Le PQ : instrument de notre assimilation

PQ et bilinguisme

Alors que l’on célèbre cette année les 400 ans de Québec, première ville française en terre d’Amériques, et que Montréal vient de basculer à l’anglais, Madame Marois propose au peuple québécois le projet politique suivant : faire du Québec une province bilingue dans un Canada anglais. La chef du Parti québécois met ainsi le pied sur l’accélérateur de notre anglicisation. C’est irresponsable et dangereux. La bilinguisation de notre peuple signifie, à terme, son irréversible louisianisation.


Madame Marois dérape totalement lorsqu’elle propose d’enseigner la géographie et l’histoire du Québec en anglais. Son projet constitue une véritable insulte à la mémoire de nos ancêtres qui ont construit et développé notre État. Depuis l’invasion britannique, notre peuple a su, à force de courage et de résilience, assurer la survivance de notre langue. Par ses récentes déclarations, Madame Marois fait preuve d’un manque flagrant de jugement alors que la situation du français au Québec ne cesse de se détériorer.


Le problème ne réside pas dans le fait que les Québécois ne soient pas assez connaissants en anglais, mais que notre société s’anglicise de plus en plus. À Montréal, près de 60 % des nouveaux arrivants travaillent et vivent en anglais. Plus de la moitié d’entre eux choisissent de fréquenter le cégep anglais. Plus de 40 % d’entre eux ne voient pas l’intérêt de participer au programme de francisation financé par l’État québécois. L’anglicisation des milieux de travail s’intensifie. Ce n’est certainement pas en bilinguisant systématiquement nos enfants québécois que nous allons réussir à intégrer les nouveaux arrivants à notre Nation. Une fois que Montréal aura complètement basculé à l’anglais, le reste du Québec suivra. Il y a donc urgence en la demeure.


Nous savions que le PQ de Madame Marois avait mis une croix sur l’indépendance du Québec en favorisant le retour de l’affirmationnisme, confirmant ainsi la démission historique de cette formation politique sur la question nationale, laquelle remonte au vol référendaire de 1995. Depuis ce temps, l’attentisme péquiste, imputable à l’incapacité de cette formation politique de se débarrasser de l’étapisme référendaire, a fait en sorte que plus de la moitié des indépendantistes, en tenant compte des abstentions, n’ont pas voté pour ce parti en 2003 et 2007. Maintenant nous savons que le PQ travaille contre le Québec français. Ce constat ne peut que révolter les millions de Québécois désirant que le Québec devienne un pays de langue française.

***

C’est pour eux que le Parti indépendantiste a été fondé le 3 février dernier. Le P.I. entend déclarer l’indépendance du Québec et faire adopter par l’Assemblée nationale une Constitution initiale d’État libre et indépendant dès la prise du pouvoir à la majorité des sièges selon les règles démocratiques de notre système électoral et de notre régime parlementaire. Par après, une assemblée sera chargée, à la suite de consultations populaires, de rédiger un projet de constitution permanente qui sera soumis au peuple. La seule façon pour les Québécois d’assurer la pérennité de leur langue, de leur culture et de leur identité en terre d’Amériques consiste à faire du Québec un État libre et indépendant de langue française.


Une fois au pouvoir, le P.I. entend proposer les mesures suivantes afin d’assurer, de façon cohérente, le caractère français du Québec et l’intégration citoyenne des nouveaux arrivants : français langue officielle et commune du Québec; citoyenneté québécoise et passeport québécois; renforcement de la Charte de la langue française, dont la langue de travail; cégep français pour tous; augmentation du financement des réseaux collégial et universitaire en français; création d’un cours d’histoire nationale au primaire et renforcement des cours de français; un seul réseau scolaire public intégré; un seul centre hospitalier universitaire en français à Montréal; contrôle plein et entier de l’immigration; sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français et du respect de notre culture, de nos lois et de nos valeurs; francisation des réfugiés et des résidents d’origines étrangères qui ne maîtrisent pas le français; acquisition accélérée de la citoyenneté québécoise pour les Franco-canadiens et Franco-américains qui choisissent de s’établir au Québec, etc.

