Puisqu’il faut tout recommencer

2011 - actualité souverainiste

À tous les vigiliens.
Question.
Avez-vous déjà milité à la base-BASE?
Avez-vous déjà organisé une assemblée de cuisine (ou de salon, comme on les appelait du temps du RIN) pendant laquelle, indépendantistes, nous répondions aux questions et objections de nos compatriotes sur l’importance vitale pour notre nation de se doter d’un État indépendant Avez-vous déjà distribué des tracts à la porte des usines et manufactures, à la sortie des travailleurs? Avez-vous déjà affronté les policiers de l’escouade antiterroriste lors de manifestations réclamant seulement le respect de la langue française (Québec ((bill 63)) Pierrefonds, McGill français, et autres démonstrations majeures) ? Avez-vous fait du porte-à-porte, en 1980 et 1995, pour expliquer aux Québécois, un par un, la nécessité de l’indépendance?
Non, bien sûr, pour la plupart d’entre vous, heureux de vous croire révolutionnaires, en adhérant à la compromission offerte par la création et l’action du PQ.
Aujourd’hui, vous crachez allègrement sur ce Parti qui vous déçoit, parce qu’ayant « milité » (signature de carte de membre, campagne de financement, organisation électorale, etc.), vous vous apercevez que vous vous êtes trompé. Comme c’est difficile à admettre, vous préférez penser et affirmer qu’on vous a trompés
Permettez-moi de vous dire que le PQ est le résultat de vos tergiversations autant que des siennes.
Alors, puisqu’il faut tout recommencer, recommençons en nous basant au moins sur les acquis dont le PQ est une donne autant positive que négative.
À utiliser, c’est certain. Comment? En toute honnêteté, je ne sais l’évaluer.
De toute façon, compte tenu de mon vieil âge, je pense qu’il ne m’appartient pas de penser les formes de nos luttes à venir .
Me reste l’espoir qu’elles seront enfin victorieuses.
Andrée Ferretti.
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Andrée Ferretti124 articles

  • 121 217

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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30 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    15 août 2011

    @ Rhéal Mathieu et aux rêveurs du PQ
    Le PQ compte encore sur le ralliement qui a fait disparaître le RIN historique. Ses stratèges, dont Rhéal Mathieu, rêvent au bon vieux temps.
    Le monde a changé. Heureusement ! Car le bon vieux temps a prouvé qu’il fallait dépéquiciser la lutte de libération de ce peuple. Pourquoi ? Parce que si n’existe que le PQ, ce peuple a la désagréable impression de voter pour un État à parti unique. L’avènement de l’ADQ et de QS nous permet de lever cette hypothèque et il faudrait y revenir !? Tout ça pour ça !?
    QS ne se sabordera pas, et bien des souverainistes vont voter pour QS, autant tourner le dos au déni. Et ce vote pour QS divise le vote souverainiste et empêche nos forces de former un gouvernement fort et majoritaire, ce qui forcément grève tout AGIR. Je ne parle pas des souverainistes qui vont voter pour la fausse Coalition SIROIS/Legault... ou l'ADQ, ou ne pas voter du tout découragés par la division de nos forces...
    Le PQ doit se réveiller et cesser de rêver !
    Son rêve est en train de tourner au cauchemar. Il faut cesser mettre fin à la gouvernance collabo unilatérale et isolationniste. Autant celle du PQ que celle du Bloc et de QS. L'UNITARISME est une utopie. La pluralité de l'UNION est l'image même de ce que sera la pluralité de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Jacques Bergeron Répondre

    15 août 2011

    Réal Mathieu et Mme Hébert ont tout dit.Je fais miennes leurs justes remarques.J'ajoute que la division est la grande responsable des difficultés rencontrées par les peuples voulant se libérer. Mais elle est souvent issue de la haine que l'on voue à quelqu'un-e.

  • Rhéal Mathieu Répondre

    13 août 2011

    Merci à René Boulanger pour cette injection de réalisme dans le débat.
    Même si on n'en croit pas ses yeux, il faut bien reconnaître que certaines personnes qui travaillent à la création d'un autre parti indépendantiste se foutent compètement du résultat probable, c'est-à-dire, la réélection du PLQ pour un autre 5 ans. Ils ont une profonde haine viscérale du PQ, de Pauline Marois ou de la gouvernance souverainiste.
    Ils se foutent de l'intérêt national, du pillage des ressources naturelles, de l'anglicisation et de l'assimilation par le biais de l'immigration.
    Ils s'en foutent comme de l'an quarante.
    Apparemment, ils sont prêts à jouer le destin de la nation québécoise sur un coup de dé, en pariant que le phénomène de l'élection fédérale du 2 mai dernier va se reproduire, mais cette fois-ci en faveur d'un nouveau parti créé la veille de l'élection et qui porterait au pouvoir un ensemble de poteaux, partisan du Grand Soir, sans penser aux lendemains matins.
    Les Québécois pouvaient se permettent de se payer cette absurdité au niveau fédéral, dont ils n'attendent plus rien, mais ils ne feront jamais une telle erreur avec leur gouvernement national.
    Mais la situation est extrêmement complexe. Un gouvernement d’Unité Nationale suppose l'existence de plusieurs partis.
    Pour éviter la fragmentation obligatoire du vote indépendantiste que tu évoque, il faut une entente multi-partis, AVANT l'élection, pour une liste unique de candidats, ce qui n'est vraiment pas dans les moeurs chez-nous.
    Cela demanderait beaucoup d'abnégation et une grande maturité chez les leaders indépendantistes, ce que je ne suis pas certain de voir aujourd'hui. Le sentiment de l'urgence n'est pas assez répandu. Quand on en parle, on se fait accuser de faire des appels à la terreur.
    J'aimerais introduire un nouveau terme dans le débat : le Ralliement.
    La meilleure formule politique pour les années qui viennent est-elle une coalition à trois, voire à quatre, ou bien un ralliement.
    Pensons au RIN qui s'est rallié au PQ. Pensons au RN qui s'est rallié au MSA. Ils n'ont pas formé de coalition.
    Il faut être conscient qu'un parti politique de la taille du PQ ne va pas s'évaporer. L'Union Nationale de Maurice Duplessis, malgré la mort de celui-ci en 1959, n'a été dissous qu'en 1989. Le parti a connu un retour au pouvoir en 1966, avec Daniel Johnson, et a encore obtenu 18% du vote et onze députés sous la direction de Rodrigue Biron, en 1976.
    Oui, il faut redonner au français la première place à Montréal. Ça veut dire, à long terme, réduire drastiquement l'immigration.
    Oui, il faut restaurer l’intégrité et l’autorité de l’État québécois. Ça veut dire une enquête publique sur la corruption dans la construction, dans le financement des partis politiques et dans l'administration publique.
    J'ajoute qu'il faut reprendre le contrôle de nos ressources naturelles et mettre fin au pillage et au bradage de celles-ci.
    Et Oui, il faut instaurer un véritable rapport de force national contre le fédéral, pour nous conduire à l’indépendance.
    Si les partis en présence se RALLIENT à ce programme minimal, et produisent une liste unique. Oui, on a une chance.
    Autrement, on est cuit. C'est la louisianisation. C'est vrai que si la nation québécoise est réduire à moins de 80% de la population du Québec, on se retrouve dans la même situation que les Basques et, comme dit Patrick Bourgeois, ça explique pourquoi ils ont recours à la lutte armée.
    Donc, tout le camp indépendantiste a intérêt, au nom de l'intérêt national, à embarquer dans une telle initiative, à se RALLIER à une plateforme électorale unique, pour tuer dans l'oeuf la division appréhendée.
    Le porte-parole de cette initiative de plateforme électorale pourrait être monsieur Daniel Breton, le président du mouvement Maîtres Chez-nous 21e siècle, que l'on connaît bien maintenant. Il pourrait s'entourer d'une équipe du tonnerre, avec Curzi, Kadir, Tremblay, Aussant, Beaudoin, etc).
    Devant cette éventualité, je pense que les probabilités seraient excellente pour que le PQ, y inclue madame Marois, et sa base militante, se rallie.
    C'est d'ailleurs la solution qui se dessine tranquillement.
    Rhéal Mathieu.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2011

    Le vieil âge est garant de la sagesse de l'individu.Il a comme témoin et partenaire ses actions et son expérience. C'est un peu l'Histoire à partir des souvenirs et des actions de celui qui a pu faire quelque chose dans la vie au-delà de la division des forces d'un parti politique. Trop de gens n'ayant pas cette la sagesse des expériences et des actions de ses vieux sages sera porté à toujours recommencer le travail fait par celles et ceux qui l'ont précédé.Si au lieu et place de toujours refaire on pouvait profiter des actions de ces vieux sages pour faire avancer une cause?

