PQ : Il est trop tard

Pacte électoral - gauche et souverainiste




La tendance était déjà forte, chez les péquistes et leurs supporteurs, à refuser de remettre en question les orientations actuelles de ce parti, au nom d'une image d'unité qu'ils avaient terriblement peur d'abîmer; voici maintenant que le programme du PQ doit être adopté en pleine campagne électorale du Bloc.

De ce fait, dans un contexte partisan exacerbé, pendant que de nombreux militants seront fort occupés, le PQ, plus que jamais, risque de procéder sans la moindre entrave au recul historique qu'il préconise.

Il faut réaliser toute l'importance de ce qui est sur le point de se produire : six ans se sont écoulés entre le dernier congrès péquiste et celui qui s'en vient. C'est dire à quel point ces occasions sont rares et précieuses. Le PQ s'apprête donc à baisser la barre souverainiste pour longtemps, à un niveau qui favorise, advenant d'hypothétiques additions ou changements de personnel importants dans ce parti, la venue d'une relève aussi peu engagée que son élite actuelle. Des Facal, Legault, Bouchard -- et Marois selon ce qu'on en sait --, le paysage n'en manque pas.

Mais il y a bien pire. En cours de route, le PQ ne fait pas que se transformer durablement en parti provincial ordinaire; depuis déjà un certain temps, dans l'absence d'une proposition indépendantiste crédible et assumée, le débat politique québécois se réaligne dans une perspective plus provinciale que jamais depuis cinquante ans. On assiste, en direct, au déclassement de l'idée indépendantiste, désormais exclue du domaine des " vraies affaires ". En coulant sa " gouvernance souverainiste " dans le ciment, le PQ ne peut que perpétuer cette situation.

Alors qu'il a fallu tellement d'efforts et d'abnégation pour amener l'option indépendantiste à la respectabilité, la maintenir à bout de bras dans l'actualité malgré un contexte médiatique difficile, et persister jusqu'à ce qu'elle parvienne au seuil du concret, nous allons maintenant laisser un petit groupe de politiciens balayer tout ça du revers de la main et nous ramener en 1960. C'est lamentable.

***
La récente intervention de Jacques Parizeau pourrait-elle troubler la profonde hypnose péquiste, assez pour produire des résultats substantiels ? Tout porte à croire que non.

L'ex-Premier Ministre a déjà émis ses critiques il y a quelques mois, et avait reçu à peu près le même accueil que cette fois-ci : après un bref instant de vague malaise péquiste et une ou deux réactions officielles, sortie de Mme Marois pour réitérer les grandes lignes de son plan de gouvernance provinciale sans engagement indépendantiste, qui ne changent pas d'un iota.

En fait, sur le fond, l'orientation du PQ reste absolument immuable depuis 2008. Entre-temps, on traite le propos de Parizeau comme s'il s'agissait des élucubrations du dernier des insignifiants.

À l'évidence, donc, l'article premier du futur programme du PQ est, pour l'essentiel, solidement cadenassé.

Il l'est d'autant plus que la proposition Crémazie, que défend M.Parizeau, même si elle suggère le remplacement de la gouvernance souverainiste par un processus de préparation de l'indépendance, ce qui n'est pas rien, ne comporte pas davantage d'engagement référendaire que le programme qu'elle veut modifier. Donc, théoriquement, rien n'empêcherait les péquistes, dans une tentative de compromis in-extremis, de récupérer des éléments de la proposition Crémazie pour les intégrer d'une façon ou d'une autre parmi les étapes existantes de la gouvernance souverainiste.

Bref, plutôt que de constituer la contrainte à l'action que certains ont pu espérer, la proposition Crémazie peut parfaitement s'inscrire dans le caractère dilatoire qui émane de la posture péquiste depuis quelques années. On a beau dépenser, faire tous les comités et toutes les études qu'on veut, tant que la seule issue possible est un référendum, et que ce référendum n'est qu'hypothétique et apparemment subordonné à toute une batterie de projets -- la cheffe péquiste a réaffirmé, mardi matin, qu'un mandat entier pourrait s'écouler sans référendum -- on reste dans une discipline qui s'apparente dangereusement au pelletage de nuages en bonne et due forme.

Cette situation devant laquelle se trouve aujourd'hui le mouvement indépendantiste est tout de même bien étrange. On se demande quelle est la recette, la malheureuse conjonction de facteurs qui permet au Parti Québécois de se maintenir ainsi sans trop de contestation, flottant quelque part dans les brumes de l'équivoque, dépouillé de son objectif fondateur. Certains ont suggéré des réponses à cette question : électoralisme mal avisé, traumatisme de la défaite de 2007, carriérisme, peut-être un certain élément féministe... On pourrait conjecturer là-dessus pendant des heures.

Pourtant, même si on peut penser qu'à elle seule, la parole de l'initiateur du référendum de 1995 aurait dû suffire à faire bouger les choses, on sait que bien d'autres militants critiquent, eux aussi, la proposition péquiste actuelle. Et ce ne sont pas n'importe lesquels. Nous avons entendu Bernard Landry, bien sûr, mais aussi une cinquantaine de jeunes dont on peut voir à travers divers blogues et autres publications sur internet, qu'ils sont instruits, pleins de ressources, indépendantistes sans complexe et faisant montre d'une analyse politique rigoureuse. Voilà qui devrait normalement être une formidable nouvelle; un PQ voulant se mettre en mode action pourrait, non seulement mettre cette relève à contribution, mais aussi la porter fièrement comme une caution, une preuve éclatante de ce que l'indépendance n'est pas le rêve obsolète d'un quelconque club de vieilles barbes.