Pas de Québec français sans indépendance

Pour que la grande majorité de ces mesures soient réalisées, l’indépendance est nécessaire. Sinon, le gouvernement des juges nommés par Ottawa les invalidera, comme la Cour suprême l’a fait avec des pans entiers de notre Loi 101. Pas de Québec français sans indépendance. Le PQ et Madame Marois feignent de l’ignorer. Pire, ils œuvrent contre ce projet de faire du Québec un pays libre de langue française en terre d’Amériques. Ils proposent plutôt aux Québécois une constitution provinciale, risquant ainsi de confirmer notre adhésion à la Constitution canadienne de 1982 que nos gouvernements ont toujours refusé de signer, une citoyenneté interne sans force réelle, et maintenant une assimilation accélérée de notre peuple par une politique de bilinguisation intensive.



À l’heure de la mondialisation et de la lutte pour la diversité culturelle mondiale, les Québécois n’ont surtout pas besoin des propositions de la chef péquiste. Ils ont plutôt besoin d’une véritable Constitution d’État, d’une véritable citoyenneté et de mesures fortes affirmant le caractère français du Québec que seule l’indépendance peut leur donner. Aussi, le peuple québécois a le devoir de se gouverner lui-même afin de développer son plein potentiel économique, social et culturel, en adoptant toutes ses lois, en prélevant tous ses impôts, en signant et en ratifiant lui-même les traités internationaux et en s’exprimant librement sur la scène internationale. Cela fait 400 ans que l’on construit notre État et que l’on développe notre Nation. Il est plus que temps que l’on déclare que le Québec est un État-Nation libre et indépendant avant que l’aventure française en terre d’Amériques ne finisse par s’éteindre.


L’indépendance est une idée forte et rassembleuse. Contrairement à ce que la chef péquiste soutient, le Parti indépendantiste sait que les Québécois sont prêts à faire du Québec un pays. C’est pourquoi le P.I. entend leur offrir le choix électoral de l’indépendance dès les prochaines élections générales. C’est en mettant l’indépendance au centre du débat politique et au cœur de chaque campagne électorale que le P.I. réussira à libérer les forces libératrices et la volonté créatrice qui résident dans le peuple québécois. Notre peuple est né pour être libre. Laissons-le s’exprimer lors des élections sur le seul projet qui donnera raison à ses 400 d’efforts en terre d’Amériques, l’indépendance du Québec.


Éric Tremblay
Chef du Parti Indépendantiste


















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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2008

    "Il me semble que vous rêvez davantage d’un mouvement indépendantiste que d’un parti politique. Il existe une multitude de mouvements indépendantistes actuellement et pourtant le PQ ne les écoute que très rarement."
    Philippe Solomon Addleman
    Il manque 2 éléments ESSENTIELS qu'un mouvement ne puisse avoir comparativement à un parti politique :
    - L'argent à 75% déductible d'impôt
    - La visibilité
    L'argent c'est le nerf de la guerre et c'est pour ça que je ne crois pas possible de faire fléchir le PQ par un quelconque mouvement.
    Vous écrivez :
    "Je crois que le PQ est l’adversaire premier du PI, car le PI doit conquérir tout d’abord l’espace indépendantiste"
    Quand je lis ça, je pense immédiatement aux gens sincèrement indépendantiste au PQ : vous agissez en ennemi, ils vont répliquer en ennemi. Si vous pensez qu'en agissant ainsi, ils reviendront à vous un jour, vous vous mettez le doigt dans l'oeil. Quelle que soit la guerre, elle laissera des traces et en pensant ainsi, vous être très loin d'être rassembleur.
    Dans les premiers écrits de M. Tremblay, M. Gervais et Mme. Moreno, je frissonnais de déception de les voir attaquer constamment le PQ et ce, même si j'étais d'accord sur le fond de leurs textes.
    C'est bien beau vouloir dire la vérité mais il y a des questions stratégiques et d'images avec lesquelles il faut naviguer pour percer et malheureusement, le PI y fait défaut.
    Avec votre piètre stratégie, vous vous donnez l'image d'une meute de chiens enragés (même les médias ont pris une photo d'Éric Tremblay qui représente bien cette image pour vous représenter). Pensez-vous que le peuple va voter pour vous? "Dream on"...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 février 2008

