Actualité québécoise - Rapport Duchesneau

L'art de ne rien dire

Avec sa déclaration contre une commission d'enquête publique, M. Lafrenière s'est mis les pieds dans les plats. Et il a jeté un doute sur son indépendance par rapport au pouvoir politique.


Hier, le grand patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Robert Lafrenière, a donné un point de presse. Il a dit deux choses. Premièrement, il est fâché contre Jacques Duchesneau qui a affirmé que son unité, «c'est pas fort». Deuxièmement, il a détaillé son organigramme, assaisonné de quelques statistiques. Du nouveau? Non. Des résultats? Non. Des arrestations? Non. Que du réchauffé. Du vent. Et beauc...

Le rapport Duchesneau pour les nuls



«Plus ils ont de contrats, plus ils donnent; plus ils donnent, plus ils ont de l'influence; plus ils ont de l'influence, plus ils ont de contrats. Et cette influence, ils l'exercent ensuite partout.» Les agents corrupteurs de la construction deviennent ainsi «intouchables».

UNE de Vigile

JJC refuse toujours une enquête publique



Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. - DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN DE L'AN I France 23 juin 1793 - Article 35 ---- JJC refuse toujours une enquête publique

La démocratie québécoise gangrenée par la corruption

C'est l'intégrité même de l'Etat et la confiance des Québécois envers leurs institutions qui, entre-temps, se délitent. Il y a urgence à tenir cette grande enquête publique.


Des mallettes remplies de billets de banque circulent au Québec pour financer les partis politiques. Un système dénoncé par un rapport d'enquête remis début septembre au gouvernement. Celui-ci refuse pourtant de mettre en place une commission d'enquête, regrette "Le Devoir".

Comment demander à un PM qui agit en chef-de-gang de réagir en Chef d'État?

Rapport Duchesneau

Agir en chef d'État



Jean Charest a réagi avec calme devant l'accueil reçu des élus municipaux. Il a dit à nouveau vouloir explorer toutes les pistes. En fait, de pistes il n'y en a guère, si ce n'est poursuivre le travail policier ou déclencher une enquête publique en vertu des règles habituelles. C'est la voie qu'il a choisie quand son honneur personnel a été attaqué par l'ancien ministre Marc Bellemare.

Critique de la médiocrité!

Lettre à Jean Charest

Car il faut bien voir la réalité en face. Avec vous au volant, nous allons prendre le champ.


Je crois que le moment est venu de vous dire que je vous plains. Bien sûr, vous me faites enrager bien souvent et je ne suis pas la seule, mais au bout du compte, je finis toujours par me dire que vous êtes plus à plaindre qu'à craindre. (...) Vous n'êtes pas doué comme leader de peuple. Je suis prête à vous reconnaître d'autres qualités cependant. Vous êtes fait pour les honneurs plus que pour le travail. Vous portez bien les médailles et je suis sûre que vous pourriez vous tailler une place enviable dans les activités «mondaines et mondiales» sans un trop grand effort. Vous avez un grand aplomb même quand vous ne savez pas exactement de quoi vous parlez. Ce sera un atout de plus.

Enquête sur la construction

Charest refuse la demande des élus municipaux



«Je vous donne l'assurance aujourd'hui que tous les efforts seront faits, que toutes les pist...

Enquête sur la construction

Charest ne tranchera pas avant des semaines

Duchesneau quittera son poste avant la fin de son mandat si Québec ne bouge pas


La chef péquiste, Pauline Marois, venait de lui dire que selon elle, les derniers arguments du gouvernement contre une commission d'enquête publique venaient de «voler en éclat». M. Duchesneau «a confirmé que les éléments énoncés dans son rapport étaient des faits et non des allégations, ce que le premier ministre et le gouvernement ont toujours refusé d'entendre».

Carpe diem, du chinois pour charest et fournier...

Comparution de Jacques Duchesneau

Saisir l'occasion



Il faut être de bien mauvaise foi pour ne pas comprendre l'ampleur des révélations faites toute la journée de mardi par le chef de l'Unité anticollusion Jacques Duchesneau. Ses propos ont été précis (combien de firmes se livrent au stratagème des élections clés en main? une dizaine), imagés (des valises pleines d'argent à blanchir qui circulent le vendredi au centre-ville), pédagogiques (fabuleux organigramme d'en...

