Qu'attendent les députés ADQ pour se joindre au PQ ?

Tribune libre 2008


Avant longtemps, verra-t-on les partis de l'opposition ne former qu'un seul Parti politique ?

À ce moment là, aurions-nous un autre gouvernement sans même une nouvelle élection ?

Les jours, possiblement les heures qui suivent connaîtraient des bouleversements inattendus.

L'ADQ a fait des présentations auprès de Harper. NOTHING, NIET, NADA, RIEN.

Les Libéraux ont assumé les demandes traditionnelles du Québec et Jean Charest a transmis une lettre à Harper. NOTHING, NIET, NADA, RIEN de répondre Harper.

Y auraient-ils des députés libéraux autonomistes, souverainistes ? Se joindraient-ils au PQ renouvellé avec les ADQ ?

Tout ça, est-ce utopique ?

La crise de Charest lors de la nomination de François Gendron comme Président de l'Assemblée nationale ne serait, dans les circonstances, qu'une crisette.

Qu'en sera-t-il si les Québécois devaient connaître un réalignement majeur de leurs députés ?

Robert Bertrand


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2008

    Les députés de l'Adq sont habitués à écouter le chef qui décide seul ou presque. Donc ils demandent à Mario le super. Pourtant après avoir réclamé pour le Québec l'exclusivité de la taxation ditecte et indirecte, Mario jouait comme Daniel Johnson père au poker souverainiste. S'il perd la parti comme cela est prévisible, Harper ne voudra jamais mettre cela dans la constitution et les autres provinces encore moins, il ne reste plus que le regroupement avec le PQ. Mais a-t-il fait un simple bluff comme le père Johnson et ses deux fils fédéralistes? L'avenir le dira.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2008

    Ou l'inverse: le PQ se joindre à l'ADQ? LE PQ n'ayant plus de programme constitutionnel à défendre dans l'immédiat, il pourrait se joindre à la plate-forme autonomiste de Mario D.
    Pascal B.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2008

    Vous avez tort de procéder si vite a la liquidation de l'ADQ et au partage des dépouilles. Dans l'état où est la politique au Québec, il suffit d'une seule idée porteuse pour relancer un parti. Un référendum non pas sur l'indépendance mais sur la notion de souveraineté au sens strict pourrait être ce genre de levier.
    Pierre JC Allard
    http://les7duquebec.wordpress.com/2008/10/20/quebec-independant-quand-vous-voudrez/

  • Robert Bertrand Répondre

    23 octobre 2008

    Pour répondre à Pierre Vachon qui questionne. Je lui soumets cette réponse.
    Les Québécois se sont donnés jusqu'à 75 députés du Parti Québécois. Ils se sont prononcés pour le dernier référendum à près de 50% favorable pour se donner un Pays à eux. Il y avait un Premier Ministre qui s'était fait élire pour atteindre un tel objectif. Les Québécois savaient où on s'en allait.
    L'appel aux Québécois pour être davantage « autonomistes » a connu ses heures de gloire pour l'ADQ. On a bien fait miroiter ce que l'on voulait. Ce parti a connu un certain succès plus grand que le Parti Québécois.
    Le Parti Québécois s'était donné et avait adopté un programme. Finalement, une semaine après le déclenchement de l'élection, le Chef met tout de côté et fait adopté une feuille de route qui ne tenait pas la route. Il a fait une campagne en parlant d'un « référendum » avec aucun contenu. On voulait éviter de parler de Pays et d'indépendance. La troisième place était méritée pour des gens qui changent d'idée comme de chemises et qui semblaient travailler pour des objectifs qui étaient personnels plutôt que de servir la volonté d'un Pays du Québec.
    Le fédéraliste, Charest, qui veut se donner au Fédéral alors que le fédéral ne répond pas au Premier Ministre du Québec qui présente les demandes traditionnelles du Québec, Il a connu une fin de non recevoir de la part du Fédéral. Le Fédéral a donné le maximum au Québec suivant ce que l'on peut croire du pouvoir Fédéral actuel.
    Dans les faits, Charest, fédéraliste, présente les demandes traditionnelles bien autonomistes et minimales indépendantistes du Québec.
    C'est plein de « je profite de la situation » pendant la campagne fédérale qui vient de prendre fin avec un Bloc Québécois qui défend également les mêmes demandes des fédéralistes, des autonomistes et des indépendantistes. Le Bloc va plus loin en parlant de Pays.
    La période de l'ambiguité me semble révolue. Il reste à être résolument pour quelque chose qui nous ressemble et qui soit nôtre : le Pays.
    Les reconnaissances de « nation » ou de participation à l'Unesco, sont des bonbons qui n'ont de valeur que pour les fédéralistes qui ont laissé tomber quelque chose de la table. Qui sont-ils ces fédéralistes pour NOUS DONNER les miettes qui tombent de la table ?
    Tant Charest qui nous dit qu'on doit rien demander à la France mais bien qu'on doit ÊTRE ce que l'on veut, il n'est pas loin de défendre l'autonomie et même une volonté de Pays du Québec.
    Le cheminement se fait : travailler pour le Québec et en faire un élément dynamique dans le concert des nations. Ce sont les Québécois qui doivent décider pour eux.
    Un parti qui veut le Pays et tous les pouvoirs du Pays doit s'afficher et assumer la démarche pour l'affirmation dans les faits.
    Le refus d'Ottawa tant pour Dumont avec ses demandes que pour Charest avec ses demandes traditionnelles et la non volonté d'Ottawa de satisfaire l'un et l'autre, ce qu'il reste, c'est l'exercice formel de TOUS LES POUVOIRS.
    Quel parti politique veut TOUS LES POUVOIRS ?
    Est-ce un parti qui saura rassembler les autonomistes, les purs et durs, les mous, les indépendantes et les confédéralistes ?
    En même temps, il faut travailler les autres États du Canada tels l'Ontario, le Manitoba, l'Alberta, pour qu'ils assument leurs réalités personnelles, autonomistes, indépendantistes. Ottawa est de trop dans le décor.
    Robert Bertrand

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2008

    Les cartes (de membres ?) se brouillent ! Quelle nuance y a-t-il entre un nationaliste libéral, un souverainiste-mou, un autonomiste provincial et un confédéraliste ?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 octobre 2008

    L'ADQ va tenir un Conseil général en fin de semaine, les 25 et 26 octobre où les membres devraient mieux définir ce que serait l'autonomie individuelle et du Québec.
    Si on se fie aux 18 à 20 % de Québécois qui appuient l'ADQ dans les derniers sondages, on peut penser que les 2 Adéquistes qui ont sauté en bas de leur bateau pour joindre les Libéraux très provinciaux, ne sont pas les derniers à le faire.
    Est-ce qu'i y aura d'autres démissions adéquistes et quel parti en bénéficieraient...dur à prédire.
    Le PQ devrait publier prochainement son manifeste sur la souveraineté. Est-ce qu'il pourrait influencer favorablement quelques Adéquistes à joindre ses rangs ?
    Un Adéquiste de droite devrait être tenté par le PLQ mais un Adéquiste nationaliste devrait être tenté par le PQ vu que M. Harper a fermé la porte sur les demandes autonomistes de M. Dumont, lors de la dernière élection.