Lettre à Bernard Frappier

Un peu d'air pur...

2011 - actualité souverainiste

Monsieur Frappier,
D’abord, je me fais un devoir de vous exprimer mon admiration et mes remerciements.
Mon admiration parce que vous avez réalisé ce site de Vigile que j’ai pour ma part découvert dans la foulée de ma fréquentation du « forum » Avant-garde Québec, dans les années 2001-2002 (dans la période du Sommet des Amériques à Québec). Ce site est - ou devrais-je dire « fut » - en soi un genre de « miracle » parce qu’il a justement offert et réussi un surprenant lieu de rassemblement et parfois de véritable rencontre entre tellement de personnes soucieuses de l’avenir du Québec et désireuses de son accession à l’Indépendance. Et il est devenu une mine d’information et d’énergie pour tous ceux/celles qui, engagéEs dans l’action, sont venus s’y imprégner des courants de cette pensée, « plurielle » dit-on, que l’on pouvait y retrouver. Vigile a donc ainsi, je le crois, nourri, influencé, contaminé... Je m’en suis moi-même servi régulièrement pour rejoindre, sensibiliser, tâcher de réveiller... autour de moi. Mon admiration aussi parce que, de façon générale, votre irréductible option - que je ne saurais vous reprocher puisque la mienne l’est tout autant jusqu'à preuve, par les faits, que je suis errante - puisque votre option, dis-je donc, m’avait toujours semblé, jusqu’à tout récemment, plutôt disons réservée et respectueuse des autres. J’ai toujours déploré les positions drastiques de ceux sur Vigile et ailleurs qui se considèrent comme les détenteurs de la vertu indépendantiste mais je déplore maintenant surtout les changement récents à votre propre attitude. Vous avez adopté le ton et l’arrogance de ceux-là et, pour moi, le « miracle » de Vigile s’en trouve altéré. Et sera peut-être bientôt noyé dans la pensée unique, le plus souvent agressive, haineuse et mortifère, qui y domine en ce moment.
Ce respect par vous des opinions contraires aux positions « officielles » de Vigile – que je ne comprends pas très bien, remarquez - fut l’un des motifs qui m’ont amenée à m’impliquer dans les échanges de la tribune libre que j’estimais justement libre d’ingérence. Je sais que Luc Archambault ne partage pas cet avis et parle quant à lui de censure. Pour ma part, j’ai regretté – et vous l’ai exprimé - le fait que M. Archambault ne puisse plus participer à Vigile bien que je comprenne qu’il était nécessaire d’encadrer la fréquence et la longueur de ses interventions. Je l’aurais exigé aussi. S’il a refusé ces contraintes et que là fut le motif de sa suspension, je m’incline devant votre privilège mais je ne comprends alors plus que d’autres puissent intervenir à un rythme à mon sens abusif, agressant, sur un mode envahissant et sur un ton franchement répréhensible, avec votre bénédiction ou votre aveuglement. Quant à l’apparente censure du groupe Les vigiles du samedi, j’ignore ce qui s’est passé et je m’abstiens de commenter bien que je me questionne. Puisque Luc Archambault reste en contact soutenu avec de nombreux vigiliens, ne serait-il pas intéressant que vous éclairiez ces situations? Je me permets de le souhaiter en tout respect.
Pour ma part, les motifs qui m’amèneraient au point de rupture avec Vigile, outre ceux que je viens d’exposer - votre récente attitude, l’omniprésence et le ton de certaines « paroles » , les allégations non tirées au clair de censure - concernent évidemment en premier lieu cette hargne et cet acharnement incompréhensible et démesuré envers Pauline Marois et les députés qui ont choisi de rester dans son équipe parce qu’ils croient en elle, en eux et au Parti Québécois. Et ce, n’en déplaise à beaucoup de ceux qui s’acharnent à répéter, gratuitement, qu' « elle ne passe pas! ». Ça veut dire quoi ce refrain monotone, sans imagination et bien peu rationnel? Que ceux qui le serinent fassent donc un peu appel à leur mémoire : Parizeau ne PASSAIT pas! Landry ne PASSAIT pas!... Charest ne PASSAIT pas! Lévesque et Bouchard passaient... Nous en portons-nous mieux? Quant à vous, M. Frappier, Pauline Marois ne vous divertit pas! Dites donc!... Quelle lacune! Je peux respecter le fait que quelqu’un ne mise pas sur elle comme cheffe du Parti. Mais la vomissure, les bobards et la grossièreté, plutôt que de vous en moquer ou de les banaliser par une si désinvolte déclaration, il me semble que vous devriez plutôt sur votre site les dénoncer. Les démissionnaires et les adeptes d’un Nouveau Parti ne parlent-ils pas d’une Autre Politique, faite de sincérité, de respect, d’intégrité... de Vertu quoi ? Et bien, ceux qui les appuient devraient commencer maintenant à mettre en pratique les exigences de cet idéalisme non? Un peu d’éthique ne ferait en effet pas de mal!
Un autre de ces motifs de rupture serait bien sûr le machisme ici dominant. Et rugissant. Quelqu’un m’a dit un jour : sur Vigile, nous sommes un groupe de mâles dominants! Ah oui? Encore faut-il pour cela qu’il y ait des personnes sujettes à se laisser dominer! Le machisme, cette prétention à la supériorité, n’a rien à voir avec une quelconque supériorité de fait. Il est surtout grave – et pervers - lorsqu’il est inconscient. Il y a sur Vigile nombre de participants masculins qui ne sont pas « machos », bien au contraire. Je pourrais les nommer; je me contente de les saluer. Mais lorsqu’il s’agit de Pauline Marois... ben là, là... Ne me répondez surtout pas que je suis ici féministe car j’ai soutenu et voté au fil des années pour un paquet d’hommes sans même m’attarder à la différence. Mais présentez-moi Lisette Lapointe comme éventuelle chef du PQ et soyez assuré qu’elle n’aurait pas mon appui. Non par vengeance, car mon idée était faite bien avant sa si prévisible démission, mais parce que je crois qu’avec elle, oh oui, nous aurions à faire avec une « autorité », comment disait-elle déjà? le mot m'échappe mais disons drôlement - ou tristement - affirmée. Peut-être certains hommes ici seraient-ils tentés de prétendre que Mme Lapointe recevrait leur appui, afin de ne pas paraître « machos ». On verra bien si jamais elle soumet son rêve et son ambition au verdict populaire. Et encore, peut-être serait-ce alors Jacques Parizeau que ceux-là appuieraient?...
En terminant, M. Frappier, je me permets de vous suggérer de faire dès maintenant une intervention pour redresser la situation qui prévaut sur le site qui a tant apporté aux personnes désireuse de la VRAIE SOUVERAINETÉ. Exigez cette éthique tant souhaitée. Je ne suis pas certaine qu’il soit favorable à Vigile – et rentable pour l’Indépendance du Québec - de soutenir ou d’inciter un tel mépris ou rejet du seul Parti – perfectible – qui soit, à court terme et peut-être pour très longtemps, en mesure de poursuivre la marche. Un parti FORT – OUI! FORT - du bagage de ses fondements, de ses réalisations, de ses membres, de ses atouts, de ses connaissances, de ses erreurs, de la possible autocritique qui ne vient qu’avec l’âge, bref de son expérience collective. Et pour ma part, - et je sais que je me répète - je suis persuadée que Pauline Marois surprendra. Sinon, je reviendrai ici me rétracter en temps et lieux. Je suis honnête.
Pour ce qui concerne mes remerciements, je vous les adresse pour m’avoir permis de participer à cette tribune et d’avoir, grâce à elle, vécu de riches moments, lu d’inspirants textes ou commentaires, retenu dans mon livre des personnes de référence - dont je viendrai lire régulièrement les textes; pour avoir découvert - et même rencontré - de nouveaux visages d’indépendance et de connivence et m’être fait quelques amiEs pour longtemps. Et c’est pour cela que je vais – surprise! - suivre le conseil de l’un de ces amis : « tout ce qui te pousse à quitter vigile devrait t'inciter à rester. Ce serait trop facile de quitter, trop commode que les femmes quittent. Suffirait à VIGILE.net et aux vigiles « machistes » d'imposer leur terreur matamore pour qu'elle s'applique, Non merci... » J’ai choisi de l’entendre et je ne quitterai donc pas. Beaucoup aussi pour rester à côté de cette vaillante Pierrette Saint-Onge qui ne s’en laisse pas imposer et en espérant que plusieurs autres femmes nous rejoignent ici, histoire d’aérer les lieux !
Avec ma considération malgré tout,
Nicole Hébert


