Le PI pour le Pays!

Se tenir debout et redonner espoir au peuple!

Tribune libre 2008



Je vis au Québec depuis 1976. Décision pleine d’espoir de pouvoir enfin vivre avec ma famille au Québec dans un pays français.

Au cours de ces 32 ans, j’ai consacré l’essentiel de mes loisirs à faire ma part pour que cet espoir se concrétise pour moi, mais aussi pour ma famille. Les moments forts de ce militantisme pour l’indépendance du Québec : 1976, 1980, 1981, 1992 à 1995 et 2003 à aujourd’hui.

Malgré les égarements du PQ, véhicule principal de l’indépendance nationale et de ses chefs, je n’ai pas abandonné le bateau tout au cours de ces années.

Aujourd’hui, voici pourquoi je suis convaincu qu’il est urgent pour les quelque 40% d’indépendantistes de se regrouper et d’emprunter un véhicule plus moderne, plus jeune, plus rassembleur en faisant confiance à un nouveau chef, jeune et visionnaire qui saura nous sortir de cet état provincial étouffant pour nous mener au concert des nations.

Il ne faut pas oublier que le référendisme adopté par le PQ en 1974 a été inspiré par Ottawa. Que nos adversaires fédéralistes nous ont menti au référendum de 1980 et en plus ont imposé leur constitution et leur charte au peuple québécois. Que le Québec a gagné le référendum de 1995, mais qu’il se l’est fait voler.

Que nos leaders souverainistes en 1996, plutôt que de profiter de cet élan populaire sans précédent pour conduire le Québec vers le Pays, se sont laissé faire, se sont laissé manger la laine sur le dos, se laissant imposer un autre carcan, la loi Chrétien-Dion. Et, comme si ce n’était pas assez humiliant, ils ont laissé se dégrader la Loi 101, affaiblie par quelque 200 assauts d’Ottawa et de sa Cour, tout en affirmant que le français se portait plutôt bien et que la « paix linguistique » leur convenait.

Il ne faut pas oublier que, sauf pour la période Parizeau (1988 à 1995), les chefs péquistes nous parlaient de la souveraineté surtout avant les périodes de financement et d’élections. Lentement, mais sûrement, les indépendantistes ont abandonné le bateau péquiste. En 2003, nous n’étions qu’un peu plus de 20% qui étaient restés et en 2007 ils n’étaient pas plus nombreux. Alors qu’il y a un potentiel d’environ 40%. Pendant ce temps, la nation d’à côté, le Canada, continuait et continue encore à se bâtir en emmurant lentement, mais sûrement le Québec dans le moule d’une province comme les autres. Et le PQ veut continuer à gouverner la province.

***
J’ai trouvé ça dur d’abandonner le bateau péquiste, parce que, d’une certaine façon, ça avait été un peu ma vie depuis mon arrivée au Québec, et les gouvernements provinciaux péquistes avaient été aussi bons et même meilleurs que les Libéraux.

Mais, je pense qu’il est urgent de se ressaisir et de se regrouper avant qu’il ne soit trop tard. De prendre les moyens pour gouverner un pays plutôt qu’une province. De se regrouper derrière le jeune et dynamique chef du Parti Indépendantiste, Éric Tremblay. Pour faire élire une majorité de députés indépendantistes et déclarer l’indépendance du Québec.

En plus de nous donner un espoir comparable à celle de la fin des années 60 et du début des années 70, ce nouveau parti moderne, le Parti Indépendantiste, le seul parti indépendantiste québécois, peut compter, contrairement à l’époque du début des années 70, sur un potentiel d’au moins 40% d’électeurs indépendantistes.

Il donne espoir aussi puisqu’il fera du français la seule langue officielle et commune dont la langue de travail. Le cégep sera en français pour tous. Un seul centre hospitalier universitaire, en français, verra le jour. Le français sera la langue de tous les nouveaux Québécois. Les accommodements religieux seront abolis. Montréal deviendra la métropole économique française des Amériques et la ville de Québec, la capitale de ce nouveau pays. Un seul réseau scolaire intégré sera constitué et l’éducation pour tous sera priorisée. Des politiques familiales et environnementales novatrices seront instaurées. L’éolien sera nationalisé. Le transport en commun et l’électricité seront au cœur de l’atteinte des objectifs de Kyoto. Nous pourrons avoir nos propres priorités budgétaires, notre équipe nationale de hockey et de soccer. Fini les dédoublements de juridictions! Le Québec pourra enfin faire sa marque dans le concert des nations.

Il est urgent de tourner la page sur le référendisme et le souverainisme immobilisant. Fini l’attentisme! Nos jeunes méritent mieux que ça! Il est urgent de se reprendre en main. Vive le projet emballant de se donner un Pays!

Joignez-vous au Parti Indépendantiste!

Georges Le Gal


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2 commentaires

  • Lionel Lemay Répondre

    28 février 2008

    Monsieur LE GAL
    J'ai toujours voté pour le PQ espérant voir mon rêve se réaliser mais, comme je prends de l'âge et qu'on ne semble pas vouloir bouger dans ce parti, j'ai fait comme vous et j'ai joint le nouveau Parti Indépendantiste qui semble avoir la bonne formule pour nous amener à bon port.
    On prétend qu'un parti indépendantiste n'aurait pas la légitimité voulue pour déclarer l'indépendance du Québec, même s'il récoltait la majorité des sièges à l'Assemblée Nationale.
    Si on analyse les élections de 2007, sur un total de 3965193 votes, le PQ en a récolté 1123098, soit 28,3% et l'ADQ 1222390 soit 30,8% pour un total combiné de 2345488, une majorité comfortable de 59,1% des votes.
    Quant au nombre de sièges, sur un total de 125, le PQ et l'ADQ en ont obtenu 77 (62,3%) contre 48 (37,7%) pour le PLQ.
    Comme la souveraineté ou l'autonomie s'appliquent à un État qui contrôle toutes ses lois on peut assumer que l'un et l'autre de ces partis, avec le nouveau Parti Indépendantiste, s'entendront pour appuyer une déclaration d'indépendance du Québec. Par la suite, on pourra négocier, de gré à gré, des ententes économiques et politiques avec le ROC.
    Il faut que les forces souverainistes, qui sont majoritaires, s'entendent sur ce moyen, le meilleur pour se débarrasser du carcan anglo-canadian. Il sera trop tard quand la majorité francophone du Québec disparaîtra sous la barre de 50%, comme c'est déjà le cas pour la région de Montréal.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2008

    M. Le Gal écrit : «Il ne faut pas oublier que le référendisme adopté par le PQ en 1974 a été inspiré par Ottawa.»
    Qui ça ? Première nouvelle. Même si c'était le cas, c'est M. Lévesque qui avait décidé de ça. Il n'était du genre à se faire marcher sur les pieds ni à gober des couleuvres. Il voulait faire élire un gouvernement péquiste et c'était l'unique moyen pour calmer les peurs des mous de la souveraineté québécoise et il a réussit.
    Quel que ce soit le parti, le PI, l'UDIQ, le PQ ou Québec Solidaire, le problème va rester le même. "S'il n'y a pas plus de 50 % de québécois pour la souveraineté ou, si vous aimez mieux, l'indépendance du Québec, on va rester dans la fédération actuelle à moins de chercher une autre solution pour atteindre une bonne majorité". On ne pourrait, quand même pas, proclamer la souveraineté du Québec avec une minorité de Québécois. Ça serait déjà bien assez difficile avec une courte majorité.