Or, les cinquante jeunes en question, on les a rabroués comme une bande d'excités sans argument.

Mais quel parti indépendantiste se passerait aussi cavalièrement de l'avis de gens comme Parizeau et Landry, et d'une jeunesse talentueuse, nombreuse et motivée ?



Nic Payne







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46 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2011

    M. Gébé écrit : «l’establishment actuel du PQ ne s’est pas contenté de prendre la part de nos ennemis libéraux, mais ont même collaboré avec eux pour lyncher nos plus grands militants et patriotes, Michaud entre autres, et Vigile ensuite. »
    Vous avez raison au sujet de M. Michaud sauf que la grande majorité des députés péquistes se sont correctement excusés.
    Pour ce qui est de Vigile, il n'y a que 3 députés à s'être dissociés de certains écrits sur Vigile mais M. Bédard, au nom du PQ et au nome de la liberté de paroles, a refusé de suivre le PLQ qui voulait blâmer Vigile à notre Assemblée nationale. M. Bédard a même ajouté qu'il y avait plein de bons articles solides sur ce site.
    Blâmer faussement le PQ n'est pas une bonne idée souverainiste mais un genre de grave maladie masochiste.

  • Nic Payne Répondre

    3 avril 2011


    M.Rancourt,
    Pardon d'ajouter une autre réplique à cette discussion, puisque vous amenez encore un peu d'eau au moulin.
    Encore une fois, que vous me prêtiez des traits ou des comportements ne changera rien au fait que, alors que je prends soin de répondre autant que possible à l'essentiel de ce que vous dites, vous restez muet sur la question que je vous pose de toutes sortes de façons : Le non-engagement -- en l'occurence, référendaire -- du PQ est-il indiqué, et quels en sont les effets possibles et avérés ?
    À mon humble avis, ne pas émettre d'avis là-dessus tout en réclamant des indépendantistes qu'ils appuient le programme du PQ au nom de l'indépendance, n'est pas cohérent.
    À une prochaine peut-être, et merci de votre assiduité !
    N.P.

  • Yves Rancourt Répondre

    3 avril 2011

    Monsieur Payne,
    Je ne crois pas utile de prolonger cet échange et de reformuler des arguments déjà fournis. Vous n'avez manifestement pas confiance au PQ et c'est votre droit le plus strict. Je conclus cependant en disant que, pour un indépendantiste comme vous, cette attitude est selon moi sans issue car il n'y a présentement aucun autre parti ou mouvement indépendantiste qui puisse prendre le pouvoir aux prochaines élections et faire avancer la cause indépendantiste plus que le PQ ne pourrait le faire.
    Mes salutations respectueuses à vous.

  • Nic Payne Répondre

    3 avril 2011


    M.Rancourt,
    Vous pouvez me prêter les attachements que vous voudrez, là n'est pas la question.
    Le fait est que vous me blâmez de critiquer le Parti Québécois, mais ne répondez à aucun de mes arguments.
    Salutations,
    N.P.

  • Yves Rancourt Répondre

    2 avril 2011

    Monsieur Payne,
    Je réalise qu'il y a une énorme différence entre votre approche et la mienne. Vous êtes, de votre côté, très attaché au "comment( à la mécanique, au libellé du programme, aux apparences d'intentions, etc) alors que, de mon côté, c'est l'objectif qui m'intéresse. Et pour moi, le meilleur véhicule que l'on a présentement pour réaliser cet objectif, c'est le PQ. Si vous avez une meilleure idée, dites la moi, je m'inclinerai. Salutations.
    P.S. Dois-je vous rappeler que je ne suis pas membre du PQ? C'est la cause qui m'intéresse d'abord et non le parti qui la porte. Vous comprenez?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    Et je suis poli dans mon dernier message, M. Lachaine, car l'establishment actuel du PQ ne s'est pas contenté de prendre la part de nos ennemis libéraux, mais ont même collaboré avec eux pour lyncher nos plus grands militants et patriotes, Michaud entre autres, et Vigile ensuite.
    Je vous met au défi de nous trouver un seul militant critique du PQ ici qui a collaboré ainsi avec les Libéraux pour lyncher l'un des membres du mouvement indépendantiste.
    M. Lachaine, avant de voter pour un collaborateur de mon ennemi, je préfère m'abstenir et me réserver le plaisir d'affonter, seul s'il le faut, cet ennemi.
    Une simple question de dignité.