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25 commentaires

  • Nicole Hébert Répondre

    28 juillet 2011

    @ Ben
    Ben,Ben... je dirai, ne vous en déplaise, que je vous aime bien! Parce que vous semblez avoir le sens de l'humour!
    Désolée si je me suis montrée confusante mais non, il ne s'agit pas ici d'amour. Mais plutôt de compétence et de détermination des personnes que l'on veut choisir pour mener avec nous le projet à son terme. Et de respect. Vous n'aimez pas Parizeau? Moi non plus! Vous l'estimez pour les raisons que vous dites? Moi aussi. La différence, peut-être, c'est que dans mon livre, il n'est pas le seul à mériter la confiance et qu'il peut y avoir des façons autres que la sienne de manoeuvrer!
    Merci de cette réaction,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre le sujet de ce texte. S'agit-il de savoir si on est aime les mêmes personnes? De s'exercer à insulter ceux qu'on n'aime pas en ajoutant qu'on est persécuté?
    Parce que s'il ne s'agit que de sentiments, je vous dirais que je n'aime pas Pauline, ni Nicole son amie qui l'a connu "à l'éducation", ni Pierrette, non je ne suis pas gay et je n'aime pas non plus André Boisclair ni son parrain Lulu.
    En fait, je dirais que je n'aime pas non plus Parizeau… mais il aura toujours mon appui parce qu'il a le courage de parler et d'agir en toute cohérence avec l'idée de l'indépendance du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2011

    C'est pas Marois le problème, elle n'est que le pion. C'est la direction du PQ qui ne veut pas l'indépendance.
    C'est clair comme de l'eau de roche... mais plusieurs refusent de voir.
    Direction du PQ+direction du PLQ=même combat. Engraisser les amis.
    Excusez-moi Mme Hébert, ça fait longtemps que je ne rêve plus. En fait depuis 1995!

  • Nicole Hébert Répondre

    27 juillet 2011

    Monsieur Plourde,
    Merci beaucoup de votre commentaire!
    Je partage en grande partie vos propos et ils me ramènent à une priorité qui devrait être, pour nous les femmes, « prioritaire » - pour emprunter le pléonasme répétitif de Jean Charest. J’aimerais tellement que Mme Ferretti commente!
    En vous lisant, je me suis rappelé le désolant épisode des Yvettes en 1980, la récupération si malhonnête qu’en avaient fait ces hommes pour le NON et le triste endossement de ces femmes que je revois sous la houlette de Michelle Tisseyre... Quel déplaisant souvenir! J’avais écrit alors une Lettre aux Yvettes, en pleurant, avec ma petite de 5 ans à mes côtés!
    Mais nous devons accepter qu’une longue réclusion dans le silence public ne donne pas de grandes aptitudes à la prise de parole. Nous en sommes à la fois victimes et responsables. C’est ce que j’avais tâché d’exprimer dans ce poème (!) écrit pour les Poètes contre la guerre et que j’ai déjà partagé avec M. Sauvé ici même :
    Un monde souffrant de démence.
    De bruit.
    Et de notre silence
    Nous avons étouffé nos mots
    dedans nos cris, dedans nos plaints,
    dedans nos sourires contraints
    dans nos corsages, sous nos jupons,
    entre nos cuisses...
    dans les cuisines, dans les hospices,
    sur les écrans,
    dans les "mines-de-rien" des salons,
    dans les églises…
    Nous avons ravalé nos paroles
    avec nos larmes et nos soupirs...
    de séduction.
    Paroles encore trop soumises
    ou timides.
    (...)
    M. Plourde, vous m’aurez donné l’occasion d’orienter plus spécifiquement mes efforts à fournir à l’automne.
    Merci,
    cordialement,
    Nicole Hébert

