraient pas fait de mal à une mouche. Le policier n'essaie même pas d'attraper celui qui était couché sous lui , ni même ses collègues à quelques pas restent tranquillement en position. Tous s'enfuient et notre policier s'en revient comme s'il venait de se faire massacrer en se cachant comme s'il était un civil derrière les autres avec les casques et les matraques.
Tout cela bien filmé par Radio Canada qui a justement le meilleur angle.
Ensuite ce que l'on apprend c'est que les policiers ne se sont pas gênés pour frapper les manifestants, étudiants, jeunes, vieux, n'importe qui.
Par la suite, on dit au jeune négociateur de venir au micro dénoncer la violence, alors qu'il n'est même pas responsable, sinon on ne négocie plus. Ils l'ont bien eu et c'est sur lui qu'on met le blâme.
Ensuite les libéraux annoncent triomphalement qu'ils ont réussi une entente alors que les deux parties ne semblent pas s'être entendues sur les mêmes choses.
Quelques conclusions devons-nous tirer de ces événements? Charest a encore renforcé sa position et il est plus que jamais justifié de prendre la ligne dure alors qu'il tape sur Marois qui a opté pour une position conciliante. Il est en train de ramolir la dame de béton la faisant passer pour une brique en styro mousse.
Tout cela pour les prochaines élections alors qu'il négocie une trève qu'il utilisera lors de la campagne électoral pour affaiblir la position molle et changeante de Marois dans ce conflit faisant oublier la dame de béton et la corruption de son gouvernement.
Tout les moyens sont bons pour gagner. Il a déjà caché la vérité à la population au sujet de la caisse de dépôt, il est encore capable de tout faire pour gagner. Il n'a pas besoin de tout le Québec , il a dèjà l'Outaouais, la Beauce et l'Ouest de l'ile. Il ne lui manque que quelques comtés à Québec et Montréal pour gagner.
Plus c'est gros, plus le monde mord et plus on passe pour des radicaux pour dénoncer de telles supercheries.