  • Nic Payne Répondre

    2 avril 2011

    M.Lachaîne,
    Soyez certain que j'entends, respectueusement, ce que vous dites.
    Sur mon propos, cependant, avez-vous un avis ? Le fond vous intéresse-t-il ?
    À partir de divers éléments, je fais l'analyse que le PQ, actuellement, ne sert pas, ou peu, l'indépendance, et que le programme qu'il propose a plus de chances de la desservir que de la faire advenir. Alors, je le dis. Cela n'interdit à personne d'amener des arguments qui pourraient aller dans un autre sens.
    Quant au rôle de Vigile, nous ne sommes pas d'accord. À mon humble avis, Vigile est un espace de parole et de débat indépendantiste, et non pas la voix officielle d'un parti politique, ou un outil de propagande.
    J'ai la conviction que le lecteur est à même de cheminer dans ses opinions sans que nous nous efforcions de tous lui dire la même chose, sans la moindre dissension.
    Salutations,
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    M. Fernand Lachaine,
    Vigile aussi n'est pas au pouvoir, et est le seul diffuseur d'importance de la voix du mouvement indépendantiste. Pourtant le PQ s'en prend contre lui en se positionnant carrément du côté des associés de Charest. Nous ne vous entendons pas critiquer cette attaque contre le mouvement indépendantiste.
    Pourtant, contrairement au PQ, Vigile n'a jamais pris la part des associés de Charest pour critiquer le PQ.
    Il n'est donc pas sorcier de comprendre qui agissent contre le mouvement indépendantiste.

  • Nic Payne Répondre

    2 avril 2011


    Un mot, M.rancourt, sur votre théorie de la " fin du rêve " indépendantiste.
    Historiquement, la ferveur indépendantiste monte quand les libéraux gouvernent, et descend quand les péquistes sont au pouvoir.
    C'est pourquoi je considère qu'un parti qui veut faire l'indépendance doit agir promptement.
    La gouvernance que propose le PQ a de réelles chances de l'enliser au pouvoir provincial sans référendum pendant plus d'un mandat.
    Sans faire d'affirmation catégorique, je ne vois pas pourquoi une telle éventualité ne menacerait pas l'indépendance tout autant, sinon plus, qu'un autre scénario.

  • Nic Payne Répondre

    2 avril 2011


    M.Rancourt,
    Je re-formule :
    Vous ne vous prononcez pas sur l'absence d'engagement indépendantiste du Parti Québécois, et en même temps, vous blâmez les indépendantistes qui critiquent ou n'appuient pas ce parti; Ne voyez-vous pas qu'il y a un chaînon manquant dans votre propos ?
    Ce manque nous ramène au point de départ : est-il opportun pour le PQ de ne pas s'engager envers l'indépendance, et quelles sont les conséquences d'une telle posture ?
    Comment pouvons-nous nous surprendre, dans le contexte actuel, que des indépendantistes, et pas seulement des " mous " comme vous dites, aillent à QS, à l'ADQ ou ailleurs, et que des non-indépendantistes en quantité significative aillent au PQ ? N'est-ce pas un mouvement tout-à-fait normal, qui reflète assez bien ce que propose ce parti ?
    Un parti vert avec un programme plus-ou-moins vert, pourrait-il blâmer l'électorat vert de lui être plus-ou-moins fidèle ?
    Quant à l'idée que vous me soumettez sur le PQ et sa capacité indépendantiste, dans l'absolu, je ne la conteste pas -- ou peu, puisqu'on ne sait jamais : d'autres partis peuvent arriver, il y a déja QS, etc --. Dans la pratique, cependant, comment, concrètement, pensez-vous que le PQ actuel pourrait faire l'indépendance ? Est-ce possible ? Probable ? Improbable ? Disons, par exemple, selon un scénario tout-à-fait possible, que ce parti s'installe dans deux termes de gouvernance provinciale, puis qu'il cède la place à d'autres partis pour deux autres termes. Est-ce que c'est ça, se rapprocher de l'indépendance ?
    N.P.

  • Fernand Lachaine Répondre

    2 avril 2011

    Monsieur Payne,
    Il y a, suite à votre rubrique "PQ: il est trop tard", 33 interventions et après en avoir fait une lecture assez sommaire je me pose cette question que j'ai sur le bout des lèvres depuis cette lecture " Est-ce que la rubrique de monsieur Payne et ses 33 interventions ont aidé le mouvement indépendantiste ? Parce que j'imagine que le site Vigile a été créé pour venir à l'aide de ce mouvement qui n'a aucune station radio, de TV ou de journaux qui pourraient lui porter secours.
    Or, monsieur Payne, pendant que nous assistons à un démantèlement de notre nation par un gouvernement libéral dégueulasse, vous et certains autres intervenants, vous vous appliquez à affaiblir le mouvement indépendantiste et je vais vous dire, à mon humble avis, pourquoi:
    D'abord, le PQ n'est pas au pouvoir. Si pendant qu'il est pouvoir il fait échec à notre mouvement, je serai un de ceux qui demanderont des comptes et serai un de ceux qui regarderont les autres alternatives. Mais pour l'instant je ne vois aucun parti politique qui peut prendre la relève d'ici les prochaines élections.
    Secondo, monsieur Payne, votre rubrique, a attiré ceux et celles qui ont de la haine envers le PQ. Qu'avez-vous à suggérer en remplacement ? Quel plan avez-vous pour remplacer le gouvernement Charest, corrompu jusqu'aux os? N'oubliez pas, des élections s'en viennent d'ici 2 ans.
    Certains pensent que le PI est vraiment indépendantiste et est blanc comme neige !. N'oubliez pas monsieur Payne, que plus on se rapproche du pouvoir plus les grands principes sont parfois mis à l'épreuve et aussi "la neige perd souvent de son éclat de blancheur" à mesure que les élus prennent la place des fondateurs. Aucun parti politique est l'abri de cette grande vérité incluant le PI et le QS.
    Ainsi donc monsieur Payne, ce que je vous demanderais en tant que simple citoyen indépendantiste , vu votre talent,
    c'est s'il vous plait, supporter de façon positive, cette belle CAUSE qu'est l'indépendance du Québec.
    Merci
    Fernand Lachaine