  • Nicole Hébert Répondre

    27 juillet 2011

    Mme Saint-Onge,
    M. Haché,
    Mon amie Marie-Hélène,
    Merci à chacunE de faire partie de ces belles présences ici.
    Ensemble, on construit! Je vais revenir plus tard sur les propos de M. Plourde parce que je crois qu'il s'agira pour nous d'un travail majeur dans la volonté d'union de nos forces: contribuer à rassembler celles des femmes!
    Merci!
    Nicole Hébert

  • Nicole Hébert Répondre

    27 juillet 2011

    Monsieur Bertrand,
    Bon, j’ai le temps de réagir maintenant à vos commentaires que j’ai relus avec attention parce que, comme je vous l’ai mentionné, votre ton m’inspire le respect. Je vous dirai d’abord que je ne prends pas « personnel » quoi que ce soit qui se dit ou s’écrit ici, rassurez-vous. Mais comme je l’ai aussi affirmé à Mme Leclerc, je suis d’avis que bien des refus de considérer les compétences de Pauline Marois trouvent leur éclairage dans le sexisme, y compris de la part de beaucoup de femmes plus enclines à accorder leur confiance aux hommes qu’à leurs semblables - habitude oblige. Je me souviens avec fierté de ma mère qui avait voté PQ en 1976, au grand dam de mon père. Et elle le faisait par conviction, et non pour lui « désobéir » ou le contrarier, ou comme on disait dans le temps, pour « annuler son vote » - on ne disait jamais que le mari annulait le vote de sa femme! - mais par conviction car elle était nationaliste depuis longtemps, sans que je n’ai le temps d’explorer quel parcours l’y avait amenée. Mais, en 1976, je fus bien fière d’elle! Comme en 1980 d’ailleurs. *
    « Dans son cas, la sincérité, la cohérence et la fidélité à ses convictions, la capacité d'écoute, la sensibilité et le dévouement inlassable pour la population de son comté et les Québécois(e)s en général ont démontré son leadership par l'exemple. «
    Vous parlez ici de Francine Lalonde. Je croirais vous entendre parler de Pauline Marois car c’est exactement en ces termes que j’ai souvent entendu parler d’elle par de très proches collaborateurs. Vous pouvez peut-être accepter de vous laisser surprendre. Quant à cette prétention que Mme Marois n’aurait comme unique ambition de devenir première ministre d’un Québec provincial, je me demande toujours sur quelles prémisses elle se fonde. J’aurais besoin de plus d’étoffe autour de la jupe pour y prêter foi. Je sais bien qu’on le répète à satiété comme le « elle ne passe pas !... mais encore ! Oui, il s’agit d’une femme ambitieuse et volontaire. Nous en avons grandement besoin ! Et elle l'est assez pour vouloir la Présidence de notre État! Grand bien nous fasse!
    Au sujet de ce « elle ne passe pas » , vous comprenez bien que je ne me réfère pas aux sondages, ces instruments de manipulation, je me fie à ma mémoire. Je me rappelle très bien avoir plaidé moi-même dans le temps pour Parizeau, qui ne passait pas ; ici même pour Landry, qui ne passait pas, auprès même de certains qui l’encensent aujourd’hui... J’ai beaucoup de mémoire...
    Enfin, les vigiles que je considère drastiques, ce sont celles - une vigile - qui se revêtent de la prétention à la pureté indépendantiste et qui « vomissent » sur tout ce qui ne bouge pas à leur façon. Je ne pense pas que M. Frappier soit bien inspiré de les prendre pour modèles.
    Merci de vos commentaire plein de savoir-vivre,
    Nicole Hébert
    * je vais reprendre ce sujet(du comportement des électrices) en répondant plus tard aujourd’hui à M. Plourde

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    27 juillet 2011

    Ma chère Nicole, je vous lis avec une grande attention comme toujours, vous savez aussi combien je ne permettrai pas de vous donner mon propre sentiment en étant si loin de vous tous... Mais une fois encore vous m'épatez malgré les difficultés actuelles, malgré les désaccords de certains commentateurs vous continuez, vous restez debout.. vous soutenez aussi Pierrette Saint Onge.. Bravo, Vigile a besoin de vous tous.. Votre beau pays du Québec a besoin de toutes les idées et de toutes les bonnes volontés de ceux qui l'aiment tant.. .
    amitiés
    marie-hélène

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    26 juillet 2011

    Mme Hébert, merci de votre commentaire.
    Les femmes sont la majorité, elles constituent environ 52% des peuplements.
    J'ai très souvent réclamé leur présence sur tous les sites politiques. Les libéraux les acceptent plus que les souverainistes, ou du moins, ils les favorisent d'avantages afin de s'en faire du capital politique.
    Vigile et tous les autres sites devraient être composés de 50 % d'entre elles.
    Le peu de femmes chez Vigile n'est pas seulement la faute de vigile.
    Les femmes sont plus enclines à croire la propagande fédéraliste des médias, ça peut expliquer leur plus grande présence chez les Libéraux.
    La naïveté de certaines est exploitée comme du capital politique, autant dans la politique chez les libéraux que par les nominations en vue de certaines multinationales.
    Une très grande part de nos citoyens, peu importe le sexe, sont sous l'influence des médias. Les temps changent et beaucoup se rendent de plus en plus compte qu'on ne peut plus croire les médias, les commissions Gomery, accommodements "déraisonnables", l'histoire de la commission d'enquête sur la construction refusée, les enveloppes brunes, la liquidation de nos ressources dans le plan nord, l'attaque systématique de nos actifs comme la démolition de la Caisse de dépôt et le transfert du droit de propriété de nos territoires vers une minorité qui finira par nous faire perdre nos privilèges et la propriété de l'Hydro-Québec en faveur du Canada et des multinationales qui ont pris le contrôle du Canada.
    En élisant Charest, Québec est devenu une succursale d'Ottawa dont notre culture est le pire ennemi, c'est d'ailleurs LA priorité de ce gouvernement.