  • Jean-Renaud Dubois Répondre

    12 août 2011

    Bonjour,
    Quand la catastrophe survient, dit-on pas que de "petits animaux" quittent la cale ?
    C'est ce qui est survenu après le départ de Boisclair...jusqu'à l'arrivée d'une "femme"...de ménage : sans charisme et expérience comme chef de parti - tout en préparant une place bien chaude au futur sauveur ?! (femme ou homme).
    Entre temps, elle a reconstruit le parti et mis en place une relève jeune et dynamique. Même si elle a fait fuir François Legault, elle a su attirer des personnes plus mures comme Pierre Curzi et Louise Beaudoin. Pour la remercier ils viennent de lui tourner le dos et déclencher un tsunami presque mortel - on verra bien?
    Comme solution, nos rêveurs impénitants (sur Vigile)Reprennent du poil de la bête et demandent - comme à Lévesque autrefois - et à Jonhson - à Parizeau - à Bouchard ; à Landry ; à Boisclair et maintenant à Marois de quitter la scène ! Qui sera le prochain sur la liste ?
    Un nouveau parti ? Encore ! Un de plus, après l'essai du PI. Depuis quand l'éparpillement des forces est-elle salutaire ? C'est vrai, j'oubliais que l'union de croupuscules c'est l'avenir qui chante !
    Je viens de moins en moins me ressourcer chez Vigile : trop négatif et décourageant. Et c'est dû à une minorité qui tiennent le haut du pavé. Il y en a même qui font des menaces de ne plus prendre leur carte de membre. La belle affaire ! Allo les gros égos à l'instar de nos démissionnaires !
    Une chance qu'il en reste encore qui ont les deux pieds sur terre comme : Andrée Ferretti, René Boulanger, Nycole Hébert, Luc Archambault, Jacques Noel et plusieurs autres : tous des constructeurs.
    En parlant de construction voici un texte d'idées réclamées par Bernard Drainville au début des vacances d'été. Envoyé seulement lundi dernier.
    ***
    Bonsoir M. Drainville,
    Nous sommes devenus souverainistes en 1982. Nous sommes membres depuis plusieurs années et contribuons aussi en dons au parti.
    Ma conjointe et moi sommes assez politisés... mais inactifs. Même que nous n’avons jamais assisté à une assemblée partisane.
    Ça ne nous empêche pas de constater ces derniers mois, l'illogisme (nous sommes gentils) de certains député(e)s. On parle ici des démissionnaires qui ont fait presque imploser un parti en toute connaissance de cause, semble-t-il.
    Pourquoi? Ils connaissaient pourtant les règles du jeu, non ? Surtout les plus âgé(e)s.
    Est-ce que l'excuse employée -- "sortir des vieilles façons de faire de la politique" -- était si grande qu'il faille rompre tous les liens avec son propre parti ? Qu'il faille risquer (et sans mandat de leurs électeurs ?) de faire disparaître le PQ...quelques temps à peine après l'énoncé de François Legault...et la défaite du Bloc ?
    Permettez-nous d'en douter -- il y a certainement d'autres raisons.
    N'ont-ils pas réfléchi aussi au fait que ce faisant, ils donnaient au peuple de fortes raisons de réélire le PLQ ? Pourquoi cette claque en plein visage à une cheffe qui a tant travaillé depuis 3 ans à montrer une image d'unité si essentielle à tout parti ?
    ***
    Bon, laissons de côté ces démissionnaires aux gros égos ! L'important dans notre lettre c'est ce qui suit : proposer du constructif, comme vous le demandez.
    En voici une : « LA NOUVELLE ÉCOLE PUBLIQUE QUÉBÉCOISE »
    Pour ce faire, le PQ, en plus de la souveraineté, doit proposer un 2ème "projet de société" basé sur l'Éducation. L'objectif principal c'est de redonner enfin ses lettres de noblesse à l'École Publique. Elle est actuellement en grande perte de vitesse. Même que nos élites ainsi que nos député(e)s la fuient comme la peste. Vérifiez surtout (lors du passage du primaire au secondaire) et vous serez surpris.
    Les parents ne jurent plus que par ces écoles privées ; subventionnées, en plus, par les parents qui envoient leurs enfants au secteur public. Cherchez l'erreur ! Résultat : environ 80% des parents financent 20% de parents plus riches. On se permet donc ce que l'Ontario ne fait pas (rien au privé).
    Relancer l'école publique doit être au coeur de votre programme électoral (mais pas comme celui de Sirois-Legault, oh non : puisque cela ne changera rien!)
    Ce que veulent les profs - croyons-nous - ce n'est "pas principalement" de l'argent pour leur rémunération, mais d'êtres fiers de leurs accomplissements et de la considération qui en découle. Ce qui n'est pas le cas présentement, loin de là !
    Pourquoi ? Parce que le secteur secondaire public n'a pas les moyens de ses ambitions et cela à tous points de vue. Donc, difficile de compétitionner l'école privée "en terme d'encadrement" ; "en terme de temps de classe" ; ainsi "qu’au niveau effort et excellence". On ne parle pas de notes (bulletin) puisque deux mondes différents.
    Pourquoi le secteur public au secondaire n'aurait-il pas droit aux mêmes avantages que le privé et même plus ? Serait-ce parce que nos élites n’y envoient pas leurs enfants ?
    Le PQ n’a pas besoin de "changer pour survivre". Il a besoin d’un programme crédible dont un des éléments aurait un impact réel, durable et efficient sur la société québécoise. Donc, inscrire à son programme : " La Nouvelle École Publique Québécoise ".
    Vous auriez déjà plus de 75% des parents qui vous appuieraient, non? Sans parler des profs, et autres. Et le plus beau là-dedans serait que vous n'investiriez pas plus que le plan Sirois-Legault.
    Ça pourrait même être le slogan du PQ pour la prochaine élection : « SOUVERAINETÉ PAR L'ÉDUCATION »
    Si cela vous intéresse nous pourrions vous en esquisser les grandes lignes.
    En espérant que vous aurez le temps de nous lire.
    Bonne soirée,
    Denyse "..." et Jean-Renaud Dubois

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    12 août 2011

    «De toute façon, compte tenu de mon vieil âge, je pense qu’il ne m’appartient pas de penser les formes de nos luttes à venir .».
    Je crois, personnellement, que les prochains épisodes de lutte, sont situés dans un avenir proche. Le temps, si les choses continuent à évoluer dans la direction imposée par le Gouvernement Charest, n'est pas vraiment notre allié, et nous devrons assez vite reprendre le contrôle de la situation.
    Merci d'avoir lutté, pendant plusieurs années. Nous vous sommes redevables.

  • James A. Wilkins Répondre

    12 août 2011

    "Alors, puisqu’il faut tout recommencer, recommençons en nous basant au moins sur les acquis dont le PQ est une donne autant positive que négative."
    Je dit oui absolument!
    Immaginez un nouveau parti indépendantiste ne partant pas à 7% comme en 1960 mais à 40 % en 2011 et ce avec la même flamme militante de l'époque.
    Actualiser l'argumentaire, faire un projet de société qui nous rassemble derrière les valeurs qui nous sont propre, avoir une politique étrangère qui nous ressemble. Rendre cette indépendance désirable.
    Mais n'oublions jamais que même si la présence de la cause est essentielle dans le nouvel univers du media à 100/heure
    rien n'aura l'effet du contact humain aurour d'une table de cuisine pour échanger et convaincre.
    Les médias à 100/heure par leur superficialité ne donnerons jamais profondeur essentielle à la cause. L'indépendance d'un peuple n'est pas une mode passagère c'est l'âme commune profonde de ses citoyens.
    Grâce à une armée de militants dont j'ai aussi fait parti suivant l'engagement indéfectible d'une Andrée Ferretti à la cause, on peut dire que nous ne partons plus de rien.
    Nous avons seulement plus de maturité comme peuple à ne plus se faire avoir!
    James A. Wilkins
    Lac Brome

