« Ils font bien de nous mépriser,
car nous ne sommes encore rien »
disait Martinez de Bellesteros en haussant les épaules :
« Mais notre heure viendra. »
Alejo Carpentier, Le Siècle des Lumières
Pour éviter au Bloc
qu’il se casse la figure
lors des prochaines élections
il faudra d’abord,
afin de regagner la confiance
des électeurs,
résoudre la question
de la direction du PQ.
Sinon, le désarroi indépendantiste
s’étendra jusqu’à Ottawa.
Les critiques à l’égard
de celui qui remportait avec éclat
la course à la succession de Bernard Landry
ne sont pas tendres.
« L’élite » du parti
n’est guère épargnée :
« Il existe au PQ un genre de club incestueux. »
« Le PQ est un parti sclérosé. »
« Le PQ est géré par des bureaucrates sans imagination. »
« Ces gens-là ont peur de leur ombre. »
« Boisclair est un faux jeton, un être profondément calculateur. »
« Ce gars-là a été mis en place pour tout faire foirer. »
« Le PQ n’a aucun sens des finalités. Le parti possède
des pulsions suicidaires. »
« Dès qu’on fait preuve d’un peu de sens critique,
on se fait tasser. »
Les heures de Boisclair,
à la tête de la formation péquiste,
semblent comptées
même si, dit-on, l’homme s’accroche.
Dans un avenir, que nous souhaitons proche,
le PQ aura à se donner
un chef,
le chef d’un futur État,
lequel replacera le Québec français
au cœur de notre lutte.
Les caves sont tannés
de mourir.
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1 commentaire
Normand Perry Répondre
25 avril 2007«Dans un avenir, que nous souhaitons proche,
le PQ aura à se donner
un chef,
le chef d’un futur État,
lequel replacera le Québec français
au cœur de notre lutte.»
Tout à fait Caroline.
Mais il faudrait procéder dans un ordre qui permettra au projet de l'indépendance nationale d'occuper la place centrale et prépondérante qu'il doit occuper.
En ce sens, un "re"positionnement de ce parti est un incontournable, un "re"positionnement évacuant de la plate-forme politique toute idée de gouvernance d'un Québec province, laissant tout le terrain des idées au projet de l'indépendance. C'est le seul "re"positionnement susceptible de ramener tous les souverainistes sous un seul chapeau. Sans ce "re"positionnement, les souverainistes gagnés aux idées d'autres formations politiques ne reviendront pas.
Par la suite, et uniquement par la suite, un nouveau chef deviendra une évidence, et il faudra que tout le mouvement souverainiste puisse avoir assez de lucidité pour élire un chef vraiment porteur du nouveau positionnement indépendantiste du PQ.
Celles et ceux du PQ actuel qui refuseront de suivre cette voie condamne le parti à sa disparition pure et simple.
Faut savoir regarder la vérité en face, et prendre le taureau par les cornes !