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011


    "Beaucoup de gens sur ce site semblent vouloir punir le PQ pour des raisons que je ne peux saisir. Mais, ce faisant, ce n’est pas le PQ qu’ils punissent mais eux-mêmes et, plus largement,le peuple québécois qui, par leurs actions, aura échoué à se donner un pays. J’espère que vous n’êtes pas de ce groupe."
    Je n'aurais pu aussi bien dire

  • Gilles Verrier Répondre

    2 avril 2011

    Nous assistons vraisemblablement à la fin du cycle historique «indépendantiste-souverainiste» commencé par Marcel Chaput, un cycle qui aura duré cinquante ans. Le souverainisme délavé et institutionnalisé que nous connaissons aujourd'hui n'a plus de projet et plus de programme. Tout ce qui reste c'est l'espoir dérisoire, énoncé par certains pour nous encourager, que le Canada libère un jour le Québec par sa propre implosion. C'est vraiment la fin d'une époque, le vide (où le chaos ?) créateur est devant nous.
    GV

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    2 avril 2011

    Voir le docu sur la vie de Gérald Godin. Édifiant. Mais triste, puisqu'il nous rappelle l'époque où le Québec voulait encore vivre.
    Vous l'avez bien dit: Trop tard...

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    Pouquoi l'idée de constituante fait-elle autant peur?
    Parce qu'elle est une véritable démarche révolutionnaire et républicaine. Parce qu'elle unit pour la première fois ensemble, toute la députation québécoise.Et surtout parce qu'elle constitue le seul pouvoir québécois légitime, TOUT LE POUVOIR QUÉBÉCOIS.
    Vouloir continuer à élire des députés à l'Assemblée Nationale et élire d'autres députés à la Chambre des Communes fait le jeu du système colonial canadien.C'est cela la division! C'est cela le cul-de-sac que nous risquons de reproduire jusqu'à ce que le peuple québécois devienne minoritaire sur son territoire national.À ce moment-là; il sera trop tard!
    La constituante est la solution, celle qui mettra fin à la double légitimité qui est la base même du régime.
    Vive la constituante! Vive la république!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2011

    Bonjour monsieur Payne.
    Bravo ! vous avez réveillé la meute. Mais c'est pas difficile vous savez, beaucoup de chroniqueurs connaissent le truc.
    Et ça marche ! s'agit de jouer du tambour : ba-da-boum-boum-boum... et ils arrivent, en bunch, trop heureux de hurler à la lune: maudit PQ !
    André Vincent

  • Yves Rancourt Répondre

    1 avril 2011

    Monsieur Payne,
    Je crois bien que, quoique je puisse dire, je n'arriverai pas à vous convaincre, même si c'est évident pour moi, que le PQ est présentement et objectivement le seul parti politique qui peut mener le Québec à l'indépendance dans un délai rapproché. Prouvez moi le contraire. Je réitère en outre que la réélection d'un parti fédéraliste au prochain scrutin va signifier, selon moi, la fin du rêve indépendantiste pour le Québec; il y a déjà beaucoup de dommages de faits(langue, immigration, etc) et,à ce rythme, dans 7 à 8 ans il sera trop tard pour redresser la situation et remettre le Québec sur la voie de l'indépendance.
    Beaucoup de gens sur ce site semblent vouloir punir le PQ pour des raisons que je ne peux saisir. Mais, ce faisant, ce n'est pas le PQ qu'ils punissent mais eux-mêmes et, plus largement,le peuple québécois qui, par leurs actions, aura échoué à se donner un pays. J'espère que vous n'êtes pas de ce groupe.
    Salutations encore.

