Pour en finir avec une fausseté

On n'est plus en 1867, on est en 2008. Plus on avance dans le temps, plus il va falloir choisir. Il agonise, ce vieux souhait d’un Canada bilingue.

PQ et bilinguisme

On n'est plus en 1867, on est en 2008. Plus on avance dans le temps, plus il va falloir choisir. Il agonise, ce vieux souhait d’un Canada bilingue. Le sait-on bien, ce souhait irréaliste d’un romantisme frelaté, a fait s’engloutir des sommes vraiment faramineuses. La ruineuse Commission « B and B » fut une foutaise tablettée. Les larmes du bon vieux Laurendeau ou -- son successeur -- celles de Jean-Louis Gagnon : mises au panier de l’histoire ! Allumez les nostalgiques, les temps changent ! C’est l’espagnol, mieux, le mandarin, qui doit être enseigné aux étudiants anglais du Canada. Pas le français. Soyons lucides un petit brin, faudrait savoir, Québécois, ce qu’on veut. Suffit les protestations et, parfois, vains rugissements. Surtout dans deux cas. Un. Ces lamentos -- lettres ouvertes -- en découvrant : « Hors du Québec, on parle plus français ! » Les niais ! Plein de -- souverainistes parfois -- nationalistes qui braillent comme des veaux : « C’est-y effrayant, à tel endroit du Canada, plus de français ! »
Rentrons nous cela dans le crâne : le français est la langue des Québécois et les Canadians -- demi-amerloques, faux-américains -- qui habitent les neuf autres provinces de cette pseudo-fédéréation n’ont nul besoin du français. Un fait têtu. Notre langue est inutile dans toutes ces autres régions. Ça grogne avec raison chez les voisins : « cette langue française nous servira à quoi? À aller jaser au Carnaval de Québec, une fois l’an ? C’est regrettable pour nos minorités francos hors-Québec ? Ils sont devenus des exilés malgré eux ! Rien à faire. Aux USA il n’en va autrement n’est-ce pas ? Pas un mot en français, ni à New York ni à Los Angeles, nulle part. On dit rien, évidemment. Pareil pour ce Canada désormais !
Normal aux USA, eh bien, il en va ainsi, et de plus en plus, en Canada. Le vaste Canada -- pays voisin et néanmoins ami --, est un pays anglais, exactement comme les Etats-Unis. On enrage de devoir ouvrir les yeux aux aveuglés des songes d’antan. « Non, cher Abbé Groulx, nous n’irons pas civiliser le Canada coast to coast, oubliez ça ! » Clair ? Pourtant plein de braillards candides: « J’étais à Ottawa pis… J’étais en avion, pis… » Silence bande d’ innocents ! Il faudrait se mettre dans la tête et une bonne fois pour toutes : le Canada est un pays anglo. Avec leur émigrations galopantes, pour seul exemple en Ontario, s’en vient vite un temps où nous serons -- les français -- de plus en plus minoritaire en Canada, à Ottawa un tout petit groupe sous représenté face aux autres Canadians, M.Harper est entrain d’y voir et c’est tout à fait démocratique. Normal.
C’est ici seulement que nous sommes majoritaires, 85%, C’est ici seulement que nous devons causer (merci à la loi de Laurin !) en français. Partout au Québec, même au centre de notre métropole si peuvent se secouer les lâches du « Conseil » de la langue à Québec, cachottiers mous du régime de pleutres actuel. Non mais… est-ce que cette attitude de chialeurs va s’achever une bonne fois pour toutes.
Deux ? Deux : il est où le problème quand un représentant de notre gouvernement ne parle pas en anglais aux reporters étrangers, ou du Canada, ou de ce « Montreal-Ghetto », « The Gazette » ? Oui ou non, Québec est-il un pays français ? Pauline Marois ne devrait parler publiquement qu’en français. C’est normal partout dans le monde. Qu’est ce c’est que ces horions de « colonisés » si elle ne jase qu’en français à ses conférences de presse. Comme il est normal de voir un élu du Canada -fut-il un frenchy élu à Ottawa- qui cause in english only à une Chamber of commerce ? Fichons la paix à ces élus « canadians ». Le Canada est un pays anglo.
Le bilinguisme officiel, légalisé (qui doit être une affaire personnelle) fut un gaspillage éhonté. Une folie ! Un songe-creux -- oh, une business payante aussi -- une niaise entreprise fédérastique pour des inaptes à concevoir le réel.Des idéalistes déconnectés de tout. Que ce soit MM. Charest, Dumont ou autre élu québécois, c’est le français qui règne par ici. Pauline Marois aurait intérêt, pour l’agrandissement économique futur du Québec, à apprendre le Chinois. Ou…la langue de l’Inde. !
Mais quoi ?, il n’en va autrement en Allemagne ou en Espagne, dans tous les autres pays du monde. Personne n’exigera autre chose que l’italien chez les élus en Italie ! Finissons-en avec le rêve idiot du coco Trudeau qui n’a pas pu fonctionner, cela crève les yeux en 2008. Tentative naïve, folichonne. Les pleurnicheries des vieux nationalistes, c’est caduque. Monsieur Fraser, pauvre pion stipendié du bilinguisme canadian raté, perd son temps et, plus grave, l’argent public en un énorme gaspillage.
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