    Les élections sont devenues un attrape nigauds, un petit groupe de notre élite est nourris $$ par les multinationales. Elles sont capable faire et défaire les gouvernements. Cette façon de faire est même devenu mondiale.
    On assiste aux génocide culturel des peuples, ce qui devrait engendrer de nouvelles violences à l'échelle mondial.
    Il y a aussi une masse de fonctionnaires qui sont prêts à tout pour dévier la démocratie afin de protéger leurs privilèges.
    Tous ces phénomènes contribuent à faire réfléchir les citoyens des deux sexes.
    Madame, ne demandez une place, prenez la votre, c'est urgent et défendez là. Merci Mme Hébert de l'avoir compris.
    La souveraineté ne se fera pas sans "Elles".
    Merci d'être là.
    Jean-Pierre Plourde, http://saglacweb.blogspot.com

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    Message à Gaétan Dostie
    [1] Tu me connais très bien et nous avons fait des luttes ensemble depuis fort longtemps.
    [2] Parce que j'ai critiqué le PQBoisclair et le PQMarois pour avoir mis le projet de pays aux poubelles, je me suis retrouvé dans la catégorie des traîtres, des espions à la solde du fédéral, des enragés, des idéalistes et des mysogines!. Faut le faire.
    [3] Plus fous que cela,tu magasines chez Canadian Tire.
    [4] J'ai fait une proposition de pacte souverainiste pour la prochaine élection très simple, mais les adorateurs du PQ Marois n'en veulent pas parce qu'ils ne veulent tout simplement pas que la prochaine élection porte sur l'indépendance nationale de notre patrie. Ils ne veulent pas, tellement ils ont peur qu'ils tremblent dans leurs culottes!
    [5] Ils veulent gouverner la province de Québec. Étirer le temps de glace sur la patinoire provinciale le plus longtemps possible en nous manipulant avec des mots et des concepts qui ne veulent rien dire. ON NE MARCHE PLUS. C'EST SIMPLE.
    [6] Ce sera Cap sur l'indépendance ou rien. On ne votera pas pour ce succédané de parti. Cet ersatz émasculé qui ressemble à un refuge pour tout ce que la province fait de carriéristes et d'arrivistes.
    [7] La bal est dans leur camp, car les chiffres sont là. Taux de popularité de Pauline Marois : 15%. Intentions de vote pour le PQMarois : entre 18 et 28%. Qui va déchirer sa chemise pour ce parti moribond?
    Pierre Cloutier

  • Pierrette St-Onge Répondre

    26 juillet 2011

    Madame Hébert,
    Merci d’être restée.
    Fidèle à votre habitude, votre texte est excellent et il suscite toujours le même intérêt pour moi.
    Nous ne saurions nous passer de votre opinion. Elle est importante d’abord pour la cause et pour changer un tant soit peu l’atmosphère qui devient parfois étouffante ici sur Vigile, surtout lorsque les attaques personnelles, agressantes et répétitives contre Pauline Marois fusent de partout et ressemblent plus à une bataille de rue qu’à un débat de fonds.
    Comme vous, je crois fermement que Madame Marois surprendra. J’ai été témoin, dans l’éducation où j’ai œuvré, des éloges faites par des camarades de travail, concernant les nombreux talents de Madame Marois, de sa capacité d’écoute et de rassembleuse, lorsqu’elle était Ministre de l’Éducation.
    Bravo à M. Dostie pour son commentaire tout à fait pertinent.
    Pierrette St-Onge

  • Marcel Haché Répondre

    26 juillet 2011

    Bon retour Mme Hébert. Vous ne quittez donc pas l’«arène ».Vous gardez intact votre esprit sportif. J’espère que cela inspirera M. Louis Fournier.
    L’été 2011 pourrait être déterminant pour la suite, pour la bonne suite des choses… Par sa détermination, retenue, Mme Marois mérite l’appui des indépendantistes.
    Mais c’est maintenant-- pour une fois, mais toute une-- qu’elle devrait avoir cette poigne, comment dire… cette poigne « outrancière ». Et pas seulement à l’égard de Lisette Lapointe…
    L’union des forces se fait mieux autour d’une démonstration de force…

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    P.S. _ Ne soyez pas choquée Mme Hébert l'ordre romain ce n'est pas de l'enseignement primaire. C'est mon repère, ma décision. Je l'assume, vous dis-je!
    I - Monsieur Dostie permettez-moi cette réplique à vos propos qui sont révoltants à lire et dénués de réalisme. Vous allez justement dans le sens du miroir reproché par Mme Hébert (qu'elle se refuse à elle-même) qui vous souhaite ici la bienvenue, sans même filtrer VOTRE fiel "outrancier" (ça vient de son idée sur Lizette Lapointe. Lisez bien également tous ses jugements de valeur semés ici à tous vents);
    II - Je me demande quel moustique a bien pu vous piquer de la sorte pour autant de mépris envers les NÔTRES qui prônons la PRIMAUTÉ DU PAYS QUÉBEC en opposition des 4jeudis du PQ ;
    III - Au contraire de la fausseté clamée par Mme Hébert, je ne fais pas d'"entourloupettes" ni dans la dentelle dans mes répliques. Vous accusez d'entrée de jeu M. Frappier de « filtrage » qui vous semble "plus que désolant" au surplus. Mais sur quelle planète vivez-vous? Ne suivez-vous donc pas les tenants et aboutissants du MÉDIA VIGILE quant à cette question? Les raisons sont connues... pourquoi n'allez-vous pas vous plaindre à la grosse Presse Gesca de ce fait d'armes puisque VOUS semblez en faire une question de si grande importance?
    IV - Et dire que vous êtes publié M. Dostie. Comment est-ce possible cela selon vous, bonté divine? ;
    V - Votre persiflage est NON STOP dans votre court propos. "(...) Cette mise en abîme de Madame Marois (...), Mon ami Cloutier veut la vérité d’un évangile, (...) Monsieur Frappier tombe dans le même guépier (selon vous ce sont deux imbéciles ou quoi?), (...) la stratégie piétine dans les des (sic) combats de coqs (elle est où VOTRE stratégie autrement que perdante M. Dostie?), (...) L’absence des intellectuels (Ah! parce que vous vous considérez intellectuel par de tels propos? RIDICULE !), (...) Cessez, je vous en prie cette croisade ridicule contre Madame Marois. Cessez de jouer à la quête d’un messie". Mais QUI serait parmi nous tous le MESSIE dont vous discutez si ce n'est que vous-mêmes? RELISEZ-VOUS, bon dieu (p'tis jeux de mots:):):))
    VI - Vos propos sont outranciers, orduriers, réducteurs et du prêchi-prêcha; rien à voir avec la réalité actuelle et du chaos créé de toute pièce par le PQ/Marois. Libre à vous de rester dans votre persiflage de HAUT de chaire d'église mais de l'ordre des pâquerettes, disais-je déjà. Ça sent de plus en plus à ces gens du vieux parti d'Union Nationale du temps, ces procès d'intention.
    PATHÉTIQUE