  • Nic Payne Répondre

    1 avril 2011


    M.Rancourt,
    Vous ne répondez pas à la première question, qui rejoint le fond de la discussion: Le PQ écarte tout engagement indépendantiste. Est-ce nécessaire pour accéder au pouvoir ?
    Vous éludez la question, mais déplorez pourtant l'éparpillement du vote " souverainiste ".
    Vous blâmez ceux qui vont voir ailleurs, sans démontrer ce que vous affirmez au sujet du PQ. À vous de dire comment, selon vous, l'élection de ce parti rapprocherait le Québec de son indépendance, davantage que d'autres scénarios possibles.
    Je vous pose le problème sous un autre angle : Comment expliquez vous le fait qu'une bonne proportion des intentions de vote péquistes ne soient pas d'allégeance indépendantiste -- ou souverainiste -- ?
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Mme Levasseur, ce n'est pas une question de politique, c'est scientifique.
    Plus précisément, c'est du domaine anthropologique.
    Je vous explique par un petit cours :
    Le Québécois marche debout.
    Le Péquiste rampe sur le ventre.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Ce n'est pas le PQ qui fait problème ici, ce sont les souverainistes qui adoptent le discours des fédéralistes et ce sont ces mêmes souverainistes qui alimentent par leur propos le discours des fédéralistes.
    Quand vous aurez compris le mal que vous vous faites vous-mêmes et entre vous on va pouvoir travailler ensemble pour le faire notre pays. En attendant vous pouvez toujours rêver mais comme le dit M. Parizeau, ce n'est pas de le rêver le pays c'est de le faire!...et ce message entier va pour M. Parizeau lui-même qui alimente les fédéralistes avec ses sorties intempestives.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Nous sommes dans la même situation qu'en France avec le PS et l'UMP.
    Le jeu est devenu si apparent qu'ils ont mobilisé les partis de droite. Là bas le FN et ici le parti de Legault.
    C'est la même stratégie.
    Le PQ ne sert qu'à donner de faux espoirs pour amadouer les nationaux. On repose le cheval, puis après on recommence le laboure avec le PLQ. Ainsi on fatigue les plus militants.
    Moi je ne joue plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    @ O
    Si les syndicats se mettent résolument avec le PQ et le PQ se met résolument avec les syndicats (comme c'est le cas pour le BLOC), alors je vais suivre le choix des syndicats.
    Je n'entend rien de la part des syndicats.
    Le PQ est autant au service de la nébuleuse. Marois Legault Sirois Desmarais Charest lobby Israelien Empire, c'est une seule et même équipe.

  • Yves Rancourt Répondre

    1 avril 2011

    Monsieur Payne,
    Pour répondre à votre première question, je dirais que, dans l'état actuel des choses, vous savez très bien que c'est le PQ qui peut le plus rapidement mener le Québec à l'indépendance. Aucun autre parti ou mouvement ne peut l'y mener plus rapidement.
    Vous dites que le PQ est moins populaire que l'idée d'un Québec souverain et vous avez raison. Mais, c'est parce que certains souverainistes mous, au lieu de s'unir autour du PQ sur la question nationale, ont choisi d'aller entre autres à Québec solidaire se battre pour l'adoption de politiques de gauche dans le cadre d'un gouvernement provincial. Ils jouent le jeu d'un statut de province au lieu de miser sur un parti pouvant les conduire à relativement court terme à l'indépendance. C'est la pire des approches!
    À votre dernière question, je répondrai que ce sont les souverainistes, vous, moi et les autres qui ont la réponse. Si on continue de se diviser,on est sûr à 100% que c'est un autre qui va gouverner dans une optique d'être un bon gouvernement de province pour longtemps. Avec le PQ il y a de l'espoir, avec les autres on sait que c'est la fin du rêve.
    Salutations.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Marois se comporte comme la dirigeante d'un parti provincial qui aspire au pouvoir provincial avec un programme provincial.
    Duceppe mène le combat d'un peuple assiégé sur son territoire national. Il est la véritable opposition dans une chambre qui nie toutes les valeurs québécoises. Il se comporte comme un véritable chef d'état.
    Il aura un grand rôle à jouer dans l'avenir.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 avril 2011

    Le BLOC est la réponse et il va nous le démontrer dans les mois qui suivront l'élection fédérale.C'est lui qui va jouer le rôle de rassembleur des forces vives.
    Oui Marois va tout faire pour se faire élire y compris ne pas parler de souveraineté durant la campagne électorale mais le BLOC l'attend dans le détour!
    Duceppe est un fin statège.
    La solution; c'est la constituante !C'est l'unique façon de mettre fin à la double légitimité invoquée par les fédéraux dont jadis Pet Trudeau depuis les débuts du mouvement souverainiste québécois. Que pourra le Canada, sa Chambre des Communes et sa Supreme Court contre toute la députation du Québec réunie? Tant qu'elle siège séparément; ils ont le beau jeu. Ils font la pluie et le beau temps.
    La constituante; c'est le véritable pouvoir québécois! On appelle ça la légitimité. Le juge Bastarache l'a bien exprimé lorsq'il disait et avec raison, que l'indépendance du Québec était une question politique pas juridique. Une constituante ça affirme le pouvoir politique québécois, ça présente au peuple une constitution, ça crée le droit!

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2011

    @ Gébé,
    C'est vrai de dire: "C’est lorsqu’il a besoin de vous qu’on peut mettre la pression."
    ...on le pourrait si on parlait d'une seule voix... une voix qui dirait à la chef: "Voilà nos conditions si vous voulez vraiment devenir PM".
    MAIS, on est divisés et la chef parlera pour les mous pour devenir PM. Voilà pourquoi, n'en déplaise à M. Payne, j'appuie Yves Rancourt qui dit:"N'importe qui sauf Charest". C'est dans ce sens que je disais que nous donnerions raison à Lulu parce que la destruction serait irréparable, vu son mandat par "La Nébuleuse" (voir Bourgeois, éd. LeQuébécois). Dans ses pires jours, le piquiou n'a jamais causé tort aussi irréparable. C'est ça, sauver du temps, ne serait-ce que prolonger l'agonie de la Nation, le temps de faire son testament.

