Le danger de ne pas porter le PQ au pouvoir aux prochaines élections

2011 - actualité souverainiste

Ce que je constate en ce moment c'est que beaucoup trop de gens sont beaucoup trop réceptifs à ce qui est véhiculé par les médias et beaucoup trop sensibles aux vagues qui naissent chaque fois que ce pouvoir décide de porter un coup. Il y a une stratégie évidente, elle est de faire vivre de faux espoirs de changement et de révolution qu'ils savent ne se réaliseront pas, des «suggestions» qui vont tout simplement disparaître dès qu'ils auront accompli leur véritable mission : éliminer tout espoir démocratique d'un jour réaliser la souveraineté politique du Québec.
Je crois que croire en une prise de conscience révolutionnaire suffisante de la part de la nation québécoise, en ce moment, ce n'est qu'une appréciation trop émotive de la situation. Nos adversaires savent que sans majorité et sans référendum de notre part, ils n'ont plus à craindre de voir s'émanciper le Québec. Dès qu'ils sauront que nous ne pouvons plus l'emporter ainsi, ce ne sera plus qu'une question de temps avant que eux l'emportent. Repousser de cinq à dix ans la prise du pouvoir par les indépendantistes, ça pourrait être amplement suffisant à cette très large coalition dépendantiste pour mettre fin à jamais aux aspirations nationales du Québec. Beaucoup d'argent, beaucoup de pouvoir, d'influence, seront investis par Ottawa, Québec, et tous les collabos du régime, médias et puissances économiques, pour nous emmener vers LEUR SOLUTION finale.
Croyez-vous vraiment que ce scénario n'est pas envisageable ? Qu'on n'est pas en train de tomber dans un gros piège, dans un étau qui se resserre sur nous ? Croyez-vous vraiment que Harper n'a pas cette idée en tête, lui qui a subi la pression du Bloc sans arrêt depuis trop longtemps et qui a toujours préparé patiemment le terrain ? Qu'il ne profiterait pas de cette occasion pour en finir avec ce problème MAJEUR pour le Canada, lui qui sait que s'il n'agit pas, non seulement le Bloc va reprendre son pouvoir à Ottawa mais la vague nationaliste en train de naître va s'amplifier dangereusement ? Avez-vous pensé à l'instabilité générale qui risque de s'installer dans le monde dans les décennies à venir et à quel point ça peut favoriser le régime en place ?
Voilà le piège dans lequel, j'en ai bien peur, nous sommes en train de tomber. Voilà pourquoi perdre le pouvoir n'est pas du tout une option. Voilà aussi pourquoi, en ce moment, l'important est de ne pas se laisser distraire, ni tenter, par l'idée EXTRÊMEMENT SÉDUISANTE d'une élection référendaire par un nouveau parti politique soulevée par Jean-Martin Aussant, ça deviendrait le coeur même de la division fondamentale, et peut-être fatale, du mouvement indépendantiste québécois.
C'est une très mauvaise et regrettable évaluation de la situation qui a créé cet espoir, malheureusement, il n'y a pas de carte frimée, de joker, et le mouvement n'est actuellement pas du tout en position de prétendre en la possibilité de cette démarche. Alors que eux avancent imperturbablement et s'apprêtent à en faire beaucoup plus, nous ne pouvons absolument pas reculer et céder encore plus de pouvoir politique.
Il y en a pour qui le PQ, ça représenterait le statu quo au niveau national (il y en a même qui croient que ça signifierait un recul, permettez-moi de penser que c'est grotesque) mais même le statu quo en ce moment deviendrait une occasion pour nous de nous restructurer, de pouvoir continuer le combat.
N'est-ce pas un peu désespéré, voire suicidaire ou kamikaze, de croire qu'on peut se permettre de céder le pouvoir pour mieux rebondir, n'est-ce pas un mur qui nous attend si on fonce maintenant, sans même l'appui de la population, sans même un mouvement indépendantiste bien structuré et efficace... sans rien d'autre qu'une certaine grogne populaire complètement éparpillée et un début de nationalisme à peine renaissant.
Quoi qu'on décide, on doit être sûr que Harper, Charest, les collabos et les médias, les puissances financières, ont une mission bien précise en tête et on est en train de leur permettre de la mener à bien : détruire toutes les possibilités pour les indépendantistes, celles que nous recommençons à peine à recréer, et en finir définitivement avec le mouvement indépendantiste québécois.
***
Patrick Diotte
(je ne voulais pas faire un message trop long, mais mon prochain texte concernera directement le PQ, histoire d'entrer plus en profondeur dans ce qui repose sur du réel au sujet de ce qu'on lui reproche et dans ce qui ne repose sur rien du tout et que l'on doit dénoncer comme toute autre propagande)


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23 commentaires

  • Patrick Diotte Répondre

    18 août 2011

    Merci à vous (je viens de prendre votre commentaire M.Boucher) Je crois que nous sommes nombreux à vouloir établir le rapport de force que peut nous offrir le PQ, mais on se fait moins entendre. Ça fait des années qu'on attaque le PQ sans arrêt, impitoyablement, c'est devenu une mode pour une partie des militants, mais ça ne change rien à la réalité stratégique qui prédomine, qui doit le faire, parce que les émotions vont nous mener... bien ailleurs d'où croient pouvoir se rendre les anti-péquistes en bombardant ainsi le parti. Votre message est très rafraîchissant aussi ;) Ça fait du bien de sentir ce qu'on appelait de la camaraderie :D mais qui est devenu rare!!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    M. Diotte
    Depuis le tout début des démissions, je tiens les mêmes propos que vous dans mon entourage. Et les commentaires que je reçois sont aussi semblables à ceux de ce forum et ils sont la preuve de cette conspiration que vous nommez.
    Je crois que l'on doit regarder l'ensemble du travail et des actions du P.Q. et non pas s'enfarger dans une idée, loi, pensée ou extrait de congrès qui nous convient moins.
    Comme vous j'ai peur de perdre les possibilités du pays. Discutons mais restons uniEs, et sans le Bloc il n'y a que le P.Q. car Legault et compagnies sont loin d'être aussi prêts qu'ils le prétendent et leur ''coup de chapeau''
    divise. Si nous avions des Proportionelles...peut-être mais nous n'en sommes pas là. Merci

