M. Sarkozy vire le NI-NI en IN-IN contre la séparation du Québec

Est-ce vraiment un problème pour nous ?

Tribune libre 2008

M. Sarkozy change la politique française de non-ingérence et non-indifférence à ingérence et indifférence en privilégiant l’unité canadienne "pas de séparation pour le Québec".
Pour résumer, il vire l’affaire à l’envers en changeant le NI-NI en IN-IN. Ça fait plus IN pour le fédéralisme qui se prend faussement pour le confédéralisme depuis 1867.
Faut dire que, même la France s’anglicise. On est informé de la chose de partout incluant de Mme Bombardier, spécialiste de la France, qui le mentionne dans sa chronique du Devoir de ce matin.
La langue française et plusieurs autres langues importantes dans le monde, le français, l’espagnol, le portugais, les langues chinoises, japonaises, arabes, indiennes etc… vont finir comme langues culturelles avec la langue anglaise, langue des affaires et des communications internationales.
D’accord avec M. Sarkozy en partie. On devrait tenter de changer notre fédération centralisatrice actuelle pour une vraie confédération canadienne...point. Ça devrait déjà être assez difficile à réaliser ce compromis là qui est quand même mieux qu’une utopie, vu qu’il n’y a pas un nombre suffisant de Québécois, à tort ou à raison, à vouloir se séparer du ROC pour que la chose se passe dans l’harmonie et les bonnes conditions économiques.
Commençons tout de suite à protéger le français sur notre territoire en l’enseignant mieux, en exigeant le français au travail dans les petites entreprises et en francisant tous nos CEGEPs. Ça fera toujours ça de pris !


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4 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    19 octobre 2008

    Monsieur Bousquet,
    Je vous remercie beaucoup pour ce dernier texte. Son contenu m'a renseigné sur une chose qui n'est vraiment pas sans importance, à mes yeux.
    Vous voyez, M. Bousquet, cela fait un bout de temps déjà, que je lis vos textes, de même que vos réponses aux textes d'autres auteurs sur Vigile...
    Enfin, vous m'avez fourni une preuve de ce que je soupçonnais depuis un moment, déjà: l'indépendance, vous n'y croyez tout simplement pas!
    Vous êtes un fédéraliste, monsieur Bousquet! Et quand même que vous voudrez vous justifier en disant que vous proposez un changement constitutionnel, en passant d'un type de régime à un autre, la vérité demeurera.
    Je crois que vos intentions sont bonnes, mais que la solution proposée n'est pas du tout la bonne.
    Entre nous, vous croyez que le ROC voudrait y collaborer, nécessairement? Quel avantage y aurait-il, pour eux? Et vous n'êtes (j'espère) pas sans ignorer que les Conservateurs comme les Libéraux fédéraux, ne veulent pas du tout rouvrir la constitution.
    Écoutez, une constitution est supposée être le texte de la loi fondamentale d'un pays; le Rest of Canada nous demande de subordonner nos propres lois, au Québec, à un document qu'aucun de nos représentants élus, n'a accepté de signer! Le Canada lui-même, est une espèce de construction broche à foin, d'où nous devons sortir, et ce le plus rapidement possible! C'est-à-dire, quand un nombre suffisant de Québécois deviendront conscients de la nécéssité qu'ils aient leur propre pays.

  • Raymond Poulin Répondre

    18 octobre 2008

    Un lien jamais aussi paternaliste qu'une fédération de provinces, dites-vous, tout en étant conscient qu'on est alors très loin d'une souveraineté réelle mais presque (j'allais dire pratiquement)au même point que dans la fédération. J'en conclus que vous vous contenteriez de cela. Comme dirait l'autre: tout ça pour ça... Parce que deux référendums ont échoué (dans le cas du dernier, c'est d'ailleurs douteux), pour vous, c'est terminé à tout jamais, et on passe à autre chose. Bon, personne ne peut vous empêcher de voir les choses ainsi. Pour ma part, c'est se contenter de peu, à peu de frais. Pour reprendre les paroles de Jean-Pierre Ferland dans une de ses chansons: «T'appelles ça vivre, toé, vieux?» N'allez pas croire que je m'empêche de dormir à cause de notre situation, mais, pour reprendre vos propres images, le char, le pavillon de banlieue et tout le reste, ça ne remplace pas ce qui permet de construire la liberté et la dignité collectives, même si je peux, comme vous, apprécier le temps qu'il fait et un tas d'autres choses. Mettons que nous n'avons pas la même perception du baquet d'eau que nous portons et du tas de bois que nous scions, pour reprendre une image connue, sans compter celle de la grosseur du petit pain.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2008

    M. Raymond Poulin,
    Si les Québecois donnaient le mandat à leur gouvernement à 60 % ou plus, suite à un référendum, de négocier avec le ROC, une vraie confédération avec les grandes lignes déjà tracées, ça donnerait probablement l'idée au ROC de se redéfinir, avant ou après la négociation obligée par la cour suprème. Comment ? Probablement que, voyant la Canada, éventuellement coupé en 2 par un Québec, nouveau membre d'une vraie confédération canadienne, les Maritimes devraient être tentés de se fusionner avec ou sans Terre-Neuve-Labrador pour en devenir membre séparé aussi. l'Ontario devrait vouloir obtenir le même statut que le Québec et l'Ouest pourrait se joindre en un ou deux blocs dans cette confédération, probablement à 4 ou à 5.
    Actuellement, il vit plus de personnes dans le ville de Sherbrooke que dans la Province de l'Île du Prince-Edouard. Une niaiserie.
    Si l'idée d'une vraie confédération ne passerait pas parce que ça serait perçu comme trop risqué par les Québécois, on peut penser que la souveraineté ou l'indépendance pure passerait encore bien moins. L'idée de souveraineté-association et souveraineté-partenariat n'ont pas passé en 1980 et 1995 parce que perçu comme des séparations mais...une confédération, le mot devrait mieux passer chez les fédéralistes qui aiment ce mot là depuis 1867 vu qu'il y aurait encore un lien CANADIEN au Québec, plus ou moins fort mais, jamais aussi parternaliste qu'une fédération de provinces.

  • Raymond Poulin Répondre

    18 octobre 2008

    D'accord avec, et seulement, votre dernier paragraphe. Quant au reste, encore et toujours votre gentillette confédération, monsieur Bousquet? Vous croyez vraiment qu'il sera plus facile d'y arriver avec un résultat final satisfaisant? Une telle structure compte forcément un gouvernement central auquel sont dévolus les pouvoirs déterminants. Et sur qui s'aligne un gouvernement confédéral? Sur celui des États qui dispose du meilleur rapport de force, surtout si la confédération ne compte que deux États. Dans une confédération ROC-Québec, le Québec représenterait 23% de la population totale et au mieux 30% du produit confédéral brut. Alors quoi? Vous croyez vraiment que le ROC accepterait que les décisions relevant du gouvernement central dépendent à 50% du Québec? Quel serait son intérêt alors qu'il dispose déjà du pouvoir complet d'un État souverain et de la seule force qui compte? Les Canadians ne sont pas des louveteaux naïfs, monsieur Bousquet, ne l'avez-vous jamais remarqué?
    Si le Québec veut s'en sortir vraiment et prendre son destin en main plutôt que de continuer à bâtir des châteaux en Espagne, il ne pourra prendre quelqu'autre moyen que de se rendre jusqu'à l'indépendance. Le plus sûr moyen de ne jamais y parvenir consiste justement à faire ce que vous faites: se convaincre que ce n'est pas possible. Lorsqu'on trouve toujours les raisins trop verts, on se condamne à ne jamais en manger.