  • Nic Payne Répondre

    31 mars 2011

    M.Rancourt,
    Pour battre les libéraux, est-il nécessaire, selon vous, de reporter indéfiniment l'indépendance ?
    Vous savez sans doute que le PQ est moins populaire, de façon constante depuis des années, que l'idée d'un Québec souverain.
    Le PQ a-t-il plus de chances de prendre le pouvoir en offrant, comme deux ou peut-être même trois autres partis -- en incluant Legault qui, pour l'instant, supplante le PQ dans les sondages -- un programme de gouvernance provinciale, ou au contraire, en se faisant résolument indépendantiste et en laissant les deux ou trois autres se disputer le vote non-indépendantiste ?
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2011

    "Quant le PQ aura repris le pouvoir, on mettra s’il le faut toute la pression nécessaire pour qu’il réponde à nos aspirations."(Yves Rancourt)
    On ne peut pas mettre de pression sur celui qui a eu ce qu'il voulait de vous.
    C'est lorsqu'il a besoin de vous qu'on peut mettre la pression.
    C'est maintenant.

  • Yves Rancourt Répondre

    31 mars 2011

    Bonjour monsieur Payne,
    Contrairement à vous et à d'autres sur ce site, je crois qu'il y a plus que jamais urgence de reprendre le pouvoir à Québec. En un peu plus de 7 ans, les libéraux ont fait tellement de dommages que je me demande si on pourra s'en relever collectivement: dette accrue de façon considérable, pertes énormes à la CDPQ, cession de nos ressources à vil prix, immigration massive pour nous assimiler, anglicisation galopante, corruption, perte de confiance en nos institutions, perte de fierté à l'égard de notre identité nationale et quoi encore. Je ne suis pas loin de penser que c'est la stratégie de la «terre brulée» et il leur reste encore au moins 2 ans.
    Dans ce contexte,je crois sincèrement qu'on ne peut prendre le risque de laisser au PLQ un autre mandat de 4 à 5 ans. Ce serait un désastre et, je crois, la fin de notre beau rêve national. Malgré tous ses défauts, le PQ a beaucoup fait progresser le Québec lorsqu'il gouvernait; je ne suis pas membre de ce parti mais ne pas le reconnaître ce serait pratiquer l'aveuglement volontaire. Ce parti est nettement plus intègre que l'autre, beaucoup moins à la remorque de l'oligarchie, et il promet plusieurs mesures sur la langue, la corruption, la question nationale et autres qui, sans être parfaites, pourraient contribuer à stopper l'hémorragie et à remettre le Québec en marche.
    Je comprends et partage plusieurs des points de vue que vous et d'autres personnes expriment sur ce site mais, personnellement, je ne courrerais jamais le risque de laisser les libéraux gouverner un autre terme. Quant le PQ aura repris le pouvoir, on mettra s'il le faut toute la pression nécessaire pour qu'il réponde à nos aspirations.
    Mes meilleures salutations à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2011

    Le BLOC s'il devenait l'opposition officielle de Sa Majesté (Sic!) deviendrait le fer de lance de l'indépendance nationale, de sa renaissance à condition de s'atteler sérieusement à la réunion dès la formation du gouvernement du PQ de Marois,de la constituante de tous les députés québécois qui siègeront à la Chambre des Communes et ceux qui siègent à l'Assemblée nationale.Ce sera tout le pouvoir québécois réuni!
    Cette constituante invalidera l'état colonial canadien sur notre territoire national puis elle travaillera sur la création de la première constitution québécoise républicaine.
    Le gouvernement Marois présentera la déclaration de la constituante ainsi que cette constitution sous forme d'une loi, la loi 1 qui sera adoptée par l'Assemblée nationale du Québec.
    Le gouvernement du PQ conviera nos compatriotes à un référendum à double-question. La première semaine; on sort le Canada du Québec. La deuxième semaine, on dit oui à notre première constitution de l'état libre du Québec.
    L'ASSEMBLÉE NATIONALE PROCLAMME L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC!
    Les membres élus du Québec à la Chambre des Communes seront appelés à faire partie de la nouvelle Chambre des Régions.
    On arrête de tourner en rond et on met fin à plus de 40 années de militance souveraineuse molle, brumeuse, nébuleuse, associative et partenariale.
    C'est à cette démarche que Luc Archambault et votre humble serviteur Denis Julien de Lotbinière convie les patriotes de la Vigile du Samedi devant l'AN à 14 heures.
    Le BLOC doit être très fort. Il doit faire le plein de tous les votes du Québec. C'est une étape historique cruciale qu'on ne peut se permettre de perdre.Ce n'est pas pour rien qu'un des ministres de Charest recommande de ne pas voter pour le BLOC. Il sait que les carottes sont cuites et pas juste pour le gouvernement Charest mais pour ce Canada qui vire à l'extrême-droite et qui nie toutes les valeurs québécoises dont notre attachement à la paix et au respect de l'environnement.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    31 mars 2011

