J’ai bien apprécié l’analyse de Me Pierre Cloutier. Sauf sa dernière remarque. Je m’en serais bien passé :
"[10] Si Mme Marois décidait demain matin de renoncer au plan Marois et de mettre le cap sur l’indépendance en vue des prochaines élections, un projet de pays sur la table et une élection décisionnelle, je serais le premier à applaudir."
C’est comme s’il ne s’était pas lu ! Voyons maître. Aucun des commentaires en réaction à vos articles n’a offert d’argument concret pour contredire votre analyse, tout au plus, un débat sémantique et des états d’âme.
Ce que j’ai compris de votre analyse, c’est que le Parti Québécois n’a jamais visé l’indépendance du Québec, mais plutôt, un réaménagement de la fédération, avec plus de pouvoir (gouvernance souverainiste). Dès le début du premier schisme du Parti Libéral du Québec, les souveraineté-associationnistes ont volontairement remplacé le mot indépendance, que l’on utilisait pourtant ouvertement au RIN, pour le remplacer par ce mot ambigu à souhait. Les Libéraux de Robert Bourassa en parlaient, eux aussi de souveraineté, de souveraineté culturelle. Ce mot travesti se prête à toutes les contorsions. Me Cloutier, la conclusion logique de votre analyse, c’est que le PQ n’a jamais été indépendantiste, et il ne le sera jamais ! Stu clair stie ?
Bientôt, dans quelques mois, on évoquera l’urgence de choisir entre les Libéraux, qui veulent poursuivre leur grand projet de démantèlement de l’état du Québec et la dilapidation de nos ressources, et le PQ-sauveur, qui remettra l’indépendance du Québec d’un autre quart de siècle. Mais, il ne nous reste pas ce quart de siècle. En Outaouais, l’assimilation des francophones est flagrante, alors qu’il est fréquent d’entendre des Québécois de souche se parler en Anglais entre eux ! C’est pas les méchants Anglais ça, c’est de l’auto-destruction.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
5 août 2011[1] C'est comme un voeu pieu que je faisais.
[2] Je sais bien que cela ne se produira pas et que Mme Marois va aller jusqu'au bout de sa démarche. Tant mieux si elle croit.
Pierre Cloutier