Les astuces-de-morons du Parti des oligarchies - aucun état d'âme, aucun honneur, mais IMPUTABLES!!

Le flou complexe

Un refus aussi entêté est presque devenu la meilleure preuve de sa nécessité


S'il donnait le feu vert à une enquête, il serait pourtant très facile de faire traîner les choses de manière à ce que rien de compromettant n'en sorte avant les prochaines élections. Un refus aussi entêté est presque devenu la meilleure preuve de sa nécessité.

A construction inquiry is critical, and it must be public



The suggestion by Jacques Duchesneau that a preliminary judicial inquiry into construction-industry corruption be held behind closed doors may have some slender merit, but such an exercise should in no way be considered a substitute for a fullblown public inquiry. And it might well be a bad thing in itself. Duchesneau, the former Montreal police chief who now heads Quebec's anti-collusion task force, floate...

À quand un «Plan propre» ?



Le Québec a son Plan Nord. Bien des gens voudraient qu'il ait aussi un Plan Sud. Mais ce qui lui manque vraiment, c'est un « Plan propre », pour que ses efforts pour lutter contre la gangrène dans la construction et dans l'octroi des contrats publics constituent un véritable plan, qui aurait la même cohérence, la même intensité et la même visibilité que celui qui veut nous ouvrir les régions nordiques. Cette im...

Comparution de Jacques Duchesneau

Porte de sortie



C'est quand même un diagnostic politique qui forme l'armature de son rapport: la réingénierie, clé de voûte du gouvernement libéral, présente des failles, béantes, par lesquelles malversations et mauvaises pratiques se sont engouffrées. Le vrai changement devra venir de là. Et cette partie du message, le gouvernement Charest ne l'a toujours pas entendue.

"des gens d’affaires qui tirent les ficelles du crime organisé" - on veut tout savoir...

«L'heure n'est plus à se taire»

Le patron de l'Unité anticollusion, Jacques Duchesneau, lance un appel au gouvernement Charest pour une enquête publique sur la construction


Ce sont maintenant des gens d’affaires qui tirent les ficelles du crime organisé, a expliqué Jacques Duchesneau en commission parlementaire, hier, à Québec.

La preuve est faite

L'ancien chef de la police de Montréal a rappelé que pour lutter contre la collusion et la corruption érigées en système, il faut l'appui de la population. Or, pour avoir cet appui, une démarche est essentielle et urgente: une enquête publique.


Confusion des genres

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la suggestion de M. Duchesneau n'est pas limpide.


10-25-16... Appelons cela, aux fins de l'exercice, le code Duchesneau. Oublions un instant cette idée de commission bicéphale, privée et publique, dont a beaucoup parlé Jacques Duchesneau hier devant la commission parlementaire de l'Assemblée nationale, pour nous concentrer sur ses trois chiffres qui démontrent à quel point c'est mal barré au Québec. Il faudra, selon Jacques Duchesneau, au moins 10 ans pour ...

Mais qu'est-ce qu'un monopsone?

Deux «joueurs» importants qu'on ignore

Le ministère des Transports et Hydro-Québec se sont donc employés, dans les années 1990, à «forcer» les fusions de firmes d'ingénierie.


Jean-Paul Gravel, économiste - Dans le débat actuel autour des problèmes de collusion et de corruption dans le domaine de la construction, aucun commentaire n'a encore été fait, à ma connaissance, sur le fait que le ministère des Transports et Hydro-Québec sont deux monopsones et que là, peut-être, se trouve une bonne part de l'explication des problèmes majeurs abondamment discutés. Si tel est le c...

Un Duchesneau prudent



Pas de nom, pas de révélations fracassantes. «Nous avons choisi de taire les noms, a dit Jacques Duchesneau. [...] Nous parlons de gros montants d'argent et nous avons affaire à certains individus aux réflexes violents.» Jacques Duchesneau a été prudent. Vous voulez des noms? a-t-il dit en substance. Je vous les dirai, mais à huis clos. Sinon rien. Duchesneau a laissé sa langue de bois au vestiaire, tel que pr...