    Je pense honnêtement de toute cette histoire qu'il est plus que temps de mandater un comité d'experts qui se penchera sérieusement sur la question de l'enseignement d'une langue seconde dans les écoles du Québec. Chacun dit n'importe quoi à ce sujet et ce débat commence à déraper!
    Pour avoir observer plusieurs jeunes autour de moi, il est pénible de constater leur piètre français parlé.Leurs études secondaires sont complétées et ils sont pratiquement des analphabètes fonctionnels. Je me trouvais dans une librairie de la Place Laurier à Québec, j'ai entendu le dialogue entre deux adolescents. Voici ce que j'ai entendu: ''C'est full le fun parce que je suis genre comme rapport à quekport que je trouve le vidéo de guerre qui m'intéresse, faque check le prix!'' Le tout est souvent suivi de grognements complètement incompréhensibles et de mimiques. On voit qu'il y a beaucoup de travail à faire!
    Lorsque madame Marois et les autres nous parlent de l'importance de commencer l'apprenrissage d'une langue seconde tôt, je suis inquiet pour ces raisons!
    Moi-même doit avouer faire quelques fautes dans mes interventions sur VIGILE; ce qui me rend par moment assez malheureux. Alors j'ai fait l'acquisition de certains livres de Bernard Pivot afin de parfaire mes connaissances de la langue écrite. Je tiens à remercier la majorité de mes lecteurs qui sont assez indulgents à mon égard.
    Revenons à nos moutons! Personne n'est contre l'apprentissage de langues secondes mais cela doit se faire dans les meilleures conditions et seulement des professionnels de la question peuvent nous éclairer sur un sujet aussi important pour l'avenir de la nation québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2008

    Monsieur Hotte et madame Ferretti, je comprends vos angoisses face à la création du PI, comme parti politique concurentiel au PQ. Le PI, étant un parti politique démoctratique, son programme de parti doit être adopté par la majorité, alors pourquoi tous les indépendantistes ne croyant plus au PQ ne rejoindraient pas le PI pour y apporter chacun sa vision et y adopter un programme de parti à leur image. Un jeune parti comme le PI à l'avantage d'être bien plus malléable qu'un vieux parti comme le PQ.
    N'oublions pas non plus à quelle vitesse l'ADQ s'est construit pour devenir l'opposition officielle malgré son ambiguité politique et son vide d'idée. Je crois qu'en 10 ans le PI pourrait aspirer à former l'opposition officielle ou même le gouvernement majoritaire avec un peu de chance et de bonnes stratégies d'actions.
    Je crois que le PQ est l'adversaire premier du PI, car le PI doit conquérir tout d'abord l'espace indépendantiste, ensuite l'espace nationaliste( ADQ comme adversaire) et enfin l'espace politique globale du Québec (PLQ comme adversaire). Alors nous ne pouvons appuyer le PI et en même temps ne pas attaquer le PQ, malgré que bien des indépendantistes croient encore au PQ pour réaliser leur aspiration nationale.
    Si l'on peut diviser le vote souverainiste et permettre au PLQ ou même ADQ de prendre aux prochaines élections plusieurs forteresses péquistes, cela serait une victoire pour le PI et la cause indépendantiste à long terme. Imaginez les répercussions possibles sur la conscience collective des indépendantistes d'allégence péquiste, si aux prochaines élections seulement 20% des électeurs voteraient pour le PQ et 12% pour le PI; seulement 30 députés péquistes seraient élus et 1 ou 2 députés du PI seraient élus. Plus le PQ s'affaiblira et plus le PI se renforcera, plus les indépendantistes du PQ seront tentés de rejoindre le PI.
    Pour finir, vous dites monsieur Hotte que vous auriez aimé que le PI soit simplement un instrument de propagande indépendantiste et aussi une force de pression sur le PQ pour le forcer à se radicaliser et revenir è sa premiere mission: celle de faire du Québec un pays. Il me semble que vous rêvez davantage d'un mouvement indépendantiste que d'un parti politique. Il existe une multitude de mouvements indépendantistes actuellement et pourtant le PQ ne les écoute que très rarement.
    Ce qui n'empêcherait pas une éventuelle coalition PQ-PI dans le futur sous condition que le PQ redevienne réellement indépendantiste et négocie avec le PI une stratégie concrète pour accéder à l'indépendance du Québec.
    Merci
    Philippe Solomon Addleman

  • Archives de Vigile Répondre

    10 février 2008

    Le PI et son chef Eric Tremblay déforme le propos de Marois
    “Citation:
    Éric TREMBLAY
    Tribune libre de Vigile
    vendredi 8 février 2008
    Alors que l’on célèbre cette année les 400 ans de Québec, première ville française en terre d’Amériques, et que Montréal vient de basculer à l’anglais, Madame Marois propose au peuple québécois le projet politique suivant :”
    Marois n a jamais proposer de projet politique. Seulement l intention de s assurer que les élèves quittent l ecole avec une connaissance de l anglais.

    Extrait de son point de presse - 7 Fevrier
    Mme Marois: D'abord, mettons les choses au clair, là, et au point. L'objectif,c'est que nos enfants sortent de l'école secondaire en ayant une bonne connaissance d'une langue seconde et, dans le cas présent, il s'agit de l'anglais. Je crois que c'est... dans le monde dans lequel nous vivons, que ce soit en Amérique du Nord ou ailleurs sur la planète, c'est devenu essentiel pour pouvoir communiquer avec d'autres citoyens, entre autres, à travers le monde. Donc, que nous connaissions... En plus du fait qu'au plan culturel, c'est un enrichissement, il ne faut jamais négliger ça. Donc, objectif que nos jeunes sortent de nos écoles secondaires en connaissant l'anglais. Ce n'est pas en leur offrant un cours une heure par semaine, en première année, qu'on va permettre à nos jeunes d'apprendre l'anglais, on va peut-être même les démotiver dans un certain sens, donc pas d'anglais avant la cinquième année ou la sixième année. Les méthodes généralement reconnues, c'est de l'anglais intensif et c'est de l'immersion, et c'est à titre d'exemple évidemment que j'ai donné... que j'ai dit: Il y a des cours qui pourraient se faire en anglais dans une perspective d'anglais intensif et d'immersion. On sait qu'il existe différentes méthodes d'apprentissage à cet égard-là, certaines écoles utilisent déjà ces méthodes, alors on s'inspirera des meilleures pratiques, que ce soit celles-là ou une autre, mais l'objectif c'est que les enfants sortent de l'école en maîtrisant l'anglais."
    Citation de Eric Tremblay
    “faire du Québec une province bilingue dans un Canada anglais. La chef du Parti québécois met ainsi le pied sur l’accélérateur de notre anglicisation. C’est irresponsable et dangereux. La bilinguisation de notre peuple signifie, à terme, son irréversible louisianisation.”

    Madame Marois dérape totalement lorsqu’elle propose d’enseigner la géographie et l’histoire du Québec en anglais. Son projet constitue une véritable insulte à la mémoire de nos ancêtres qui ont construit et développé notre État. Depuis l’invasion britannique, notre peuple a su, à force de courage et de résilience, assurer la survivance de notre langue. Par ses récentes déclarations, Madame Marois fait preuve d’un manque flagrant de jugement”
    Marois a dit: «la langue commune au Québec reste le français». Elle a ajouté: «On n'a pas d'institutions bilingues et on va renforcer la langue française...»

    Extrait du point de presse - 7 Fevrier
    Mme Marois: Non. En fait, je ne veux pas nécessairement qu'on balaie qui que ce soit, ce que je veux, c'est qu'on respecte la loi, qu'on l'applique, et je souhaiterais davantage qu'on renforce la loi 101. Vous le savez, dans le projet de loi sur l'identité, nous avons demandé que soient apportées des modifications à la loi 101. Je souhaite qu'on investisse davantage de ressources pour franciser les nouveaux Québécois. Il y a des gestes concrets à poser actuellement, et la première chose qu'il devrait faire, c'est de rendre publiques les études qui existent. Encore ce matin, on sème le doute sur le fait qu'une étude serait cachée depuis un certain temps. Alors, qu'on arrête de manquer de respect à l'égard des citoyens du Québec, et faire le ménage, c'est de respecter d'abord et avant tout les attentes des gens et, à mon point de vue et très franchement, d'être transparent à cet égard-là."
    La geographie comme l'histoire ont été nommer qu a titre d exemple seulement
    Extrait du journal de Mtl - 6 Fevrier
    Hier, Mme Marois a précisé au Journal de Montréal qu'un gouvernement du PQ éliminerait l'heure hebdomadaire d'enseignement de l'anglais entre la 1re et la 4e année du primaire, une mesure implantée par les libéraux, pour se concentrer sur le français, langue maternelle.
    Mais à compter de la 5e année du primaire et jusqu'à la fin du secondaire, le PQ intensifierait l'apprentissage de l'anglais.
    «Si on met plus de temps dans les premières années sur certaines matières, on peut prendre plus de temps ensuite en anglais, estime Mme Marois. On peut prendre certains cours d'histoire et les donner en anglais, ça peut être la géographie, ça peut être un autre cours de formation générale, ça peut être des activités parascolaires.»
    Citation:
    une assimilation accélérée de notre peuple par une politique de bilinguisation intensive.
    Wow ils sont dangereux ces propagandistes du PI
    Voici les faits:
    Suite a une avance du PQ dans les sondages:
    3 février: création du PI
    6 février: Article du journal de Montréal
    7 février: Rectification de Mme Marois durant son point de Presse de sa position mal-interpréter par les médias.
    8 février: 1ere attaque contre le PQ d Eric Tremblay sur Vigile.net qui malgré les propos clair de Mme Marois, il les déforme a des fins partisanes.
    Question: Quels sont ses vrais motifs?
    http://www.assnat.qc.ca/fra/conf-presse/2008%5C080207PM.HTM
    http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2008/02/20080206-055601.html
    http://www.vigile.net/Le-PQ-instrument-de-notre

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2008

    Madame Ferretti,
    Vous devez bien savoir qu'accepter de demeurer l'otage du PQ n'est pas une solution. Ce parti ne sait que trop bien l'attachement indéfectible que lui vouent ceux qui désirent un pays, et il en profite à leur détriment. Il faut accepter la lumière d'espoir que fait jaillir le PI.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 février 2008

    M. D.J.,
    M. Jodoin vous disait récemment:"Monsieur Julien,
    Des intervenants de votre calibre - portés vers l’ACTION et pas seulement des mots, encore des mots, toujours des mots - sont absolument essentiels sur un site comme Vigile. Merci"
    C'était en hommage aux affirmations comme: " La SEULE fois où les députés du PQ ont fait vraiment la promotion de l'indép du Qc à l'A. nat c'est en 1970 ET en 1973!
    On se souvient aussi du souhait pour un virage à 360° de Mme Marois!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2008

    Monsieur Hotte, la seule fois où des députés du PQ ont fait vraiment la promotion de l'indépendance du Québec à l'Assemblée Nationale, c'est en 1970 et en 1973. Ces sept valeureux de la première cuvée donnaient une peur bleue aux fédéralistes. Ils se débattaient comme 7 diables dans l'eau bénite. Ils leurs flanquaient une méchante frousse.
    PUIS VINT CLAUDE MORIN!
    Le PQ cessa de faire la promotion de l'indépendance du Québec. Il commencèrent à faire la promotion d'une option nébuleuse assortie de l'obligation de tenir un référendum sur une question toute aussi nébuleuse. Ce qui eu pour résultat, la stagnation de l'option indépendantiste jusqu'à aujourd'hui.De 1974 à 2008,34 années à tourner en rond!
    CE FUT LA PREMIÈRE GRANDE VICTOIRE DES FÉDÉRALISTES!
    En 2008, l'option indépendantiste recueille 35% des appuis.Pas un seul député indépendantiste ne siège à l'Assemblée Nationale et défend clairement cette option. Imaginez, l'ADQ est l'opposition officielle avec 41 députés et 30% du suffrage exprimé. Drôle de démocratie n'est-ce pas?
    Il faut corriger cette situation et faire en sorte d'offrir l'option de l'indépendance du Québec au peuple québécois.Il faut que des députés indépendantistes siègent à l'Assemblée Nationale et tiennet le discour de l'indépendance.
    Voilà pourquoi ces temps- ci; on a de trêve pour attaquer ce que d'aucuns appellent les purs et durs. Parce que le jour où de vrais députés indépendantistes REVIENDRONT parler d'indépendance à l'Assemblée Nationale du Québec, on assistera à un changement majeure de la donne, croyez-moi!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2008

    Tout comme Mme Ferretti, j'ai été membre du RIN dans les années 63-66 et tout comme elle je me suis refusé à suivre le mot d'ordre d'entrisme au MSA lancé à l'époque par les dirigeants du RIN.Moi aussi, j'ai vieilli mais je continue à participer à des manifestations sur le terrain de la lutte pour le respect et la promotion de la langue française comme celles organisées par les dynamiques "Jeunes Patriotes du Québec".
    Et,quand je vois poindre sur le terrain un parti comme le PI qui est prêt à reprendre la lutte pour l'Indépendance du Québec telle qu'on la concevaient à l'époque, mon ardeur se ravive de nouveau.Et quand de surcroit, je vois la cheffe du PQ se comporter de façon aplat-ventriste devant la montée de l'anglicisation du QUÉBEC, COMME UNE CARPETTE de la culture dominante anglo-saxsonne, je ne peux que me réjouir de la naissance de ce parti de combat.
    Conséquemment, je signe dès aujourd'hui, une formule d'adhésion au PI.
    PS. Mieux vaux mourrir debout en combattant que de vivre longtemps assis en lèchant les bottes de son conquérant.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2008

    "Or, voilà qu’aujourd’hui, certainement parce que je suis vieille, je le concède sans restriction, mais aussi parce que j’ai une confiance inébranlable en notre peuple qui a choisi ce maudit PQ comme instrument de son émancipation, je me demande s’il ne vaut peut-être pas mieux de rassembler en lui tous nos efforts pour réorienter et continuer le combat, plutôt que de le recommencer.
    Je me le demande avec angoisse, malgré l’espoir que fait naître en moi la fondation du PI.
    Andrée Ferretti"
    Étant à l'origine avec 3 collègues indépendantistes de sa mise en place du PI, j'avais les mêmes interrogations que vous soutenez.
    Combattre le PQ de l'intérieur, demandez au MES, c'est une mission impossible. La seule façon possible pour combattre de l'intérieur, c'est d'avoir un chef fort pour représenter les indépendantistes et en ce moment, il faut le souligner, il n'y en a pas un à l'horizon.
    J'en étais arrivé, avec d'autres, à la conclusion que nous devrions le faire de l'extérieur en créant un nouveau parti politique.
    Pourquoi un parti politique? C'est une question d'argent tout simplement et de visibilité aussi.
    Les missions que j'entrevoyais du parti?
    - Peut-être allions-nous nous présenter aux élections ou pas, peut-être même juste dans certains comtés où de véritables carriéristes qui sont candidats du PQ. Bref, ce genre de décision réfléchie se fairait de façon démocratique à l'intérieur du Parti.
    - Ramasser de l'argent car un parti politique est la meilleure source de financement possible de la cause. Quoi faire avec cet argent? Une partie à la promotion du parti pour accroître sa visibilité et une autre partie importante pour le financement de projets indépendantistes (ex: contributions à Vigile et au Québécois, pourquoi pas des bars indépendantistes, une bière indépendantiste, bâtir une économie de l'indépendance quoi!)
    - Réagir à l'actualité et dire nos opinions dans les médias. Le meilleur endroit pour ça? À l'Assemblée Nationale où les journalistes politiques sont postés. Mais pas en "bashant" les autres partis mais plutôt dans une approche positive en fonction toujours de l'indépendance.
    - Être un endroit pour militant : pas pour servir à ramasser de l'argent et poser des affiches comme au PQ mais plutôt de leur laisser le champs libre pour qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent. Bref, valoriser l'initiative militante. D'ailleurs le RRQ vient d'être fondé dans cette optique.
    Le but ultime? De créer un réel rapport de force à moyen terme où nos membres pourraient avoir une carte du PQ aussi et de s'en servir pour prendre d'assaut leurs instances. Pour ça, il faut être ouvert, accueillant et d'approche positive en fonction de l'indépendance pour accueillir un-à-un les indépendantistes égarés autant à l'intérieur du PQ qu'à l'extérieur.
    Les erreurs du PI actuel :
    - Vouloir à tout prix 125 candidats aux prochaines élections : même un candidat contre Jean-Claude St-André! Comme au PQ, le PI veut des poteaux comme militants.
    - S'acharner avec leur PQ "bashing" : ils veulent de cette façon jeter bas les masques de la réelle nature du PQ mais le peuple, lui? Veut-il le savoir? Surtout qu'il y a des indépendantistes sincères au PQ et le PI se les met à dos, tout simplement.
    Pour ses 2 raisons, peut-être vais-je voter PI quand même car jamais je ne voterai JAMAIS pour la bilinguisation du Québec mais son avenir est petit comme la première version du PI.
    Mais les gens qui avaient cette vision du parti ont été soit tassés ou encore ils ont démissionné (mon cas).
    Je me demande encore si on ne devrait pas en créer un autre parti pour les raisons citées ci-haut, qu'en pensez-vous?
    M. Frappier, est-ce possible de faire parvenir ce message au courriel de Mme Ferretti avec mon courriel dedans?
    Merci.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    Réponse à Ébullition.
    Je m'en tiens à ma lettre de démission du PI.
    Si mon expérience personnelle avec le PI fut négative, j'en assume pleinement les conséquences même si ce fut douloureux.
    Je fais quand même confiance à l'avenir. Les gens peuvent changer. Ils peuvent aussi réaliser qu'ils se sont trompés et faire amende honorable.
    En terminant, je partage les mêmes objectifs que le PI et ne peut que lui souhaiter de réussir. Seul l'indépendance importe!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    8 février 2008

    M. Julien,
    Mme Marois s'effondre et elle veut des élections,
    Comme nous voulons d'urgence que le Québec devienne un pays, un pays français, comme vous nous le demandez de façon stridente sous "N'ayons pas peur des mots", souffrez-vous les mêmes angoisses que Mme Ferretti qui hésite entre PQ et PI ? Ou bien supporterez-vous courageusement M.Eric Tremblay, si convaincant ici?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    « Nous savions que le PQ de Madame Marois avait mis une croix sur l’indépendance du Québec », écrivez-vous.
    Cher Éric Tremblay, ce n’est pas le PQ de madame Marois qui rejette l’indépendance, c’est celui de tous ses chefs et apparatchiks, depuis sa fondation.
    C’est pour éviter son avènement que René Lévesque a créé le MSA, c’est pour le contrer que Claude Morin a proposé l’étapisme, que Jacques Parizeau a démissionné plutôt que de continuer le combat, à l’issue d’un référendum qui avait amené les québécois francophones (les premiers concernés) à dire oui à cet avènement. Et que dire de l’affirmation nationale de Marc Jonhson, du refus de se regarder dans un miroir de Lucien Bouchard si la Loi 86 permettant la bilinguisation du Québec était abolie, de Bernard Landry se mettant à quatre pattes devant la dépossession de nos fleurons économiques, appuyant la disparition de la bourse de Montréal, au profit de celle de Toronto, etc. etc.
    Toute l’histoire du PQ, à travers ses dirigeants et une grande partie de ses militants est celle d’une lutte contre l’indépendance du Québec.
    Qu’en est-il de la part importante du peuple québécois qui a mis, qui met ses espoirs en lui ?
    Je me suis farouchement opposée, en 1967, à la dissolution du RIN, ayant compris, contrairement aux Bourgault et autres d’Allemagne, intuitivement certaine, absolument certaine, que l’adhésion au MSA était plus qu’un recul stratégique, qu’il était un lâche abandon de l’objectif indépendantiste.
    Or, voilà qu’aujourd’hui, certainement parce que je suis vieille, je le concède sans restriction, mais aussi parce que j’ai une confiance inébranlable en notre peuple qui a choisi ce maudit PQ comme instrument de son émancipation, je me demande s’il ne vaut peut-être pas mieux de rassembler en lui tous nos efforts pour réorienter et continuer le combat, plutôt que de le recommencer.
    Je me le demande avec angoisse, malgré l'espoir que fait naître en moi la fondation du PI.
    Andrée Ferretti

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi il faut faire du français la langue officielle du Québec alors que madame Marois nous invite tous et toutes à être bilingues?
    CA N'A AUCUN SENS!
    Le bilinguisme est presque rendu nécessaire au Québec parce que nous avons failli à notre engagement de faire du français la véritable langue officielle du Québec. Voilà ce qui est la triste réalité.
    Nous avons laissé se dégrader la situation sous Bouchard et Landry. Nous avons joué à l'autruche. Nous avons sabré dans les budgets à la francisation. Nous avons coupé le financement des COFI. Le PQ récolte malheureusement ce qu'il a semé!
    Il n'a pas défendu la Charte de la Langue Française contre la Supreme Court of Canada. Il n'a pas fait du français la langue ni du travail, ni de l'affichage.Il n'a pas fait en sorte que l'usage du français soit une nécessité pour vivre au Québec.On le constate tous les jours à Montréal. Je suis représentant de l'est du Québec pour une entreprise dont le siège social est à Montréal. Chacun de mes voyages mensuels dans la métropole du Québec me montre cette dégradation du français d'une fois à l'autre.Des quartiers originellement francophones comme le plateau Mont-Royal ainsi que le Village Gai sont en voie d'anglicisation galopante. On le constate de visu par un affichage anglais hyper- agressif. Lors de la marche pour commémorer les 30 ans de la Charte de la Langue Française dont le départ avait lieu à la station de métro Mont-Royal, j'ai été estomaqué d'entendre les gens se parler en anglais.
    Les dernières déclaration de madame Marois sont carrément hallucinante!
    Si la défense de la langue française n'est plus un des piliers de la construction du pays québécois, je crainds fort qu'il soit déjà trop tard!
    Le pays québécois sera français ou il ne le sera pas!
    J'aurais jamais pensé qu'on en arriverait là!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2008

    M. Tremblay, vous écrivez : «L’indépendance est une idée forte et rassembleuse. Contrairement à ce que la chef péquiste soutient, le Parti indépendantiste sait que les Québécois sont prêts à faire du Québec un pays.»
    Très bien pour environ 35 % de Québécois "ceux qui déclarent dans les sondages qu'ils vont voter pour le PQ et le Bloc québécois parce qu'ils sont indépendantistes.
    C'est beau mais pas suffisant pour faire l'indépendance du Québec sans lien économique ou autres avec le ROC. Ça prendrait presque le double de ça pour pouvoir négocier "ou déclarer unilatéralement" l'indépendance du Québec sans trop craindre de heurts incluant des boycotts avec le ROC et pour être reconnu par les autres pays, principalement par les États-Unis, pays anglophone aussi qui importe beaucoup de nos produits et qui aurait un penchant naturel pour le ROC.
    Vous écrivez en plus : «Madame Marois propose au peuple québécois le projet politique suivant : faire du Québec une province bilingue dans un Canada anglais»
    C'est ça, pour la raison mentionnée plus haut, ou se joindre à l'ADQ pour négocier une vraie confédération avec le ROC après avoir obtenu au moins 60 % de OUI à un tel projet, seule chance, selon moi, de sortir de notre fédération centralisatrice et assimilatrice de francophones actuelle.