Ce n'est pas aux démissionnaires que revient la tâche de former un nouveau parti

Ce projet de pays, c'est le nôtre - À nous de le formuler

Ils se joindront à nous quand nous l'aurons mérité

2011 - actualité souverainiste


Quelle drôle d'idée que cette pétition pour demander aux quatre démissionnaires du parti Québécois de fonder une nouvelle formation politique quand on prétend en même temps que l'indépendance est l'affaire de tous les Québécois. Vous ne pensez pas qu'ils doivent en avoir leur voyage des histoires de partis politiques ? Le parti Québécois, ils l'ont déjà porté sur leurs épaules durant des décennies. Ils ont fait leurs preuves et nous n'avons pas à douter de leur appui à l'indépendance. Alors que faire d'autre ?
Il faudrait commencer par démontrer qu'on est nous-mêmes capables de structurer entre nous un projet politique qui réponde à la crise qui secoue la démocratie dans l'ensemble du monde. Même le projet provincial obsolète de Monsieur Legault ne prend pas en compte la réalité qui secoue présentement le monde. Il n'occupe l'attention des médias que par notre distraction de la réalité.
Une fois notre travail de structuration accompli, nous serons en mesure d'inviter les leaders indépendantistes qui ont déjà fait leur part à se joindre à nous. Ce sont eux qui ont besoin de notre support et non l'inverse. Il faut cesser de tout demander à des sauveurs, d'attendre le messie qui va faire des miracles. C'est injuste pour eux et pour nous-mêmes. Il faut se rendre compte que la raison pour laquelle le projet si évident de l'indépendance a échoué depuis les années soixante, c'est parce qu'on en a laissé tout le poids sur les épaules de nos leaders sans poser nous-mêmes les gestes significatifs qu'eux n'avaient pas osé à poser. C'est présentement le défi de la nouvelle démocratie qui tente de s'installer dans les pays arabes libérés. Voilà pour nous qui avons la chance de ne pas vivre à la pointe des fusils, l'occasion de d'apporter une contribution à la marche du monde.
Seuls nous, les citoyens québécois, sommes en mesure de prendre notre destin et celui de notre pays en main. Seuls nous pouvons prendre la rue quand plus personne ne nous écoute, ce que nous avons eu la lâcheté de ne pas faire dans les dernières heures précédant le référendum d'octobre 1995 au moment où Montréal se trouvait occupé par l'invasion du ROC.
Une fois que nous nous serons entendus sur le véhicule démocratique, attrayant et efficace nécessaire à la réalisation de notre rêve collectif, nous serons en mesure d'accueillir et de mériter nos grands leaders. Les Duceppe, Parizeau, Landry, Lapointe, Beaudoin, Curzi, Aussant, tout comme les grands artistes qui ont écrit, chanté et porté le projet de l'indépendance depuis les années 1960, qui nous ont dit à maintes reprises ce qu'ils attendaient de nous.
Il y a maintenant et pour une rare fois depuis 15 ans une fenêtre ouverte sur le pays. Jamais n'avons nous eu autant de jeunes formés en fonction d'occuper les nouvelles responsabilités et défis qui attendent notre pays du plus petit village au monde entier.
À nous de mettre de côté les idéologies désuètes, les théories et rancunes qui nous divisent afin de montrer à ces leaders que nous sommes nombreux et dignes des efforts qu'ils nous ont consentis. Nous nous apercevrons qu'ils nous suivent déjà du regard parce qu'ils n'ont jamais cessé d'espérer ce jour où les Québécois porteraient eux-mêmes leur projet de pays. Pourquoi leur demander de faire seuls la part qui est la nôtre. Ce n'est pas au-dessus de nous mais à nos côtés qu'ils doivent se retrouver. Soyons tous des démissionnaires, libre de créer notre rêve sur mesure.
Faites donc ce que vous voulez de cette liberté mais prenez aussi connaissance du programme de QUÉBEC PAYS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE, faites vos commentaires et joignez-vous à nous. Ce projet qui sera la propriété de tous ceux qui voudront s'y joindre a besoin de vos idées et de votre support pour réussir. Libre à vous d'y apporter vos espoirs et vos rêves, un pays c'est immense. Rappelez-vous que le temps passe, que nos vies individuelles sont limitées et que chaque décennie passée dans la dépendance est une décennie perdue. Nous n'avons même pas besoin d'élection ni de référendum pour mettre en forme cette force. Le moment est venu et chaque individu est appelé à devenir un leader de l'indépendance :


