Perroquet : oiseau grimpeur
au plumage vivement coloré, à gros bec
très recourbé,
capable d’imiter la parole humaine.
Le Petit Robert
Le personnage central
du film de Laurent Tirard
Molière
n’est pas Jean-Baptiste Poquelin,
mais bien la langue française
que ce dernier maniait
avec art et intelligence
au point où l’on en est venu à dire
la langue de Molière
pour parler du français.
Les politiciens indépendantistes
du Québec
ont, pour leur part,
depuis le référendum de 1995
développé un langage politiquement insignifiant
auquel on pourrait attribuer le nom
de langue de Boisclair
qui est née de la volonté
de plaire à tout le monde
même - et peut-être surtout -
aux Canadiens
et qui a eu pour effet
de refroidir les « votants naturels »
du parti.
Ayant sacrifier les mots porteurs de sens
tel : combat-indépendance-français-moyens
au profit de
projet-consultation populaire-langue-feuille de route
le PQ s’est vidé de son essence
et a fait le vide
autour de lui.
La diva du PQ, André Boisclair,
a donné l’impulsion qu’il manquait au parti
pour se rapprocher du précipice.
Il devra partir. Le plus tôt sera le mieux.
Le PQ devra redevenir le parti
de la lutte pour l’indépendance nationale du Québec français
et renouer avec l’ardeur patriotique.
L’indépendance ne se fera pas
avec les employés cadres
de la firme comptable péquiste
mais avec des indépendantistes déterminés
lesquels
dans la langue de Molière
aux accents de Vigneault
sauront convaincre les Québécois
de leur valeur.
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1 commentaire
Jacques Bergeron Répondre
23 avril 2007Vous me voyez plus que complètement d'accord avec vous! Est-ce suffisant pour vous dire que j'ai bien aimé lire votre texte. Mais André «dédé» Boisclair ne partira pas. Ce genre d'individu ne quitte que lorsque la bâteau a sombré avec tous ses membres.Il préfère voir la cause disparaître, même l'idéal de son peuple,parce qu'il se sent plus important que l'indépendance du Québec qu'il doit promouvoir.Voilà ce que nous appelons un péché mortel d'orgueuil!N'oublions pas qu'il pourra toujours se refaire une «beauté» et une autre carrière: à Toronto, celle-là!
Merci pour votre texte.