Un peu de cohérence, s’il vous plaît

Actuellement, on lit et entend toute sorte d’opinions plus ou moins éclairées concernant la situation à la Chambre des communes à Ottawa

Tribune libre 2008

Actuellement, on lit et entend toute sorte d’opinions plus ou moins
éclairées concernant la situation à la Chambre des communes à Ottawa.
En réalité, on oublie trop souvent que selon les règles du système
parlementaire actuel, les électeurs choisissent des députés, qui par la
suite s’entendent pour désigner un gouvernement, incluant le premier
ministre. La légitimité du gouvernement provient donc de l’assemblée des
députés et non pas l’inverse.
En tout temps, une majorité de députés peut se concerter en toute
légitimité pour désigner d’autres personnes, pour former le gouvernement.
Le fait que des députés soient pour la plupart regroupés sous forme de
partis politiques n’y change rien.
De plus, les députés sont tous égaux et légitimes, quel que soit le parti
politique auquel ils appartiennent. Mettre en doute ces principes
fondamentaux, comme le font les conservateurs et leurs partisans, est une
dangereuse dérive antidémocratique et peut conduire à une dictature.
Si l’on veut que la légitimité du chef du gouvernement lui vienne du
peuple au lieu de l’assemblée des députés, on devra d’abord obtenir une
modification de la Constitution pour qu’il soit élu directement par la
population. En attendant, on devra vivre avec le système actuel. La plupart
des autres arguments ne sont que des élucubrations partisanes.
Simon Garneau

Québec
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2008

    La gouverneur-générale n'est qu'un fonctionnaire de la monarchie pour signer automatiquement les lois, recevoir les ambassadeurs et accepter les demandes du premier-ministre. Un robot bien programmé pourrait faire le bouleau. Le site de Louis Bernard explique bien la prérogative royale de la GG d'obéir au désir du premier-ministre et ses conseillers, les députés.