La route vers l'indépendance est simple, c'est nous qui la compliquons

Un scénario pour l'indépendance

Que les leaders soient avec nous et non pas au-dessus de nous

2011 - actualité souverainiste

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Quel que soit le véhicule politique qui se transforme ou se constitue, quels que soient les leaders en place, les démissionnaires ou les nouveaux qui apparaissent, il faut se poser la question suivante : Qu'est-ce que nous voulons qui arrive et qui risque malheureusement de ne pas arriver au Québec ?
Voici un scénario possible :
Un parti ou une coalition crédible présente 125 candidats indépendantistes issus de leur milieu qui s'engagent solennellement à mettre en oeuvre un programme décisionnel qui écarte les idéologies de gauche et de droite et qui contient les éléments suivants :
-* adoption au jour 1 d'une déclaration de l'Assemblée Nationale de son intention réaliser par voie démocratique l'indépendance du Québec
-* adoption au jour 2 d'une loi interdisant l'exploration et l'exploitation des gaz de schistes sur le territoire du Québec et la destruction pour des projets hydroélectriques dont nous n'avons pas besoin des dernières rivières sauvages du Québec
-* adoption au jour 3 d'une commission d'enquête sur le crime organisé et son infiltration dans les différentes sphères de la société
-* adoption au jour 4 d'une loi pour étendre les dispositions de la Loi 101 au niveau collégial
-* adoption au jour 5 d'une motion réhabilitant Yves Michaud injustement condamné par une motion de blâme de l'Assemblée Nationale
-* adoption au jour 6 des mesures requises afin de rétablir l'enseignement de l'histoire nationale et afin de célébrer avec la dignité et l'ampleur requise la fête nationale du Québec
Ce gouvernement a à administrer les affaires courantes et de façon symbolique afin de marquer sa différence éliminerait les cravates et limousines et redonnerait à l'ensemble des parlementaires l'entière liberté de parole et un temps d'expression égal à chaque député. Il n'y aurait plus de langue de bois, de discours composés par des agences de communications et la liste des mots interdits à l'assemblée Nationale serait éliminée. Les parlementaires et membres du gouvernement devraient répondre aux questions avec franchise.
Afin de préparer le projet de pays, une large consultation recouvrant les villes, les villages, les nations autochtones, la capitale et la métropole du Québec serait mise en oeuvre de façon à permettre l'expression de l'histoire, de la réalité et des projets de l'ensemble des Québécois.
En interaction avec la grande consultation, une série de commissions constituées d'experts, de scientifiques, de représentants des groupes spécialisés, de citoyens et d'élus serait mise sur pied de façon à préparer les politiques du nouveau pays dans tous les domaines d'action de l'État :
-* constitution, souveraineté, démocratie, représentativité, statut des nations autochtones
-* Structure financière du nouveau pays, territoire, négociations avec le Canada, reconnaissance internationale
-* Environnement, énergie
-* Culture, patrimoine, tourisme, développement culturel et économique des villes et régions
-* Solidarité sociale : lutte à la pauvreté et à l'exclusion
-* Transports et communications
-* Justice
-* Laïcité
-* Relations internationales
-* Travail, développement économique, agriculture, intégration des immigrants au milieu du travail
-* Éducation, accès universel aux études, enseignement du français et des langues secondes
-* Santé, accessibilité universelle, prévention, activité physique
Toutes ces activités et informations seraient disponibles sur internet et les gens pourraient interagir en posant des questions ou faisant des commentaires. Les étudiants de maîtrise et doctorat dans les domaines touchés participeraient avec leurs professeurs à ces commissions de façon à ce que la mémoire des intellectuels en conserve le souvenir pour l'avenir.
Le résultat de ce travail donnera les lignes directrices afin d'assurer l'expertise requise pour la prise en main des responsabilités du nouveau pays.
RÉFÉRENDUM
Une fois complété ce travail, nous aurions un véritable projet de pays et les Québécois s'y reconnaîtraient en ayant été consulté et informés. Les Québécois se connaîtraient mieux les uns les autres. Nous disposons de toutes les compétences pour réaliser ce scénario. Ce serait alors le moment de faire ce référendum nécessaire à la reconnaissance de notre pays par la communauté internationale.
Dès la reconnaissance du nouveau pays par les Nations Unies des élections seraient déclenchées et le parti politique ayant rempli son mandat serait dissout. Le pouvoir n'est pas un objectif en soi mais un moyen.
Voilà une grande entreprise réalisable en un seul mandat électoral, capable de mettre à l'oeuvre l'ensemble du mouvement indépendantistes et de rassembler les Québécois parce qu'elle fait de la place à tous les courants d'idées et pourrait rallier tout le monde. Beaucoup de travail direz-vous, la construction d'un pays moderne est quelque chose qui en vaut la peine, cela n'arrive qu'une fois dans l'histoire d'une nation. Ceux qui pensent faire l'économie de ce processus en déléguant leurs rêves à des sauveurs ou à des partis qui leur promettent des projets clé en main n'ont pas fini de se faire dire NON lors des référendums. Êtes-vous prêts à vous relever les manches ?
Si on voulait vraiment faire l'indépendance dans le contexte actuel c'est ce que l'on ferait. Le pragmatique François Legault et son projet d'Alliance provinciale pour contrer l'avenir du Québec serait mis en déroute.
Maintenant réveillons-nous de ce rêve et demandons nous comment ce qui parait si évident sera empêché d'arriver. Il est si facile de faire croire aux Québécois qu'on va faire l'indépendance quand on ne cherche que l'exercice facile du pouvoir. À qui ou à quoi tout cela profite-t-il ?
QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE !
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2011

    Ce n'est que la coalition indépendantistes souverainiste et nationaliste droite centre et gauche qui éclate et cela depuis 1996 considérant le petit partis et les démissions et non pas le projet de faire du Québec un pays francophone décolonisé.
    L'avenir appartient à une demi douzaine de partis indépendantistes et des dizaine de mouvements indépendantistes réunis dans la réalisation de l'indépendance par des ASSEMBLÉES CONSTITUANTES .
    Vive le Québec libre
    TÉTRAÈDRE