    Merci M. Payne, en particulier pour ce passage:
    "On a beau dépenser, faire tous les comités et toutes les études qu’on veut, tant que la seule issue possible est un référendum, et que ce référendum n’est qu’hypothétique et apparemment subordonné à toute une batterie de projets — la cheffe péquiste a réaffirmé, mardi matin, qu’un mandat entier pourrait s’écouler sans référendum — on reste dans une discipline qui s’apparente dangereusement au pelletage de nuages en bonne et due forme."
    Mais au delà de ce pelletage de nuages, auquel fait référence M. Payne, je comprend mieux à travers la lecture de Mo Lejardinier, qu'effectivement il n'est pas pertinent d’aviser l’ennemi d’avance de nos actions...et que "la stratégie est un art commandant finesse et patience."
    Le commentaire de "Mo" me permet de mieux prendre conscience de l'importance d'être plus stratégique même ici sur Vigile.
    Cet "art de la Stratégie", une fois mieux maîtrisé, il essentiel que l'on puisse le partager à travers des rencontres qui dépassent le cadre de site comme celui de Vigile.
    "Il faut avoir une stratégie, mais il faut qu'elle soit souple, c'est l'instinct qui nous dit quand il faut changer de stratégie. Les deux sont importants mais on ne peut pas avoir l'un sans l'autre. [Paul Desmarais]
    Apprenons de l'adversaire puisque pour le moment, il est si puissant.
    "

  • Nic Payne Répondre

    31 mars 2011


    Bonjour à tous,
    Mme Levasseur et M.Rancourt, je lis toujours vos critiques avec attention. Je note que vous n'amenez jamais de contre-argument sur le fond. Pourquoi ? Je connais vos considérations partisanes, mais pas vos motifs politiques.
    M.Rancourt, vous dites que le PQ agirait dans le dossier de la langue. C'est en effet ce qu'il propose, et il veut même discuter du cégep français pour tous à son congrès. Cependant, il prône aussi l'immersion anglaise au primaire.
    O, vous parlez de gagner du temps. Sur la longueur de son histoire, quel temps le Québec gagnerait-il vraiment à installer le PQ dans un cycle supplémentaire de gouvernance provinciale durant quelques années, plutôt que de lui permettre de se renouveler, préférablement avant les élections de 2012, sinon après ? Vous dites aussi qu'une défaite péquiste donnerait raison à Lucien Bouchard; Or, le PQ propose déja de donner raison à bouchard, en laissant l'indépendance dans l'indéfini.
    Saintjean, la dernière fois que le PQ s'est vraiment " chicané ", c'est lorsque P.M. Johnson lui a fait prendre une posture semblable à celle qu'on propose aujourd'hui. Cette " chicane " a mené au retour de Parizeau, et ultimement, au référendum de 1995.
    M.Lejardinier, il y a toute une marge, entre ne pas inscrire un engagement dans un programme, et faire de la stratégie. Ce n'est pas la stratégie du PQ qui n'est pas indépendantiste, c'est son programme.
    N.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2011

    À lire vos commentaires, il est grand temps d'enseigner l'histoire et développer l'esprit critique pour la jeunesse. Le PQ est un ensemble mouvant et non une religion. Ayant déjà vécu 2 référendum, est-il pertinent d'aviser l'ennemi d'avance de nos actions. De plus, la gouvernance libérale a bien démontré le travail à faire pour nous outiller face au Canada qui se "conservative". La stratégie est un art commandant finesse et patience. Nous sommes loin de revenir en 1960 à moins de revivre "Maître chez nous".

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2011

    "Le Pq sait qu’a chaque avancement de la nation pour la nation québécois ; qu’il a été et sera taxé de racisme, de xénophobie et de repli sur soi."(J-P)
    Faux. À chaque fois le PQ donne crédit à ces calomnies. Il se sabre lui-même. Maitenant il a atteint le summum en s'associant avec les véritables racistes et l'extrême droite fasciste.
    Nous avons besoin d'un parti qui mène le combat pour la défense de la nation québécoise, pas d'un petit establishment d'arrivistes qui s'agenouille à la moindre diffamation.
    Et ce petit establishment ne représente pas la moitié de la nation québécoise. Les théories d'une division de la population ou des souverainistes sont non fondées. Le vote pour le Bloc le démontre.
    L'establishment anémique du PQ est un problème. Ça ne peut plus continuer comme ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    En somme, si le piquiou ne passe pas aux prochaines élections, on aura donné raison à Lulu: oubliez tous ça et vivez sous les insultes du Toronto Sun pour des générations. Alors ceux qui ne peuvent pas se boucher le nez auront besoin de maudits bons bouchons d'oreilles.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    QS est sympatique et très conserné par l'intérêt supérieur de la Nation québécoise. Or, QS n'a jamais exercé le Pouvoir provincial. Le PQ a exercé ce pouvoir provinciale pendant 4 mandats. Le Pq sait qu'a chaque avancement de la nation pour la nation québécois; qu'il a été et sera taxé de racisme, de xénophobie et de repli sur soi. Ces dénonciations désarçonnent le peuple québécois et le PQ. Tandis que le PLQ fait des affaire d'or avec la mafia (et pour ne pas en nommé d'autres) cela n'est pas si grave que ça. Le PLQ est fédéraliste et il a le "droit" de le faire. Imaginez si cela était arrivé au PQ??
    Alors le Pq est pris dans cette logique d'être plus blanc que blanc et de faire le pays du Québec. On écrit pas l'histoire avec une page blanche.
    Nous sommes dans une impasse. Il se peut, qu'il soit trop tard.

