PQ et bilinguisme

Le Québec sait-il assez parler anglais?

Le grand chantier linguistique du Québec doit être celui de la langue française, et non celui du bilinguisme.


Lorsque les libéraux ont décidé que l'anglais devait être enseigné à partir de la première année, c'était parce qu'ils croyaient que les Québécois ne savaient pas assez parler anglais. Aujourd'hui, la chef du Parti québécois Pauline Marois nous dit qu'elle diffère d'opinion sur le traitement, mais qu'elle pose le même diagnostic: l'école québécoise n'inculque pas assez l'anglais aux jeunes. Qu'en est-...

En passant par Bruxelles

les Québécois n’ont pas le moins du monde à rougir de leur niveau déjà fort appréciable de bilinguisme si on le compare à celui du reste du monde.


Je ne puis résister à la tentation de vous raconter cette anecdote. Pendant que faisait rage au Québec un curieux débat sur le bilinguisme, j'étais à Bruxelles en train de pratiquer le mien, de bilinguisme. J'y étais pour interviewer quatre spécialistes du commerce international, domaine où l'anglais domine sans partage. Originaires de toute l'Europe, ils étaient liés de près ou de loin à l'Union européenne, où l...

Apprendre à nager en eaux troubles



Vous ne pensez pas que si le Québec formait enfin un pays, tout serait plus facile ? Nous n’aurions plus à craindre nos voisins du sud ou de l’ouest et nous pourrions même faire preuve d’audace, comme celle que propose madame Marois actuellement ? Ou d’initiatives comme en prennent nos cousins français ? Nous pourrions même fréquenter ce pub irlandais de la rue Bishop sans que les vieilles affiches publicitaires unilingues anglaises nous pompent l’air. La tolérance aurait bien meilleur goût.

Québec

Une position bien connue



«Je le répète. Je ne suis pas contre mais bien pour le bilinguisme individuel, insiste Gérald Larose. Et même si le Québec est compté au monde parmi les peuples les plus bilingues (trois fois plus que le Canada) et trilingues (sept fois plus que le Canada), j’estime qu’à ce chapitre, il y a encore de la place pour nous améliorer.»

Le faux débat sur le bilinguisme

Le vrai débat est celui-ci: le Québec veut-il oui ou non exister comme État français?


On discute beaucoup de bilinguisme, ces derniers temps au Québec. Je ne crois pas qu’on en discute beaucoup en dehors du Québec parce que le Canada anglais, pour sa part, ne s’intéresse pas au bilinguisme, et croit fermement qu’à la longue l’unilinguisme anglais finira par l’emporter. Quant au reste du Canada français, consciemment ou non, il compte sur le Québec pour livrer la bataille du français; il sai...

La langue, c’est aussi de la politique



Si les articles consacrés aux questions de langues dans Le Monde diplomatique ne passent pas inaperçus, les rassembler dans une livraison de Manière de voir (1) leur donne une tout autre portée en introduisant la dimension linguistique dans le débat politique. Complétés par une chronologie, des documents, des références à des ouvrages et à des sites, ainsi que par une iconographie originale à partir d’un conte de R...

Céline Dion, l'anglais et les Québécois



À partir d'un texte de mars 1996 où je la comparais à Maurice Richard, je crois avoir été le premier à écrire sur Céline Dion comme phénomène identitaire québécois -- on me l'a assez reproché dans le monde universitaire... Jusqu'à son remariage de carnaval à Las Vegas et son installation ...

Éloge de la langue anglaise



Le calvaire par lequel vient de passer Pauline Marois pour avoir dit la vérité est désolant. En effet, la connaissance de l'anglais est nécessaire pour une carrière réussie en Amérique du Nord. L'État québécois doit offrir à chaque enfant, quelle que soit son origine, l'opportunité de l'apprendre. Il est aussi absurde de penser que l'exécution de ce devoir transforme le Québec en État bilingue que de soupçonner ...

Une majorité unilingue?



Quelle triste tournure a pris le débat qu'a lancé - avec, faut-il dire, une maladresse inouïe - Pauline Marois sur l'enseignement de l'anglais! On croit rêver en entendant des personnalités, et pas des moindres, s'opposer à ce que tous les enfants québécois aient la chance d'apprendre correctement l'anglais. Que nous disent, par exemple, Yves Michaud et Gérald Larose? Le jour où tous les Québécois conna...

Utile, nécessaire et indispensable



Quand ce n'est pas à travers les accommodements raisonnables, l'intégration des immigrants ou la qualité de l'enseignement du français, c'est à travers les dangers de la bilinguisation du Québec que s'exprime l'insécurité culturelle des Québécois. Ces derniers jours, la question des dangers d'un enseignement généralisé de l'anglais a dominé le débat public, donnant lieu à des emportements parfois navrants. Revenons à l...

Pauline Marois and her problem with English

The PQ leader must fight against elitist bilingual opponents in her own party


Pauline Marois's leadership of the Parti Québécois is a first in more ways than one. She is, of course, the first woman to lead a major political party in Quebec. She is also the first PQ leader not to be perfectly comfortable speaking English. René Lévesque spoke English fluently, having grown up in the English-speaking town of New Carlisle and spending the Second World War in Europe with American troops. Alth...

Full bilingue!



Et les Québécois ont-ils besoin de plus de culture anglo-saxonne? Ébranlée par une réforme qui prêche l'ignorance, incapable d'enseigner l'histoire à chaque année du secondaire, désertée par la littérature, l'école québécoise n'a-t-elle pas d'autre priorité que d'offrir des cours d'immersion à une population qui a déjà plus d'occasions d'apprendre l'anglais que partout ailleurs dans le monde?

Marois's comments on language are out to lunch

PQ leader doesn't seem to realize that the island of Montreal is a special case


Pauline Marois is on a damage-control tour. And the damage is self-inflicted. She brought it on by saying she wants Quebecers to be bilingual and have history taught in English in French schools. Reactions were swift. The nastiest came from author Victor Lévy-Beaulieu who called her a "traitor." But his unfounded insults aside, he made one good point: "History has shown that when de-facto bilingualism grows in ...

Are you bilingue? T'sé j'veux dire!

Exiger de nos représentants qu'ils ne parlent que le français quand ils sont en représentation officielle.


Le Canada pourrait bien être le seul pays au monde où être bilingue signifie parler le français et l'anglais. Partout ailleurs, être bilingue signifie parler deux langues, français et chinois par exemple, ou espagnol et allemand. Toutes les combinaisons sont permises. Ailleurs. Pas ici. Assise au conseil des ministres il y a 30 ans, discutant ligne par ligne le contenu de la loi 101, j'ai vraiment pensé que les prob...

Fausse manoeuvre de Pauline Marois



La lettre de Pauline Marois, [parue le 13 février dans la section Idées->11768] de votre journal, me laisse pantoise. Sa tentative de justifier son malencontreux projet d'enseignement intensif de l'anglais au dernier cycle du primaire ne convainc personne de son bien-fondé. Quelle maladresse d'avancer ce projet alors que la ministre Courchesne annonce son plan d'action pour l'amélioration du français dans nos éc...

Au Québec, tous devraient posséder trois langues, comme en Europe... Avec la langue de bois, ça fait quatre, et avec les langues de porc, cinq...

Pour un Québec multilingue

Certains proposent que les francophones et les allophones soient empêchés d'étudier en anglais au collégial. Nous estimons au contraire que les francophones devraient y être encouragés.


Au moment où les Québécois débattent, pour la millionième fois, des mérites et menaces du bilinguisme, l'Europe prend le virage du multilinguisme. «La capacité de comprendre et d'utiliser plusieurs langues est une aptitude souhaitable pour tous les citoyens, affirme la Commission européenne. Elle nous encourage à plus d'ouverture envers les autres, leurs cultures et leurs valeurs, améliore les capacités cognitives...

Tenir sa langue



Bien que la question linguistique ait toujours été une bombe à retardement ici, 2008 se place sous des auspices bien différents. La nouvelle chef est déjà épiée pour sa tendance à l'approximation, par exemple autour de la question référendaire. Son parti, qui fait de la langue une clef de voûte, cherche à redéfinir son profil. Les débats linguistiques font rage au Québec.

La capitulation tranquille

Le problème central actuel du Québec est de savoir si le Québec accepte de disparaître, de se fondre dans la mer anglo-saxonne nord-américaine ou s’il décide de prendre sa place parmi les nations.


Il n’y a personne qui formule le discours de l’indépendance qui permettrait de situer les questions et les problèmes que nous brassons de façon désordonnée et anarchique.

Quand la Gâzette protège Marois... ("Much of what Marois said in the interviews made sense. ")

Some PQ zealots doubt Marois's commitment

Her musings on bilingualism make sense, but not to the party's hardliners


"By God, I'll boot the rear end of anyone who can't speak English," Parti Québécois leader Jacques Parizeau thundered in a 1992 interview with Time magazine. "In our day and times, a small people like us must speak English." The remark raised a few eyebrows in the PQ, but nothing more, since nobody questioned Parizeau's nationalism. Pauline Marois, however, is not Parizeau, and as leader of the PQ does not...

Être québécois, est-ce une maladie?

Il ne faut pas trop s'étonner de l'attitude du Parti québécois. Dans ce parti, lorsqu'il s'agit de langue et de culture, c'est la dérive depuis longtemps. Elle a commencé sous Lucien Bouchard et se poursuit avec Pauline Marois.


Le gouvernement Charest a tenu l'an dernier une commission parlementaire sur l'immigration en cachant une étude du démographe Marc Termote qui concluait à une minorisation rapide des francophones sur l'île de Montréal. La plupart des immigrants, comme on sait, s'établissent dans la métropole. Ce gouvernement a quand même décidé de hausser le nombre d'immigrants de 45 000 à 55 000 par année tout en diminuant (com...

Non à un Québec bilingue



Peut-on réussir en ne parlant que le français? Bien sûr! Mais ajoute-t-on aux chances de nos enfants en leur offrant d'apprendre correctement une deuxième et une troisième langues? Certainement! Et c'est ce que je veux pour les enfants du Québec, pour qu'ils puissent aller aussi loin que leurs rêves les porteront.

It's about opportunity, not coercion



As Canada's Commissioner of Official Languages, I was intrigued to see how angry your editorial board became at the idea that there should be a national standard for evaluating how well students who have studied French have learned it ("Speaking of waste … ," editorial, Feb. 9). And I was disappointed by how many errors were contained in a single, short editorial. In only a few words, I was accused of fant...

Québec

Larose et Michaud appuient VLB



Souhaitable ou dangereux, alors? Dangereux si on ne s'assure pas d'abord d'élémentaires garde-fous, dit M. Michaud: l'affichage unilingue français, la fréquentation pour tous les enfants d'immigrants de l'école en français, y compris au cégep, bref, le renforcement de la loi 101.

La traîtrise de Pauline Marois



Si le Parti québécois devait entériner ses propositions, ce serait pour nous la catastrophe, car l'histoire a parfaitement démontré que là où s'installe le bilinguisme de fait dans une société minoritaire, la langue de la majorité devient tôt ou tard celle de tout le monde. Il n'y a pas d'État bilingue, ce qui signifie pour le Québec qu'il ne peut, à tout prix, que protéger et renforcer le statut de la langue française.

Justin Trudeau, pas la tête à Papineau!...

Trudeau traite les unilingues de «paresseux»



Les conservateurs ont demandé à Stéphane Dion de forcer Justin Trudeau à s’excuser pour ses propos sur les gens unilingues. On voit ici la jeune recrue libérale en compagnie de sa mère, Margaret Kemper. (Photo PC)

Québec

Victor-Lévy Beaulieu s’attaque à Pauline Marois



Michel Corbeil - L’idée de Pauline Marois d’enseigner en anglais l’histoire ou la géographie à partir de la cinquième année du primaire démontre que la chef et le parti qu’elle dirige ne poursuivent plus l’idée d’un Québec indépendant et en sont maintenant à rêver de bilinguisme à la Pierre Elliott Trudeau, soutient Victor-Lévy Beaulieu L’écrivain et éditeur lance un autre brûlot cont...

RE-délire du POST

Vive le bilinguisme

Teaching both official languages must be a national program


Saturday's National Post carried an editorial, headlined "Speaking of waste ... ," which proclaimed, "Canada isn't a bilingual country." The article mocked Graham Fraser, Canada's Commissioner of Official Languages, for arguing that more government funds must be spent to ensure children become bilingual by the time they finish high school. Mr. Fraser, the editorial claimed, has taken his "harassment campaign to th...

Pour en finir avec une fausseté

On n'est plus en 1867, on est en 2008. Plus on avance dans le temps, plus il va falloir choisir. Il agonise, ce vieux souhait d’un Canada bilingue.


On n'est plus en 1867, on est en 2008. Plus on avance dans le temps, plus il va falloir choisir. Il agonise, ce vieux souhait d’un Canada bilingue. Le sait-on bien, ce souhait irréaliste d’un romantisme frelaté, a fait s’engloutir des sommes vraiment faramineuses. La ruineuse Commission « B and B » fut une foutaise tablettée. Les larmes du bon vieux Laurendeau ou -- son successeur -- celles de Jean-Louis Gagn...

Délire du POST

Fraser réagit à un éditorial virulent du National Post

«C'est pour que tous les élèves qui étudient le français puissent savoir à quel niveau ils en sont, explique M. Fraser. Personne n'a parlé d'en faire une obligation pour tous.»


Quant à l'objectif de doubler le nombre de diplômés bilingues au secondaire, M. Fraser indique que l'idée bénéficie d'un large soutien. «Je crois qu'il y a un consensus que ce serait une bonne chose que les élèves aient la possibilité - pas l'obligation - d'apprendre l'autre langue officielle.» Il cite en exemple la proposition lancée cette semaine par Pauline Marois, qui voudrait que tous les Québécois soient bilingues à la sortie du secondaire.