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2011

    M. Diotte,
    Quel texte rafraichissant, depuis quelque temps, dans Vigile, on ne lit que toute sorte de bêtises sur le PQ, sur Marois ou je ne sais quel théorie sur l'avenir de quelque parti indépendantiste même pas encore imaginé sur papier. Tout votre texte, et je pèse mes mots, reflète la réalité palpable de notre vie politique. Depuis le début de cette débacle je dirais que je pense exactement comme vous l'écrivez mais ce serait présomptueux de ma part.
    Je vous trouve par contre extrèmement patient dans vos réponses à un débat qui nous semble venir d'enfants d'école.
    Comment après les 40 ans du PQ, toute les réformes qu'ils nous ont fait profiter jusqu'au nouveau programme de citoyenneté québécoise, de constitution québécoise etc. peut-on en être rendu à jeter le bébé avec l'eau du bain.
    Ne vous en faites pas M.Diotte, vous n'êtes assurément pas seul et ceux qui crient le plus fort ne sont pas nombreux même si c'est cacaphonique...
    M.Boucher

  • Patrick Diotte Répondre

    9 août 2011

    M.Savoie, parlant de stratégie , la votre semble très nébuleuse, comme l'ensemble de vos propos. Je commencerai par répondre à votre P.S. qui est fort révélateur. NON!! tous les indépendantistes ne pensent pas comme vous, ni même les meilleurs indépendantistes, ni même les plus radicaux. On est d'ailleurs un bon nombre d'indépendantistes à croire qu'il faut travailler à faire élire le PQ aux prochaines élections. Apprenez une chose : c'est pas parce que vous vous croyez plus indépendantiste que les autres que vous l'êtes. Les braillards, les cyniques, les désespérés, les brûlés, tout ça, ce n'est pas plus indépendantiste que ceux qui croient que le PQ peut reprendre le pouvoir et nous donner les outils pour réaliser la souveraineté par référendum BIEN AVANT un éventuel parti qui se construirait sur une vague de changement inspirée par le pouvoir médiatique.. et qui sait qui d'autre.
    La stratégie en laquelle je crois est celle de reprendre le pouvoir pour accéder aux moyens nécessaires à la réalisation de la souveraineté politique du Québec. Je crois encore qu'il est possible d'y arriver dans les années qui s'en viennent, je me fou éperdument de ceux que ça peut faire bien rire... ils sont en partie la cause du pourquoi nous reculons... tellement enragés et cynique qu'ils en arrivent à eux seuls à faire reculer la cause... Je crois que le PQ pourra livrer la marchandise s'il est élu, je suis aussi critique envers le PQ que bien d'autres et cela depuis des années. Je ne suis pas du tout aveugle à ce qui s'est passé et se passe encore, ma frustration et ma colère a toujours été grande (elle l'est un peu moins en ce moment) mais elle ne m'aveugle pas, elle ne m'empêche pas de voir la réalité telle qu'elle est... et aujourd'hui, il n'y a rien sur la table qui puisse justifier qu'on anéantisse la machine qu'est le PQ, tout ce qui se dessine ne peut faire office de remplacement, mais uniquement d'un parti qui ne regrouperait que les plus convaincus et je vous rappelle que nous ne sommes pas si nombreux... à titre de sympathisants, et à titre de militants non-plus, à titre de politiciens, présents ou à le devenir, ils ne semblent pas y avoir d'engouement pour un parti qui ne s'annonce qu'un peu plus claire dans sa détermination indépendantiste. Il n'y a rien de sérieux et d'intéressant pour remplacer le PQ donc, et pour le reste, je suis entièrement d'accord qu'éventuellement, un nouveau parti se forme pour lequel je militerais de toutes mes forces, ce que je n'ai jamais fait au PQ, et cela si nécessaire... si le PQ réussit malgré tout, malgré qu'on aurait contribué à le faire réélire, malgré la situation nationale périlleuse, à nous décevoir au niveau indépendantiste.
    Arrêtez un peu de parler vaguement avec vos envolées méprisantes, la réalité que je décris est toute simple, raisonnable, discutable, comme la réalité que vous, vous percevez, tout ça est discutable de manière convenable, respectueuse, entre camarades. Comme je l'ai dit plus haut, cette hargne, ce mépris, tout ça ne fait que nuire gravement.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2011

    "je suis convaincu que le PQ est sincère dans ses intentions de lutter, ses engagements"
    M. Diotte, il ne faut pas confondre, les militants péquistes sont sincères, pas la direction du PQ.
    La direction du PQ ne veut pas l'indépendance M. Diotte. L'establishment veut le pouvoir, pour gouverner, comme les libéraux.
    Vous êtes jeune ou vous n'avez pas de mémoire?
    P.S. Un anonyme m'a récemment dit que j'étais trop radical. Chus pas radical pantoute, je suis juste enragé. Enragé de me faire fourrer depuis 1995 par le seul "véhicule", mon cul, qui pourrait, mon oeil, nous mener à la souveraineté.
    Ce véhicule-là est en panne depuis trop longtemps!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 août 2011

    Très intéressant votre papier, M. Diotte. À mes yeux vous représentez le parfait prototype du vaincu. Votre seule stratégie acceptable est de convaincre vos compatriotes qu’il est absolument nécessaire et urgent de prendre le pouvoir pour faire l’indépendance mais tout en leur cachant cet objectif. Et pourquoi mentir sur vos intentions ? C’est parce que vous avez la peur collée au derrière. Vous avez si peu confiance en vous que vous avez peur de faire peur. Vous craignez la réaction de l’oppresseur parce que vous vous percevez trop petit pour vous battre et trop faible pour réagir. Vous êtes à ce point déchiré que vous ne vous apercevez même pas que vous niez la légitimité de votre cause. Tenez-vous debout et cessez de vous torturer avec des idées aussi idiotes issues de l’esprit de colonisé ! Je vous suis cependant reconnaissant de m’avoir fourni un nouveau terme que j’utiliserai dorénavant dans mon arsenal : le terme ″Dépendantiste″.
    Ceci étant dit, j’ai confiance que trouverez en vous la force de vous extirper de cette mentalité et que vous serez à nos côtés dans la guerre démocratique que nous entreprendrons bientôt.
    P.S. : Si votre intention n’est pas de confronter les indépendantistes, qui êtes-vous donc alors ?

  • Patrick Diotte Répondre

    7 août 2011

    Merci camarades,
    M.Pelletier, je ne cherche pas un affrontement avec les indépendantistes et je ne crois pas confondre histoire du Québec et folklore canadien.
    Vous croyez que j'ai des «intérêts à rester fidèle à un Parti dit Québécois» mais je vous le dis franchement, je n'ai plus d'intérêts pour grand chose dans ce monde... je ne crois sincèrement pas que le mot «intérêt» puisse remplacer celui de «conviction» ou de «volonté», ça j'en ai ! C'est, dès le début de votre intervention, une forme d'agression qui démontre de plus en plus avec la suite du commentaire qu'il y a une fermeture à l'idée de bien communiquer entre nous... camarades, patriotes, et indépendantistes. On parle du même port, faudrait rester du même bord... Nous devons nous entendre, être de bonne foi envers nous et ... peut-être redescendre de ses piédestaux et réaliser qu'il y a bien des messages qui ne se font pas comprendre... aussi, éviter de profiter de vagues, de propagandes, pour faire avancer nos convictions, nous luttons contre ça, nous deviendrions des traitres à nos idéaux en agissant de la sorte et les effets, sur ce pourquoi nous nous battons, le peuple, seraient aussi pire que ceux qui nous maintiennent collectivement dans l'incapacité d'agir. Je ne dis pas qu'il faille se prendre des claques en pleine gueule sans broncher, je dis qu'entre camarades qui sommes inspirés par la liberté, nous devrions pouvoir nous respecter dans nos différentes appréciations du contexte.
    Ensuite, je suis entièrement et uniquement révolutionnaire et chacun des mes propos et de mes gestes sont soumis à une profonde volonté révolutionnaire d'agir, de porter les coups qui peuvent nuire à des systèmes politiques et des dirigeants qui ont perdus la capacité de remettre en perspective les fondements sociaux profonds qui maintiennent les peuples et les individus loin du pouvoir mais surtout loin de la liberté. Je pourrais vous parler longuement du révolutionnaire que je suis... votre message pose plusieurs préjugés sur ma personne... Je ne le ferai pas, me disant que ces propos particuliers ne méritent pas que je me dévoile sur ce que je suis, vous ne savez pas qui je suis et ce n'est pas à votre honneur de me porter des intentions comme vous le faites. C'est une attitude, entre indépendantistes, qui détruit tout espoir de vraiment faire avancer nos convictions.
    Mais je constate dans votre message que vous utiliser la même attitude envers le PQ... bref, tout ça est de mauvaise foi et si nous ne pouvons aller plus loin que cette attitude hargneuse entre indépendantistes, aussi bien laisser couler le navire... comme plusieurs ont décidés de faire pour le PQ... Mais celui de l'indépendance, je refuse de le laisser couler en continuant à nous détruire de l'intérieur comme nous le faisons... Le militantisme indépendantiste est presque à ZÉRO tellement il n'y a plus moyen de croire en quoi que ce soit, tellement c'est devenu une farce grotesque cette division... cette incapacité à se parler et s'entendre... tellement on est ridicule et irréfléchi...
    Le peuple est à l'autre extrême de nous, vraiment... bien que le nationalisme commence à renaître de manière très encourageante, on ne doit pas croire que les changements, en ce contexte, en ces circonstances, qui sont les nôtres, vont se faire de manière instantanée, comme si «l'ennemi» n'existait plus à cause que les libéraux sont presque cliniquement morts... mort qui n'est pas même encore certaine... Enfin... laisser tout le terrain, politique, médiatique, TOUT le terrain d'influence, ça ne peut pas aider le peuple à accepter sa libération. De ne pas vouloir que ça arrive, je crois que ça légitimise plus que la peur, c'est une question d'appréciation saine du contexte, l'autre option ressemblant plus à une tentative de coup de poing alors qu'on est complètement déséquilibré... le dernier coup de poing du boxeur avant de se faire mettre KO...
    Chaos s'appliquerait aussi dans notre cas.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2011

    M. Diotte,
    Vous avez bien mieux que moi énoncer le choix politique que les indépendantistes devront faire lors du prochain scrutin. Comment faire appel à une discipline chez les militants pressés, je ne saurais changer leurs comportements d’un claquement de doigts, mais je sais aussi que les Québécois sont encore des gens tolérants qui sauront faire un choix éclairé face à des options claires.
    Merci, c'est rafraîchissant !

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2011

    Monsieur Patrick Diotte,
    J'ai lu votre article et votre réponse aux commentaires. Je suis en désaccord avec vos propos comme avec ceux de vos souteneurs. Il est évident que vous cherchez un affrontement avec les indépendantistes Québécois et que vous confondez histoire du Québec et folklore de «conte canadien». Je commenterai donc par ce qui suit:
    Que voulez-vous, je n'ai pas comme vous la prétention de tout réinventer, il faut suivre les évènements. Et je n'ai pas comme vous d'intérêt à rester fidèle à un Parti dit Québécois qui, après 43 ans, a fait la preuve de l'inutilité et l'hypocrisie de sa stratégie qu'il persiste depuis 1968 à vouloir IMPOSER à la Nation Québécoise de langue française, comme une carotte au bout d'un bâton pour faire avancer l'âne, en ignorant les demandes de la majorité des gens formant ladite Nation.
    Comme si la démocratie c'était: «fait ce que te dit de faire le PQ même si le PQ veut ta perte».
    Mais la donne a changée dans le temps et, en bon comédien péquiste que vous êtes, vous l'ignorez sciemment*. Mais si vraiment vous n'avez pas compris, c'est qu'on vous manipule au sein de ce PQ «tour de babel» où les indépendantites n'ont plus de pouvoir depuis 1996.
    *NOTE: Pour ceux qui ne comprennent pas le mot «sciemment», ça veut dire «en toute connaissance de cause» ou «en le sachant» ou «en l'ayant très bien compris». Faites votre choix!
    De 1996 à 2003 le PQ a commencé un travail d'enterrement de l'idée de l'indépendance et a ainsi permis aux PLQ de se faire élire parce qu'il persistait encore avec sa fausse stratégie. C'est ce qui a causé sa perte aux élections suivantes et il n'est pas exclu que cela se poursuive tout comme l'entêtement de ce PQ à ne pas vouloir faire l'indépendance du Québec, ce territoire appartenant à la Nation Québécoise de langue française.
    Mais vous avez raison, c'est la population qui décide. Je me demande seulement de quelle population vous parlez? Est-ce de la population de votre canada ou de ma population du Québec?
    Voyez-vous, la seule force du PQ c'est d'être imprécis, vague et contradictoire. Vous en êtes un bon exemple. Alors ne vous surprenez pas d'avoir reçu des commentaires qui vous contredisent de façon précise, claire, constante et, j'ajoute, honnête; des commentaires émis par des Québécois indépendantistes qui croient, eux, en ladite Nation.
    Bon courage Monsieur Diotte !
    ET VIVE LE QUÉBEC LIBRE !
    ___________________________
    Réjean Pelletier

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    6 août 2011

    @ P. Diotte:
    «L’étau n’est pas que Charest, je parle surtout de cette vague qui se donne des apparences de révolution mais qui en fait... semble plutôt être un tourbillon pour tous nous faire couler, aussi purement indépendantistes que nous pouvons l’être.»
    Cher allié indépendantiste,
    Je sais très bien que ce n'est pas que Charest, qui soit notre ennemi... En fait, j'aurais bien aimé qu'il le soit, notre seul adversaire! La situation serait drôlement moins inquiétante...
    Il y a des forces qui sont à l'oeuvre. Je ne me lancerai pas dans une élaboration détaillée à ce sujet, ici. Disons que le phénomène est mondial, mais au Québec, la lutte revêt la forme de celle pour l'indépendance. En France, par exemple, c'est autre chose, mais certaines de ces forces sont à l'oeuvre, là-bas aussi... Sauf que nos cousins ont leur propre pays, ce qui fait une grosse différence. Nous, nous en sommes encore à vouloir nous faire reconnaître comme une société distincte, le fait que Harper ait déclaré que nous soyions une nation, ne protégeant aucunement mieux nos droits, hélas, dans ce carcan multiculturel canadien. Nous en sommes encore, à demander des miettes, et à souvent nous faire dire non, notamment par des personnes qui ne sont point élus, soit les juges de la «Supreme Court of Canada».
    Vous dites avoir peur? Moi aussi, vous voyez. Et parfois, ceux qui n'ont pas peur sont simplement des idiots qui ne perçoivent pas le danger à l'horizon!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2011

    @ Mme Hébert,
    Simplement Google:
    L’ABCD de la souveraineté, présenté par les députés Aussant, Blanchet, Cloutier et Drainville, est sûrement la démarche la plus intéressantes entreprise au PQ depuis des années. Cette démarche d’explication, elle doit maintenant devenir la démarche d’un futur gouvernement péquiste. En ce sens, la proposition de Lisette Lapointe, avancée il y a quelques jours à St-Hyacinthe, est à mon avis essentielle : il faut remettre à jour l’étude sur les finances d’un Québec souverain jadis réalisée par François Legault, reprendre des états généraux sur l’avenir du Québec et, à l’instar de ce qu’a déjà fait le Bloc Québécois de Gilles Duceppe, imaginer le Québec souverain dans tous ses champs d’activité : défense, poste, institutions politiques, etc. C’est à cet objectif que doivent être mis les efforts d’un prochain gouvernement souverainiste et non-pas dans quelques luttes illusoires avec Ottawa.
    http://pierrelucbrisson.wordpress.com/2010/10/28/la-gouvernance-souverainiste-ou-lart-de-perdre-son-temps/
    « Or, qu’advint-il de la proposition Lisette Lapointe???? »
    Et Curzi :
    http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales/201103/29/01-4384231-les-propos-de-larry-smith-sur-le-francais-indignent-duceppe.php
    À Québec, l'application de la loi 101 aux cégeps suscite la controverse. L'idée est défendue par le député Pierre Curzi. Pauline Marois y a donné son appui, mais au moins deux députés, Sylvain Simard et Marie Malavoy, s'y opposent. Les libéraux et les adéquistes n'hésitent pas quant à eux à parler de «radicalisme».
    Aussi :
    http://www.vigile.net/La-loi-101-au-cegep-Marois-compte
    Aux prochaines élections, le Parti québécois ne s’engagera pas à assujettir les cégeps à la loi 101, même si cette idée se retrouve dans le programme adopté en avril. Pauline Marois n’a pas l’intention de laisser cet engagement dans la plateforme électorale de son parti. Et le départ de Pierre Curzi cette semaine lui rendra la partie beaucoup plus facile.

  • Patrick Diotte Répondre

    6 août 2011

    M.J-F-le-Québécois d'abord, et tous les autres >
    L'étau n'est pas que Charest, je parle surtout de cette vague qui se donne des apparences de révolution mais qui en fait... semble plutôt être un tourbillon pour tous nous faire couler, aussi purement indépendantistes que nous pouvons l'être.
    Eux les ont les conditions gagnantes pour arriver à leur fin. Eux n'ont pas à se déchirer, même venant d'horizons politiques différents, car ils ont un certain sens de la réalité brute... et brutale, eux n'ont qu'à tranquillement maintenir une forme de grogne tranquille du peuple anglo-saxon qui règne sur ce faux-pays... eux doivent savoir que malgré une renaissance du nationalisme au Québec, celui-ci s'est dangereusement fragilisé. Le nationalisme ne s'est pas que fragilisé, il perd du terrain au niveau de la profondeur aussi, quand on identifie l'ennemi comme étant autre chose que l'oppression, que notre soumission nationale à une autre nation, on n'est plus tellement indépendantiste. Pourtant, combien d'indépendantistes nous ramènent leur douteux opinion sur l'éthique au PQ ? On a une formation au pouvoir qui trempe dans la pire corruption qu'un État comme le nôtre peut connaître et on trouve le moyen de ramener le problème dans le camp du PQ... sans doute de manière semblable à celle qu'on éprouve quand on est trompé par un frère plutôt qu'un voisin... Il y a une fermeture envers le PQ qui est devenu ABSOLUMENT grotesque (je ne parle pas de toute la fermeture, D'UNE fermeture), s'il y a des gens, contrairement à tous les péquistes et à peu près tous les «ex-» , qui eux ont vraiment compris qu'il valait mieux faire couler le PQ pour faire avancer le peuple vers sa libération, qu'ils nous expliquent ce que eux comprennent que les péquistes et «ex-» et encore bon nombre de militants, n'avons pas compris. Parlez-nous de cette nécessité absolue de faire couler le PQ, mais pitié, que ceux qui pleurnichent se trouvent des arguments, parce que l'heure est grave et personnellement je ne veux pas laisser cette vague médiatique, supporter par certains des plus déterminés indépendantistes, faire couler ce pour quoi j'ai combattu depuis l'âge de raison ... je suis indépendantiste, et tout ce qui m'intéresse c'est la capacité de poser le geste de rupture finale avec Ottawa, je ne veux rien savoir des appréciations émotives de la gouvernance péquiste en ce moment (quoi que je défendrais beaucoup de choses au niveau gouvernance péquiste si je me positionnais autrement que comme indépendantiste)
    Juste une autre précision : l'engagement de faire appliquer la loi 101 au collégial, DANS LA RÉALITÉ LÀ, c'est quelque chose de très fragile. Mais d'énorme! Une confrontation majeure, une bombe pratiquement et la Supreme court of Canada se la prendrait en pleine gueule. Après la création de la loi 101, je ne crois pas qu'une telle bombe au niveau linguistique soit tombée sur Ottawa. Mais fragile comme engagement justement. Un mouvement indépendantiste efficace protégerait cet engagement de toutes ses forces, on va MÊME perdre ça, parce que la seule solution pour faire passer ÇA, c'est un PQ FORT! (et un mouvement indépendantiste derrière prêt non seulement à l'appuyer mais à lui couper tout autre voix que celle pour laquelle nous l'aurions élu, pour sa raison d'être) Contrairement à ce que plusieurs pensent, le PQ réagit à la détermination du mouvement indépendantiste... dans la mesure de sa situation périlleuse... mais il réagit, et il réagirait ÉNORMÉMENT plus s'il avait quelques années de confort au pouvoir pour écouter ce que la base militante a à dire, ce qui est la raison pour laquelle LA PLUPART députés péquistes ont rejoints ce parti. (ceci dit, je ne nie aucunement le manque d'écoute, les mauvais choix d'alliés, les mauvais choix tout court, une certaine déconnexion... mais propre au difficile parcours qu'il a connu... que NOUS lui avons fait connaître.. parce que NOUS sommes aussi responsable que le PQ de la situation nationale, une formation politique n'est qu'une partie de la solution, c'est au peuple à mener le rythme et à la politique de concrétiser ce que, faisant partie du peuple lui-même, ce parti, veut profondément... et tellement d'autres choses qui ont été de mauvais choix de la part du PQ)
    Il y a une prétention tellement agaçante de plusieurs à vouloir se positionner au-dessus de la mêlé et à rendre insignifiant tout ce qui n'est pas leur appréciation du contexte. Selon moi c'est un effet secondaire de leur cynisme. Ce qui est aussi flagrant c'est que personne ne se rejoint dans ces prétentions... ils sont tous rois dans leur perception... pour des raisons parfois opposée... mais en accord sur le fait que le PQ, ce n'est plus roi d'aucune appréciation... enfin, toujours à voir le PQ comme source de l'inspiration plutôt que comme l'outil pour arriver à nos aspirations.
    Bon, je voudrais répondre mieux à tous les commentaires, je sais que tout ce qui est dit est pertinent et je ne doute pas de la sincérité des opinions... je ne prétends m'être positionné dans toutes les perspectives qui sont présentées... mais je regarde le présent personnellement, je regarde le pouvoir essentiel à la continuité de ce qu'on a entamé en tant que peuple... Puis je veux remercier ceux qui ont eu des bons mots suite à mon intervention, et aussi ceux qui viennent commenter, en espérant que nous travaillerons comme des camarades, non en s'attaquant, en déformant les propos, en les difformant, en s'acharnant sur nos points de vues plutôt que de comprendre le point de vue des autres... personnellement j'essaie de faire un bout de chemin en ce sens... Parce qu'une autre chose est certaine, nous n'irons jamais nulle part tant que nous ne serons pas plus discipliné et uni.

  • Nicole Hébert Répondre

    6 août 2011

    Merci, M. Diotte, de partager votre inquiétude mais aussi votre réalisme.
    @ O,
    Je vous cite: " il - M. Aussant - a pris les devants d’un groupe de jeunes députés pour sillonner le Québec sous le nom des ABCD (Aussant, Blanchet, Cloutier, Drainville) de l’indépendance. Ils remplissaient des salles. Mais le PQ, FAUTE DE POUVOIR LES BAÎLLONNER, FEIGNAIT DE LES IGNORER ! La justification économique de la Cause devenait, avec lui, limpide. Tout de qui fait peur au peuple occupé à ne pas s’informer. Le même problème avec Curzi : il accompagnait les groupes en réseau du Mouvement Montréal Français, qui essaime dans les régions. Il convainquait les gens de l’essentiel soin à apporter à notre langue. Or,LA CHEF ELLE-MÊME LE RÉPRIMANDAIT LE LUNDI MATIN!"
    Je serais curieuse de savoir d'où vous tenez une si intime information, si privilégiée. Et si vous vous êtes soucié de prendre la contre-partie de l'information. L'équité l'exige, non? Étrangement, j'ai assisté - à l'INVITATION INSISTANTE DU PQ- aux présentations de ces messieurs qui, je le reconnais, étaient fort inspirantes et convaincantes mais lors de celles-ci, ils nous ont tous fait l'éloge de leur cheffe!... Et de son leadership! Cherchez l'erreur! À quels moments, ces messieurs sont-ils crédibles? Alors, ou maintenant? Au Congrès ou deux mois après? Pour la clarté et l'authenticité dont ils se réclament, ils ont des croûtes à manger, Non?
    nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2011

    Dans toute son argumentation fort valable, M. Diotte s'étonne: "Ce n’est pas que des fous... il est étrange que c’est lorsque qu’ils quittent le PQ qu’ils deviennent, soudainement, de superbes politiciens... on ne parlait pas trop du travail de Aussant avant qu’il ne quitte..."
    Et pourtant, pendant quelques années, par sa formation économique (de la trempe de Parizeau), il a pris les devants d'un groupe de jeunes députés pour sillonner le Québec sous le nom des ABCD (Aussant, Blanchet, Cloutier, Drainville) de l'indépendance. Ils remplissaient des salles. Mais le PQ, faute de pouvoir les bâillonner, feignait de les ignorer! La justification économique de la Cause devenait, avec lui, limpide. Tout de qui fait peur au peuple occupé à ne pas s'informer. Même problème avec Curzi: il accompagnait les groupes en réseau du Mouvement Montréal Français, qui essaime dans les régions. Il convainquait les gens de l'essentiel soin à apporter à notre langue. Or, la chef elle-même le réprimandait le lundi matin! Deux qui n'ont pas encore fait de plan de carrière, prêts à parler hors de la ligne de parti. Et Aussant avoue que ses petits amis de l'ABCD qui calculent leur fond de pension l'attendent avec une brique à l'automne...
    Ne pas porter au pouvoir PQ peut sembler un recul pour les désinformés de Gesca, mais rapidement, ça peut ouvrir les yeux de ceux qui liront alors une presse libérée... en autant que les prédateurs n'arriveront pas à tricher à nouveau... et ils porteront peut-être le masque de libérateurs... suffira de leur demander en quoi ils ont agi pour le Québec.

  • Claude Girard Répondre

    6 août 2011

    Nul doute, M. Diotte, qu'un gouvernement du Parti Québécois serait préférable à l'imposture libérale actuelle. On a qu'à jeter un coup d'oeil sur le programme lancé le 16 juin (un peu en catastrophe, il est vrai) pour s'en rendre compte. Il contient de très bonnes idées comme l'enquête tant réclamée sur l'industrie de la construction qui ne pourra pourtant pas aller trop loin sans risquer de ruiner l'économie du Québec.
    Toutefois, si bon soit-il, ce programme représente la nième version de la stratégie du bon gouvernement en attendant les conditions gagnantes pour la tenue d'un référendum. Il s'agit du même plan dépassé de 1973 servi à la moderne et qui signifie rien de plus que le retour à la période désastreuse pour l'option des gouvernements Bouchard-Landry. Le danger de porter le PQ au pouvoir aux prochaines élections, il est là. C'est se lier les mains avant de combattre.
    En 2003, les Québécois ont rejeté cette approche sans avenir. Mme Marois continue à persister dans cette voie sans issue. Je crois qu'il est inutile de tenter d'en modifier la course. Laissons désormais les Québécois en juger. Une fois que le PQ aura subi le même sort que le Bloc et pour les mêmes raisons, s'ouvriront enfin de nouvelles perspectives politiques susceptibles de conduire enfin les Québecois à leur indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2011

    Les péquistes sont à l’heure de choisir entre reprendre l’initiative politique (ne serait-ce que mette JCC et les siens dehors) par le pouvoir à Québec ou redonner le pouvoir aux brigands qui sont déjà à deux mains dans le pot de miel.
    Tandis que le Québécois tolérant depuis des siècles a encore et encore besoin de se laisser convaincre que la souveraineté est la solution à son affirmation, quelques autres rejettent ou tentent d’effacer l’évidence que le temps a sculptée sur le dos de nos ancêtres. Tant que ceux-là ne comprendront pas que si les Québécois sont vivant aujourd’hui, c’est qu’ils ont su composé avec une Nature des plus hostiles dans le monde. À ceux-là je dis encore de faire un séjour à l’école de la vie, par exemple, prendre quelques mois comme remplaçant dans un abattoir de porcs.
    Alors, ils repenseront leur choix, le temps venu.
    Heureusement, il y a toujours ce citoyen comme vous qui en quelques mots redonne l’espoir à son entourage qui aura l’effet boule de neige à l’heure des choix.
    Merci à Vous !

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2011

    Mr Diotte,enfin quelqu'un qui réfléchit,ça fait du bien de vous lire ,je suis tellement d'accord avec vous et c'est comme ça que je vois les choses.Continuez votre bon travail et transmettez nous la suite de vos réflexions et merci .

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2011

    Les vrais indépendantistes?
    40% voterait OUI. De ce nombre un bon 10% ne fait rien pour s'y rendre, il votera OUI comme quand on va chez les dentiste se faire arracher une dent pourrie. Il en reste 30% de vrais indépendentistes, dont un 5% de plusses vrais indépendantistes comme ils se targent.
    Le 5%:les saumons qui veulent remonter la rivière pour aller se reproduire. Mais oups, il faut remonter la chute Montmorency ça en a tout l'air. Ne valait-il pas mieux rester et faire partie du 30% pour remonter une rivière remontable?
    C'est d'une victoire que les indépendantistes avaient besoin en 2012-13, pas la victoire finale, mais juste une victoire. C'est seulement là qu'on était rendu dans la démarche. Tout est remis en question. On ira ou? Nul part. C'est mon impression.
    À 40%, je trouve déjà ça difficile de convaincre 10% à 15% de revirer de bord. À 5%?
    Ça ammène la situation cocasse ou on aborde un homme de la rue pour lui dire que Pauline n'est pas indépendantiste. Cet homme ne vote pas pour elle par qu'elle l'est. On ajoute que nous on est des vrais et qu'il devrait voter pour nous à la place. l'homme se gratte la tête.

  • Patrick Diotte Répondre

    5 août 2011

    Je suis particulièrement d'accord avec la plupart des choses mentionnées dans les commentaires ici, mais je trouve que certains s'éloignent du propos de mon intervention.
    J'exprime ma propre peur, J'AI PEUR, ce n'est pas bien de prétendre que mon but est de faire peur.
    Juger le PQ, ça fait des années qu'on le fait et on arrêtera pas. Même si on devrait regarder ailleurs qu'au PQ parfois pour repérer ce qui nous empêche de faire avancer la marche vers notre indépendance.
    Détruire le PQ, C'EST UN CHOIX STRATÉGIQUE, et beaucoup attaque le parti comme un ennemi, avec une suspicion démesurée, un préjugé défavorable puis de la désinformation. Pourtant, la plupart des péquistes sont aussi indépendantistes que vous et moi, souvent ils consacrent leur vie à la politique parce que le combat pour l'indépendance leur tient à coeur. Ce n'est pas que des fous... il est étrange que c'est lorsque qu'ils quittent le PQ qu'ils deviennent, soudainement, de superbes politiciens... on ne parlait pas trop du travail de Aussant avant qu'il ne quitte... On ne me dira pas qu'il n'y a pas d'émotion dans tout ça, de mauvaise foi, de fermeture volontaire des yeux sur le travail positif du PQ.
    Mais plusieurs ne comprennent pas, à travers leurs envolées de belles paroles tantôt historiques, tantôt patriotiques, que c'est la population qui décide au Québec. Le PQ, comme nous devrons tous le faire, doit se soumettre à la volonté du peuple.
    Ensuite, si on croit qu'une formation politique peut faire tout le travail, c'est rêver... comme certains rêvent d'un sauveur. Le lien s'est coupé entre la politique et la base militante, ça c'est un problème concret qui a causé cette situation désespéré dans laquelle on se retrouve... au point de vouloir donner le pouvoir aux libéraux pour un autre mandat... juste à y penser, j'ai la larme au coeur... juste à penser à ce que ça ferait psychologiquement... après tout ce que ce gouvernement a fait, tout ça serait justifié s'ils étaient réélu. Puis pour la grogne populaire, permettez-moi de ne pas avoir très confiance en ça... pas du tout même. Rien ne mettra suffisamment ce peuple en grogne pour permettre une révolution comme nous la souhaitons. Il faut rester connecté sur le peuple et contempler de manière réaliste la situation.
    Le peuple est en colère mais ça ne le rend pas plus nationaliste, ça prend plus que ça pour ranimer la flamme, la ranimer suffisamment pour obtenir de lui sa participation à notre libération nationale.
    Bref, moi je milite pour rétablir le lien avec le PQ, pour le faire réélire, pour ensuite militer avec l'appui d'un parti indépendantiste au pouvoir (je sais tout ce que le PQ a fait avec sa base la plus militante), et je suis convaincu que le PQ est sincère dans ses intentions de lutter, ses engagements, comme la loi 101 au collégial, et la ré-affirmation dans le discours, me laisse confiant et je dirais même que j'ai confiance que s'il reprend le pouvoir, nous allons faire avancer la cause comme jamais auparavant.
    Merci de vos commentaires, ce n'est pas grave si on me trouve naïf, je pense la même chose de bien des gens... personnellement je continue d'observer la situation, si je peux trouver quelque chose de convaincant, je ne m'empêcherai pas de bien l'étudier, mais là je ne vois rien qui puisse justifier de laisser le pouvoir à nos ennemis.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 août 2011

    @ P. Diotte:
    «Croyez-vous vraiment que ce scénario n’est pas envisageable ? Qu’on n’est pas en train de tomber dans un gros piège, dans un étau qui se resserre sur nous ?».
    Mais, quand je vois des gens tels que Charest aux nouvelles, je ne pense qu'à ça, l'étau en question!
    Je suis indépendantiste depuis avant même que j'aie eu l'âge de voter. J'ai vu le référendum de 1995, où nous avions fait ce qu'il fallait (pour ceux d'entre nous qui comprennaient les enjeux, parmi les Québécois) pour en sortir, de cet étau qui à l'époque, était moins serré, nous être volé...
    Le Canada, ne respecte pas ses propres lois. Ni le droit international. J'ai bien compris en 1995, que ce pays n'était qu'une grosse espèce de république de bananes nordique!
    Mais je ne comprends pas tout à fait ce qui se passe, aujourd'hui, au Québec. Les forces en présence sont les mêmes, et les enjeux, même s'ils ont changé de forme, en surface, sont les mêmes. Et ce, malgré ce que peuvent raconter les imbéciles utiles (l'expression est de Lénine), qui réclament à grands cris, «du changement!»... sans trop savoir ce qu'ils veulent, ni ce qui serait concrètement possible, dans le cadre canadien, pour nous.
    Les médias ont toujours joué un rôle, en politique. La très apolitique génération Y n'a pas «inventé» le phénomène, ne lui en déplaise...
    Mais aujourd'hui, on dirait qu'on peut très facilement persuader les Québécois de voter contre leurs intérêts, voire de ne pas sortir de chez eux pour aller voter, du tout. Et la mentalité actuelle semble être du genre, «je n'aime pas Charest, je sais que ce qu'il fait n'est pas bon pour nous, mais ce type m'écoeure, je ne veux plus en entendre parler, alors je ne lis pas les journaux, je ne regarde même pas LCN, je ne vote surtout pas, etc»...
    Il y en a, notamment, qui ont dû dormir pendant leurs cours de philo, au cégep, car une telle «logique» semble bien défaillante.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2011

    M. Diotte, l'Halloween c'est en automne, nous sommes encore en été pour votre information. Désolé mais la culpabilisation et la peur ça ne pogne pus chez les vrais indépendentistes. Nous sommes résolument tourné vers l'avenir. Fini la fidelité au tatawinnage du PQ. Je me suis trop longtemps fait berner, fait conté d'histoires, trop longtemps pardonné, trop longtemps cru qu'un changement allait enfin survenir...
    Le ronronnement péquiste va finir par s'éteindre pour faire place au grondement, au tonnerre qui fera que notre peuple aura l'heure juste pour prendra enfin conscience de l'urgence de se donner un pays.
    Vivement une élection décisionnelle!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 août 2011

    Monsieur Diotte,
    I - J'ai bien lu votre mise en garde et du danger à venir ;
    II - À mon tour de vous dire que je ne suis pas d'accord avec ce genre de propos servis à la sauce 2011. Je m'explique ;
    III - En 1973, le PQ n'avait que six (6) individus/représentants bien identifiés à la cause qu'était la sienne soit d'arriver à faire l'indépendance du Québec. Mais l'Histoire nous rappelle qu'il a été investi de l'intérieur par la GRC, les forces extérieures occultes qui n'ont jamais cessées à ce jour de vampiriser cette organisation faiblarde, contorsionnée jusqu'au ridicule tellement qu'elle se prend constamment la queue dans le tordeur des difficultés passagères pour ne faire que du surplace ;
    IV - Ça fait depuis 1968 que ça dure cette défaite, ces contorsions. Encore aujourd'hui vous arrivez avec votre p'tit pot de beurre à la Passe-Partout. Vous dites qu'il faut remettre en selle le PQ et lui donner le pouvoir du peuple québécois alors qu'il a failli pendant 18 années en ne rendant pas la "marchandise politique" pour laquelle il était convenu d'agir. Il en a même abusé de ce privilège démocratique jusqu'à détourner son programme politique, la LOI de ses membres;
    V - Vos convictions personnelles peuvent bien être légitimes mais elles ne passent pas le simple test de l'Histoire quant à la volonté de NOTRE peuple de survivance fomentée par NOS HÉROS et ancêtres qui ont combattus avec force, courage et vaillance devant bien pires adversités que celles dont vous tentez de nous faire peur ici dans votre brûlot. L'avenir du Québec n'appartient pas au PQ et tous ses sbires, il appartient au PEUPLE, ne comprenez-vous donc pas ÇA? ;
    VI - Je vous invite à relire NOTRE histoire des vrais combattants parce qu'il y en a eu une tonne de ceux-là et de celles qui n'attendaient rien de l'avenir parce qu'ils construisaient le présent à coup de pioches, d'élevage du bétail, du défrichage de nos forêts et de bâtissage de cathédrales et quoi encore si ce n'est que leur état servait à définir NOTRE avenir, le nôtre maintenant ;
    VII - Le PQ est une organisation qui n'a jamais su faire lever la "pâte". Il n'est que l'image de sa propre défaite collective (rien de bien grave) sans plus comme trop souvent le peuple québécois a connu de tous temps depuis 400 ans. Il a survécu à la perfidie anglo-saxonne, Il a même osé mettre hors de ses murs de LIBERTÉ cette église abusive, révoltante et dénaturée; vous croyez que le PQ lui résistera au risque d'en mourir? Faut croire que les québécois aiment le danger, non? Bref, votre élucubration n'est que fantasme ;
    VIII - Laissez aux SANS PEUR, COURAGEUX ET VAILLANTS prendre en mains le présent de tout son peuple bien-aimé! L'avenir lui sera prometteur, croyez-moi ;
    À TROP FAIRE PEUR AU MONDE... NOUS FAIT AIMER LE BONHOMME SEPT HEURES JUSQU'À L'ENNUI QUAND IL OUBLIE DE NOUS VISITER UN SEUL JOUR!
    Lisez ceci de NOTRE CÉLÈBRE HISTOIRE écrit par Alfred Desrochers :
    JE SUIS UN FILS DÉCHU de race surhumaine,
    Race de violents, de forts, de hasardeux,
    Et j'ai le mal du pays neuf, que je tiens d'eux,
    Quand viennent les jours gris que septembre ramène.
    Tout le passé brutal de ces coureurs des bois :
    Chasseurs, trappeurs, scieurs de long, flotteurs de cage,
    Marchands aventuriers ou travailleurs à gages,
    M'ordonne d'émigrer par en haut pour cinq mois.
    Et je rêve d'aller comme allaient les ancêtres;
    J'entends pleurer en moi les grands espaces blancs,
    Qu'ils parcouraient, nimbés de souffles d'ouragans,
    Et j'abhorre comme eux la contrainte des maîtres.
    Quand s'abattait sur eux l'orage des fléaux,
    Ils maudissaient le val; ils maudissaient la plaine,
    Ils maudissaient les loups qui les privaient de laine :
    Leurs malédictions engourdissaient leurs maux.
    Mais quand le souvenir de l'épouse lointaine
    Secouait brusquement les sites devant eux,
    Du revers de leur manche, ils s'essuyaient les yeux
    Et leur bouche entonnait : «À la claire fontaine»...
    Ils l'ont si bien redite aux échos des forêts,
    Cette chanson naïve où le rossignol chante,
    Sur la plus haute branche, une chanson touchante,
    Qu'elle se mêle à mes pensers les plus secrets :
    Si je courbe le dos sous d'invisibles charges,
    Dans l'âcre brouhaha de départs oppressants,
    Et si, devant l'obstacle ou le lien, je sens
    Le frisson batailleur qui crispait leurs poings larges;
    Si d'eux, qui n'ont jamais connu le désespoir,
    Qui sont morts en rêvant d'asservir la nature,
    Je tiens ce maladif instinct de l'aventure,
    Dont je suis quelquefois tout envoûté, le soir;
    Par nos ans sans vigueur, je suis comme le hêtre
    dont la sève a tari sans qu'il soit dépouillé,
    Et c'est de désirs morts que je suis enfeuillé,
    Quand je rêve d'aller comme allait mon ancêtre;
    Mais les mots indistincts que profère ma voix
    Sont encore : un rosier, une source, un branchage,
    Un chêne, un rossignol parmi le clair feuillage,
    Et comme au temps de mon aïeul, coureur des bois,
    Ma joie ou ma douleur chante le paysage.
    (À l'ombre de l'Orford, L'Action canadienne-française, 1930, p. 55-57. - 1re édition à compte d'auteur : 1929)
    ECCE HOMO

  • Luc Archambault Répondre

    5 août 2011

    Compte-tenu de ce danger, il est grand temps que la députation en exercice du PQ, sa direction, ses partisan,es,
    - cessent de prévoir former un gouvernement collabo ;
    - cessent de prévoir gouverner en tolérant que soit NIÉE la primauté effective de la souveraineté du peuple du Québec ;
    - cessent de vouloir AGIR seul en supposée toute liberté !
    - cessent d'exclure le peuple de la tête de l'État
    Il est grand temps d'ajouter à l'actuel programme de gouvernance collabo du PQ, un Programme COMMUN d'État de Résistance démocratique capable de faire l'UNION de nos forces citoyennes et politiques.
    Le pays il est sous nos pieds. À qui appartient-il ? Au peuple.
    Il est temps de l'appeler ce peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    C'est le seul moyen de battre les gouvernements collabos de Jean John James Charest et de la putative fausse Coalition SIROIS/Legault : offrir le choix aux Québécois,es entre le vrai du faux. Entre une VRAIE Coalition nationale et entre de vrais démocrates.
    Le danger ! L'aveuglement d'un PQ incapable de faire l'UNION des forces démocratiques de ce peuple.
    Cf : COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté