Depuis des mois, Donald Trump n’arrive pas à se dépêtrer de l’affaire Epstein qui a pris des proportions tentaculaires auprès de sa base MAGA et même de plus en plus de sénateurs républicains et cela, malgré les sorties agressives du président tentant de prouver son innocence dans le merdier dans lequel l’aurait entraîné le financier new-yorkais Jeffrey Epstein en lien avec le commerce sexuel de jeunes filles mineures. Or dans toute cette saga, une question me triture les méninges : si, comme il le clame sur tous les toits, Donald Trump est blanc comme neige dans cette affaire, pourquoi dépense-t-il autant d’énergie à se défendre dans cette « chasse aux sorcières » qui, selon ses dires, est fomentée de toutes pièces par les démocrates? Mais à se défendre contre quoi? Pour l’instant, des documents confidentiels liés à cette affaire sont détenus par le ministère de la Justice qui refuse toujours de les étaler au grand jour. À ce sujet, une proposition de divulgation des documents exige que le procureur général des États-Unis rende publics tous les dossiers non classifiés concernant l’affaire Epstein que le département de la Justice a en sa possession. Il n’y a jamais de fumée sans feu, dit un vieil adage. Espérons que de nouvelles révélations feront la lumière sur l’ampleur de l’incendie si tant est qu’incendie existe réellement…
Volte-face de Trump en dernière heure
https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/934377/trump-soutient-finalement-vote-chambre-publication-dossier-epstein
Une école novatrice
Depuis quelques années, la pénurie d’enseignants cause bien des maux de tête aux directions d’école si bien qu’ils doivent faire souvent appel à du personnel non qualifié pour agir en tant que professeur.
Or l’école secondaire des Pionniers, dans la région de Québec, avec la collaboration des enseignantes de français, a mis sur pied il y a cinq ans tout un train de mesures destinées à atténuer les lacunes de certains élèves en écriture, dont une formule de pairs aidants permettant à des élèves plus faibles de recevoir une dizaine de séances d’aide individualisée par année. Pour y arriver, les pairs aidants suivent une formation donnée par les professeurs de français dans le but d’avoir à leur portée les outils nécessaires pour aider les élèves en difficulté à corriger leur texte «en se posant les bonnes questions», explique Mylène Doiron, qui enseigne le français en quatrième secondaire.
La formule plaît aux élèves et donne des résultats surprenants si bien que le résultat moyen à l’épreuve d’écriture de cinquième secondaire du ministère de l’Éducation est passé de 62% à 72% sur une période de seulement cinq ans. Tout un exploit pour cette école publique qui accueille près de 600 élèves dans des concentrations ouvertes à tous, sans aucune sélection.
Chapeau à ces enseignantes qui ont usé d’ingéniosité et de dévouement et contribué de surcroît à la valorisation des talents de certains élèves doués en lien avec les difficultés de leurs camarades de classe. Une école novatrice qui atteint admirablement des cibles de performance remarquables et tout cela, sans investir aucun denier public.
Henri Marineau. Québec











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