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2011

    PRISE 18 du 18 juin 2011 de l'Opération VIGILE du samedi | CNQ |
    Nous étions ± 15 personnes Place du peuple souverain du Québec | de même à Gatineau et au Mont St-Hilaire et une trentaine à Montréal.
    Un drapeau du Québec flottant tête-bêche à un mât | Le signe de la triple détresse de la démocratie québécoise
    RENVERSER le Régime autocrate du Québec/Canada ILLÉGITIME à la démocratie tronquée au sommet
    Une démarche radicalement démocratique
    Aujourd'hui 18 juin 2011, jour anniversaire de l'Appel à la résistance du 18 juin 1940 lancé de la BBC à Londres au peuple souverain de France par le général De Gaulle, le drapeau du Québec a flotté tête-bêche au mât citoyen de l'Opération VIGILE du samedi | Place du peuple souverain du Québec pour afficher la triple détresse de la démocratie québécoise.
    Désormais un drapeau du Québec flottant tête-bêche à un mât est le signe de ralliement des démocrates partisan,es de la primauté effective de la souveraineté de ce peuple démocratique et souverain du Québec.
    Album photo OVS-Prise 18 du 2011 06 18
    OVS-Prise 18 du 2011 06 18
    18 juin 2011
    de Luc Archambault
    Afficher l'album
    Voir le diaporama
    Drapeau flottant tête-bêche à un mât | Wikipédia - Usage, protocole et mise en berne |
    Un drapeau flottant à l’envers [ tête-bêche ] peut signifier que la base ou les bâtiments où il flotte sont passés aux mains de l’ennemi ;
    C'est également un signe de détresse international et universel.
    La triple détresse statutaire, structurelle et fonctionnelle de la démocratie québécoise
    Détresse démocratique statutaire :
    l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada n'a jamais NI sollicité NI obtenu le OUI de la démocratie québécoise ;
    Détresse démocratique structurelle :
    le système électoral de cet État illégitime uninominal à un tour favorise l'élection de gouvernement de la minorité ;
    Détresse démocratique fonctionnelle :
    un système de gouvernement de la minorité qui refuse de se gouverner en fonction de la volonté de la majorité, voire de l'unanimité de la société civile qui réclame par exemple une enquête sur le système de nomination des juges, le financement des partis politiques et l'industrie de la construction ;
    Le drapeau du Québec flottant tête-bêche à un mât signale à tout venant que la DÉMOCRATIE québécoise est en détresse.
    Toute personne qui brandit un drapeau du Québec tête-bêche signale que la démocratie québécoise est en détresse. Signale qu'il exige que l'État du Québec/Canada se gouverne en fonction non plus d'une Autorité autocrate qui n'a jamais obtenu le OUI de la démocratie québécoise, mais plutôt désormais et pour toujours, en fonction de ce qu'engage le principe premier de la démocratie, à savoir, l'effectivité de la primauté de la souveraineté du peuple du Québec sur SON sol national du Québec. Tous les ÉTATS, quel qu'ils soient, doivent solliciter et obtenir le clair OUI de la démocratie québécoise.
    L'État du Québec-Canada est sous contrôle autocrate d'un État ILLÉGITIME et d'une Couronne usurpatrice qui n'est pas celle du peuple souverain du Québec.
    L'État du Québec-Canada est lui aussi en détresse démocratique. Il ne passe pas au Québec, il est INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de la démocratie québécoise.
    Comme quoi cet État illégitime par sa triple turpitude autocrate place au sommet de l'État comme à la base, l'envers du bon sens démocratique.
    Au sommet de l'État s'appliquant sur le territoire national du peuple souverain du Québec doit trôner le peuple souverain du Québec, pas la Couronne canado-britannique.
    Le signal de détresse est lancé pour renverser la situation et mettre au sommet de l'État du peuple souverain du Québec, le peuple souverain lui-même. Il sera au sommet quand les Actes constitutif de l'État auront été approuvés par la démocratie québécoise.
    Pareil signal de détresse doit être lancé quant a ce qui trône au sommet de l'État du Québec-Canada, à savoir l'usurpatrice Majesté de la Couronne-Canado-britannique notamment le 3 juillet lors de la visite d'État du Prince héritier William.
    --------------------------------------------------------------------------------
    La bataille du Québec 2011-2013 | OBJECTIF 101 | @ quand une députation souverainiste majoritaire !?
    Quand on s'ENGAGERA à la RÉUNIR sous CONSITUANTE BICAMÉRALE | Là où est le pouvoir souverain du peuple |
    PÉTITION | Pour la réunion de la CONSTITUANTE BICAMÉRALE

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juin 2011

    Oui,ce projet de pays est le notre alors unissons nous au lieu de nous diviser.Pourquoi y a t'il autant de partis souverainistes au Québec.Cela sera bon pour la démocratie quand nous aurons notre pays mais pour le moment cela ne nous sert pas, au contraire, ca nous divise.Alors commencons par mettre le pays en avant,oui nous pouvons etre maitre chez nous.Rassemblons nous afin de demander une élection référendaire pour mettre le pays en marche et plus tard nous demanderons au peuple Québécois par référendum de confirmer ce projet de pays.
    Le Québec,c'est mon pays.
    Berthier

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juin 2011

    On joue le jeu des "fédérastes" en multipliant nos divisions à l'infini.Plus le temps passe et plus nos chances s'amenuisent.
    Je crois de plus en plus à une coalition entre toutes les factions indépendantistes quelles soient de gauche ou de droite. Luttons ensemble pour faire ce pays. Dès après, le jeu politique pourra s'exercer comme dans toute société démocratique.
    IL faut faire ensemble ce premier pas si important.
    Il est plus que temps.

  • L'engagé Répondre

    17 juin 2011

    Très bien dit, et avec conviction.
    Enfin on sort du messianisme. On passe notre temps à dire «si seulement Marois ceci, Landry cela ». Le chef est le visage de la cause, ou le capitaine d'un équipage, encore faut-il que l'équipage et le bateau existent.
    Il y a certes des péquistes, mais y a-t-il des militants? C'est justement cette tendance infantilisante à attendre tout du chef qui nous oblige à avaler des couleuvres et qui donne l'impression que parfois les militants en font avaler à leur chef.
    Imaginez la qualité et la vigueur de notre chef si nous avions 10 ou 20 Patrick Bourgeois...