  • Yves Rancourt Répondre

    30 mars 2011

    À force de laisser entendre que ce parti et sa chef ne sont pas dignes de confiance, on finira par convaincre à peu près tout le monde d'aller voir ailleurs. Ainsi, on aura ouvert la porte à la réélection du PLQ ou à un ADQ renouvelé, et là on sera absolument certain que la question nationale sera laissée en plan, qu'aucune mesure ne sera prise pour contrer les menaces qui pèsent sur notre langue et que nos ressources naturelles continueront à être sacrifiées à vil prix.
    J'ai beaucoup de difficultés à comprendre l'attitude de monsieur Parizeau et de certains souverainistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    « Tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas eu un changement de mentalité profond, souhaitons-nous que le Canada n’implose pas ou que le PQ actuel, une fois au pouvoir, se retrouve avec un référendum gagnant bien malgré lui. Nous risquons, le cas échéant, de nous retrouver en guerre civile. »
    Vous aurez compris qu'il fallait lire :
    Tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas eu un profond changement de mentalité, ne nous souhaitons pas que le Canada implose ou que le PQ actuel, une fois au pouvoir, se retrouve avec un référendum gagnant bien malgré lui. Nous risquons, le cas échéant, de nous retrouver en guerre civile.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l’Amérique Française

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    À mon humble avis, nos « élites » indépendantistes manquent à ce point de maturité politique qu'ils en sont devenus dangereux.
    Tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas eu un changement de mentalité profond, souhaitons-nous que le Canada n'implose pas ou que le PQ actuel, une fois au pouvoir, se retrouve avec un référendum gagnant bien malgré lui. Nous risquons, le cas échéant, de nous retrouver en guerre civile.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique Française

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Avec nos sempiternelles chicanes de famille l'indépendance c'est pas pour demain ni pour après demain et ni pour dans cent ans. Je me dois de féliciter les fédéralistes pour leur solidarité. Aussi je commence a comprendre pourquoi les nouveaux québécois ne veulent pas se solidariser avec un peuple aussi divisé.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    @Maude Levasseur
    Il n'existe pas de moyens de se boucher le nez assez fort pour voter pour le PQ qui a pris position en faveur du lobby sioniste raciste affilié aux Conservateurs de Harper et qui en plus se retourne contre le seul journal citoyen d'importance dédié à la défense des intérêts québécois ; Vigile !
    Comment concilier cette réalité tout en demandant aux Québécois, en cette élection fédérale, de voter contre Harper pendant que le PQ le défend contre les Québécois ?!
    Ce parti ne fait plus aucun sens.
    Il veut le beurre et l'argent du beurre.
    Il est devenu un boulet à notre cause.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Moi si ça continue, c'est vers le QS que je vais me tourner. Au moins eux sont capables de se tenir debout.
    Ce matin on apprends par les médias que Bernard Drainville vient de retirer officiellement son appui à Vigile...
    Quant ton parti est rempli de gens qui se couchent devant le racisme de la bande de crétins d'en face et se sentent même coupables de ne pas penser comme tout le monde, tu peux te dire qu'on est bombé bien bas. Bien bas.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Les têtes dirigeantes du PQ et PLQ ne forment qu'un seul parti.
    Notre force et notre État véritable, pour l'instant, c'est le BOC et nos syndicats. Nous devons les supporter de toutes nos forces. C'est notre économie.
    Un bon coup serait que le SPQLibre quitte le PQ pour aller se joindre à QS. Celà aiderait aussi à "désoviétiser" ce parti. Le rendrait plus acceptable socialement.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Parizeau: parti sans demander son reste.
    Landry: parti sans demander à sa femme.
    Celui à qui il faudrait référer, c'est Camille Laurin. C'est à lui qu'on doit cet objectif, dont il n'a jamais démordu, même sous les grimaces de Lévesque:
    "Il faut que le Québec devienne aussi français que l'Ontario est anglaise."
    Là est la vraie question, en ce temps où le racisme le plus sauvage se manifeste contre nous dans tous les médias de langue anglaise. Alors, faut-il, nous-mêmes, s'ingénier aux pires crocs en jambes contre le parti le plus craint par le ROC? Il faut au moins gagner du temps contre la démolition de la Nation.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Landry et Parizeau ont eu leur heure de gloire, bien du temps pour faire l'indépendance et ils ont échoués. Pourquoi leur faire confiance maintenant...c'est une perte de temps et d'énergie à discuter du passé il faut qu'ils apprennent à laisser la relève avancer avec leur propre façon de faire.
    Tout ce qu'ils font en ce moment en voulant bien faire, c'est du sabotage. Ils n'ont donc pas compris que c'est cette attitude qui a fait perdre du terrain au PQ dans leur temps et il recommence aujourd'hui. Ils n'ont vraiment pas appris des erreurs du passé!...

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Monsieur Payne
    Il y a longtemps que j'ai mis une croix sur ce parti devenu archaïque et moribond. Tous les indépendantistes vraiment convaincus de la nécessité de réaliser l'indépendance du Québec devraient se joindre au PI (Parti Indépendantiste); il y a un commencement à tout n-c-p? Le PQ ne peut faire l'indépendance puisque sa direction et ses députés sont des fédéralistes ( le Bloc y inclus) et des collabos du peuple dominateur depuis la Conquête de 1760. Ils ne sont que des carriéristes et ils se foutent carrément du peuple québécois. INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain!