Crise mondiale — crise financière

Les banques ont délibérément provoqué la crise

Une étude réfute la thèse d'un effondrement imprévu du secteur financier dont elles auraient été victimes


Washington -- Les banques américaines et européennes n'ont pas été des victimes de la crise financière qui a éclaté aux États-Unis en 2008, mais sont coupables de l'avoir délibérément provoquée, a estimé hier une organisation américaine de journalisme d'i...

Comment la finance a conquis et ruiné l’Amérique

Audition de Simon Johnson devant le Comité Economique Conjoint des parlements des Etats Unis, 21 avril 2009


Ce témoignage se donne pour objet d’examiner : comment les États-Unis se mirent à ressembler à un pays émergent ; quelles ont été les pratiques d’un secteur financier dont les banques sont maintenant « trop grosses pour faillir », et ce que cela implique au plan politique - en particulier, le besoin pressant d’appliquer les lois antitrust existantes à la grande finance.

Indispensable réforme du système financier mondial



L’ampleur dramatique de cette crise, qui sera durement ressentie par les nations les plus fragiles, montre qu’on ne peut se contenter de réformes cosmétiques, avertit Joseph Stiglitz. Il est urgent, dit-il, de refonder le système financier international et de l’ouvrir aux pays émergents. Des institutions nouvelles devront être créées, de même qu’une devise de réserve internationale, ce qui aurait pour effet immédi...

Texte de conférence - Lionel Jospin au Cérium (vidéo)

Les premières leçons de la crise



Tirons des leçons de la crise. La régulation est indispensable à la globalisation. Elle passe par une restauration du rôle des Etats et des organisations internationales. La répartition des richesses créées entre le capital et le travail doit être revue dans un sens plus favorable à ce dernier, non seulement parce que c’est juste mais parce que l’équilibre de l’économie en dépend. Cet équilibre repose aussi, à l’échelle mondiale, sur une intégration progressive et maîtrisée des masses déshéritées du sud dans un processus de développement préservant la nature et la vie de la planète. L’économie doit rétablir son emprise sur la finance. L’homme affirmer sa maîtrise sur l’économie. La création, la recherche, le savoir, la production, la solidarité doivent être placés au premier rang des valeurs et des hiérarchies sociales dans les sociétés humaines.

L'Union européenne ou le canard sans tête



La crise a mis en évidence une réalité que peinent à reconnaître la plupart des commentateurs et des dirigeants politiques : l’UE n’existe plus ! Entendons-nous : l’UE comme système d’institutions politiques, comme machine à produire des règlements, directives et autres remontrances existe toujours. Barroso, l’ineffable Barroso, le nullissime Barroso est toujours en place et on annonce sa reconduction par l’acco...

La nef des fous ou comment sortir d'une crise annoncée



Parce qu'une tel fléau ne pouvait nous frapper, nous qui avions des banqui...

La crise de 2008, ou la revanche de Keynes

L'économiste britannique estimait que des réformes plus radicales étaient nécessaires si l'on voulait éviter la répétition de crise risquant à long terme de provoquer un écroulement de la civilisation


Deux fois par mois, Le Devoir propose à des professeurs de philosophie et d'histoire, mais aussi à d'autres auteurs passionnés d'idées, d'histoire des idées, de relever le défi de décrypter une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur marquant. Cette semaine, conversation avec Gil...

La stratégie d’Obama, l’énorme déficit fédéral, est insoutenable



La stratégie de lutte contre la récession du Président Obama court à la catastrophe. Il préconise d'immenses déficits fédéraux de 2009 à 2011, dans le but de soutenir la demande intérieure et rompre le cycle des répercussions négatives de la montée du chômage, de la chute des revenus et du marasme des dépenses de consommation, le temps de recapitaliser les banques, jusqu’à ce que le crédit recommenc...

La leçon japonaise



Le document ci-dessous, préparé par Richard C. Koo, économiste à la banque Nomura, résume en quelques phrases simples pourquoi il est essentiel de nettoyer le secteur bancaire au plus vite pour retrouver un semblant de stabilité.

Rencontre avec Thierry Meyssan

Obama essaie satisfaire tout le monde d’où la confusion ambiante.


