La trahison

Billet de Caroline

Mots clés : Jean Charest, trahison, anglophones, Ministère, Gouvernement, Québec
« Les anglophones, qui ont voté

massivement

pour les libéraux le 26 mars dernier,

comme à leur habitude,

ne sont représentés

que par Yolande James,

une jeune ministre sans grande expérience (...) » Le Devoir
Furieux, déçus, inquiets, insultés,

ils menacent de se tourner,

à la première occasion,

vers l’ADQ !
Même si les anglophones

sont, de leur avis,

sous-représentés au conseil des ministres,

le parti libéral n’en demeure pas moins

un parti canadien et par conséquent

anglais.
Quant à Madame James,

première ministre noire

à siéger à l’Assemblée nationale du Québec,

il est à espérer qu’elle aura plus à cœur

la francisation et l’intégration des immigrants

que ceux qui l’ont précédée

et qui n’ont cessé d’adopter des mesures

pour l’étouffer.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 2
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Chapitre 3
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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 avril 2007

    Vous écrivez que nos Anglos, furieux, déçus, inquiets, insultés,
    menacent de se tourner, à la première occasion, vers l’ADQ.
    Je crois qu'ils vont avoir une petite difficulté à se tourner vers l'ADQ quand les Libéraux leur feront alors réaliser que M. Charest était dans le camp du NON et M. Dumont dans celui du OUI au référendum de 1995.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 avril 2007

    Pour appuyer votre propos, chère Caroline Moreno, je vous envoie le passage d'un article que j'écrivais à l'automne 2003, pour la chronique du Bulletin de la CSN, consacrée à la langue française, que j'avais intitulé "Point final".
    "..........
    Car, et c’est important de le savoir et de le comprendre, dans le Québec, province du Canada, les anglophones du Québec sont des Canadiens anglais, de souche ou assimilés, qui constituent le peuple majoritaire du Canada, le peuple qui détient le pouvoir de brimer nos droits et de défaire nos lois en toutes matières, y compris en matière linguistique, comme le démontre la destruction de la Charte de la langue française.
    Ainsi, les Canadiens anglais du Québec se sont servis de toutes les institutions juridiques et politiques canadiennes, principalement du Parlement canadien, de la Cour suprême du Canada, de la Cour supérieure du Québec et du gouvernement libéral du Québec, pour faire modifier et abroger un nombre si considérable d’articles de la loi 101 qu’elle en est devenue quasi inopérante.
    Et ils démontrent par leur acharnement à lutter contre les fusions municipales, qu’ils sont plus décidés que jamais à utiliser tous les pouvoirs et moyens à leur disposition pour arriver à leur fin qui est de vivre au Québec en peuple majoritaire, puisque au Québec, province du Canada, ils le sont.
    Ainsi, ils peuvent vivre en anglais au Québec, de leur lever à leur coucher, de la naissance à la mort, non, comme nous nous en donnons l’illusion, parce que nous sommes tolérants, mais parce qu’ils sont intolérants et qu’ils abusent et abuseront toujours du rapport des forces en présence qui, dans un Québec, province du Canada, leur permet de constamment menacer l’existence de la nation québécoise de langue française.

    La force des mots, c’est aussi ce pouvoir de vie et de mort dont disposent les anglophones du Québec, dans un Québec, province du Canada.

    Seule l’accession du Québec au statut de pays souverain et indépendant pourra faire échec à ce pouvoir de manière irréversible.
    Point final. "
    Andrée Ferretti