  • Nicole Hébert Répondre

    26 juillet 2011

    M. Dostie,
    C'est un plaisir de vous retrouver ici. Mon texte n'aurait servi qu'à vous ramener dans l'échange que j'en serais réjouie. Comme je me l'étais promis en mai 2010, je vais travailler avec vous tous(tes)à l'Union de nos forces.
    Merci!
    cordialement,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    Message à Mme Diane Leclerc,
    [1] C'est ce que j'ai lu de plus intelligent et d'articulé à ce jour sur ce site.
    [2] Court, simple et précis.
    [3]Je ne sais pas ce que vous faites dans la vie, mais en tout cas, chapeau. Vous avez bien résumé ce qui se passe.
    [4] Et vous ne pouvez pas savoir comment je me casse la tête pour trouver des solutions. J'ai 210 chroniques de preuve à ce sujet.
    Pierre Cloutier

  • Nicole Hébert Répondre

    26 juillet 2011

    Mme Leclerc,
    Peut-être me suis-je mal exprimée, peut-être m’avez-vous mal lue mais je ne prétends surtout pas que tous ceux/celles qui choisissent de ne pas faire confiance à Pauline Marois font un choix machiste, bien que... Je dénonce plutôt ici le ton machiste sur lequel la plupart de ceux qui la dénigrent le font. Et font la majeure partie de leurs interventions.
    Mais entre nous, je ne partage pas votre optimisme sur l'ouverture des Québécois qui seraient disposés à voter pour n'importe quelle femme en qui ils auraient confiance. La réponse se trouve sans doute dans le dernier bout de phrase... Je persiste pour ma part à trouver drôlement suspect la continuelle résistance avec laquelle cette femme a dû composer tout le long de son cheminement politique alors que, à l’intérieur de ses ministères et dans l’exécution de ses fonctions - j’en fus témoin – elle s’attirait la confiance, l’appréciation et les éloges. Alors, où chercher l’erreur? Pour ma part - en privé car je ne l’ai pas affirmé cette fois-ci dans mon texte - je pense que le Québécois a un sérieux problème avec le féminin. Vous aurez aussi compris que je ne suis pas adepte d’un nouveau parti. Je militerai pour l’union des forces et pour le Parti québécois
    Merci de votre commentaire et mes salutations
    _________
    M. Laboissonnière,
    Je fais abstraction de vos entourloupettes pour simplement vous dire que je n’ai aucune difficulté à reconnaître l’habituelle ouverture d’esprit de M. Frappier que je respecte comme il le sait. Je n’ai pas eu à mettre d’eau dans mon vin pour ce faire car mon estime lui est acquise depuis le début pour les motifs que j’ai mentionnés. Je ne dénonce pas les échanges d’idées. Je dénonce la façon cavalière d’imposer une pensée arrogante et prétentieuse. Et j’ai été déçue qu’il se prête à ce ton lors que vous semblez l’apprécier. Cela ne m’étonne pas. Désolée d’être rebutée par vos chiffres romains. Ça fait un peu trop: "je vais vous enseigner"...
    ___________
    M. Bertrand, merci! Vous êtes la preuve que l’on peut différer d’opinions et d’idées et être tout de même capable de respect, d’ouverture, voire d’échange. Une telle attitude apporte de l’air frais,
    Mes hommages!
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    N.B. DÉSOLÉ LECTEURS/TRICES C'EST CE TEXTE QUI AURAIT DÛ ÊTRE PUBLIÉ. J'APPRENDS À LA DURE PARCE QUE JE N'APPUIE PAS SUR LE BON ENCADRÉ! JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE COMPRÉHENSION D'AUTANT QUE JE NE PRENAIS JAMAIS LA PAROLE AUPARAVANT. MAINTENANT QUE LA PAROLE EST LIBÉRÉE, ME VOILÀ!
    Monsieur Frappier,
    J'ai lu et relu le texte de Madame Nicole Hébert. Son contenu est on ne peut plus clair.
    Elle VOUS remercie de votre ouverture d'esprit à accueillir dans vos pages de ce média de liberté des opposants aux idées toutes faites et ou nouvelles (débat).
    Cette reconnaissance publique de cette dame me rend encore plus heureux que jamais.
    Depuis que je lis VIGILE, disons que j'en ai lu des vertes et des pas mûres pour faire image sur ce site jusqu'à ce 15 juillet 2011, je constate enfin que les voies de notre autoroute nationale se libèrent largement.
    Malgré le fait astucieux que Mme Hébert s'en prenne clairement à nos échanges parfois vigoureux, durs mais des plus justes et honnêtes elle ne peut à elle seule forcer le retour du couvercle sur ce presto. Cependant je dois reconnaître qu'elle met ici un peu d'eau dans son vin en vous reconnaissant l'audace que vous avez de permettre cette PRISE de paroles sur la place publique au Québec. En d'autres mots, je lis de Mme Hébert, de Mme St-Onge plus tôt, que VIGILE est un organe de PRESSE ouvert, utile et nécessaire pour la CAUSE de l'indépendance au Québec même si cela peut déplaire les idées toutes faites. BRAVO!
    Il était temps.
    Mais il y a un HIC parce que le sens indéfini de ce média auparavant (vers où se dirigeait VIGILE) en laissaient un trop grand nombre parmi NOUS sur les bancs arrières - tout comme nos pauvres députés à l'Assemblée nationale. Votre position/décision du 15 juillet 2011 dernier en a ébranlée plus d'un, d'une. Il semble toutefois que cela en a réveillé un nombre extraordinaire qui n'attendaient plus que cette récréation prenne fin. Moi le PREMIER!
    À mon tour de vous remercier Monsieur Frappier car je me suis aussitôt présenté en adhérant HAUT et FORT à cette nouvelle tribune/réalité et en y versant un beau 100,00 piastres, viande de chien. Mais de là à ce que la censure réapparaisse à tous crins, NON de NON et surtout pas, sur la base de fausses accusations et ou de procès d'intention!
    La relecture de beaucoup de textes ici même illustre fort bien que vous avez déçu beaucoup de gens, Monsieur Frappier. La preuve est plus qu'évidente. Cette fin de récréation, disais-je, est venue brassée dans les chaumières le RONRON/PETIT/PATAPRON politique habituel, surtout chez les partisans/partisanes et aveuglés de l'effet Mme Marois et de son PQ tel qu'actuellement programmé. Bien sûr que les mots sont parfois durs mais justes.
    N'en n'avons-nous pas assez du DAMNÉ "politically correct" de toutes ces dernières années quand partout ailleurs dans les médias du Québec tous les débats sont orientés, du pareil au même d'un canal à l'autre...
    Faudra-t-il sortir de leurs cendres tous ces débatteurs/orateurs du passé qu'étaient Lesage, d'Allemagne, Chaput, Bourgeault; Falardeau, Lévesque, Chartrand puis Kirkland-Casgrain, Chaput-Rolland pour ne nommer que ces gens-là qui ne plaisaient pas à la seconde même dans leurs manières? Mais l'HISTOIRE les a tout de même fondé de ce droit de citer et de s'en SOUVENIR, non?
    Pourquoi? Parce qu'ils y mettaient tout le COEUR HUMAIN, la PASSION à l'ouvrage pour faire autrement pour nous aider à nous sortir de toutes ces incompréhensions de notre nature civile, identitaire, nationale et que la finalité recherchée dans le PAYS du Québec était, est et sera toujours plus grande que tous les défauts en soi révélés à travers leur prise de parole. LE PAYS DU QUÉBEC EST LA PRIMAUTÉ!
    Le débat public est le propre de toute démocratie. Dans la démocratie du peuple il y a de la place pour TOUT le monde même les plus pauvres d'esprit, les analphabètes de l'écriture et de ses orateurs maladroits. Quand nous aimons le peuple qui nous a engendré nous lui laissons également toute la place pour s'exprimer d'autant plus s'il s'agit de sa liberté et de son indépendance. Je dis à tous les analphabètes du débat que je suis leur porte-parole. Le VULGAIRE Madame Hébert (qui concerne le peuple, le quidam, le personnage quelconque) ne m'a jamais paralysé.
    ECCE HOMO
    AIE! N'OUBLIONS SURTOUT PAS LE FINANCEMENT DE VIGILE !

  • Isabelle Poulin Répondre

    26 juillet 2011

    On dit qu'il n'y a que les fous qui ne change pas d'idées !
    Bien qu'il semble parfois y avoir un concours de popularité, pas étonnant dans cet univers de publicité, le miracle réside dans l'action, l'information, la conscience et l'étincelle de la beauté ! Je pense qu'on a le droit de tirer des conclusions sur l'action, l'inaction, les paroles et les lourds silences ...

  • Jeannot Duchesne Répondre

    26 juillet 2011

    Je suis d'accord avec monsieur Cloutier, on ne peut pas critiquer Madame Marois sans que ça devienne un problème machiste contre féministe. Les derniers émois sur le site Vigile ressemblaient plus à de la thérapie de groupe.
    Madame Marois a été mon choix comme tête dirigeante du Parti à cause de son expérience comme député et comme ministre dans différents ministères. Non pas parce que c'était une femme et pas parce qu'il fallait une femme; mais parce que je la sentais capable de diriger ce parti.
    Mais voila on se réveille et on se dit que n'importe qui aurait été choisi comme chef et on serait au même point; ça ne marche pas, point à la ligne. Que ce soit le Parti ou madame Marois ou les deux ça ne marche pas et c'est à eux de bouger.
    On ne me fera pas voter par peur que Charest reprenne le pouvoir, ça c'est la pire chose qu'on puisse demander au peuple Québécois; ç'a s'approche de la manipulation quand on a rien de positif à proposer, c'est lâche. Quand la peur nous maîtrise, c'est que nous avons déjà quitté les rangs et que la défaite nous est assurée.
    Legault je n'y crois pas c'est une version inversée de la naissance de l'ADQ. Un autre parti indépendantiste, c'est possible mais ce ne sera pas pour la prochaine élection, j'en doute fort.
    Quoiqu'il en soit je voterai selon ma conscience peu importe ce qui en résultera. J'aimerais mieux voter pour quelqu'un qui propose l'indépendance.
    Il est remarquable de constater que ceux qui critiquent le P.Q. ou Madame Marois ou les deux ce sont les méchants qui divisent le vote indépendantiste et que ceux qui ont remis aux calendes grecques l'indépendance soient les bons, rassembleurs.
    Lorsqu'on fait une profonde révérence à quelqu'un, on tourne le dos à quelqu'un d'autre. (Ferdinando Galiani)