Tout ceci pour dire qu’Obama n’est pas sorti de nulle part. C’est un spécialiste de l’action secrète et de la subversion. Il a été recruté pour faire un travail bien précis. (...) Pour eux, la crise financière est une crise de la stratégie impériale. C’est l’endettement faramineux souscrit pour financer la guerre en Irak qui a précipité l’effondrement économique des États-Unis. Contrairement à 1929, la guerre ne sera pas la solution, c’est le problème. Il faut donc mener trois desseins simultanés : forcer les capitaux à rentrer aux Etats-Unis en cassant les paradis fiscaux concurrents et en déstabilisant les économies des pays développés (comme cela a été testé en Grèce); maintenir l’illusion de la puissance militaire US en poursuivant l’occupation de l’Afghanistan; et étouffer les alliances naissantes Syrie-Iran-Russie, et surtout Russie-Chine (Organisation de coopération de Shanghai). Le Conseil va privilégier toutes les formes d’action clandestine pour donner au Pentagone le temps nécessaire à sa réorganisation.

Le management sur la sellette - Où les leaders déchus ont-ils pris leur diplôme?



Avant, quand les commandes tardaient, le patron prévenait les syndicats. Modérez vos demandes, leur disait-il, autrement ce sera la fermeture, pour vous comme pour moi. Peut-être cette règle de calcul vaut-elle encore pour General Motors. Mais le syndicalisme n'est pour rien dans la banqueroute immobilière qui a frappé les États-Unis. Ni, ailleurs, la déconfiture qui a touché le système financier. D'autres facteurs ont...

Obama's worst jobs-killer



By DICK MORRIS & EILEEN MCGANN - MORE than anything else, business needs a predictable environment if it is to create jobs. Change...

Québec

Obama’s Ersatz Capitalism



THE Obama administration’s $500 billion or more proposal to deal with America’s ailing banks has been described by some in the financial markets as a win-win-win proposal. Actually, it is a win-win-lose proposal: the banks win, investors win — and taxpayers lose.

Capitalisme suicidaire



La plupart des économistes tombent en syncope lorsque le mot protectionnisme est prononcé. C’est une folie, disent-ils, pour deux raisons : c’est une recette assurée pour provoquer l’appauvrissement de tous, en réduisant les échanges, et le chacun pour soi qu’il implique est porteur des vents mauvais du nationalisme. Le second argument mérite à coup sûr d’être entendu. Mais quid du premier ? La logique sous-jacent...

Pour une politique d'ouverture

Nous avons la conviction qu'un «New Deal» vert pourrait générer des millions d'emplois verts non seulement dans les énergies renouvelables, mais aussi dans le développement de technologies plus propres dans tous les secteurs d'activité.


Monsieur le premier ministre Stephen Harper, Dans quelques jours se tiendra à Londres la rencontre du G20. Il s'agira là d'un moment important pour mettre de l'avant des politiques qui permettront de relancer l'économie mondiale sur des bases plus saines et équitables. Nous sommes d'avis qu'à cette occasion, vous devriez adopter une politique d'ouverture favorisant des actions coordonnées entre tous les pays. D'...

Les entrailles de volailles



L'image classique que suggère la prévision économique, c'est celle de la boule de cristal grâce à laquelle l'économiste, un peu comme un devin, réussit à voir l'avenir. La vérité, c'est que personne n'est capable de prédire l'avenir, encore moins au cours de cette récession qui a déjoué jusqu'ici les économistes et leurs modèles informatiques. Ceux-ci n'ont prévu ni son arrivée ni sa gravité, et ils sont bi...

La grande récession bat son plein



Rudy Le Cours - Abraracourcix, le chef incontesté ...

America's monumental failure of management



"If you always do as you always did, you will always get what you always got." So goes an old saying. And so goes the American economy. The problem has become the solution. Americans are now getting from their government what they got from their corporations. The automobile companies are collapsing because of their short-term perspectives and so the government has provided one bailout projected to last a fe...

L'Europe veut sévir contre les agences de notation



Bruxelles -- Les pays européens sont tombés d'accord hier pour introduire pour la première fois un contrôle des agences de notation pouvant aller, en cas d'infraction, jusqu'à l'interdiction d'exercer ou des pénalités financières, selon des sources diplomatiques. «Il y a eu un accord préliminaire» des ambassadeurs des 27 pays de l'Union européenne qui se sont réunis dans la journée, a indiqué une de ces sources. Ce ...

Le capitalisme abîmé



La chute du mur de Berlin consacrait le triomphe du libéralisme sur son plus coriace rival idéologique. Le monde entier allait devenir capitaliste, d'une manière ou d'une autre, de Dallas à Shanghai. Les capitalistes ont été mauvais gagnants. Ils ont poussé leur système à l'extrême, c'est-à-dire à l'excès. Risques démesurés, appétits gargantuesques, incompétence et arrogance crasses, fraudes éhontées ont ma...

De l'inutilité des banquiers surpayés

Et tant que les traders ne seront pas associés aux pertes, ils continueront de faire n’importe quoi.


[ ->http://www.marianne2.fr/De-l-inutilite-des-banquiers-surpayes_a175242.html]Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Des banquiers toujours plus nombreux et toujours mieux payés. Pour quel bilan? Celui d'une crise profonde. Les banques et les intermédiaires financiers sont-ils des parasites ? Sont-ils des ...

La crise frappe, les PPP vacillent



Résultat de la crise financière: les projets de partenariat public-privé (PPP) vacillent un peu partout dans le monde, les banques hésitant à consentir des prêts aux entreprises impliquées, sauf à des taux d'intérêt élevés, indique un rapport récent de la firme PriceWaterhouseCoopers. De grandes sociétés étrangères qui participent aux deux consortiums présélectionnés pour construire le Centre hospitalier de...

Les prédateurs du monde financier

Les prisons ne seront jamais assez grandes pour nous débarrasser des prédateurs du monde financier.


Allocution devant les membres du MÉDAC lors de la journée PORTE OUVERTE. Samedi, 31 janvier 2009. 12H.30 Texte publié dans Le devoir du mardi 3 février 2009 *** En scrutant ...

Crise économique - Fin de partie



De la crise économique en cours, deux dates doivent d'ores et déjà être retenues: le 15 septembre 2008 et le 19 janvier 2009. La première? Lehman Brothers déclare faillite. La deuxième? Au cours de cette journée, le gouvernement britannique dévoilait un autre plan de secours massif destiné à sauver les plus imposantes des banques. En germe? La nationalisation du système. Le monde de l'économie ressemble de plus en p...

Après la crise du papier commercial, un bilan



Après la crise, le bilan. Purdy Crawford, cet homme d'affaires et avocat torontois qui a piloté la plus grosse restructuration financière de l'histoire canadienne -- celle du papier commercial --, n'a jamais eu la langue dans sa poche. Humble et affable, comme c'est souvent le cas chez les gens des Maritimes, il n'est pas du genre à passer par quatre chemins pour dire ce qu'il pense. Pour ceux qui l'auraient oublié,...

Québec

RÉVISIONNISME CAPITALISTE LOUFOQUE!!! Comme quoi on peut financer des agents de contrôle qui, par conviction, ne voient rien... (re: l'affaire Madoff) - Du "socialisme" d'opérette!

L'héritage socialiste de Bush



Photo Bloomberg News Je réalise que certains vont sursauter en lisant le titre de cet article. À de nombreuses reprises, au cours des dernières années, on m'a apostrophé en disant: «Vous et vos idées à la George W. Bush! Vous ne voyez pas le résultat que ça donne?» Pourtant, en quittant dans quelques jours la présidence des États-Unis, George W. Bush laisse un héritage socialiste et étatiste et no...

Le calcul d'Obama



La Grande Dépression nous a montré à quoi s'expose un gouvernement qui refuse d'intervenir dans son économie. Déterminé à éviter le piège, Barack Obama s'apprête à dépenser des centaines de milliards de fonds publics pour stimuler la relance. C'est la voie à suivre, conviennent la plupart des économistes. Mais l'opération est d'une envergure telle qu'on s'avance en terrain inconnu. Le déficit fédéral améric...

La crise financière : géopolitique et enjeux d'acteurs

La crise financière apparaît comme la fin de la domination du capitalisme occidental et comme l’entrée dans un capitalisme post-occidental.


Les impacts globaux appellent des remises en cause épistémologiques pour faciliter la prise en compte d’une perspective théorique critique qui entend instaurer de nouveaux liens entre les rapports interétatiques, la pensée économique et le développement durable, défini ici comme la réconciliation des dynamiques économique, sociale, environnementale, culturelle et spatiale

On nous prend pour des valises



Pour lutter contre la maladie mondiale, il faut penser à des défenses locales: l'économie sociale qui crée des emplois et assure la solidarité communautaire, l'aide aux producteurs du terroir qui ajoutent de la plus-value dans le morne paysage agricole, le développement des coopératives, etc. Devant la richesse qui se mondialise et dont le contrôle nous échappe et parfois nous casse, nous devons créer nos propres sources de richesse.

Ce que Marx dirait de la crise financière

L'exploitation, dont l'auteur du Capital a exposé les mécanismes de façon magistrale, serait-elle en cause? Quel vilain mot venons-nous d'utiliser!


Deux fois par mois, Le Devoir propose à des professeurs de philosophie, mais aussi à d'autres auteurs passionnés d'idées, d'histoire des idées, de relever le défi de décrypter une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur. Cette semaine, une tentative pour comprendre les racines de la crise financière actuelle à partir de la thèse de Karl Marx sur le «fétichisme de la marchandise». Bien sûr, Marx est mor...