  • Luc Archambault Répondre

    12 août 2011

    @ Serge Savoie,
    Merci de répondre à nos interrogations. Vous écrivez :
    « Pour ce qui est de mon escapade NPIDI, allez-vous m’en vouloir d’avoir voulu suivre mon peuple dans cette aventure ? »
    Vous n'avez pas « suivi » votre peuple, en avril vous plaidiez pour que le peuple vote NPIDI... Aujourd'hui vous plaidez ni plus ni moins pour mettre le Bloc/PQ aux poubelles, c'est parfaitement congruent et logique, ce, contre l'avis de madame Ferretti et de nombreux autres, dont René Boulanger, qui disent que le BlocPQ est l'une de nos forces, et qu'elle doit comme les autres être partie d'une COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite et radicalement démocratique.
    Il y a une logique dans l'exclusion du Bloc/PQ. Elle est canadianisatrice. La logique de la Résistance démocratique met de l'avant l'UNION de nos forces COALISÉES sans en exclure aucune.
    Il ne s'agit pas « mémérer sur untel et son grand père. » Il s'agit de comprendre à qui nous avons affaire. Il s'agit de savoir quelle est la logique de votre action ? De quel côté vous êtes ? NPIDI, ou COALITION de nos forces ?
    Vous nous dites que vous avez quitté le NPIDI ; normal, il a fait la job... aujourd'hui vous travaillez à la finir au Québec en prônant l'exclusion du BlocPQ, forcément vous êtes proche du PI donc...
    Sylvain Racine et André Vincent disent qu'il ne comprennent pas ce que veut dire le fait de former une Coalition et ce que cela engage. Antoine Dubé, Député du Bloc québécois dans Lévis de 1993 @ 2003 répond à leurs interrogations au titre suivant... et je rédige une réponse en ce moment.
    Suis-je le seul à n’y rien comprendre ? 12 août 2011 - Sylvain Racine

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    Qui demande un retour en arrière?
    UN PEUT D'HISTOIRE NE PEUT QU'AIDER LA CAUSE
    En 1968 j'avais 14 ans. Mes parents sortaient à peine d'une ère de misère économique et de soumission à la langue anglaise, celle qu'on nous impose à nouveau, tout comme on tente de nous imposer à nouveau la misère économique.
    Comme plusieurs jeunes, j'avais compris qu'il fallait libérer la Nation «Canadienne Française» du dominateur anglais en faisant du Québec le Pays de ladite Nation avant qu'on ne retombe sous domination anglaise comme nos ancêtres. C'était le but avoué du RIN et légitime de ladite Nation.
    Le RIN de septembre 1960 à septembre 1968, soit 8 années, n'a jamais eu sa chance d'avoir des candidats élus parce que à cette époque ce mouvement National Canadien Français de libération en était encore à ses débuts. Il ne faisait que commencer à prendre de l'ampleur dans tout le Québec et la lutte était dure.
    Mais depuis 1968 dans les médias comme dans les Partis et les mouvements politiques fortement médiatisés, en même temps qu'on ne faisait que françiser certains domaines - seulement au Québec - on a plutôt travaillé à masquer le sort encore à présent réservé à ladite Nation.
    On s'est contenté de changer l'appellation de «canadien Français» pour le diluer dans le terme «Québécois» pour faire croire aux Canadien Français qu'ils l'avaient enfin leur pays du québec.
    Hein! Quoi? QUEL PAYS ? J'ai raté un évènement important? Les élections ça n'existe plus?
    DE RETOUR LES PIEDS SUR TERRE
    Le Québec n'est pas encore un Pays!
    Dans notre tête, peut-être, mais pas au niveau mondial, pas à l'ONU, pas à l'UNESCO et sans ambassades dans les Pays du monde.
    Alors reprenons le nom de «Canadien Français» et poursuivons la construction de NOTRE Pays au Québec. J'utiliserai donc ce nom pour nommer ma Nation en péril et c'est moins long à écrire et plus précis que «Québécois de langue française» ou que «Québécois francophone».
    - On a tué les aspirations et les espoirs de toute une Nation: les Canadiens Français qui existent encore.
    - Il faudrait aujourd'hui accepter de disparaître - sagement ? - sans réagir.
    - Défendons la libération des autres Nations opprimées et suicidons-nous collectivement: c'est cela qu'il faudrait accepter.
    - Il faudrait aujourd'hui remettre encore le sort de la Nation Canadienne Française entre les mains de ceux qui l'ont REMIS en péril et qui ont délibérément caché son histoire jusqu'à maintenant en ne l'imposant pas dans nos lieux d'enseignement.
    - À la place, on nous a présenté publiquement des pièces de théâtre poltiques toutes faussées. C'est encore ce que ces élus et ce PQ sont en train de faire en ventant la langue française mais en faisant tout et RIEN pour qu'elle disparaisse. Cela ne fera que concrétiser la disparition de ma Nation.
    Alors pourquoi refuserait-on maintenant un Parti indépendantiste !? Pas le PQ, pas QS, pas CAQ, pas les autres Parti ... un Parti indépendantiste !
    Et on parle bien ici de militer ? Le Parti Indépendantiste (PI) de Monsieur ÉricTremblay existe!
    Il est le seul Parti indépendantiste au Québec actuellement et qui veut agir contre ce sort réservé aux Canadiens Français et déclarer l'indépendance du Québec par la voie démocratique des élections dès que le PI sera majoritairement élu.
    __________________________
    Réjean Pelletier, indépendantiste

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    Je remercie Monsieur Luc Archambault pour son aimable recherche sur ma personne. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur mes idées, mes appartenances politiques et ma brève parenthèse NPIDI, je vous invite à consulter mon BLOG http://indpendanceduquebec.blogspot.com/ ainsi que ma page Facebook http://www.facebook.com/profile.php?id=100002711018777&v=info .
    Vous avez tout à fait raison de vous questionner sur mes origines et mes appartenances. Voilà un ti-nouveau qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui ose brasser la cage à certains sur cet illustre site que j’apprécie hautement. Eh bien oui, c’est moi et je suis comme je suis. Une des clefs pour comprendre le sens de mes interventions est que depuis peu, je suis enfin libre de mon temps. Après une longue absence, je suis redevenu actif en politique. Vous m’excuserez donc l’impardonnable impair commis à l’endroit de René Marcel Sauvé dont je n’ai pas fait le rapprochement avec sa signature JMRS. Je vais bien finir par me réapproprier mes repères. Veuillez croire que j’admire cet homme et que j’ai assisté à quelques-unes de ses conférences notamment à la SSJB de Montréal. Comme lui, je suis préoccupé par les considérations géopolitiques concernant le Québec.
    Pour ce qui est de mon escapade NPIDI, allez-vous m’en vouloir d’avoir voulu suivre mon peuple dans cette aventure ? Depuis ce temps, je vous informe que j’ai démissionné de ce parti et du poste exécutif que j’ai occupé brièvement dans le comté de Longueuil-Pierre-Boucher. Vous conviendrez toutefois que j’ai été le premier sur ce site à expliquer le véritable sens de ce mouvement. J’ai été au cœur du phénomène et mon expertise est disponible à tous.
    Pour ce qui est du Parti Indépendantiste, j’y ai été membre et militant en 2008 et j’ai contribué dernièrement parce que ses idées sont très proches des miennes.
    Comme beaucoup d’autres ici, je suis désespérément à la recherche d’une porte de sortie de l’impasse dans laquelle nous nous sommes engagés. Je vous invite donc à faire de même plutôt que de perdre votre temps à mémérer sur untel et son grand père.
    La chose la plus importante pour moi est de militer humblement pour que mes enfants et mes petits-enfants puissent vivre dignement et fièrement dans un pays qui qui soit le leur.

  • Nicole Hébert Répondre

    12 août 2011

    "Serge Savoie auteur dans VIGILE.net depuis octobre 2007 ne sait pas qui est JRM Sauvé!!!? Qui est Serge Savoie ?"
    Je cite ici Luc Archambault, pour dire que la même question m'est venue! J'y ai ajouté les exclamations!
    Et je veux aussi me réjouir de l'intervention de M. René Boulanger, mesurée, pertinente et à laquelle je me rallie sans réserve.
    Nicole Hébert

  • Lionel Lemay Répondre

    12 août 2011


    J'ai 83 ans et je ne crache pas sur le PQ pour qui j'ai voté depuis le début. Dans un commentaire récent, j'ai dit que je ne renouvelais pas ma carte de membre si le PQ refuse toujours de faire la promotion de la souveraineté, de faire comprendre aux gens les avantages monétaires et sociaux qui résulteraient de la reprise de notre pays, le Québec de la Nouvelle-France conquis par les Anglais en 1759.
    C'est bien dommage mais s'il y a une coalition des forces souverainistes, je voterai pour cette coalition si le PQ refuse de reprendre le bâton du pèlerin. Les Québécois sont plus intelligents qu'on ne le pense et comprendraient tous les avantages qui résulteraient de la reprise de notre propre pays.
    Lionel Lemay

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    Madame Ferretti,la seule solution pour sauver Le Parti Québécois est tres tres simple. Pauline Marois et la clic des anestésistes de la Nationale doivent tous et toutes démissionner en masses. A partir de la , on organisera une assemblée générale et chaque candidat a la cheferie dira comment il voit le Québec dans les cinq ans avenir. On votera pour le plus indépendantistes et on gagnera toutes les élections et meme le Pays. Mais en attendant, on est tous hors du Parti et on cherche une solution...car Pauline pense vraiment devenir Premier Ministre de la Province...et nous on attends qu'elle se plante...dommage pour la Nation Québécoise....

  • Luc Archambault Répondre

    12 août 2011

    Serge Savoie auteur dans VIGILE.net depuis octobre 2007 ne sait pas qui est JRM Sauvé.
    Qui est Serge Savoie ?
    Il nous dit qu'il est membre du PI dans son premier texte transmis à VIGILE.net le 23 octobre 2007. Le 28 avril 2008 il souhaite l'élection du NPIDI et prévoit 41 sièges venant du Québec et 40 du Canada. Le 3 mai, commentant le résultat des élections du 2 mai ( 102 député,es NPIDI - 58 Québec 44 Canada), il se dit membre du NPIDI-Québec et espère que le NPIDI sera bientôt le parti qui sera :
    « le SEUL instrument porteur d’un grand projet collectif destiné à inclure le Québec dans l’honneur et l’enthousiasme... »
    « ... l’unique instrument de négociation d’égal à égal ouvrant la porte à l’intégration dans la dignité du Québec dans un nouveau pays plus tolérant construit sur la reconnaissance et l’acceptation mutuelle.
    »

    Après avoir encouragé l'effondrement du Bloc québécois en avril dernier en se disant membre du PI, normal qu'il contredise aujourd'hui Andrée Ferretti qui persiste et signe. Le PQ est l'une de nos forces et il faut l'inclure dans l'UNION des forces de la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite et radicalement démocratique.
    « Certains croient encore que le PQ est réformable. À suivre la pensée de certains de ses partisans inconditionnels, on comprend immédiatement que c’est mission impossible. La relève n’en a rien à cirer du PQ. »
    OUI, on peut comprendre que certains partisans au NPIDI, n'en ait « rien à cirer du PQ »... puisqu'il est question de canadianiser le Québec et d'inclure le Québec dans l’honneur et l’enthousiasme dans quoi d'autre qu'un CANADA supposément renouvelé, parce que sinon « ce sera le Canada qui perdra le plus. »
    Le message est pourtant clair... ENFONCER le Bloc/PQ, faire table rase, chanter les louanges de la relève... mais laquelle ? Celle du NPIDI ?
    « La relève n’en a rien à cirer du PQ. Elle se donnera les outils qui lui conviendront [ NPIDI ] et c’est très bien ainsi. Laissons derrière les éclopés car ils ralentissent notre progression. [ laquelle, celle du NPIDI ] Les puissants outils modernes que la relève utilisera dans son combat n’a rien à voir avec ceux que lui offre le PQ. [ vous m'en direz tant ] La relève n’a pas les réflexes du colonisé. [ Bien sûr puisqu'elle favoriserait la canadianisation du Québec comme l'espère notre partisan du NPIDI Serge Savoie ] Ils sont déjà libres dans leur tête. [ Vraiment !? Libres dans un NPIDI collabo d'un État qui NIE le principe premier de la démocratie ] Personne ne pourra les intimider. [ Ha bon ! Pourquoi !? ] Ils sont conscients de leur force et seront capables d’agir dans l’unité et la coordination. [ Unité canadian pour sûr coordonnée par la GRC ] C’est maintenant à nous de les soutenir dans leurs choix. »
    Ben voyons !
    Et en plus, nous qui sommes âgé,es, il faudrait se taire et se la fermer parce que « la relève » prônerait la canadianisation du Québec !? Vraiment !? Madame Ferretti doit se la fermer parce que M. rêve d'un NPIDI salvateur qui ferait de l'intégration « dans la dignité du Québec dans un nouveau pays [ CANADA ] plus tolérant construit sur la reconnaissance et l’acceptation mutuelle. » une réalité fermant définitivement la porte à la souveraineté de l'État du Québec.
    Voilà ce que les canadianisateurs nous préparent...
    Serge Savoie semble très bien informé, il a prédit le résultat, et majorité du Québec dans un NPIDI opposition officielle et nous prédit une relève capable de faire du Canada un nouveau pays du CANADA merveilleux construit sur « la reconnaissance et l'acceptation mutuelle ».
    Or la seule manière pour le New DEMOCRATIC Party d'être ce qu'il prétend être, c'est de joindre la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite, qui cesse de NIER le principe premier de la démocratie. À savoir, la primauté effective de la souveraineté du peuple.
    Mais pour cela, encore faut-il faire l'UNION des forces de la Résistance démocratique du Québec pour faire pression sur tous les partis NPIDI-Québec compris afin qu'ils rompent avec la gouvernance collabo.
    Les partisans du NPIDI qui font leur propagande dans VIGILE.net pour enfoncer le Bloc-PQ seraient plus crédibles... de s'en prendre aussi au NPIDI collabo... à défaut, ils ne font que le jeu canadianisateur de l'enfoncement du Bloc-PQ qui n'a rien à voir avec notre combat.
    MAIS... encore faut-il prendre le parti de la Résistance radicalement démocratique et rompre avec la gouvernance collabo d'un État qui NIE le principe premier de la démocratie, à savoir, la souveraineté du peuple.
    Relève décolonisée = citoyen du monde = Internationale socialiste
    L'équation canadianisatrice déguisée en grands sentiments de fraternité canadian ou internationaliste ne passe pas. Hier c'était l'Internationale socialiste qui enfonçait le RIN et le PQ, aujourd'hui c'est le jeunisme de la relève supposée décolonisée...
    C'est toujours l'enfermement canadianisateur qui est à l'oeuvre au mépris du respect du principe premier de la démocratie, à savoir, la primauté effective de la souveraineté du peuple. Le jour où la minorité canadianisatrice aura obtenu le OUI de ce peuple on pourra toujours parler démocratie et grands sentiments, car il n'y a pas de grands sentiments qui tienne hors la primauté démocratique de la souveraineté des peuples de ce monde, NIÉE par les forces canadianisatrice dont est toujours partie le NPIDI-Québec et Canada.
    Mais pour dénoncer cette forfanterie encore faut-il soi-même prendre le parti de la primauté effective de la souveraineté du peuple... Encore faut-il que nos partis rompent avec la gouvernance collabo et prennent le parti de la Résistance radicalement démocratique du peuple Souverain du Québec.
    Endossons en grand nombre la PÉTITION pour la formation de la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite et radicalement démocratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    «Désormais, c'est la "volonté du peuple" qui doit s'exprimer!»
    Consolez-vous, Madame Ferretti ! Voilà une réponse à vos angoisses : www.unnouveaumouvement.org. Soyez-y pour que l'on se réconforte mutuellement, pour que l'on agisse collectivement. Ce sera une grande réunion de cuisine, Madame Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    [1] Il ne faut pas vivre dans le passé et regarder en arrière, sinon il arrive ce qui est arrivé à la femme de Loth. On se frigorifie.
    [2] Nous sommes au 21è siècle, dans l'ère du numérique et de tous ces nouveaux médias de communications conviviaux et rapides qui offrent des outils extraordinaires pour les citoyens et militants qui veulent s'impliquer dans la gestion de la "Res publica".
    [3] Aujourd'hui, un militant équipé d'un simple ordinateur branché sur Internet peut faire plus de travail en une journée qu'un militant traditionnel en un mois, sans même devoir se déplacer et sans dépenser un seul sou d'essence et de repas.
    [4] Les partis politiques traditionnels de masse, comme le PQ, avec des structures hiérarchiques de pouvoir, à intelligence pyramidale, centralisées et autoritaires deviennent de plus en plus obsolètes.
    [5] Les politiciens professionnels sont objets de mépris et de cynisme. Il faut être aveugle pour ne pas le voir.
    [6] Le Parti Québécois est un parti de dinosaures. Sur le plan politique, sur le plus organisationnel, sur le plan démocratique. C'est long, c'est lent, c'est plate, c'est ennuyant. C'est obsolète et dépassé.
    [7] Les marchés vont 100 fois plus vite. Les familles 60 fois plus vite.
    [8] Pas pour rien que les jeunes n'y sont pas attirés. Ça sent le renfermé.
    [9] On ouvre les fenêtres, on rénove la cabane de fond en comble ou on met le feu dedans. Sinon le peuple va le faire aux prochaines élections.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2011

    Je suis d'accord avec Mme Ferretti. Au cours des 15 dernières années, à part la marche de l'indépendance organisée par Libre Marcheur deux années consécutives, quand s'est-on prononcé ou avons-nous démontré publiquement que nous voulons un pays? Jamais, à ce que je sache. J'ai participé aux assemblées de cuisine au début du Parti Québécois, j'ai fait du porte-à-porte, j'ai gardé un local du Parti Québécois pendant la nuit avec un bâton de baseball sous la table, tellement la tension était forte dans une banlieue ouest à une élection donnée, etc. J'utilise au mieux que je peux les nouveaux outils électroniques. Je participe autant que possible aux manifestations nécessaires: anti-Charest, anti-Sabia, anti-Kate et William, anti-ceci-cela. Mais nous semblons toujours avoir des excuses pour manifester directement pour le pays: ce n'est pas le moment, la relève politique n'est pas là, ou je ne sais quoi. Nous semblons gênés de juste démontrer publiquement que nous voulons un pays? Depuis quinze ans, les gens anglophones et francophones à qui je parle se demandent pourquoi il faut faire la souveraineté. Nos politiciens et élites semblent éviter le sujet. J'ai donc compilé l'argumentaire 1001 raisons pour que le Québec devienne un pays afin de tenter de répondre à ces gens http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx . Il serait bien que tout le Québec dise qu'il veut un pays et qu'il sache pourquoi il veut un pays. Le reste ira de soit. Je crois que le message de Madame Ferretti ne se situe pas niveau des moyens, ni que l'on compare les actions de l'un ou de l'autre, mais bien un retour à l'essentiel, à ce que nous voulons, un pays.
    Daniel Roy, C.A.

  • Nicole Hébert Répondre

    12 août 2011

    Mme Ferretti
    À mon avis, votre parole est plus jeune et votre regard plus clair et réaliste que ceux de beaucoup d'autres intervenants ici. N'en privez surtout pas Vigile.
    Cordialement,
    Nicole Hébert

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    JRMS,
    J’ignore à qui j’ai affaire mais les craintes que vous manifestez ne sont pas fondées. Il n’y aura pas de guerre civile à moins qu’elle ne soit initiée par le Canada. Et notre voisin ne peut pas se permettre de s’adonner à ce petit jeu car il risquerait la faillite économique. À la limite, notre puissance géostratégique pourra l’isoler très facilement et très rapidement du reste du monde. Cette position impose donc le respect et nous l’exigerons
    Soyez assurez, JRMS, que l’État québécois prendra tous les moyens raisonnables et légitimes pour assurer son intégrité en cas de tentative de déstabilisation. La seule alternative raisonnable, pour l’État fédéral reste la négociation d’égal à égal. L’intimidation et l’ingérence ne seront plus tolérées dans notre processus démocratique.
    Ce n’est pas les Dépendantistes péquistes qui possèdent la détermination et le courage d'imposer cette AUTORITÉ. Ceux-ci sont devenus des sacristains, des bedeaux et des capons de l'indépendance. Ne perdons plus notre temps avec ces pleutres nous avons maintenant d’autres combats à mener.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Mme Ferretti,
    La relève est là, belle et puissante ! Elle est, en quelque sorte votre progéniture spirituelle et elle vous honorera j'espère de votre vivant. Certains croient encore que le PQ est réformable. À suivre la pensée de certains de ses partisans inconditionnels, on comprend immédiatement que c’est mission impossible. La relève n’en a rien à cirer du PQ. Elle se donnera les outils qui lui conviendront et c’est très bien ainsi. Laissons derrière les éclopés car ils ralentissent notre progression. Les puissants outils modernes que la relève utilisera dans son combat n’a rien à voir avec ceux que lui offre le PQ. La relève n’a pas les réflexes du colonisé. Ils sont déjà libres dans leur tête. Personne ne pourra les intimider. Ils sont conscients de leur force et seront capable d’agir dans l’unité et la coordination. C’est maintenant à nous de les soutenir dans leurs choix.
    Vous êtes dans mon cœur et dans ma tête madame Ferretti et je vous souhaite de vivre votre rêve jusqu’au bout.

  • Luc Archambault Répondre

    11 août 2011

    René Boulanger valide nos partis-pris pour la formation d'une COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite. Il l'appelle gouvernement d'UNITÉ NATIONALE, pour ne pas l'appeler UNION NATIONALE ou COALITION NATIONALE.
    Un détail, UNITÉ ne peut être le bon choix de mot. C'est d'UNION qu'il est question, d'UNION de plusieurs entités, de plusieurs unités distinctes, et qui veulent le demeurer. Si les partis s'entendent pour la former, les démissionnaires pourront rallier PQ ou QS ou même l'ADQ-Legault qui serait forcée d'y adhérer s'ils veulent le vote souverainiste.
    Quant à l'ESSENTIEL... cette COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec doit impérieusement cesser de vouloir former un gouvernement collabo qui tolèrerait encore un État qui NIE la primauté effective de la souveraineté du peuple et qui refuserait d'appeler ce peuple à user sans condition ni délai de ses pleins pouvoirs démocratiques pour INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Elle ne pourra pas faire l'UNION de nos forces démocratiques sans cet engagement de toutes façons. Ni donc gagner en ayant ce qu'il faut pour contrer Legault.
    Mais le PQ n'est pas mûr. Trop de péquistes pensent qu'il suffit de tenir assez longtemps pour que le déclenchement des élections puisse obliger les souverainistes à voter pour lui, parce qu'il n'y aurait pas d'alternatives. Le nouveau PI ne leur fait pas peur dans l'état actuel de la division des anti-PQ.
    Une seule chose peut faire peur au PQ et à sa députation, c'est l'UNION des forces dissidentes. Une seule chose peut faire cette UNION, le respect et la défense du principe premier de la démocratie, à savoir, la primauté effective de la souveraineté du peuple et la fin donc de la gouvernance collabo. Ça ça ferait très mal au PQ.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    11 août 2011

    Aye écoutez là, c'est tsu pas terminé ce niaisage !!!!!
    Foutez Marois à la porte une fois pour toutes et reprenez avec les bases du PQ ou arrêtez de dire les même niaiseries et faites la bouger pour qu'on voit ce qu'elle a dans le ventre, pcq pour le moment, c'est pas fort pan toute!
    C'est quoi le foutu problème?? Pourquoi vous acharnez vous à la garder en place. Je vous le dis, il y a anguille sous roche. Le PQ est noyauté. Et il n'y a personne ici ou ailleurs qui m'ont convaincu du contraire.
    De fait, plus les pro Marois se débattent, plus ils me convainquent qu'ils sont pris dans leur étau émotionnel, complètement esclave de leur impression et du tordage de bras des dernières années.
    Et je vais vous dire, je préfèrerais tellement avoir tord et que Marois soit celle que vous dites. Mais rien, mais rien de ce que j'ai entendu des dernières années m'indique qu'elle a de la vision et le leadership dont on a besoin. Rien!
    Je préfère perdre avec une troupe qui a du coeur au ventre mais qui est moins nombreuse, qu'une bande de trouillards qui compte des milliers de membres et qui ne croient pas dans ce qu'il font.
    Je m'excuse d'avance à Madame Ferreti et les autres. Je vous sent de bonne foi...comme tous ceux que j'ai rencontré qui étaient pro-Marois. Mais, comme la plupart des Québecois, il y a quelque chose qui ne passe pas. Vous savez dans mon cas, ce qui ne passe pas. Je ne crois pas que mon idée se base sur des rumeurs (comme dirait Le Hir).
    Si elle est intègre comme vous dites qu'elle l'est, si elle a de la vision comme vous dites qu'elle a, je propose qu'elle rencontre une centaine d'entre nous, que ca se passe par video, que ce soit mit en ligne et qu'enfin la vérité soit dévoilée au grand jour. J'en profiterais pour lui donner un cours 101 sur comment on fait l'image d'un chef, dans le contexte actuel. Et ca commence par de la substance. Et cette substance, on ne la sent pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Il semble que le débat actuel fait référence à de nombreuses prises de position sur Vigile où l'idée de fonder un parti pour l'opposer au PQ semblait apparaître avec plus de mordant ces derniers-temps. Le problème avec cette approche, c'est que la fragmentation obligatoire du vote indépendantiste pendant cette période de transition arrive au plus mauvais moment de notre histoire. L'anglicisation de Montréal si elle se poursuit sans frein pendant un autre 5 à 10 ans risque d'être absolument irréversible. Dans de telles conditions, la bataille démocratique pour l'indépendance devient évidemment impossible. Ne resterait plus alors que la lutte armée comme solution. Au regard des circonstances actuelles , il vaut mieux prendre la réalité qui est devant nous telle qu'elle est. La meilleure formule politique pour les années qui viennent est celle d'une coalition. Probablement à trois voire quatre formations, dont une nouvelle formation issue de l'aile parlementaire dissidente. Dans une telle coalition, le Parti Québécois de Pauline Marois a nécessairement sa place. Il ne sera plus le navire amiral, il devra composer avec la nouvelle réalité politique sinon il disparaîtra. Ce temps n'est pas venu. Il faut plutôt songer qu'une liste coalisée ayant à sa tête Pierre Curzi, Amir Khadir et Pauline Marois, balaierait probablement le Québec et rejetterait François Legault à la marge. Il se pourrait même que le débat politique ne se fasse plus qu'entre indépendantistes. Cette formule politique pourrait prendre la forme d'un gouvernement d'Unité Nationale.
    Il faudrait dans un premier temps édicter un ensemble de lois linguistiques très percutantes pour redonner au français la première place à Montréal. Il faut aussi prioritairement restaurer l'intégrité et l'autorité de l'État québécois. En une année, on peut accomplir ces choses.
    Il est évident que cette montée du mouvement indépendantiste et l'instauration d'un véritable rapport de force national ne peut conduire qu'à un suprême dénouement: l'indépendance.
    Mais comme dirait Mme Ferreti, pas besoin de tout recommencer à zéro. L'expérience du PI est à cet égard très éclairante.
    René Boulanger

  • Luc Archambault Répondre

    11 août 2011

    @ Jacques Noël,
    J'ai 57 ans, et j'ai connu la préhistoire dont vous parlez, j'ai fait du porte à porte pour le PQ en 1970. La cuisine dont vous parlez existe toujours, seule a changé la façon d'y entrer.
    Il est faux de prétendre que tout a changé. Rien n'a changé. La nature humaine n'a pas été changée par la culture, elle est toujours la même.
    Il est faux de prétendre que le NPIDI a été élu par Mike Ward. Il a été élu parce que le Bloc/PQ a mis de l'avant une stratégie qui devait nous protéger du pire parce qu'elle évitait de parler de l'ESSENTIEL, et elle n'a fait que provoquer le pire. Tant mieux ! Aujourd'hui on peut enfin dire que l'ESSENTIEL ne peut, ne doit pas être caché et que le pire c'est de le cacher.
    Le Bloc/PQ erratique a été battu par VIGILE.net
    Sans se déclarer l'éditeur de VIGILE.net a favorisé ce qui pouvait blâmer le Bloc/PQ dans VIGILE.net, autant qu'il pouvait. Il a obtenu la tête du Bloc. Maintenant il veut accrocher le panache du PQ sur son mur et pour que ce soit bien clair que cet abattage lui soit crédité il s'est cette fois commis.
    Le défi, n'est de battre le Bloc/PQ. Le défi c'est qu'il cesse d'endosser la gouvernance collabo. Il faut donc trouver comment, non pas tenter de battre et le faire battre.
    Sylvain Racine a prétendu déjà dans la Tribune libre, que VIGILE.net n'a pas d'influence puisqu'il n'est lu que par ± 1 000 personnes, peut-être 2 ou trois, voire 4. Or, nul besoin d'être un média de masse pour avoir de l'influence. Naom Chomsky l'a bien démontré pour ce qui est des États-Unis dans la Fabrication du consentement.
    La minorité ploutocratique l'a bien compris. Suffit pour elle d'obtenir le consentement de la très petite minorité qui fait l'opinion à même ce qu'elle glane dans les médias spécialisés pour faire en sorte que cette adhésion se propage dans la masse.
    Le média spécialisé « séparatiss » par excellence c'est VIGILE.net, BRAVO à son fondateur Bernard Frappier. Or dans ce média « radical » indépendantiste, depuis 4 ans, rien n'est trop beau pour faire du PQ-Bloc-Rentre-dedans. L'éditeur a favorisé la division de nos forces, n'a pas encouragé l'UNION de nos forces. NOUS ne l'avons pas faite, ni dans VIGILE,net ni ailleurs. Elle est à faire.
    Gilles Duceppe n'a rien trouvé de mieux, au moment où le PQ décidait de son Programme sous Congrès national en avril dernier, que de précipiter nos forces désunies dans la bataille électorale fédérale, sans que l'Union de nos forces soit faite. Comment mieux tasser notre agenda et passer sous silence l'enjeux du Congrès national du PQ
    Résultat, les « souverainistes » de TLMEP on fait la fête à Jack. Quel est le problème ? Même les plus radicaux des souverainistes n'ont fait depuis 4 ans que blâmer le BlocPQ ? Ainsi bardé, TLMEP n'ont pas craint de se faire tomber dessus par nos forces UNIES. Licence complète donc, bar ouvert... QS, pareillement. Notre ami Amir a donc appelé à voter NPIDI dans certains comté. Qui pouvait l'en blâmer. VIGILE.net !? Vraiment !?
    Or, si nous avions fait l'UNION de nos forces sur ce qu'engage la primauté effective du principe premier de la démocratie, à savoir la souveraineté démocratique de ce peuple, quel souverainiste aurait pu se croire justifié de voté pour des néo-DÉMOCRATES qui auraient refusé de contrer ce qui NIE cette primauté DÉMOCRATIQUE ? Aucun. NI TLMEP, NI QS n'aurait osé contrer ça.
    Les mêmes causes produiront les mêmes effets lors des prochaines élections.
    « Comme les souverainistes sont peu présents sur ces médias dominés par les forces fédéralistes, ben la cause va nulle part. Ajoutez l’incapacité pathétique du PQ à parler de la chose, pis on se retrouve dans le cul-de-sac actuel. »
    Et pourquoi donc les souverainistes sont peu présents dans les forums internautiques ? Parce qu'ils et qu'elles sont dans le champ. Stationné,es là dans l'attente d'un Messie-Sauveur, découragé,es par la division de nos forces. Parce qu'ils et qu'elles ne militent plus. Et la culture du 100 à l'heure n'a rien à voir là-dedans...
    Le Bloc/PQ a pensé un temps se trouver confortablement débarrassés de gêneurs. Mais le 2 mai a prouvé que ces gêneurs avaient raison. Pire, même les exclure du match ne peut sauver le Bloc/PQ du pire. Mieux, les exclure n'a fait que provoquer le pire.
    Maintenant, les gêneurs ne se gênent plus pour rendre au Bloc/PQ la monnaie de leur pièce... pareille impasse surviendra. Car, il n'y aura de victoire que dans l'UNION de nos forces et non dans la force de l'excommunication réciproque. Le Bloc/PQ doit comprendre ça, et le reste de nos forces aussi.
    Madame Ferretti a raison donc
    Sylvain Marcoux nous ici parle de parti « vraiment nationaliste ». C'est encore croire au Messie-Sauveur.
    « si indépendance nationale doit avoir lieu sur le territoire de l’État du Québec ... »
    Il faudra non pas UN parti, mais l'UNION de toutes nos forces démocratiques. « UN » nouveau parti ne pourra rien faire de plus que les autres s'il table sur l'excommunication des autres, comme le Bloc/PQ et QS l'ont fait, le font en pure perte aujourd'hui encore...
    Il faut mettre fin à l'unilatéralisme partisan
    Une seule manière de ce faire : trouver comment faire sur un ESSENTIEL COMMUN d'État, pour faire l'UNION de nos forces démocratiques. Je ne vois qu'une chose, la plus rassembleuse, l'UNION autour du respect du principe premier de la démocratie, à savoir, la souveraineté démocratique du peuple, celle qui seule peut fonder la souveraineté de l'État du peuple.
    Je n'en vois qu'une S’il est bien question de faire confiance à ce peuple..., prendre position pour forcer les partis présents et à venir à cesser de faire cavalier seul, cela sous COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec | Multipartite

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Madame Ferretti, mes respects
    I - Je me sens interpeler par vos interrogations, Oh! combien lucides! Bien je vais assumer très librement et ouvertement le militant que je suis depuis mes 13 ans de vie. J''en ai 55 aujourd'hui ;
    II - J'origine du Bas St-Laurent d'une famille de dix (10) enfants élevée dans la grandeur d'esprit des protagonistes de NOTRE Révolution tranquille où le peuple était BLEU/Duplessisme mais chez-nous, on était des ROUGES, donc ostracisés, vilipendés et maltraités jusque dans notre foyer ou ça pouvait même se répercuter sur notre commerce. Le milieu local est paysan en retrait de la ville de La Pocatière (centre éducatif et culturel) ;
    III - En 1973, l'indépendance du Québec devient mon fer de lance pour toujours. Je provoque une véritable crise au sein de ma famille il me reste à choisir de partir du foyer à 17 ans en raison de ma sortie du "placard" dans l'annonce de mes couleurs politiques. Ça m'a semblé révolutionnaire ce vécu parce que j'ai sur le dos tous les miens ;
    IV - Il faut dire qu'en 1973, dans mon village natal j'avais participé a donné la majorité au PQ en battant sur son terrain mon propre père organisateur libéral. Le pouvoir politique sera acquis ensuite en 1976 par l'élection d'un gars du peuple à la députation péquiste. Trois (3) événements ont marqués ce passage à l'indépendance dans mon jeune âge : 1) le samedi de la matraque ; 2) un week-end du parti libéral où le jeune ministre Jean-Paul Lallier fait un discours politique invitant la jeunesse à embraser la culture québécoise et en faire son cheval de bataille de tous les jours mais non plus l'idéal des libéraux ; 3) puis les damnées mesures de guerre promulguées par NOS propres tyrans québécois Trudeau, Marchand et Pelletier qui donnent du soutien aux sous-fifres du temps que sont Drapeau et Bourassa allant jusqu'à emprisonner près de 600 personnes en pure vengeance politique ;
    IV - Il y a également trois (3) autres grandes épreuves (échecs) vécues ;
    V - En 1976, 1980 et 1995 je travaille d'arrache-pied sur le terrain, dans les assemblées de cuisine, le porte-à-porte et celles claquées à la figure; les quolibets de toutes sortes, la police pour nous protéger à la sortie des urnes pour avoir représenté le PQ mais toujours et surtout l'ostracisme familial bien senti. Cependant plusieurs membres de ma famille ont fini par être convaincus de la nécessité de l'indépendance entre-temps. Tout ça pour rien? NON! Seulement des épreuves comme aimaient à le dire les bonnes soeurs ;
    VI - La partisanerie ne m'a jamais affectée pour autant parce que ma sortie du placard, des plus douloureuses de 1973, m'enseignait déjà la distance nécessaire à maintenir et du sens critique à conserver. Toutefois, mon allégeance n'a jamais flanché pour le PQ et le Bloc ensuite. Je savais que tout NOTRE peuple est dans cet enfermement sans aucune alternative et, surtout, qu'il allait de soi d'atteindre sa finitude pour des lendemains meilleurs ;
    VII - Madame Ferretti, je vous cite : "Aujourd’hui, vous crachez allègrement sur ce Parti qui vous déçoit, parce qu’ayant « milité » (signature de carte de membre, campagne de financement, organisation électorale, etc.), vous vous apercevez que vous vous êtes trompé. Comme c’est difficile à admettre, vous préférez penser et affirmer qu’on vous a trompés" (...) ;
    VIII - Votre lecture de la réalité du monde péquiste me chagrine profondément parce que cette douleur ressentie en soi à travers vos propos semble la même que celle vécue alors que je quittais l'éducation politique de ma famille pour adhérer au monde de l'inconnu qui ne s'offrait nullement dans la lumière du jour. Au contraire, le PQ de ma jeunesse semblait être de l'improvisation pure nous conduisant à nos risques et périls sur la route de la souveraineté-association. Mais était-ce le PAYS, sa finalité? Il est faux de prétendre que nous nous sommes trompés ;
    IX - Des histoires semblables à la mienne vous pourriez en lire à la centaine de gens d'ici et là de tout le Québec. Mais je peux très bien comprendre les souffrances actuelles que vivent les militants/partisans du PQ investis depuis si longtemps en son sein sans pour autant m'y apitoyer. Il n'est pas question non plus de cracher sur qui que ce soit ou même sur le PQ ce serait de nous blâmer inutilement de vivre. Mais d'avoir tout sens critique face aux réalités politiques cela me semble très sain ;
    X - Je vais vous faire une confidence à VOUS seule Madame Ferretti. Des victimes comme l'a été Pierre Bourgault au sein de ce mouvement politique au Québec on peut les compter par centaines et même par milliers. De tout temps du militantisme que j'ai fait au sein de ce parti la trame de fond a été du CROIS ou MEURS. La critique de l'intérieur n'a jamais été bien accueillie par les partisans et l'establishment. Bien sûr qu'il y a eu beaucoup de parlottes au PQ mais je pense que ça ressemblait plutôt à une sorte de défoulement social (catharsis) sans véritable conséquence. Aujourd'hui c'est le déclin bien simple et naturel. J'ai trop souvent vu et constater un tas de gens affairés dans ce mouvement qui n'avaient pas la couenne de leur prétention et encore moins l'étoffe des responsabilités accordées. Puis le CONFORT ET L'INDIFFÉRENCE a fait le reste du job conduisant à ce déclin qui se révèle au grand jour ;
    XI - Les BONS ne veulent pas gouverner comme aime si bien à le dire Pierre Cloutier, n'est-ce pas? Pensez-vous que des révolutionnaires comme MOI se font aimer par les gens qui veulent le confort ou qui protègent leur sécurité? Mes obédiences se fondent sur les révolutionnaires passés qui ont opté jusqu'au maki si nécessaire pour libérer leurs semblables dans l'Amour profond de leur patrie. Je connais nos ennemis surtout ceux de l'intérieur, les autres je m'en accommode assez bien. Mais le militantisme ça me connaît! ;
    XII - Vous demandiez Madame Ferretti non pas de faire "tabla rasa" mais de partir avec ce que nous avons construit et de faire davantage ou mieux. Parfaitement d'accord avec ça mais il faut davantage consolider nos organes de PRESSE parce que le noeud de la guerre c'est la communication comme vous le savez si bien et comme nous le rappelait également Bourgault. J'ai donné mon adhésion à VIGILE justement pour agir dans un premier acte de ce genre. Il faut que tous les militants participent à cette consolidation et au plus pressant. Les ressources matérielles et humaines doivent être amplifiées. L'écriture et la participation la plus élargie possible des VIGILIENS doivent en être le fondement jusqu'au ralliement et le maki légitime si nécessaire.
    PREMIER ACTE (à suivre...)
    ECCE HOMO

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011


    Tout recommencer Madame Ferretti, qui demeure encore beaucoup plus jeune que moi et qui se prétend "vieille".
    Tout recommencer, d'abord par la pédagogie d'une
    doctrine qui colle à la Réalité, non une idéologie
    de "droite" ou de "gauche", ce qui revient au même
    car dans chaque cas, c'est une minorité d'illuminés
    qui décide et agit arbitrairement pout tous les autres.

    C'est Sun Tzu qui parle de commencer avec une doctrine,
    ce qui est loin d'être le cas maintenant, alors que
    chacun y va de ses opinions. Une doctrine est un
    ensemble de ceritudes et non d'opinions. Et ces
    certitudes sont opératives, étant complètement
    inscrites dans l'espace et dans le temps. Comme
    il nous faut AGIR, on ne peut agir que sur la base
    de ce qui est accompli, par le travail des générations
    qui nous ont précédés, non par des idées ou des
    théories creuses.
    Ce qui est accompli, c'est la nation avec la minuscule.
    Ce qui est presqu'accompli, c'est l'État, grâce auquel
    la Nation prend la majuscule.
    Voilà oû nous en sommes. J'étais là en 1957 avec la
    fondation de l'Alliance Laurentienne par Raymond
    Barbeau, un camarade de classe au Plateau. Le Québec
    de l'époque n'était qu'une province d'Empire dans
    laquelle l'anglais dominait la scène économique mais
    non plus la scène politique. Nous étions loin d'être
    sûrs de nous-même et nous avions peur de tout.

    Maintenant, 54 ans plus tard, un chemin considérable
    a été parcouru, mais trop d'entre nous tiennent encore
    un langage de théoriciens, d'intellectuels qui empruntent
    à la pensée magique et folklorique.
    L'État-Nation est concret et ne peut s'accomplir qu'à long terme et ce terme est arrivé.
    Cessons de nous leurrer. Avec la souveraineté et
    l'indépendance du Québec, Ottawa perd sa raison d'être.
    Nous devons prendre tous les moyens diplomatiques et
    politiques pour éviter une guerre civile qui risque
    de faire reculer un autre siècle le mouvement d'indépendance comme ce fut le cas en 1837-39, alors que les Anglais ont détruit nos classes moyennes. Car ce sont les classes moyennes qui mènent les peuples vers leur libération ou les font basculer de nouveau dans l'esclavage.
    Il y a beaucoup d'étude et de travail à faire.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011


    Ma réponse à vos questions est tout simplement OUI, du moins à presque toutes vos questions.
    André Vincent

  • Luc Archambault Répondre

    11 août 2011

    Nous sommes d'accord ...
    et vous dites bien en vos mots ce que nous disons depuis 3 ans dans VIGILE.net.
    La concrète UNION de nos forces n'est pas abstraire l'une d'elle, comme le proposent d'aucun,es. Vous faites bien de le dire. On vous écoutera peut-être, vous.
    Le PQ est l'une d'elle, contrainte, mêlée, borgne, cicatrisée, prématurément vieillie, courbaturée, tout ce qu'on voudra. Mais elle doit être partie de la donne, elle est et sera partie de la donne. La question est, de quelle manière ? Toujours encore prônant la gouvernance collabo qui n'a de souverainiste que le nom, ou basculant du côté de la Résistance radicalement démocratique ?
    Une chose est sûre, si nous sommes du côté de la Résistance démocratique qui veut contrer ce qui NIE la primauté effective de la souveraineté démocratique de ce peuple, s’il est bien question de faire confiance à ce peuple... il faut faire pression sur la députation du PQ, sur la direction du PQ, sur les partisans du PQ, comme sur toutes les autres forces de la démocratie québécoise aujourd'hui divisées sur tout, y compris sur la Raison démocratique de l'État et sur ce que cette Raison engage, quels que soient nos affinités électives idéologiques, techniques, identitaires, culturelles quant à la gouvernance de l'État.
    Nous le faisons de plusieurs manières et de tous bords, la pression est considérable, sur le PQ, sur QS, sur la députation ayant fait défection, sur nous, sur VIGILE.net et seule l'UNION de nos forces pourra produire le résultat escompté. Toute proposition qui contre cette UNION, qui ne prévoit pas la faire, est irrecevable.
    D'aucun,es prônent la création d'un nouveau parti, un gaspil qui complique tout, qui prend une énergie folle, mais une menace qui pourrait faire bouger le PQ sclérosé. Allons-y, maintenons la pression.
    Certain,es ont déjà jeté aux poubelles de l'Histoire le Bloc/PQ et pris le parti de fonder un autre parti. Cette avenue n'est crédible que si le nouveau parti prend parti pour une [COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté Québec, à défaut, il ne s'agit encore qu'unilatélarisme électoraliste partisan sans avenir. Alors, mettons la pression, sur le PQ, en faveur d'un nouveau parti coalitionnaire.
    Ce qu'il faut recommencer, ce n'est pas tout
    C'est simplement remettre sur le métier notre ouvrage, c'est recommencer à faire l'UNION de nos forces mais autrement que ce qu'a pu produire le RIN/PQ. Depuis, une autre dynamique s'est imposée. L'ADQ, le Bloc, QS, le PI ont été fondé,es, une fausse Coalition SIROIS/Legault est en train de se fonder. QS pour le moins n'est pas prêt à se saborder comme l'a fait le RIN et c'est tant mieux.
    Voilà donc devant nous une souveraineté plurielle, non plus péquiste. C'est un immense avantage dont il faut admettre la force. Pour peu qu'elle soit conjuguée au présent, à d'autres forces, UNIES, sur l'essentiel démocratique de la primauté de la souveraineté du peuple, voilà de quoi faire et bien faire.
    Et nos forces comprennent les vôtres madame Ferretti toute courbaturée que vous soyez ;-). Vous ne déciderez pas certes de ce que nous ferons, mais aujourd'hui comme hier, vous devez dire ce que vous pensez. Prendre parti. Parti-pris réfléchi. Comme il se doit en ce qui vous concerne. Nous proposons, le peuple dispose de toutes les façons...
    Chacun propose, nous discutons et tentons de nous mettre d'accord. Nous discutons tant et aussi longtemps que nous ne serons pas d'accord sur l'essentiel et nous pourrons discuter indéfiniment sur l'ACCESSOIRE ensuite, si l'on craint de s'ennuyer si l'on se met d'accord sur l'ESSENTIEL : la cause démocratique d'un peuple à la souveraineté démocratique NIÉE par un État qui s'impose sans l'aval du peuple sur SON sol national.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    Madame,
    En tout respect pour vos actions et vos lutes passes, nos sociétés occidentales, comme vous le savez, ont franchis l’étape de l’ère numérique et de du courrier électronique. Sans parler des réseautages sociaux tels Facebook et Twitter pour ne nommer que ceux là en guise de moyens de communications. Ce qui n’enlève rien, en toute modestie, à la pose de tracts et d’affiches de types «propagandiste». Les arguments employés jadis autours des tables de cuisines sont maintenant déployés via le net. Pas nécessairement les mêmes arguments…
    En ce concerne le terme de «révolution». .. Je n’ai jamais cru que la lutte des classes était de nature à favoriser l’idée d’indépendance… justement, nationale. Ce qui ne veut pas dire que la société québécoise, via les leviers que lui procure «son» État, ne mériterait pas de sévères réformes en matière de fiscalité (lutte contre l’évasion fiscale et paradis fiscaux… taxations des transactions boursières…) et de politiques financières (crédit «social»… ou «national»…)
    Si «révolution» doit y avoir, et bien, c’est justement au niveau national. À commencer par le discours. D’ailleurs, comme vous pouvez le lire dans un de mes articles (Loi 101- seule et unique politique nationaliste du PQ) publié sur vigile.net, et bien, nous sommes devant le triste constat d’affirmer que le PQ n’a jamais été nationaliste. Et les «québécois» (comme vous dites…) ne sont pas dupes ; pourquoi appuyer un parti qui ne joue pas franc-jeu ??? En d’autres mots, ce parti, même pour un illettré, sent l’entourloupe… en s’efforçant, entres-autres, d’y présenter des candidats maitrisant la langue de bois… où le «bon peuple» ne s’y reconnaîtrait nullement…. À y commencer par ces deux derniers chefs…
    Vous dites, «recommençons en nous basant au moins sur les acquis dont le PQ est une donne autant positive que négative.» Le seul problème, c’est justement d’identifier ces soi-disant «acquis». Un parti politique reste un «véhicule»... un «outil» au service d’une idée (ou d’idées), d’une cause, d’une classe sociale, d’une «société secrète» (ou semi-secrète… style FM).
    En ce qui concerne le PQ, la démonstration à été faite depuis longtemps qu’il n’est, ou du moins, qu’il se comporte exactement comme un parti libéral québécois… «peinturé en bleu».
    En toute modestie, si indépendance nationale doit avoir lieu sur le territoire de l’État du Québec… et bien elle se fera inévitablement via un parti politique véritablement nationaliste. Ce que le PQ n’as jamais été.
    Sylvain Marcoux

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2011

    En tout respect pour votre âge, vous nous parlez de la préhistoire, du temps que les moins de 80 ans ne peuvent pas comprendre. Du temps du 2 et du 10. Du temps du Téléjournal sacré à 23 heures.
    Aujourd'hui tout tourne à 100 à l'heure, 24 heures sur 24. La dernière élection (au Québec) a été décidée lorsque Mike Ward a fait son call orange: "M'a voté pour Jack. C'est un bon Jack".
    Désolé, mais on ne fait plus de la politique autour de la cuisine et avec des cartes de membres. On en fait en utilisant à fond tous les médias, surtout la télé et la radio. Comme les souverainistes sont peu présents sur ces médias dominés par les forces fédéralistes, ben la cause va nulle part. Ajoutez l'incapacité pathétique du PQ à parler de la chose, pis on se retrouve dans le cul-de-sac actuel.