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    Merci Madame Hébert,
    Je partage assez votre point de vue et le «filtrage» de Monsieur Frappier est plus que désolant.
    Cette mise en abîme de Madame Marois est tout aussi démobilisante que réductrice. Quel que soit son programme c'est la force du vote souverainiste dans son ensemble qui va permettre d'enclancher un processus crédible.
    Mon ami Cloutier veut la vérité d'un évangile, une profession de foi. Cette stratégie est tout aussi aveugle que vaine tant et aussi longtemps qu'un parti indépendantiste ne sera pas au pouvoir.
    Monsieur Frappier tombe dans le même guépier. Ses attaques personnalisées contre Madame Marois sont une honte tant elles sont réductrices et faiblardes. Alors qu'on devrait planifier et organiser, la stratégie piétine dans les des combats de coqs. L'absence des intellectuels se fait sentir de plus en plus sur Vigile. Les lieux de hargne et de haine sont peu propice au vraie révolution.
    Cessez, je vous en prie cette croisade ridicule contre Madame Marois. Cessez de jouer à la quête d'un messie.
    Rendez-vous compte: vous jouez le jeu de l'ennemi. Vous êtes de plus en plus, non le lieu de l'union, mais de la division, de la compartimentation. Est-ce cela que vous attendez de Vigile?
    Que finisse le temps de l'amerturme. Que vienne le temps de l'union des forces!
    Que nous sommes loin de toute union des forces indépendantistes!
    Gaëtan Dostie

  • Luc Bertrand Répondre

    26 juillet 2011

    Madame Hébert, ne quittez surtout pas Vigile.net, car nous avons besoin des idées et des efforts de tou(te)s si nous voulons arriver à convaincre une majorité de Québécois(e)s à appuyer l'idée de faire du Québec un pays enfin débarrassé de l'influence délétère d'Ottawa et du fédéralisme canadien. Ne croyez pas, à la lecture des commentaires aux articles sur Vigile.net, que les critiques à l'égard de Pauline Marois ont quoi que ce soit avec le fait qu'elle soit une femme. Pour être honnête, s'il y avait une seule critique à lui adresser qui ferait référence au fait qu'elle soit une femme, ce serait de croire qu'elle préférerait une élection comme première femme première ministre de la "Province of Quebec" plutôt que la réalisation de l'indépendance du Québec. Au contraire, j'ai été membre de l'exécutif de comté de Francine Lalonde, du BQ-La Pointe de l'Île (anciennement Mercier) et celle-ci m'a toujours apparu un modèle à suivre pour quiconque embrasserait la politique. Elle est une preuve vivante que les femmes peuvent exercer un leadership différent mais tout aussi efficace (sinon plus) que celui des hommes. Dans son cas, la sincérité, la cohérence et la fidélité à ses convictions, la capacité d'écoute, la sensibilité et le dévouement inlassable pour la population de son comté et les Québécois(e)s en général ont démontré son leadership par l'exemple.
    Je ne suis pas d'accord avec vous pour considérer "drastique" ou "arrogante" le changement récent de position de Bernard Frappier. À la lecture de votre texte et de celui de nombreux (pour ne pas dire la plupart) vigilien(ne)s défendant le leadership de madame Marois, toute critique à l'égard du Parti québécois, de son chef ou de son programme est considérée comme "radicale" ou irrespectueuse. Les opinions sont, je vous le concède, plutôt tranchées, mais leurs auteur(e)s ne peuvent certainement pas être accusé(e)s de trahison ou de diviser le vote indépendantiste comme plusieurs l'ont fait. En effet, les auteur(e)s les mieux articulés ont été longtemps muselés alors qu'ils (elles) étaient dans l'organisation du Parti québécois, souvent pendant des décennies, sous la fallacieuse excuse de ne pas nuire à l'élection du parti. J'ajouterais d'ailleurs que l'argumentation des tenants d'une alternative véritablement indépendantiste au PQ est passablement plus structurée et solide que celle des inconditionnel(le)s de l'actuelle cheffe du PQ (comme cela a également été le cas alors qu'André Boisclair en était le chef, avec les conséquences que l'on sait).
    Lorsque vous établissez des parallèles avec MM. Parizeau et Landry, vous semblez omettre de considérer l'appui populaire à ces deux chefs alors qu'ils étaient en poste. Jamais, à mon avis, Jacques Parizeau ou Bernard Landry ne sont descendus sous la barre des 30% pour ce qui est de la popularité des chefs ou du parti. Je conviens avec vous cependant que l'image de monsieur Parizeau lorsqu'il a succédé à Pierre-Marc Johnson a été affectée par le mauvais souvenir des coupures de 20% imposées aux fonctionnaires québécois en 1982, mais Bernard Landry a probablement été le meilleur "debater" du PQ lorsqu'il était question de défendre les mérites de l'indépendance. Tous les deux ne laissaient personne indifférent, la clarté de leurs arguments leur valant l'appui inconditionnel de leurs partisans et l'aversion, mais également le respect, de leurs adversaires.
    De mon côté, moi aussi je souhaiterais énormément me tromper à l'égard de madame Marois et ses chances de nous mener à la liberté comme peuple et nation, mais je dois vous avouer que, si Mme Marois (comme tous les autres candidats ayant été ministres entre 1996 et 2003) ne m'apparaissait pas bonne pour être cheffe du PQ en 2005, elle l'est encore moins aujourd'hui, surtout à cause de son attitude envers les purs et durs et les ex-membres du SPQ Libre. Si je devais me tromper, je me ferai un honneur et un devoir de m'excuser, moi aussi, dans les pages de Vigile.net.
    À nouveau, madame Hébert, ne prenez surtout pas personnel le changement d'opinion de monsieur Frappier. Après tout, ne croyez-vous pas qu'il était justifié qu'il montre des signes d'impatience envers le PQ et ses supporteurs aveugles après 15 ans d'existence du site de Vigile.net?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011


    Monsieur Frappier,
    J'ai lu et relu le texte de Madame Nicole Hébert.
    Son contenu est on ne peut plus clair.
    Elle VOUS remercie de votre ouverture d'esprit à accueillir dans vos pages de ce média des opposants aux idées toutes faites et nouvelles (débat).
    Cette reconnaissance publique de cette dame me rend encore plus heureux que jamais. Depuis que je lis VIGILE, disons que j'en ai lu des vertes et des pas mûres pour faire image. Malgré qu'elle s'en prenne clairement à nos échanges parfois durs, j'en conviens, elle met ici de l'eau dans son vin et vous reconnaît l'audace que vous avez de permettre cette liberté de paroles sur la place publique. En d'autres mots, je lis de Mme Hébert et Mme St-Onge plus tôt que VIGILE est un organe de PRESSE utile et nécessaire au Québec. BRAVO!
    Mais il y a un HIC parce que le sens indéfini de ce média auparavant (vers où se dirigeait VIGILE) en laissaient un trop grand nombre parmi NOUS sur les arrières-bancs - nos députés d'ailleurs à l'Assemblée nationale. Votre position/décision du 15 juillet 2011 dernier en a ébranlée plus d'un, d'une. Il semble que cela en a réveillé un nombre extraordinaire qui n'attendaient plus que cette récréation prenne fin. À mon tour de vous remercier Monsieur Frappier car je me suis aussitôt présenté en adhérant HAUT et FORT à cette nouvelle réalité.
    La relecture de beaucoup de textes ici même que vous avez déçu beaucoup de gens Monsieur Frappier, en est la preuve plus qu'évidente. Cette fin de récréation, disais-je bien, est venue brassée dans les chaumières le RONRON politique habituel, surtout chez les partisans de Mme Marois et du PQ tel qu'actuellement programmé. Bien sûr que les mots sont parfois durs mais justement n'en n'avons-nous pas assez de cette censure du politically correct de toutes ces dernières années quand partout ailleurs dans les médias au Québec tous les débats sont orientés et du pareil au même d'un canal à l'autre? Faudra-t-il sortir de leurs cendres tous ces débatteurs/orateurs du passé qu'étaient Lesage, Chaput, Bourgeault; Falardeau, Lévesque, Chartrand puis Chaput-Rolland pour ne nommer que ces gens-là qui ne plaisaient pas à la seconde même dans leurs manières mais l'HISTOIRE les a fondé du droit de citer et de s'en SOUVENIR, non? Pourquoi?
    Parce qu'ils y mettaient tout l'humain dont on peut pour se tirer de ces incompréhensions de notre nature civile, identitaire et nationale parce que la finalité recherchée dans le PAYS du Québec est et sera toujours plus grande que tous leurs défauts en soi à travers leur prise de parole.
    Le débat public est le propre à toute démocratie et dans la démocratie du peuple il y a de la place pour TOUT le monde mais les plus pauvres d'esprit et les analphabètes de l'écriture. Quand nous aimons le peuple qui nous a engendré nous lui laissons également toute la place pour s'exprimer.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    Désolée, madame Hébert, mais je ne partage pas votre opinion quant au machisme de ceux qui croient que Mme Marois fait fausse route. Les Québécois voteraient pour n'importe quelle femme qui saurait emporter leur adhésion. Or, tous les sondages indiquent clairement que ce n'est pas le cas. Alors, faut-il attendre d'avoir perdu une autre élection pour réagir?
    Quant au PQ, je crois hélas que ses chances de remonter la côte dans les intentions de vote sont très faibles. Que faire alors face à cet électorat qui a soif de sang neuf à tout prix, intoxiqué par la propagande fédéraliste ou libertarienne, ou encore très peu politisé? Devons-nous créer un parti, une coalition, je ne le sais. Mais je sais qu'il nous faut rapidement trouver des idées neuves, portées par des gens qui inspirent confiance et respect afin de réveiller chez nos concitoyens le sentiment d'urgente nécessité de la souveraineté.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    Qui flatte bien châtie bien. (C'est de moi) :-)

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2011

    [1] C'est cela, faites en une affaire anti-féministe, ridicule et stupide.
    [2] Je vis avec une féministe jusqu'au bout des ongles depuis 30 ans et si j'avais eu le début du commencement d'une ombre de machisme en moi, cela fait longtemps que je me serais fait intimer l'ordre de prendre la porte avec mes sacs verts. Je ne l'ai jamais été. Comment voulez-vous que je le devienne à 66 ans?
    [3] À la maison, j'ai vu une fois mes parents se chicaner et c'était ma mère la plus violente, pas mon père qui était doux comme un agneau.
    [4] Je refuse ce que vous dites. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas une question d'hommes ou de femmes ce qui se passe au PQMarois. Louise Beaudoin, une militante de longue date est une femme. Lisette Lapointe aussi. Des dizaines d'autres femmes qui ne sont pas d'accord avec l'orientation prise par le PQMarois ont déserté le PQMarois elles aussi.
    [5] C'est incroyable dire des choses comme celles-là, d'autant plus que vous refusez de me lire ou de lire tous ceux et celles qui ne sont pas d'accord avec l'orientation prise par le PQMarois.
    [6] Ce n'est pas Madame Marois qui est visée. C'est l'orientation prise par le PQMarois. Ce n'est pas la même chose. Ce serait un homme que ce serait pareil. Que ce soit Boisclair, PMJohnson, Bouchard c'est du pareil au même. C'est l'hypocrisie électoraliste du PQMarois qui est en cause. Pas sa cheffe.
    [7] Vous n'allez certes pas me faire brailler avec votre discours parce que c'est COMPLÈTEMENT RIDICULE ET FAUX.
    [8] Si cela continue sur le même ton, je vais vous accuser d'être homophobe et la discussion va se terminer là.
    [9] Je suis complètement sidéré par tels propos.
    Pierre Cloutier

  • Nicole Hébert Répondre

    26 juillet 2011

    Un petit ajout à mon texte: pour m'excuser des fautes - accords de pluriel pour la plupart - que j'y constate et dont je rougirais devant ma petite-fille.Je l'ai écrit trop vite! Et pour suggérer le mot que je cherchais pour citer Mme Lapointe: "autorité OUTRANCIÈRE1 Je l'aime ce mot. Et je trouve qu'il lui va bien!
    Nicole Hébert