Je n'hésite pas à me répéter, en redisant que le Parti québécois a été, est et sera l'obstacle majeur à la réalisation de l'indépendance.
L'arrivée de Pierre Karl Péladeau aurait peut-être pu changer la donne, tel qu'espéré par la grande majorité des indépendantistes. Le « sauveur » a , pour le mieux ou le pire, vite compris qu'il serait lui aussi rapidement avalé par la machine. Il a profité d'une conjecture personnelle inamicale pour prendre la décision justifiée et justifiable de quitter la direction d'un Parti plus soucieux d'exercer le pouvoir aussi provincial soit-il, que de lutter pour l'indépendance, en se donnant les moyens de faire la pédagogie de l'indépendance et d'ainsi contrer la farouche et déloyale opposition des adversaires de tout acabit.
Dans ce contexte, la démission de Bernard Drainville n'a rien d'étonnant, si ce n'est le temps mis à la prendre. Peut-être était-ce plus diffile pour un vieux rouage de la machine que pour un jeune apprenti-chef de comprendre la perversité innée d'un Parti fondé essentiellement pour réaménager le Canada (la souveraineté-asssociation). Plus difficile aussi de s'en déprendre.
C'est avec une sincère admiration que je félicite Bernard Drainville d'y être parvenu. D'affaiblissement en affaiblissement, le Parti Québécois finira peut-être par ne plus être un obstacle à la naissance et au développement d'un véritable et efficace mouvement indépendantiste.
C'est mon vœu le plus ardent.
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4 commentaires
Gélinas Claude Répondre
22 juin 2016Il faut être ou bien naïf ou bien souffrir d'aveuglement volontaire pour penser que l'arrivée de Bernard Drainville en ondes pourra contribuer à transformer le conservatisme de la Capitale nationale.
À ce jour, le seul vrai momentum pour réaliser l'indépendance se situe après le rapatriement unilatéral de la Constitution alors que Monsieur Parizeau avait tendu la main à Robert Bourassa. Partant delà, il est raisonnable de penser que si Robert Bourassa que JFL a qualifié de fossoyeur avait eu la stature d'un Chef d'État, après avoir été humilié par PET, le chef du PLQ serait passer à la postérité pour avoir fait du Québec un pays.
Ferid Chikhi Répondre
21 juin 2016Mme Ferretti,
Je suis en accord avec votre réflexion et je la partage.
In http://vigile.quebec/Peut-etre-est-ce-un-revers
J'écrivais :
''Des suggestions : Une cure de désintoxication... !? À mon sens ce Parti a besoin d’une véritable cure de désintoxication.
Oui, il doit réformer son organisation, son fonctionnement et sa stratégie de gouvernance.
Il doit aussi revoir ses liens et ses relations avec le citoyen et ses représentants sociaux.
Il doit choisir des hommes et des femmes qui ne craignent pas de rencontrer le citoyen, de lui parler et surtout de l’écouter. Il s’agit d’une véritable opération de séduction citoyenne.
Et pour terminer le projet de pays devra tenir compte des changements intervenus depuis plus de dix ans au sein de la société toute entière.''
Ferid Chikhi
James A. Wilkins Répondre
17 juin 2016Bernard Drainville comme bien d'autres a réalisé qu'il pouvait sans doute être plus utile à la cause à la radio qu'à l'Assemblée Nationale. Son arrivée à la radio de Québec est une bénédiction pour la cause car le fameux mystère de Québec est bien causé par une domination fédéraliste des ondes. La responsabilité première des militants péquistes est de rejeter les positions brouillons de certains candidats à la chefferie et d'obtenir l'assurance de remettre la pédagogie de la cause à l'avant plan. Quand la cause dont on ne parle pas depuis vingt ans est plus populaire que le parti qui est supposé la défendre,ça n'en dit long sur la déconnection de ce parti et la supercherie dont les militants indépendantistes sont victimes avec trop de complaisance et de de patience. J'espère que l'heure du reveil va finir par sonner!
Etienne Evans Répondre
16 juin 2016Le départ de Drainville du PQ sonne la fin de l'ère Marois et redonne vie à la base militante et à l'indépendance au sein du PQ. Après l'échec de l'expérience Boisclair , on avait acclamé le retour de Pauline Marois . La grande crise au PQ entourant l'amphithéâtre de Québec cachait plus, le bon gouvernement l'avait emporté sur les purs et durs, les départs de Pierre Curzi, Lisette Lapointe, Louise Beaudoin et Jean-Martin Aussant ont suivi , mais aussi on avait tassé Jean-Claude St-André , la base militante de celui-ci a redoublé d'ardeur alors rejointe par Aussant pour former ON, un parti ayant un projet souverainiste défini.
C'est lors de la course à la chefferie du Bloc qu'un nouveau duel s'ensuit ou la base militante d'On avait intégré le Bloc pour faire gagner Mario Beaulieu et ainsi défaire les carriéristes. André Bellevance avait claquer la porte mais plus autres figures du parti . '' Le 12 août 2014, Jean-François Fortin, député bloquiste de Haute-Gaspésie—La Mitis—Matane—Matapédia, quitte son parti et devient indépendant, dénonçant l'« intransigeance » de Mario Beaulieu et la « radicalisation » en cours du parti''
Depuis ce temps le Bloc s'est rejeunit et est à 100% souverainistes . Toutes leurs activités tournent autour de la promotion de l'indépendance.
Arrive ici PKP , quand il est arrivé dans son discours à la chefferie , il a fait l'appel à tous les souverainistes. Son appel à la convergence n'était pas l'alliance avec les autres partis mais bien la réintégration des bases militantes souverainistes qui avaient quitté le parti. Le départ de Bédard et de Drainville somme le départ de la vieille garde de Marois . PKP est parti oui mais il a quitté en laissant la porte ouverte à tous les indépendantistes qui avait quitté depuis la crise Marois.