La commission Gomery a davantage servi à maintenir le secret qu'à faire connaitre la vérité

Selon les experts, les commissions d'enquête ne révèlent rien qui ne soit déjà connu


On devra considérer le refus de cette procédure par JJC comme un aveu de complicité dans le système de corruption qui coûte des milliards$ aux contribuables-électeurs québécois.

Lutte contre la corruption

Aux grands maux les grands remèdes

Enfin, ajoutant à tout cela la prison sous le volet pénal de cette loi, je crois que le gouvernement verrait un véritable changement s'opérer. Il s'agit simplement de combattre le feu par le feu.


La solution: tout d'abord, le gouvernement fédéral a reconnu qu'il se faisait flouer. C'est l'étape la plus importante. Si on refuse d'admettre les faits, oublions les solutions et continuons à trop payer. Deuxième étape: avoir la détermination de faire les gestes qu'il faut, immédiatement et en proportion de la gravité de la maladie.

Une enquête à « huis clos », non merci !

De grâce, apprenons de ce passé récent : une commission d’enquête publique et rien d’autre!


Regardons un peu l’expérience de la Commission Grenier chargée de faire la lumière sur les agissements illégaux d’Option Canada durant le référendum de 1995. En fait, de lumière, il n’y a eu point, ni durant, ni après.

Pourquoi pas?



M. Duchesneau est un fin renard, qui sait distinguer le possible du souhaitable. Il a bien compris que M. Charest ne céderait à aucune pression visant à lui forcer la main. On peut voir l'idée d'une enquête à huis clos comme une porte de sortie offerte au premier ministre, mais aussi comme une façon de lui faire mettre le doigt dans l'engrenage. La réaction du gouvernement a été plutôt circonspecte. S'il rejette catégoriquement cette proposition, il sera jugé encore plus sévèrement.

Le Grand Cirque libéral - JJC en bonnet d'âne!

Construction

Québec n'exclut pas la solution Duchesneau

Des précédents justifieraient qu'une première enquête se tienne à huis clos


L'attaché de presse de Jean Charest, Hugo D'Amours, a soutenu hier que rien n'était exclu, même la solution Duchesneau, et ce, contrairement à ce que plusieurs médias ont prétendu hier.

Le numéro 2 de Marteau veut partir

Ça tombe mal

M. Duchesneau pourra expliquer, notamment, pourquoi il a changé d’avis sur la nécessité de tenir une enquête publique, lui qui a pourtant documenté l’ampleur de la corruption, de la collusion et du financement illégal des partis politiques.


Le chef de l'Unité anticollusion pourra notamment expliquer cette étonnante idée de tenir une enquête à huis clos sur l'industrie de la construction. Dans le climat actuel, la suggestion est plutôt mal accueillie parce qu'elle renforce l'impression largement répandue qu'on veut étouffer les affaires à Québec.

Un étrange malaise



Jacques Duchesneau me semble en mission. Mission pour qui, je n'en sais rien. Pour la vérité, pour lui-même? Mais son comportement me laisse dubitatif.

Volte-face et malaise



Je viens de réécouter l’entrevue de Jacques Duchesneau à Tout le monde en parle. Je résumerais ainsi ce passage tant attendu: volte-face et malaise. Volte-face: mine de rien, Jacques Duchesneau vire capot et ne croit plus qu’une enquête publique soit nécessaire – pour le moment – pour faire la lumière dans l’industrie de la construction. Il veut maintenant une enquête à huis clos, présidée par des juges. Pour...

Le justicier

«le MTQ ne possède aucun estimateur spécialisé en mesure d'évaluer ponctuellement le coût réel d'un projet de construction d'infrastructure routière»


Les enquêtes policières seraient orientées de manière à éviter d'éclabousser les membres du gouvernement. Malgré la création de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), ces policiers «très bien placés» se disent convaincus de la nécessité d'une commission d'enquête sur la corruption dans l'industrie de la construction.

Le terreau fertile d'un État amoindri

Le rapport Duchesneau mesure l'impact de la perte d'expertise


Des décisions politiques s’imposent pour redonner au ministère des Transports les moyens qui lui font défaut. Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir ...